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Digitized by the Internet Archive
in 2011 with funding from
University of Illinois Urbana-Champaign
http://www.archive.org/details/entomologieouhisO20oliv
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ENTOMOLOGIE.
ENTOMOLOGIE,
OU
ENPSUNO RE NATURE L'
DES INSECTES,
Avec leurs caractères génériques et spécifiques , leur
. e q 2 . ÿ ,
description, leur synonymie , et leur fisure enluminée.
PARMI COLE AIN EX,
Docteur en Médecine, de l'Académie des Sciences, Belles-
Lettres et Arts de Marseille ; Correspondant de la Société
Royale d'Agriculture de Paris.
In his tam parvis, atque tam nullis, quæ ratio !
Quanta vis! quàm inextricabilis perfectio !
Prin. Hist. Nat: Lib. 1r. cap. 2.
COL É OP: T-È-R-rEES:
HO M EST C'ON'D:
A PAUL IS
|
De lImprimerie de Baupouwix, Imprimeur de L’'ASSEMBLÉE
NATIONALE, rue du Foin-Saint-Jacques, N°. 31.
?
NE LD, CCC IX XX.
Turrigeros Elephantorum miramur humeros,
Taurorumque colla , et truces in sublime jactus,
Tigrium rapinas, Leonum jubas , cùm rerum natura
Nusquam magis , quàäm in minimis , tota sit.
Quapropter , quæso , ne hæc legentes, quoniam ex his
Spernunt multa , etiam relata fastidio damnent,
Cùm in rerum natura nil possit videri supervacaneum.
Prin. Hist. Nat. Lib. 1. cap. 2.
SAS. 1L Disk
An
ME RTISSEME NT
a —
N: A Y A NT pas encore examiné toutes les collections que je
me proposois de voir ; lorsque j'ai commencé cet Ouvrage, je
crus alors ne devoir pas terminer les genres un peu nombreux,
afin de pouvoir placer à leur suite les espèces nouvelles que je
découvrirois , et éviter par-là les inconvéniens des supplémens.
J'ai en même tems isolé chaque genre; j'en ai fait, pour ainsi
dire, autant de tableaux particuliers, ou de monographies , afin
que chaque souscripteur ait la liberté de les rassembler dans le
cadre que je présente, ou de les distribuer suivant la méthode ou
le système qu’il voudra adopter.
La distribution des genres ayant été faite avant de commen-
cer , et la plupart des planches étant gravées avec leur numé-
ro , j'ai été forcé, lorsque j'ai découvert de nouveaux genres,
ou.que j'ai cru nécessaire d’en établir, de les intercaler avec
un numéro semblable à celui qui le précédoit, et de les distinguer
par le mot bis. Dans les volumes suivans, je ne livrerai jamais des
articles incomplets : chaque genre sera terminé , et les planches
accompagneront toujours les discours.
Le voyage , en Hollande, que j’ai fait au commencement de
Vété, n’a fourni un grand nombre d’insectes rares et précieux qui
me manquoient, et ma mis par-là en état de terminer les ar-
ticles qui ne l’étoient pas. Je dois ici témoigner toute ma re-
connoissance aux Savans et aux Amateurs Hollandois, qui m'ont
accueilli avec bonté , qui m'ont ouvert leurs collections, et
Coléoptères. Tome II.
permis de décrire et de faire peindre tous les objets que je
n’avois pas.
En donnant la liste des cabinets qui m'ont paru les plus
intéressans et les plus dignes d’être observés , je crois à la fois
manifester ma reconnoissance , et servir les Naturalistes , qui dans
leurs voyages pourront inettre ces renseignemens à profit.
DorDr. M. Knock Koopman in Houdt. Collection assez
belle.
Rorrermam. MM. Abraham Gevers Arni. Belle collection :
_ surtout en Lépidoptères.
La Have. Le Cabinet du Prince d'Orange , sous la direction
de M. Vosmaer. Très-belle collection et bien conservée.
M. Voet fils n’a plus de collection ; mais il a conservé les
dessins de l’ouvrage de son père.
Levos. Le Cabinet d’Histoire-naturelle , sous la direction du
Professeur Bruchtmans. Collection d’insectes peu considérable.
Harcem. Le Cabinet d’Histoire-naturelle, sous la direction
de M. Van-Marum. Collection d’insectes peu considérable.
Feu M. Vrients. Belle collection.
M. Van-Oukerke. Collection peu considérable.
AMSTERDAM. M. le Baron de Raye de Breukelerwaert a acheté
plusieurs collections ; c’est la plus considérable que j'aie vu enHollande.
‘
M. IL. F. Holthuysen a acheté plusieurs collections, et en-
tr'autres , celle de M. Stoll; elle est très-considérable,
M. Ewert de Marre. Collection nombreuse et bien conservée.
M. A. C. Schuttrup. Belle collection, surtout en Lépidoptères.
Feu Alberti. Collection considérable, actuellement en vente.
M. Cornelis Van-Lennep. Collection assez considérable, surtout
en Lépidoptères.
M. Rensselaar, neveu de M. Cramer , possède la collection
de son oncle : elle est intéressante par le grand nombre des Lé-
pidoptères décrits et figurés par Cramer.
M. le professeur Burmanus. Collection assez belle.
M. J. C. Sepp. Collection assez belle , surtout en Lépidoptères
d'Europe.
M. Temminck. Quelques insectes précieux et bien conservés.
Urescur. M. le Professeur Luchtmans. Belle collection.
M. Juliaans, Pharmacien. Belle collection , intéressante en ce
qu’elle renferme une grande partie de celle de Séba. 5
M. le Docteur Bodaert. Jolie collection.
Je n’oublierai pas la collection de Mme, Lens, à Bruxelles, in-
téressante surtout par une suite de dessins qu’elle a faits des Lépi-
doptères d'Europe , dans leurs différens états, et représentés sur la
plante dont ils se nourrissent.
J’ai beaucoup regretté de n’avoir pu voir M. Stoll; quelques efforts
que j'aie faits à ce sujet, ils ont été inutiles. J’en ai été cependant
peu surpris, me rappellant que M. Fabricius n’avoit pas été plus
heureux que moi, ainsi qu’il me l’avoit dit lui-même, et j’en ai
été en quelque sorte consolé, lorsque j’ai eu communication de sa
collection , actuellement entre les mains de M. Holthuysen. J’aurois
sans doute le droit de laïsser échapper quelques plaintes vis-à-vis d’un
Naturaliste qui, malgré toutes sortes de prévenances , se montre si
peu accessible à ceux qui courent la même carrière; mais j’aime
mieux ne me laisser entraîner qu’à ma gratitude envers ceux qui se
sont présentés à mon égard, sous l’aspect le plus intéressant. Je ne
dois pas oublier tout ce que je dois à M. Gerning fils, qui, dans ce
premier âge encore où l’on n’écoute que la voix du plaisir, n’aspire
qu’à acquérir des connoïssances en Histoire-naturelle ; et à rendre
service à ceux qui la cultivent. Avec quelle activité de zèle, quelle
constance d’assiduité, il a bien voulu m’accompagner dans mes
courses , et me faire ouvrir la plupart des Cabinets les plus précieux,
que sans lui je n’aurois peut-être pu visiter!
Lzs Dermestes sont ainsi nommés du mot grec dépua, qui signifie
peau, parce que la plupart de ces insectes attaquent particulièrement
les peaux des animaux conservés dans les collections des Naturalistes,
ou préparées dans les boutiques des Fourreurs.
Ce genre a été confondu avec un grand nombre d’autres genres,
par Linné, MM. Geoffroy ; de Geer, et par tous les Auteurs
qui, ne sachant où placer les espèces nouvelles, en surchargeoient
la liste des Dermestes. M. Fabricius a voulu porter la lumière et
répandre l’ordre au milieu de cette confusion ; mais quoiqu'il ait
travaillé avec succès , quoiqu'il ait séparé un très-grand nombre
d’espèces , la moitié de celles qui composent le genre qu’il a donné,
doit encore en être séparée. Nous tâcherons de rendre de nouveaux
services à la science , en élaguant de ce genre ce qui nous paroît lui être
étranger , en établissant de nouveaux genres , s’il y a lieu , ou en
restituant à ceux déjà établis, les espèces qui doivent leur appartenir.
Les Dermestes ont des rapports assez nombreux avec les Boucliers,
les Nitidules ; les Nicrophores , les Anthrènes ; mais la masse des
antennes alongée , et les mâchoires armées d’un onglet, qui distin-
guent les Boucliers ; la masse arrondie et les mâchoires simples des
Nitidules ; la masse des antennes grosse , arrondie , et les mâchoires
bifides , dont les divisions sont très-distinctes et inégales , que présen-
tent les Nicrophores ; la masse des antennes ovales et qui paroît solide,
et les mâächoires simples des Anthrènes, sont autant de caractères
évidens qui doivent empècher de confondre les Dermestes avec tous ces
différens genres d’insectes.
Les antennes des Dermestes sont composées de dix articles, dont
le premier est assez gros , les suivans sont grenus et égaux entr’eux,
les trois derniers sont en masse oblongue , perfoliée , un peu compri-
mée. Elles forment un angle obtus à leur base , et les trois derniers
articles ont Îeur partie latérale antérieure , un peu avancée. Elles sont
Coléopières. Tome II. À
2 No D: EN M FE SINBLE.
un peu plus longues que la tête, et ont leur insertion au-devant des yeux.
La tête est inclinée, un peu avancée ; à moitié enfoncée dans le
corcelet. Les yeux sont arrondis , un peu saillans.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandi-
bules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre
antennules.
La lèvre supérieure ( pl. 1. fig. 1. a. b. ) est coriacée , assez large,
arrondie ou légèrement échancrée , et ciliée antérieurement.
Les mandibules (c. c.) sont cornées, un peu arquées', aiguës,
munies intérieurement d’une dent très-peu saillante.
Les mâchoires ( d. d.) sont membraneuses ; obtuses , bifides , un
peu plus courtes que les antennules. Les divisions sont égales et peu
distinctes.
La lèvre inférieure (e.) est cornée , un peu avancée ; légèrement
échancrée à sa partie antérieure.
Les antennules antérieures ( f. f. ) sont t filiformes , presque une fois
plus longues que les postérieures , et composées de quatre articles ,
dont le premier est très-petit, et les trois autres sont presque égaux
entr’eux : elles sont insérées au dos des mâchoires. Les postérieures
(g. g. ) sont très-courtes , filiformes , et composées de trois articles ,
dont le premier est très-petit , et les deux autres sont égaux entr’eux :
elles sont insérées à la partie latérale de la lèvre inférieure.
Le corcelet est convexe , presque aussi large que les élytres à sa
partie postérieure , un peu plus étroit antérieurement : il a sur chaque
côté , des rebords à peine marqués.
L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres sont convexes, de la
longueur de l’abdomen ; elles couvrent deux ailes membraneuses , re-
pliées , dont l’insecte fait souvent usage.
Les pattes sont de longueur moyenne. Les jambes ne sont point
armées de dents , comme dans le Nicrophore , et tous les genres dont
nous avons déjà fait mention.
Le corps de ces insectes a ordinairement une forme ovale alongée ,
convexe en-dessus et en-dessous. L’abdomen est simple , et n’est pas
terminé en pointe, comme dans les Nicrophores et la plupart des
Boucliers.
NA 09: CDLEMRÜMIE.S T El 3
Les Dermestes sont des insectes connus depuis long-tems par les
grands dégats que leurs larves occasionnent aux objets souvent les plus
précieux. L’insecte parfait semble ne vivre que pour remplir sa dernière
destination : on le trouve souvent sur les fleurs ; et s’il fréquente les
substances animales , c’est pour y déposer ses œufs , plutôt que pour y
causer de nouveaux ravages. La voracité des larves des Dermestes est
sur-tout redoutable aux Cabinets d'Histoire Naturelle et aux magasins de
Pelleteries : c’est-là qu’elles détruisent entièrement les oiseaux , les qua-
drupèdes , les insectes , et tous les animaux préparés que l’on conserve ;
c’est-là qu’elles ravagent les pelleteries, dont elles font tomber les poils,
en rongeant la peau même. Elles attaquent aussi les cadavres des animaux
de toute espèce répandus dans les champs , en consument toute la sub-
stance charnue et les parties tendineuses , les dissèquent jusqu'aux os,
et en font des squélettes parfaits. On les trouve dans les offices, les
garde-manger , et dans tous les endroits qui recèlent la nourriture ani-
male qui leur convient. Le lard , les plumes , la corne que l’on laisse-
long-temps dans quelque tiroir , ne sont pas plus épargnés. Il est bien
difficile de se garantir des ravages de ces insectes. Par leur petitesse ,
ils échappent à nos recherches ; et par leur persévérance , à nos précau-
tions. Cependant , comme le mal particulier, dans la Nature , concourt
toujours à un bien général, les Dermestes peuvent être destinés à décom-
poser entièrement les cadavres , pour former de leurs derniers débris
un terreau ou une substance ténue , propre à servir d’aliment à d’autres
productions , sur-tout aux plantes : l’air et l’humidité ne parviennent à
cette décomposition nécessaire que bien plus lentement. Ces insectes ,
aidés des Boucliers , des Nicrophores , etc. achèvent de réduire à leurs
premiers élémens les restes des cadavres que laisse la Mouche carni-
vore , qui n’attaque la chair que lorsqu’elle est molle , et ne touche
point à la peau , ni aux parties nerveuses ou tendineuses.
La plupart des Dermestes cherchent les lieux écartés , mal-propres ,
et paroissent fuir les impressions de la lumière. Ils sont attachés au
repos , et ne se livrent au mouvement que lorsqu'on les trouble , en
faisant du bruit autour d’eux , ou en touchant les corps qui les recèlent.
Rarement les voit-on sur la surface de ces corps ; enfoncés dans l’inté-
rieur , ils se dérobent à nos regards , et semblent ne quitter leur retraite
À ij
À N°: DT EMIR AMI ES PE
qu’en tremblant. Leur démarche est timide et incertaine. Quand on
est habitué à réfléchir sur les signes extérieurs des affections qui nous
dominent , en voyant le Dermeste , à l'aspect du danger, courir, s’éloi-
gner, revenir, au moindre toucher suspendre sa marche , ou retirer
ses antennes et ses pattes , rester obstinément dans un état de mort
feinte , et vouloir , pour ainsi dire ; en imposer par la fermeté ou sur-
prendre par la ruse , on croit reconnoître tous les mouvemens combinés
que la crainte et la réflexion inspirent à l’amour de la vie.
Les larves des Dermestes ont le corps peu velu , composé de douze
anneaux très-distincts. Elles ont une tête écailleuse , munie de mandi-
bules très-dures et tranchantes. Elles ont six pattes écailleuses , termi-
nées par un onglet. L’extrémité de leur corps est remarquable par une
touffe de poils-très-longs. Elles ont deux antennes, et quelques bar-
billons très-courts. Elles changent plusieurs fois de peau, et leur dépouille
reste entière. Lorsqu’elles doivent se changer en nymphes , elles cher-
chent un endroit écarté , se raccourcissent, et, sans filer de coque, se
changent en insecte parfait au bout de quelque temps. C’est vers la
fin de lété que ces larves ont acquis tout leur développement , et
doivent faire le plus de ravage dans les collections et les pelleteries.
Il seroit bien à desirer que l’on pût trouver des moyens propres à éloi-
gner les Dermestes et autres insectes destructeurs , des collections d’ani-
maux exposés à leurs ravages. Tous les Marchands d’objets d'Histoire
Naturelle croient posséder des secrets dont l'efficacité , selon eux , est
toujours assurée. Mais l’on n’ignore plus le peu de confiance que l’on
doit donner à tout ce que l’on annonce comme secret. Cependant celui
de feu M. Becœur , Maître Apothicaire , a été éprouvé avec assez de
succès pour mériter une préférence et devoir obtenir la publicité : voici
la préparation. Prenez de chaux vive, une demi-once; de sel de tartre,
un gros et demi; de camphre, cinq gros ; d’arsenic, quatre onces ;
de savon blanc, quatre onces : dissolvez le camphre dans suffisante
quantité d’esprit-de-vin ; ajoutez l’arsenic , le sel de tartre et la chaux
vive; broyez le savon avec, et conservez le tout dans un bocal, pour vous
en servir au besoin. Pour justifier notre confiance , nous devons rap-
porter qu’il a été fait chez M. Gigot d’Orcy une expérience très-positive,
en présence de quelques Naturalistes, parmi lesquels je me trouvois moi-
DPI. VE I M E ST 5
même. On avoit renfermé dans une boëte plusieurs oïseaux , dont
quelques-uns avoient été soumis à ce préservatif. Une année après ,
les mêmes personnes assistèrent à l'ouverture de la boëte , et les
oiseaux préservés furent trouvés intactes et sans aucune altération,
tandis que les autres étoient réduits en poussière.
Î
à ———
DE ROME SULrE.
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes courtes, composées de
dix articles: premier article assez
gros, les suivans grenus , égaux
entr’eux ; les trois derniers en masse
oblongue , perfoliée.
Lèvre supérieure cornée, ar-
rondie , ciliée.
Mandibules courtes , cornées ,
un peu arquées , presque dentées.
Mächoires membraneuses , ob-
tuses , bifides, divisions presque
égales.
Lèvre inférieure cornée, un peu
avancée , arrondie ou légèrement
échancrée.
Quatre antennules filiformes ,
inégales ; les antérieures plus lon-
gues , quadriarticulées : premier ar-
ticle petit, les autres presque égaux ;
les postérieures courtes , triarticu-
lées : premier article très-petit , les
autres presque égaux entr’eux.
DÉECRVIMMEMS IT ES.
CHARACTER GENERTIS.
Antennæ decemarticulataæ : ar-
ticulus primus longior crassiorque,
alii granulati , ultimi tres clavati,
clava oblonga perfoliata.
Labium szperius corneum , ro-
tundatum , ciliatum.
Mandibulæ breves , corneæ ,
arcuatæ ; acutaæ , Subdentatae.
Maxillæ membranacea , ob-
bifidae , laciniis sub-
aequalibus. |
usae ,
Labium Znferius porrectum ,
corrneum ,; antice roturdaturn aut
emnarginatumn.
Palpi quatuor filiformes , inae-
guales ; anteriores longiores , qua-
driarticulati , articulo primo mi-
nimo , aliis subaequalibus ; pos-
teriores triarticulati, articulo
primo minimo , aliis subaquali-
bus.
6 N° OND EUR ME SF €:
E S'PÉ GES
1. DERMESTE du lard.
DrrmeEsTes lardarius. Pl. 1. fig. 1. à. b.
D. Noir, base des élytres cendrée.
D. Niger, elytris antice cinereis. Lin. Syst. Nat. p. 561. n°. 1. — Faun.
suec. n°. 408.
Dermestes lardarius. Fas. Syst. Entom. p. 55. n°. 1. — Spec. ins, tom. 1.
p. 63. n°. 1.— Mant. ins. tom. 1. pag. 54. no. 1.
Dermestes. Grorr. Ins. par. tom. 1. pag. 101. n°. 5.
Le Dermeste du lard. Gsorr. Ibid.
Dermestes niger, elytris antice cinereis nigro-punctatis. Dec. Mém. ins.
tom. 4. pag. 192. n°. 1. pl. 7. fig. 15.
Scarabæus antennis clavatis, clavis in annulos divisis. Ras. Ins. p. 107. n°. 1.
Scarabæus lardi parvus, fascia transversali elytrorum nigro-fuscorum albida.
Friscu. Ins. 5. p. 25. tab. 9.
Gozp. Metam. ins. tom. 2. tab. 41. fig. ult.
Scnarrr. Icon. ins. tab. 42. fis. 3.
Vorr. Coleop. tab. 31. fig. 1.
Brancx. Ins. tab. 11.
Dermestes lardarius. Scor. Ent. carn. n°. 34.
Dermestes lardarius. Por. Mus. Græc. pag. 22.
Dermestes lardarius. Scuranx. Enum. inst. aust. n°. 40.
Dermestes lardarius. Larcnanr. Ins. tom. 1. pag. 59. n°. 1.
Dermestes lardarius. Fourc. Ent. par. 1. pag. 18. n°. 85.
Antennæ piceæ. Caput thoraxque nigra, immaculata. Elytra basi rufo-ci-
nerea, nigro punctata, à medio ad apicem nigra, immaculata. Corpus subtüs
pedesque nigra.
Les antennes sont brunes. La tête et le corcelet sont noirs, sans taches.
L’écusson est noir, petit, triangulaire. Les élytres sont d’un roux cendré,
avec quelques points noirs , depuis la base jusque vers le milieu ; elles
sont noires, sans taches depuis le milieu jusqu’à l'extrémité. Le dessous
du corps et les pattes sont noirs , avec un léger duvet roussätre sur la
poitrine.
PM ND JE R McE S, TE 7
La larve de cet insecte attaque non-seulement le lard , mais toutes
les substances animales en putréfaction ou desséchées.
Il se trouve dans toute l’Europe.
2. DERMESTE carnivore.
DsrmEsTEs carnivorus. PI. 2. fig. 8. a. b.
D. Noir ; base des élytres brune , abdomen blanc.
D. Niger, elytris antice testaceis abdomine albo. Fas. Syst. Ent. pag. 55.
n°. 2. — Spec. ins. tom. 1. p. 63. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. p. 34. n°. 2,
Statura et magnitudo Dermest. lardarii. Antennæ fuscæ, clava ferruginea.
Caput et thorax nigra , lateribus griseo-villosis. Elytra nigra , antice testacea.
Abdomen subtùs album. Pedes nigri. Fas.
Il est un peu plus petit que le Dermeste du lard. Les antennes sont
brunes , terminées en une masse perfoliée, d’un brun plus clair. La tête
est couverte de poils courts , cendrés. Le corcelet est noir, et couvert sur
les côtés et à sa partie antérieure , de poils cendrés , courts. L’écusson
est noir , petit et triangulaire. Les élytres sont noires et d’un brun
testacé à leur base : cette dernière couleur se fond avec le noir, et est
plus ou moins apparente. La poitrine et l’abdomen sont blancs.
Il se trouve dans la Nouvelle-Hollande , la Nouvelle-Zélande.
Du Cabinet de M. Banks.
3. DERMESTE cadavéreux.
DrErRmEsTESs cadaverinus. PI »2. fig. 9. a. b.
Q . . e Ages
D. Noirâtre , entièrement couvert de poils courts, d’un gris roussätre.
D. Niger unicolor, antennis brunneis.
Dermestes niger ore ferrugineo. Fas. Syst. Entom. pag. 55. n°. 3. — Spec.
ins. tom. 1. pag. 63. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. p. 34. n°. 3.
Statura et magnitudo Derm. lardarii. Antennæ brunneæ. Totum corpus
nigricans, sed pilis brevissimis rufo-cinereis undique leviter tectum.
IL ressemble , pour la forme et la grandeur , au Dermeste Renard.
Les antennes sont brunes. Tout le corps est noirâtre , et légèrement
couvert de poils courts, d’un gris roussâtre. L’écusson est petit et
triangulaire. Les pattes sont noires.
8 No D LE R° M Œ SoTT'E.
Il se trouve aux Isles Sainte-Hélène , Otaïty , à la terre de Diemen.
Du Cabinet de M. Banks.
4. Drrmesre Renard.
Drsrmesres vulpinus. Pl 1. fig. 6. à. b. c.
D. Oblong , noir en-dessus , avec les côtés du corcelct cendrés,
blanc en-dessous.
D. Oblongus lævis niger , thoracis lateribus cinereo-villosis, subtùs albidus.
Fas. Spec. ins. t. 1. pag. 64. n°. 9. — Mant. ins. tom. 1.p. 34. no. 10.
Scaasr. Icon. ins. tab. 42. fig. 1. 2.
Nimis affinis Derm. carnivoro , ejusdemque magnitudinis. Corpus suprà ni-
grum, capite thoracisque lateribus cinereo-tomentosis. Scutellum testaceo-
villosum. Elytra glabra, lævia , nigra, immaculata. Pectus et abdomen alba.
Pedes nigri. Far.
Il est de la grandeur du Dermeste du lard. Les antennes sont noires,
brunes à leur base. Le dessus du corps est tantôt noir, tantôt noirâtre,
et recouvert d’un duvet cendré , avec les côtés du corcelet et l’écusson
grisâtres. La poitrine et l’abdomen sont couverts d’un duvet blanc,
avec un point noir de chaque côté des anneaux de l’abdomen. Les
pattes sont noires , avec la base des cuisses couverte d’un duvet blanc.
Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance , dans toute l'Afrique , et
dans toute la France.
5. DERMESTE Souris.
DsrmeEsres murinus. Pl 1. fig. 3. a. b.
D. Oblong , mélangé d’obscur et de cendré ; abdomen blanc.
D. Tomentosus oblongus fusco cinereoque nebulosus , scutello luteo. Lin.
Syst. Nat. pag. 565. no. 18. — Faun. suec. no. 426.
Dermestes zurinus oblongus tomentosus, nigro alboque nebulosus , abdo-
mine niveo. Fas. Syst. Entom. pag: 56. no, 7. — Spec. ins. tom. 1. pag. 64.
n°. 10. — Mant. ins. tom. 1. p. 35. n°. 12.
Dermestes lævis niger, cinereo-nebulosus , scutello luteo. Gxorr. Ins. t. 1.
pag: 102. n°0. 7-
Le Dermeste à écusson jaune. Grorr. Ibid.
Dermestes
HOSPIDNELR M E S ‘TE, 9
Dermestes zebzlosus niger cinereo - nebulosus corpore subtüs albido-cine-
rascente , scutello hirsuto rufo. Drc. Mém. ins. tom. 4. p. 197. no. 2.
Friscu. Ins. 4. tab. 18.
Dermestes cadaverulentus. Vorr. Coleopt. p. 57. tab. 31. fig. 11.
Dermestes murinus. Scor. Ent. carn. n°. 35.
Dermestes murinus. Scuranx. Enuim. ins. aust. n°. 41.
Dermestes murinus. LarcarT. Ins. tom. 1. pag. 60. n°. 2.
Dermestes murinus. Founrc. Ent. par. 1. pag. 19. n°. 7.
Corpus oblongum, convexum, murini coloris, einereum seu potiùs nigrum
incano maculatum, læve, non striatum. Superficies (lente visa) hirsuta.
Scutellum dorsi flavescens. Pectus et abdomen subtüs alba. Antennæ com-
pressæ, perfoliatæ. Caput non retrahit, sed pectore prominet incurvato
capite. Datur alia duplo major , magis nigricans : an fœmina? complicat pe-
des miro artificio ; complicatus ovatus est. Lin.
Il est un peu plus petit que le Dermeste du lard. Les antennes sont
brunes. La tête et le corcelet sont noirs, mais couverts en différens
endroits de poils d’un roux cendré, qui les font paroître nébuleux.
L’écusson est cendré. Les élytres sont noires , avec quelques poils
courts , cendrés. La poitrine , l’abdomen et la base des cuisses sont
blanchâtres. Les pattes sont noires.
Il se trouve dans presque toute l’Europe , dans les cadavres.
6. DERMESTE atre.
DsrmeEsTes after. Pl. 2. fig. 12. a. b.
D. Noir glabre , sans taches ; antennes brunes.
D. Ater glaber immaculatus, antennis brunneis.
Magnitudo et statura Derm. murini. Antennæ brunneæ. Corpus totum atrum
immaculatum. Pedes atri.
Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Dermeste Souris. Les
antennes sont brunes. Tout le corps est très-noir , sans taches. Les
pattes sont noires.
Il se trouve &ux environs de Paris, dans les cadavres.
Du Cabinet de M. Dantic.
7. DeRmesre nébuleux.
DErRmESTESs tessellatus. PI. 2. fig. 10. a. b.
Coléoptères. Tome IL. B
10 N° HO RADMEUNR ANT ENS NT DE.
D. Oblongus, tomentosus fusco cinereoque nebulosus , abdomine fusco.
Fas. Syst. Ent. pag. j6. no. 8. — Spec. ins. tom. 1. p. 65. no. 11. — Mant.
ins. tOMM- par 55. n°. 13.
Statura et magnitudo omnind Derm. murini, cujus forte varietas. Differt
tamen colore minus nigro et albo, et abdomine omnind fusco. Fas.
Il ressemble beaucoup au Dermeste Souris. Les antennes sont brunes.
Tout le dessus du corps est noirâtre , et couvert de poils cendrés.
Le dessous du corps est cendré. Les pattes sont noirâtres , et couvertes
de poils cendrés.
M. Fabricius rapporte cet insecte au Dermeste n°. 8 de Geoffroy;
mais l’insecte de ce dernier est bien différent.
Il se trouve en France , en Angleterre , dans les cadavres.
8. DEermEsTE destructeur.
DrrmEsTEs macellarius. Pl, 2. fig. 13. a. b.
D. Noir , glabre ; pattes brunes.
D. Niger glaber , pedibus piceis. Fas. Spec. ins. t. 1.p. 63. no. 4. — Mant.
ins. tom. 1. pag. 34. no. 4.
Statura præcedentium , at totus niger glaber , pedibus solis piceis. Fa.
Il est un peu plus petit que le Dermeste Pelletier , auquel il ressemble
beaucoup. Les antennes sont d’un brun ferrugineux. Tout le corps
est noir , luisant. Les pattes sont d’un brun ferrugineux.
Il se trouve en France , en Allemagne. Il est assez commun aux
environs de Paris.
9. DERMESTE brun.
Drrmzssress piceus. Pl. 1. fig. 4. a. b.
D. Noir , glabre ; antennes ferrugineuses ; extrémité des élytres
brune.
D. Ovatus glaber uiger , antennis ferrugineis , elytris apice piceis.
Corpus ovatum, nigrum, glaberrimum. Antennæ ferrugineæ , clava ovata
NÉ ODA ENUR ML EE ST 11
perfoliata. Thorax elytraque punctulata. Elytra nigra, apice pica. Pedes ni-
gri, tibiis tarsisque piceis.
Il est beaucoup plus court que le Dermeste destructeur. Les antennes
sont ferrugineuses , et la masse qui les termine est ovale , perfoliée.
Le corcelet et les élytres sont finement pointillés, presque chagrinés.
Tout le corps est noir , l'extrémité des élytres est brune. Les pattes
sont brunes , avec les cuisses brunes.
J’ai trouvé cet insecte aux environs de Paris, dans les chantiers.
10. DERMESTE Pelletier.
DrrmeEsres Pellio. Pl 2.fig. 11.4. b.
D. Noir ; élytres avec un point blanc de chaque côté de la suture.
D. Niger, elytris puncto albo. Fas. Syst. Ent. pag. 55. no. 4. — Spec. ins.
tom. 1. pag. 65. no. 5. — Mant. ins. tom. 1. pag. 34. no. 5.
Dermestes Pellio niger coleoptris punctis albis binis. Lin. Syst. Nat. p. 562.
n°, 4. — Faun. suec. n°. 411. "
Dermestes. Georr. Ins. tom. 1. pag. 100. n°. 4.
Le Dermeste à deux points blancs. Gsorr. Ibid.
Dermestes Dipunctatus ovatus niger, elytris singulis puncto albo. Drc.
Mém. ins. tom. 4. pag. 197. n°. 3.
Scarabæus parvus , corpore brevi fusco , elytris ad marginem interiorem,
pauld supra mediam longitudinem , puncto albo notatis. Ras. Ins. pag. 85.
10199. |
Friscu. Ins. tom. 5. tab. 8.
Scxagrr. Icon. ins. tab. 42. fig. 4.
Dermestes Pellio. Scop. Entom. carn. n°, 37.
Dermestes Pellio. Por. Mus. Græc. pag. 22.
Dermestes Pellio. Scurank. Enum. ins. aust. n°. 48.
Dermestes Pellio. LarcmarT. tom. 1. pag. 62. n°. 4.
Dermestes Pellio. Fourc. Entom. par. 1. pag. 18. n°. 4.
Corpus ovatum atrum : punctum album in singulo elytro, ut clausis elytris
duo puncta alba in dorso appareant. Sunt tamen, si probè adspicias, adhuc
5 alia puncta alba, scilicet unum ad scutum dorsale , unum utrinque ubi pec-
tus adnectitur elytris, et unum lineare in singulo elytro versus ejus basin,
quæ quinque puncta minima sunt, et in quibusdam plane absunt, excepto
puncto scuti. Venter, pedes et antennæ clavatæ , omnia atra. Tactus, terre-
factus , aut ubi periculum videt, contrahit pedes et caput. Lrx.
B ïij
BAIVERSITY OF ILLINOiS
UBRARY
12 N° MD PER OUNE QE ST AE.
Il est une fois plus petit que le Dermeste du lard. Son corps est
ovale oblong , noir ou d’un brun noiïrâtre. Les antennes sont brunes,
avec la masse qui les termine , noire. Le corcelet a quelquefois trois
petits points blanchâtres à sa partie postérieure. Les élytres ont un
petit point blanc vers le milieu , de chaque côté de la suture.
Il se trouve dans presque toute l’Europe , sur les fleurs. La larve
attaque les pelleteries , les oiseaux préparés ,; et toutes les substances
animales desséchées.
11. DERMESTE ondé.
DsErmEesTrs undatus. PL 1. fig. 2.4. b.
D. Noir ; élytres avec deux bandes linéaires , ondées , blanches.
D. Oblongus niger , elytris fasciis duabus linearibus , undatis, albis.
Dermestes zndatus niger , elytris fascia alba lineari duplici undulata. Lix.
Syst. Nat. pag. 662. n°. 5. — Faun. suec. n°. 410.
Dermestes ‘undatus. Fas. Syst. Entom. pag. 56. n°. 5.— Spec. ins. tom. 1.
pag. 64. no. 6. — Mant. ins. tom. 1. pag. 54. n°. 6.
Dermestes oblongus niger, elytris fascia alba duplici transversa undulata.
Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 199. n°. 5.
Scnazrr. Icon. ins. tab. 157. fig. 7. A. B.
Dermestes undatus. LaïcmarrT. Ins. tom. 1. pag. 61. n°. 5.
Statura et magnitudo ferè Derm. Pellionis. Antennæ nigræ. Caput nigrum ,
immaculatum. Thorax niger, postice punctis tribus albis. Elytra nigra , strigis
OTa.
duabus undatis albis. Corpus subtus pedesque nig
Il est un peu plus petit que le Dermeste Pelletier. Les antennes
sont noires ; le dernier article est alongé , pointu. La tête est noire.
Le corcelet est noir , avec quelques poils courts , blancs , et trois points
blancs postérieurs formés des mêmes poils. Les élytres sont noires,
avec quelques poils blancs , et deux lignes transversales , ondées , blan-
ches. Le dessous du corps et les pattes sont glabres et très-noirs.
Il se trouve au nord de l’Europe , en Angleterre.
12. DERMESTE vingt-points.
DERMESTES vigintiguliatus. PI hr: fig. SIN D:
D. Oblong , noir, avec vingt points blancs.
Noos (DNE ER (ME S TE. 13
D. Oblongus ater, punctis viginti albis. Far. Syst. Entom. pam56., n°46.
— Spec. ins. tom. 1. pag. 64. n°. 7. — Mant. ins. tom. 1. pag. 34. n°. 8.
Dermestes 4 punctatus. Surz. Hist. ins. tab. 2. fig. 3.
Statura omnind et magnitudo Derm. undati. Corpus atrum, glabrum. Punc-
tum è pilis albis utrinque ad basis thoracis, et novem in singulo elytro.
Abdomen nigrum certo situ albicans. Fas.
Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur, au Dermeste
ondé. Les antennes sont noires. La tête est noire , sans taches. Le
corcelet est noir , avec un point blanc de chaque côté de sa partie posté-
rieure. L’écusson est noir. Les élytres sont noires » avec neuf points
blancs sur chaque. Les pattes sont noires. Le dessous du corps est
noirâtre , et, vu à un certain jour , l’abdomen paroît cendré, luisant.
Il se trouve en Europe.
Du Cabinet de M. Dantic.
13. DERMESTE trifascié.
DERMESTES trifasciatus. PI]. 1. fig-07 db,
D. Ovatus niger, elytris fasciis tribus undatis cinereis. Far. Mant. ins.
tom. 1. pas. 34: n°. 7. L
Byrrhus fuscus , fasciis elytrorum transversis cinereis. Gsorr. Ins. tom. 1
Pass 112. nn. 9.
La Vrillate brune à bandes grises. Georr. Ibid.
Magnitudo et statura Derm. undati. Caput nigrum. Thorax niger margine
baseos cinereo. Elytra nigra fasciis tribus undatis punctoque apicis cinereis.
Corpus nigrum. Far.
Il est un peu plus court et un peu plus large que le Dermeste ondé.
Les antennes sont noires , brunes à leur base. La tête est noire , Sans
taches. Le corcelet est noir , avec les bords latéraux et le bord posté-
rieur, gris , sinués. l/’écusson est triangulaire , grisâtre. Les élytres
O
sont noires , avec trois bandes ondées , grises. Le dessous du corps et les
pattes sont noirs.
Il se trouve au midi de l'Europe.
14. Dermesre bifascié.
DERMESTES bifasciatus. PI]. 2. fig. 16. a. b.
1 4 NoMCAND E À M'E SÛT'E.
D. Noir ; élytres avec deux bandes ondées , grisâtres.
D. Niger, elytris fasciis duabus undatis cinereis.
Magnitudo et statura Derm. trifasciati. Caput nigrum. Thorax nebulosus.
5 1% 5
Elytra nigra, fasciis duabus undatis cinereïs, prima majori. Corpus subtus
pedesque nigra, cinereo nitidula.
Il ressemble un peu , pour la forme et la grandeur , au Dermeste
trifascié. Le corps est noir et couvert d’un léger duvet cendré , luisant.
La tête est noire. Le corcelet est noir et couvert de poils roussâtres.
L’écusson est noir , petit et triangulaire. Les élytres sont noires , avec
trois bandes ondées , dont la première , placée vers la base , est plus
grosse , l’autre est un peu interrompue à la suture.
Il se trouve dans la Sicile , sur les fleurs.
Du Cabinet de M. d’Orcy.
15. DERMESTE velu.
DrrmEsTEs tomentosus. Suppl. PI. 3. fig. 19. a. b. c. d.
D. Oblong , velu, cendré ; yeux noirs ; antennes et pattes fauves.
D. Oblongus villosus cinereus , antennis pedibusque fulvis.
Dermestes £omentosus oblongus villosus griseus , capite punctis duobus fuscis.
Fas. Syst. Entom. pag. 57. n°. 13. — Spec. ins. tom. 1. pag. 66. no. 17. —Mant.
ins. tom. 1. pag. 35. n°. 20.
Dermestes flayescens pilosus , oculis nigris. GEorr. ins. tom. 1. pag. 102.
no. 0.
Le velours jaune. Georr. 1b.
Dermestes zomentosus oblongus villosus griseo-murinus, oculis nigris , pedi-
bus fulvis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 199. n°. 4.
Dermestes flavescens. Fourc. Ent. par. 1. pag. 19. n°. 8.
Dermestide tesselato minor. Aetennæ rufæ. Corpus fuscum, cinerno tomen-
tosum , oculis nigris. Pedes ruf.
Variat corpore flavo tomentoso.
Il est presque une fois plus petit que le Dermeste nébuleux. Les an-
tennes sont fauves , les yeux sont noirs, tout le corps est couvert de
poils cendrés. Les pattes sont fauves. Les poils , dont le corps est cou-
vert, sont quelquefois d’un beau jaune.
NO OoNMED2E & ME SCT 15
16. DERMESTE nigripède.
En $
Dermesres nigripes. Suppl. PI. 3. fig. 18. a. b.
D. Noir; élytres presque striées , ferrugineuses , avec trois bandes
ondées , noires.
D. Niger elytris striatis ferrugineis , fasciis tribus undatis nigris.
Similis Derm. trifasciato, at pauld minor. Caput, thorax, scutellum, nigra.
Elytra substriata , ferruginea, fasciis tribus nigris. Corpus subtus pedesque
fusca.
Il ressemble au Dermeste trifascié ; mais il est un peu plus petit. La
tête est noire. Le corcelet est noir, lisse. L’écusson est noir, petit , trian-
gulaire. Les élytres sont glabres , presque striées , ferrugineuses , avec
trois bandes ondées , noirâtres. Le dessous du corps est d’un noir cen-
dré , un peu soyeux. Les pattes sont noires.
Il se trouve dans la Chine.
Du Cabinet de M. Geoffroy.
17. DerMmEsTE scabre.
D PrmEsresscaber EE Me 14.2. D.
D. Cendré obscur ; corcelet et élytres raboteux.
D. Griseus , thorace elytrisque scabris. Fas. Syst. Entom. pag. 57. n°. 16.
— Spec. ins. tom. 1. p. 66. n°. 20.— Mant. ins. t. 1. pag. 35. n°. 25.
Parvus , totus griseus punctis elevatis scaber. Thorax DABnens, margine
crenulato. Antennæ perfoliatæ. Fas.
Il est petit, et n’a pas deux lignes de long. Les antennes sont
d’un gris brun , et terminées par une masse ovale. Tout le corps est
d’une couleur cendrée obscure ; les yeux seuls sont noirs , arrondis et
un peu saillans. Le corcelet est un peu dilaté par les côtés, et légè-
rement crénelé ; il est très-raboteux ainsi que les élytres. L’écusson
est petit et arrondi. Les pattes sont de la couleur du corps.
Il se trouve dans la Nouvelle-Zélande.
Du Cabinet de M. Banks.
Nota. Cet insecte et le suivant appartiennent certainement pas
au genre Dermeste ; mais comme je n’ai pas pu les examiner suffi-
16 No AD E M IMLE. SÔTLE.
samment , je les range parmi les Dermestes , à limitation de M. Fa-
bricius , en attendant de leur donner la place qui leur convient.
18. DEnmesre bordé.
DErmesres limbatus. Pl. 2. fig. 15. a. b.
D. Noirâtre ; élytres ponctuées , avec le bord d’un jaune cendré.
D. Fuscus , elytris punctatis , limbo cinereo. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 66.
n£. 23. — Mant. ins. tom. 1. pag. 36. n°. 26.
Corpus parvum , fuscum. Thorax rotundatus antice parum griseus. Elytra
punctata, fusca limbo magno cinereo. Pedes nigri apice grisei. Fas.
Il a environ une ligne de longueur. Les antennes sont noires et
terminées par une masse composée de trois articles. La tête , le corcelet
et le corps sont noirs. Le corcelet est fortement pointillé. L’écusson
est noir et triangulaire. Les élytres sont fortement pointillées , noires
au milieu , avec le bord jaunâtre plus ou moins large.
Il se trouve dans la Nouvelle-Zélande.
Du Cabinet de M. Banks.
N° Lo:
N°. 10 NICROPHORE. NICROPHORUS.
or ——— —
Lzs Nicrophores ont été placés par Linné et la plupart des entomolo-
gistes, parmi les Boucliers. Scopoli et M. Geoffroy les ont rangés parmi
les Dermestes. Gleditsch avoit donné à un de ces insectes le nom latin
Vespillo , qui signifie Fossoyeur, parce qu’il l’avoit trouvé occupé à
cacher dans la terre les cadavres des petits animaux qu’il destine à sa
nourriture ; et M. Fabricius, ayant trouvé des caractères propres à
établir un genre, lui a donné le nom de Nicrophore , du mot grec
vexpopopos , qui signie aussi Fossoyeur , et qui se rapporte de mème aux
habitudes de ces insectes.
Les antennes courtes en masse grosse, presque arrondie , et les mi-
choires composées de deux pièces , dont l’une externe, longue , amincie
à sa base, et presque semblable à une antennule, distinguent suffisam-
ment les Nicrophores, des Boucliers et des Dermestes.
Les antennes des Nicrophores sont à-peu-près de la longueur de la
tête , et composées de onze articles, dont le premier est long et un peu
renflé ; le second est petit , très-court ; les suivans sont arrondis ; les
quatre derniers forment une masse assez grosse, presque arrondie ,
perfoliée.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules,
de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules.
La lèvre supérieure ( PI. 1. fig. 1. a. b. à. a. ) est cornée, échancrée
et ciliée.
Les mandibules ( b. b. b. b. ) sont cornées, arquées , pointues , sans
dents.
Les mâchoires ( c. c. c. c.) sont presque cornées , composées de deux
pièces, dont l’une externe , est arrondie, mince à sa base, un peu
arquée , presque de la longueur de l’antennule ; l’autre pièce est courte
et assez large.
La lèvre inférieure ( d. d. ) est avancée , cornée à sa base, membra-
neuse à son extrémité , amincie , légèrement échancrée.
Coléoptères. Tome IL. À
N°. HO RRPNRART GE NO’ PrMANO KR" E;
Les antennules antérieures ( e. e. e. e.) sont filiformes , et composées
de quatre articles, dont le premier est très-petit ; les deux suivans
sont égaux et coniques ; le dernier est un peu plus étroit, et presque
©
cylindrique : elles ont leur insertion à la base de la pièce extérieure
des mâchoires. Les postérieures ( f. £. f. f. ) presque aussi longues que
les antérieures , sont filiformes , et composées de trois articles presque
égaux : elles sont insérées à la partie latérale, un peu antérieure de la
lèvre inférieure.
La tête de ces insectes est assez grande , un peu inclinée , et dis-
tincte du corcelet. Les yeux sont oblongs, et point du tout saïllans.
Le corcelet est un peu applati , rebordé tout autour , plus ou moins
échancré antérieurement.
Les élytres sont ordinairement plus courtes que l’abdomen, et cachent
deux ailes membraneuses, repliées , dont l’insecte fait quelquefois usage.
L’écusson est assez grand , triangulaire, un peu obtus à sa pointe.
Le corps a une forme un peu alongée. L’abdomen est assez court ,
terminé en pointe, et composé de six anneaux. Les pattes sont grosses
et assez fortes. Les cuisses postérieures sont un peu renflées. Les jambes
antérieures ont une forte dent latérale, et sont terminées par deux
épines assez fortes.
Les tarses sont filiformes , et composés de cinq articles, dont les
quatre premiers vont en diminuant de longueur , le dernier est alongé,
et terminé par deux crochets assez forts. Les tarses antérieurs sont plus
courts et beaucoups plus larges que les autres: les quatre premiers
articles sont en cœur , et très-velus à leur partie inférieure.
Les Nicrophores sont des insectes dont l’odeur forte et désagréable
annonce les lieux qu’ils habitent et les matières dont ils se nourrissent.
Ils servent, comme bien d’autres insectes , à absorber les chairs pour-
ries , les substances excrémentitielles dont l’air pourroit être infecté.
L'instinct, toujours d’accord avec l’organisation , leur fait rechercher
avec empressement les corps morts des petits animaux pour en faire
leur curée ; et un spectacle vraiment intéressant , c’est de les voir attirés
d’assez loin par une odeur cadavéreuse , s’associer dans leur entreprise,
combiner leurs efforts , et jouir paisiblement du fruit de leurs travaux.
Ainsi , à peine la corruption d’une Taupe ou d’une Souris se fait sentir ,
NO MO INC C= ER: O:, PH. OR 3
qu’ils accourent en plus ou moins grand nombre, se glissent, et creusent
avec beaucoup d’activité la terre en rond sous l’animal, qui s’enfonce
insensiblement ; et sans voir les ouvriers , on voit l’ouvrage s’achever,
et tout disparoître. Quatre ou cinq de ces insectes peuvent ensevelir de
cette manière une Taupe dans l’espace de vingt-quatre heures. C’est
alors qu’à l’abri de toute espèce de crainte, ils entrent dans le corps
qu’ils ont enterré , et s’en repaissent à loisir. C’est aussi dans ces cada-
vres qu’ils déposent leurs œufs, et que leurs,larves doivent vivre.
Les larves des Nicrophores sont longues , d’un blanc grisâätre , avec
la tête brune. Leur corps est composé de douze anneaux garnis anté-
rieurement à leur partie supérieure d’une petite plaque écailleuse ,
d'un brun ferrugineux : les plaques des derniers anneaux sont munies
de petites pointes élevées. Leur tête est dure , écailleuse, armée de
mandibules assez fortes et tranchantes. Elles ont six pattes écailleuses,
très-courtes , attachées aux trois premiers anneaux du corps. Parvenues
à toute leur croissance , elles s’enfoncent dans la terre à plus d’un pied
de profondeur , se forment une loge ovale , qu’elles enduisent d’une
matière gluante, pour en consolider les parois , et s’y changent en
nymphe. L’insecte parfait en sort au bout de trois ou quatre semaines.
NICROPHOR E.
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes composées de onze
articles : article premier, long ,
presque cylindrique ; le second
très-petit ; les autres granus ; les
quatre derniers en masse grosse ,
arrondie , perfoliée.
Lèvre supérieure cornée , échan-
crée , ciliée.
Mandibules cornées, arquées,
pointues , sans dents.
Mächoires presque membra-
neuses , divisées en deux pièces ,
dont l’une externe, longue , arron-
die , un peu arquée, l’autre courte
et assez large.
Lèvre inférieure avancée , cor-
née à sa base, membraneuse, amin-
cie, légèrement échancrée à son ex-
trémité.
Quatre
presque égales: les antérieures qua-
antennules filiformes,
driarticulées ; article premier très-
petit ; le second et troisième égaux
et coniques ; le dernier presque
cylindrique ; les postérieures triar-
ticulées , articles presque égaux.
NT CR :0:P H O0. R.E.
NC R OP HO RUS:
CHARACTER GENERIS.
Antennæ zrdecim articulafae :
articulus primus longior , sub-
cylindricus , secundus brevissi-
mus , alii rotundati , ultimi qua-
uor clavati , clava majori rotun-
data , perfoliata.
Labium swperius corneum »
emarginatum , ciliatum.
Mandibulæ correa , arcuatae,
acutae ; 111Ermes.
Maxillæ
bipartitae ; lacinia exteriori multo
submembranacea ,
longiori , rotundata ; arcuata ;
interiori brevissima.
Labium énferius porrectum ;
basi corneum, apice membrana-
ceum , subemarginatum.
Palpi guatuor filiformes ; sub-
aequales , anteriores quadriarticu-
lati ; articulo primo minimo ,
secundo tertioque conicis ; aequa-
libus , ultimo subcylindrico. Pos-
teriores triarticulati, articulis sub-
aegualibus.
DAMON METCUIR 1O “P H OU: 5
oo —
ES NE D 'AN CRSENS.
1. NicropHorEe Fossoyeur.
Nrcrorxorvs Vespillo. PI. 1. fig. 1. a. b.c.d.e.
N. Noir ; élytres courtes , avec deux bandes ondées , ferrugineuses.
N. Ater, elytris fascia duplici ferruginea. Fas. Syst. Ent. pag. 72. No. 2.
— Spec. Ins. tom. 1. pag. 84. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 48. no. 2.
Silpha Ve/pillo oblonga atra, clypeo orbiculato inæquali , elytris fascia du-
plici ferruginea. Lin, Syst. nat. pag. 569. n°. 2.— Faun. suec. n°. 444.
Dermestes thorace marginato ; elytris abscissis , nigris , fasciis duabus trans-
versis undulatis luteis. Georr. Ins. tom. 1. pag. 98. n°. 1. pl. 1. fig. 5.
Le Dermeste à point d'Hongrie. Grorr. 76.
Silpha nigra , elytris truncatis abdomine brevioribus : fascia lata duplici fer-
ruginea transversa undata. Dre. Mem. ins. tom. 4. pag. 168. 1. pl. 6. fig. 1.
Scarabæus fœtidus primus Aldrovandi. Ras. ins. pag. 106.
Scarabæus moschi odori. Friscu. Ins. 12. pag. 28. tab. 5. fig. 2.
Rorsez. Ins. tom. 4. tab. 1. fig. 1. 2.
Scarabæus majusculus niger, duabus luteis fasciis undulatis transversim ductis
suprà alarum thecas. Lisr. Loq. pag. 581. no. 2.
Vespillo. Gleditsch. act. berol. 1752. pag. 55.
Pollinctor vulgaris major et minor. Vorr. Coleopt. p. 53. t. 30. fig. 1. & 5.
Bencosrr. Nomenclat. 1.10. 14. tab. 1. fig. 14.
Silpha. Scnasrr. El. ins. tab. 114. — Icon. ins. tab. 9. fig. 4.
Dermestes Vespillo. Scor. Ent. carn. no. 335.
Silpha Vespillo. Por. Mus. graec. pag. 25.
Silpha Vespillo. Scnanx. Enum. ins. aust. n°. 74.
Silpha Vespillo. Larcnarr. Ins. tom. 1. pag. 87. n°. 1.
Dermestes Vespillo. Fourc. Ent. par. 1. pag. 17. n°. 1.
Silpha Vespillo. Vic. Ent. tom. 1. pag. 73. n°. 2.
Antennæ nigræ, articulis tribus ultimis ferrugineis. Caput nigrum. Thorax
niger rufo villosus , marginatus , antice truncatus, postice rotundatus. Elytra
abdomine breviora, nigra, fasciis duabus undatis , flavis aut ferrugineis. Corpus .
nigrum. Pectus villo rufo denso tectus.
Les antennes sont noires, avec les trois derniers articles ferrugineux.
La tête est noire. Le corcelet est noir, couvert sur ses bords de poils
6 N°. HOMNAMANCE RE" OP PE Où R'.E:
roussâtres ; il est rebordé , coupé antérieurement , arrondi postérieu-
rement, et marqué d’une ligne longitudinale peu enfoncée. L’écusson
est assez grand , triangulaire , noir. Les élytres sont plus courtes que
l’abdomen, noires , avec deux bandes ondées , jaunes, ou fauves. Le
dessous du corps est noir , et la poitrine est couverte de poils courts
très-serrés, roussâtres.
Il se trouve dans presque toute l’Europe , dans les cadavres. Il
répand une odeur très-fétide.
2. NicROPHORE américain.
NrcrorHoruvs americanus. PI]. 1. fig. 3.
N. Noir; corcelet rougeûtre , bordé de noir ; élytres avec quatre
taches rougeûtres.
N. Niger, thorace ferrugineo nigro marginato,elytris maculis quatuor ferrugineis.
Vorr. Coleopt. tab. 30. fis. 11.
Silpha Vespillo. Lin. Mus. Lud. Ulr. pag. 37.
Nicroph. Vespillone pauld major. Antennæ nigræ, clava ferruginea. Caput
nigrum, fronte macula cordiformi rufa. Thorax rufus, marginibus nigris. Scu-
tellum triangulare , magnum, nigrum. Elytra abdomine breviora, nigra, ma-
culis quatuor transversalibus rufis. Corpus pedesque nigra. Thorax pilosus ,
pilis rufis.
Il ressemble beaucoup au Nicrophore Fossoyeur ; mais il est plus
grand. Les antennes sont noires , avec la masse grosse , ovale, ferru-
gineuse. La tête est noire, avec une tache au front, cordiforme. Le
corcelet est rouge , un peu élevé , avec les bords noirs déprimés : il est
coupé antérieurement et arrondi postérieurement. L’écusson est assez
grand et triangulaire. Les élytres sont plus courtes que l’abdomen ;
elles sont lisses , noires, avec quatre taches transversales , rougeûtres.
le dessous du corps est noir , et la poitrine est couverte de poils roux.
Les pattes sont noires.
Linné, Fabricius et de Geer ont regardé cet insecte comme une
variété du Nicrophore Fossoyeur, quoiqu'il en diffère par la forme du
corps et par les couleurs.
Il se trouve dans l'Amérique septentrionale.
Du Cabinet de M. Dantic.
Né. Hot INT GR O P H O0. RE 7
3. NicROPHORE germanique. #
Nicrorxorus germanicus. PI. 1. fig. 2. a. b.
N. Noir ; corcelet inégal , rebordé , arrondi postérieurement ; bord
extérieur des élytres ferrugineux.
N. Ater, clypeo obrotundo inæquali marginato, elytris truncatis margine
laterali ferrugineo.
Silpha germanica oblonga atra, clypeo obrotundo inæquali marginato , elytris
obtusissimis margine laterali ferrugineis. Lin. Syst, Nat. pag. 569. n°. 1.
Nicrophorus germanicus ater, thorace obrotundo inæquali. Far. Syst. Ent.
pag. 71. n°. 1. — Spec. ins. tom. 1. pag. 83. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1.
pag. 48. no. 1.
Dermestes thorace marginato , elytris abscissis, totus niger. GrEorr. Ins.
tom. 1. pag. 99. n°. 2.
Le grand Dermeste noir. Grorr. Ib.
Silpha »igra major tota atra, elytris truncatis abdomine brevioribus. Dec.
Mém. ins. tom. 4. pag. 173. no. 2. pl. 6. fig. 4.
AzLprov. Ins. pag. 454. tab. inferior. fig. 1.
Pollinctor niger. Vorr. Coleopt. tab. 30. fig. IV. V.
Scuagrr. Icon. ins. tab. 218. fig. 1.
Surz. Ins. tab. 2. fig. 10.
Naturf. 6. tab. 4.
Berosr. Nomenclat. 1. tab. 10. fig. 0.
Dermestes listerianus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 17000; 12.
Vrzr. Ent. tom. 1. pag. 75. n°. 1.
Nicrophoro Vespillone major, totus ater. Caput crassum , fronte macula
ferruginea. Thorax inæqualis, marginatus , postice rotundatus, antice trun-
catus. Elytra obtusa , abdomine breviora, punctata, lineis tribus elevatis,
margine laterali inflexo , ferrugineo.
Variat: 10. corpore duplo minore, nigro, immaculato ; 20. corpore triplo
minore , castaneo.
Il est plus grand que le Nicrophore Fossoyeur. Les antennes sont
noires , et la masse qui les termine est arrondie et ferrugineuse à son
extrémité. La tête est grosse , noire , avec une tache ferrugineuse au
fond. Le corps est noir, luisant. Le corcelet est élevé , un peu inégal,
rebordé ; arrondi postérieurement. L’écusson est triangulaire , assez
grand. Les élytres sont tronquées à leur extrémité , plus courtes que
l'abdomen , pointillées , avec trois lignes longitudinales élevées , très-
8 N°. Aro NI GUR-O P 'H' On .E
peu marquées, et le bord extérieur courbé, ferrugineux. La poitrine
est couverte de quelques poils roux. Les pattes sont assez grosses. Les
antérieures ont une forte dent latérale et deux épines mobiles, à leur
extrémité.
Il se trouve en Allemagne au nord de l’Europe, et aux environs
de Paris, dans les cadavres.
4. NicroPHorEe inhumeur.
Nrcrorxorus humator. PI. 1. fig. 2. c. de.
N. Noir ; corcelet inégal, arrondi; élytres avec trois lignes longitu-
dinales élevées.
N. Ater, clypeo crbiculato inæquali, elytris truncatis lineis tribus elevatis.
Scarabæus antennis clavatis, clavis in annulos divisis. Ras. Ins. pag. 107.
no. 1.
Scarabæus majusculus ex toto niger. List. pag. 381.
Gzeprrscu. Abhandl. 3. B. pag. 224. no. 2. tab. 1. f, B.
Silpha humator. Goxze. beytr. pag. 190. no. 2.
Similis præcedenti, at differt corpore duplo minore , capite triplo minore
immaculato , thorace rotundato , elytris immaculatis lineisque magis elevatis.
Il ressemble beaucoup au précédent ; mais il est une fois plus petit.
La tête est en proportion plus petite et sans taches. Le corcelet est
Prop PSP
plus arrondi, plus inégal : les lignes élevées des élytres sont un peu
plus marquées , et le bord extérieur est noir.
La variété d. e. diffère en ce qu’elle est un peu plus petite, et
que tout le corps est d’un brun maron.
Il se trouve en Allemagne, aux environs de Paris , sur les cadavres.
DRE BOOMENC'LARE R. S 7 L P HA
——————
DER Grecs donnoiïent le nom de Silpha oiAQ@n à tous les insectes qui
répandoient une odeur fétide ; ainsi qu’ils donnoient le nom de Car-
tharis à presque tous les Coléoptères. Les Latins, qui ont moins
cultivé et moins avancé les sciences que les Grecs, ont confondu ,
sous le nom de Blatta ou Silpha ; non - seulement plusieurs espèces
d'insectes , mais plusieurs espèces de vers différens. On sait que
moins une science est cultivée , plus luniformité règne parmi les objets
qu’elle embrasse. Distinguer les êtres , les classer , et leur assigner
des noms propres, devoit être l'ouvrage du temps, et le résultat de
observation constante de ceux qui se sont appliqués à l’étude de
l’histoire naturelle.
Linné , dont le génie devoit embrasser la Nature entière, et recueillir
les connoïissances de tous les âges , avoit d’abord placé parmi les Cassides
les insectes dont nous allons nous occuper ; mais il a vu ensuite la né-
cessité de les distinguer en un genre particulier, et il a voulu sans
doute consacrer l’idée que les Grecs attachoient au mot Si/pha , en le
rapportant aux Boucliers, qui sont aussi des insectes puans. M. Geoffroy,
en leur donnant le nom de Bouclier, relativement à la configuration
de leur corcelet , les a nommés en latin Peltis, de ætArn, mot grec,
qui signifie Bouclier : je conserverai en latin le mot Si/p4a de Linné ,
parce qu’il est généralement adopté, et je le rendrai en françois par
celui de Bouclier , à l’imitation de MM. Geoffroy et de Geer.
Le genre Si/pha dans Linné comprend ceux de l’Elophore, du
Sphéridie , du Nicrophore , de l’Opatre et de la Nitidule; mais tous ces
genres se distinguent aisément par tous les caractères que nous assigne-
rons à chacun d’eux.
Les antennes des Boucliers, un peu plus courtes que le corcelet ,
sont composées de onze articles très-distincts. Le premier est aussi long
que les deux ou trois suivans : il est étroit à la base, et il va en gros-
sissant. Les autres sont presque globuleux ; mais ils deviennent plus
Coléoptères. Tome IT. A
2 NOM MB LOVUMRC CE EME NE.
larges et plus courts en avançant vers la pointe ; de sorte que les der-
niers qui forment la masse , sont larges , applatis par les deux bouts,
et enflés les uns dans les autres à leur milieu. Le dernier est un peu
applati à sa base, et il se termine en une pointe mousse ou arrondie.
Ces antennes sont un peu comprimées, sur-tout à la partie qui forme la
masse , et elles sont chargées de quelques poils assez longs et assez
roides.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules ,
de deux mächoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules.
La lèvre supérieure (PI. 1. fig. 1. a. a.) est large, cornée, échancrée,
et ciliée antérieurement.
Les mandibules ( fig. b. b. ) sont cornées, arquées , simples , un peu
ciliées antérieurement.
Les mâchoires (fig. c. c. ) sont cornées à leur base, presque mem-
braneuses , et couvertes de poils depuis le milieu jusqu’à leur extrémité.
On remarque parmi les cils une dent arquée , aiguë et cornée.
La lèvre inférieure ( fig. d. ) est avancée, cornée, membraneuse et
échancrée à l'extrémité.
Les antennules antérieures (fig. e. e. ) sont filiformes, et composées
de quatre articles. Le premier est très-petit , à peine apparent. Les deux
suivans sont coniques , assez grands. Le dernier est plus petit, plus
mince , terminé en pointe mousse. Elles sont insérées au dos des mà-
choires. Les antennules postérieures ( fig. f. f. ) presque aussi longues
que les antérieures , sont composées de trois articles , dont les deux pre-
miers sont coniques et égaux entr’eux ; le dernier est un peu plus petit
et ovale. Elles sont insérées à la partie latérale antérieure de la lèvre
inférieure.
La tête est petite ; elle est applatie, étroite, et un peu alongée ;
elle déborde toujours le corcelet lorsque l’insecte la porte horizontale-
ment ; mais le plus souvent elle est baissée ou inclinée , sur-tout lors-
qu’on le prend , et alors elle se trouve entièrement cachée par le corcelet.
Les yeux sont saïllans , ronds ou un peu ovales.
Le corcelet est plus étroit que le corps. Il est recouvert par une plaque
dure, écailleuse | presque aussi large que les élytres, terminée par
un rebord plus ou moins marqué. Cette plaque, en forme de bouclier,
METRE MONUMCEeL I E 3
déborde beaucoup le corcelet par les côtés. C’est cette pièce qui a fait
donner le nom de Bouclier à ces insectes.
Les élytres , un peu plus larges que le corps, ont latéralement un
rebord assez grand , relevé , et formant une espèce de goutière; de plus
elles se terminent en-dessous par une marge large, qui embrasse et re-
couvre un peu les côtés de la poitrine et de l’abdomen. Tous ces insectes
sont pourvus d’un écusson triangulaire. Les ailes manquent, ou sont
très-courtes dans quelques espèces; elles sont repliées sous les élytres
dans les autres , et l’insecte paroît s’en servir très-rarement , et faire
plus volontiers usage de ses pattes; cependant la plupart ont une dé-
marche assez lourde , telle à-peu-près que celle des Ténébrions.
La poitrine et l’abdomen sont assez larges ; celui-ci est divisé en six
anneaux , dont le dernier , terminé par une fente transversale , donne
passage aux excrémens et aux parties de la génération. L’insecte alonge
quelquefois considérablement les derniers anneaux , de sorte qu’il paroît |
avoir alors une longue queue mobile et rétractible.
Les pattes sont de longueur moyenne. Les cuisses sont un peu ren-
flées ; les jambes , beaucoup plus déliées à leur partie supérieure , sont
légèrement comprimées ; elles ont des nervures ou élévations longitu-
dinales, et des épines très-petites , mais nombreuses , à leur bord in-
terne et externe. Elles sont terminées par deux épines longues et
droites. Les tarses sont composés de cinq articles, un peu plus longs
aux quatre pattes de derrière qu’aux deux de devant. Le premier article
est un peu plus long; ceux qui suivent sont courts , plus larges à leur
pointe qu’à leur base. Le dernier , le plus long de tous , est légèrement
courbé ; il va un peu en grossissant , et il est terminé par deux cro-
chets forts , courbés , et dont les pointes sont distantes l’une de l’autre.
Les Boucliers désignent assez, par leur malpropreté dégoûtante et
l'odeur fétide qu’ils exhalent, quelle est leur manière de vivre et le
lieu ordinaire de leur habitation. On les trouve quelquefois dans les
champs ; mais ils recherchent habituellement les lieux sombres et retirés,
qui recèlent les cadavres ou les excrémens des animaux , dont ils font
leur nourriture. Ce qui doit prouver que leur odeur est l’effet de ces
matières animales en putréfaction , qu’ils fouillent , et dont ils se nour-
rissent, c’est que ceux qui ne font que de naître, et qui n’ont pas
A i
4 NL NB LOMME C'AT.. FLE...
encore fait usage de ce genre d’alimens , n’ont aucune odeur. Ainsi
PE
ge
nérale de la Nature, c’est de purger la terre des immondices que la
l'utilité que l’on pourroit donner à ces insectes, dans l’économie
destruction ou la décomposition des êtres doit sans cesse entraîner :
comme à la plupart des larves, des Mouches , des Dermestes des Ni-
crophores , de quelques Staphilins ; etc. qui semblent être destinés de
même à consumer les cadavres , pour empêcher que l’infection répandue
dans l'air, ne soit nuisible à la santé et funeste à la vie. Lorsqu'on
prend les Boucliers avec la main , ils font sortir par la bouche et par
l'anus , une goutte d’une liqueur noire et bourbeuse , dont l’odeur est
des plus désagréables. Cette liqueur n’est pas produite par l’effet de la
compression , puisqu'à mesure qu’on l’essuie , elle reparoît aussi-tôt ,
jusqu’à ce que la source en soït épuisée : elle sert à hâter la putréfac-
tion des viandes, et à préparer à ces insectes la nourriture qui leur
convient. Si ce genre ne fournit pas un grand nombre d’espèces étran-
gères , quoique les espèces connues soient assez grandes , c’est sans
doute parce que dans les pays chauds où ces insectes doivent se trouver
plus abondamment, le naturaliste n’est pas tenté d’aller les surprendre
aux endroits infects et dangereux qu’ils habitent.
Les larves des Boucliers vivent dans la terre, dans les fumiers, et
sur-tout dans les charognes: c’est-la qu’on les trouve souvent à côté
de l’insecte parfait. On les voit aussi courir, quelquefois sur la terre. Le
corps est plus ou moins alongé dans les différentes espèces, applati et
composé de douze anneaux ou segmens, terminés latéralement par un
angle assez aigu , et dont le dernier est garni de deux petites appen-
dices coniques. Elles ont six pattes courtes, composées de trois pièces
seulement : la dernière , qui paroît renfermer les tarses, est terminée
par un seul crochet. La tête est petite, et armée de deux fortes mä-
choires; elle a des antennes filiformes, un peu plus longues qu’elle, et
composées seulement de trois articles. Ces larves courent avec assez
de promptitude, et ne sont pas attachées à leur proie comme bien des
larves qui périssent quand elles ont consommé leurs provisions. Elles
cherchent des provisions nouvelles, et savent pourvoir à leurs nouveaux
besoins. Elles s’enfoncent dans la terre pour subir leur métamorphose.
«
NP LMP MOLUUS CELL IE. ‘TA 5
—————
PRO U CULITEUR.
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes en masse perfoliée ,
un peu comprimée : onze articles ;
le premier alongé ; les autres insen-
siblement plus courts et plus larges.
Lèvre supérieure cornée , ar-
rondie ou échancrée , ciliée.
Mandibules cornées , arquées,
comprimées , simples.
Mächoires cornées à leur base,
presque membraneuses , arrondies
et ciliées à l’extrémité , armées , au
milieu, d’une dent cornée, arquée,
pointue.
Lèvre inférieure avancée, cor-
née à la base, membraneuse et
échancrée à Pextrémité.
Quatre antennules inégales , fili-
formes : les antérieures un peu plus
longues , quadriarticulées ; premier
article très-petit ; le second et le
troisième grands et coniques; le der-
nier presque cylindrique. Les pos-
térieures triarticulées ; premier et
second articles égaux et coniques ;
le dernier presque ovale.
SNANFUr H 4
CHARACTER GENERIS.
Antennæ wndecimarticulatæ ,
clavata ; clava perfoliata , com-
pressa; articulus primus longior ,
alii sensim breviores , latiores.
Labium szperius correum , ro-
tundatum aut emarginatum , cilia-
ÉTLTIL.
Mandibulæ corrzea, arcuatae ,
compressae , 111E17S.
Maxillæ basi cornea , apice
submembranaceae , rotundataæ ,
ciliatae , in medio , dente corneo ,
arcuaio » ACUIO , arrmnaëtdae.
Labium zzferius porrectum ,
basi corneum , apice membrana-
CeUNL ; EMATSINALULM.
Palpi quatuor inaequales , fili-
formes : anteriores pauld longio-
res , guadriarticulati ; articulo
primo minimo ; secundo fertioque
majoribus , conicis ; ultimo sub-
cylindrico. Posteriores triarticu-
lati , articulo primo et secundo
aqualibus , conicis ; uléimo subo-
vato.
6 NOTE NB MON U LCOMLOTRE AR.
ES. PMERENESS
1. Bouczier surinamois.
SrzPxa surinamensis. Pl. 2. fig. 11.
B. Noir, alongé ; élytres avec trois lignes longitudinales , élevées,
et une bande fauve vers la partie postérieure.
S. Atra, elytris fascia postica flava, femoribus posticis dentatis. Fas. Syst.
Entom. pag. 72. n°. 1. — Spec. ins. tom. 1. pag. 85. n°. 1. — Mant. ins.
tom. 1. pag. 48. n°. 1.
Summa affinitas Silphæ littoralis, at elytra postice fascia ferruginea. Fas.
Fortè varietas S. littoralis.
Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur, au Bouclier
littoral. Les antennes sont terminées par une masse perfoliée. Les yeux
sont bruns , saillans. Le corcelet est arrondi , peu échancré antérieu-
rement , avec une impression longitudinale de chaque côté. L’écusson
est assez grand et triangulaire. Les élytres ont trois lignes longitudi-
nales, élevées, lisses, indépendamment du rebord et de la suture: entre
ces lignes , les élytres sont pointillées. On voit une petite élévation
transversale , vers la partie postérieure , et une petite bande inter-
rompue , fauve, derrière l'élévation. L’abdomen des mâles est terminé
en pointe, et les cuisses postérieures sont très-grosses. Tout le corps
est noir.
Il se trouve dans l'Amérique méridionale, à Cayenne, à Surinam.
Du Cabinet de M. Banks.
2. Bouczrer littoral.
SrrpuxA littoralis. Pl. 1. fig. 8. a. b.
B. Noir , alongé ; élytres avec trois lignes élevées , et une petite bosse
transversale.
S. Atra, elytris lævibus lineis elevatis tribus , thorace orbiculato nitido. Lis.
Syst. Nat. pag. 570. n°. 11. — Faun. suec. n°. 450.
No is. MB OU) CL TE 1 7
Silpha littoralis. Fas. Syst. Entom. pag. 72. n°. 2. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 85. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 48. n°. 2.
Peltis nigra, elytris lineis tribus elevatis , prima et secunda gibbositate con-
nexis, thorace lævi. Georr. Ins. tom. 1. pag. 120. n°. 3.
Le Bouclier à bosses. Grorr. Ib.
Silpha 74fo-clavata oblonga nigra , thorace orbiculato nitido, elytris lineis
elevatis tribus, clava antennarum rufa. Dec. Mém. ins. tom. 4. p.176. n°, 4.
Scarabæus campestris. Friscx. Ins. 6. pag. 12. tab. 5?
Bercsr. Nomencl. 1. 24. 6. tab. 3. fig. 6. — tab. 11. fig. 3.
Silpha clavipes femoribus posticis incurvis Crassissimis. Surz. Hist. ins.
tab. 2. fig. 14.
Vozr. Coleopt. tab. 32. fig. 1. 8.
Silpha littoralis. ScoP. Entom. carn. n°. 56.
Silpha littoralis. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 75.
Silpha littoralis. LarcnarT. Ins. 1. pag. 90. n°. 2.
Peltis gibbosa. Fourc. Entom. par. 1. pag. 30. n°. 3.
Vic. Entom. 1. pag. 76. n°. &.
Corpus oblongum, nigrum. Antennæ nigræ : articulis tribus ultimis ferru-
gineis. Thorax lævis, suborbiculatus. In singulo elytro striæ tres longitudi-
nales eleyatæ , exteriori majori. In uno sexu femora postica crassiora.
Il a environ neuf lignes de long sur quatre de large. Il est noir , plus
alongé que les autres, et un peu déprimé. Les antennes sont de la
longueur de la moitié du corcelet ; les trois derniers articles ont une
couleur fauve brune. Le corcelet est circulaire , lisse et luisant. Les
élytres sont un peu plus courtes que l’abdomen ; elles ont trois lignes
élevées, longitudinales et parallèles : les deux extérieures sont jointes
ensemble par une petite bosse ou élévation transversale , placée un peu
au-dessous du milieu de l’élytre. L’écusson est grand et triangulaire.
Les cuisses postérieures sont beaucoup plus grosses et plus renflées dans
le mâle que dans la femelle.
Ce Bouclier vit dans les charognes et les ordures. C’est-la aussi que
Von trouve sa larve. Il est assez commun dans toute l’Europe.
3. Boucztrer livide.
Srzrxa livida. PI. 1. fig. 8. c.
B. Noirâtre ; corcelet , élytres et pattes livides.
S. Fusca , thorace elytris pedibusque lividis. Fas. Mant. ins. tom. 1. p. 48. no. 3.
5 NOT ROM OU ECMIL -IQE 26.
Silpha livida. Fursry. Archiv. Coleopt. pag. 34. n°. 10.
Statura omnind Silphæ littoralis, at duplo minor , et corpus totum fusco-
testaceum.
Cette espèce ressemble beaucoup à la précédente ; mais elle est une
fois plus petite. Les antennes sont d’une couleur ferrugineuse pâle ;
tout le corps est d’un brun obscur. Les élytres sont d’un brun pâle , avec
trois lignes longitudinales élevées , et une petite gibbosité transversale ,
placée au-delà du milieu.
Il se trouve en France, en Allemagne.
Du Cabinet de M. Gigot d'Orcy.
4. Boucrier américain.
SrzrxA americana. PL. 1. fig. 9. a. b.
B. Ovale, noir; corcelet jaune ; avec une grande tache noire ; élytres
brunes , raboteuses.
S. Ovata fusca, clypeo flavo, centro nigro intrà annulum fulvum. Lrx.
Syst. Nat. pag. 570. n°. 7.
Silpha æmericana depressa nigra, thorace flavo : centro nigro. Far. Syst.
Entom. pag. 73. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 85. n°. 4. — Mant. ins.
tom. 1. pag. 48. n°. 6.
Statura ferè Silphæ thoracicæ, at pauld major et magis depressa. Thorax
postice rotundatus , flavescens , macula magna in medio nigra. Elytra postice
subemarginata , rugosa , immaculata. Fas.
Il a la forme du Bouclier thoracique , mais il est beaucoup plus grand.
Il est noir et déprimé. Les antennes sont terminées par une masse
perfoliée. Les yeux sont bruns, peu saillans. Le corcelet est jaune ,
avec une grande tache noire au-milieu ; la partie antérieure du corcelet
est échancrée , et la partie postérieure est un peu avancée. L’écusson est
noir , triangulaire , assez large. Les élytres sont brunes , raboteuses , avec
trois lignes longitudinales , très-peu marquées.
Il se trouve dans l'Amérique méridionale.
Des Cabinets de MM. Päàris et Dantic.
5. Boucrier thoracique.
SrLPHA thoracica. PI. 1. fig. 3. a. b.
B. Noir,
NE 2 ABOU CC'HL TI. E ‘Eh 9
B. Noir , ovale, déprimé; corcelet fauve ; élytres avec des lignes élevées.
S. Nigra, elytris obscuris : linea elevata unica , thorace testaceo. Lin. Syst.
Nat. pag. 571. n°. 10. — Faun. suec. n°. 452.
Silpha fhoracica nigra , elytris linea elevata unica , thorace testaceo. Fas.
Syst. Entom. pag. 73. n°. 6. — Spec. ins. tom. 1. pag. 86. n°. 6. — Mant. ins.
tom. 1. pag. 48. n°. 7.
Peltis nigra, lineis tribus elevatis acutis, thorace ferrugineo. Georr. Ins.
tom. 1. pag. 121. n°. 6.
Le Bouclier à corcelet jaune. Grorr. Ib.
Silpha nigra, thorace ferrugineo , elytris lineis tribus longitudinalibus :
unica elevata. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 174. n°. 3. pl. 6. fig. 7.
Scarabæus primo similis, parm canaliculatus, scapulis croceis. Ras. ins. p. 90.
no.
Cassida nigra, clypeo latissimo pallidè rufo, macula lata nigra nitida, Gap.
Satag. pag. 25. |
Srrozm. Acta nidros. 3. pag. 384. tab. 6. fig. 1.
Vozr. Coleopt. tab. 41. fig. 6.
Scuagrr. Icon. ins. tab. 75. fig. 4.
Suzz. Ins. tab. 2. fig. 12.
Bercsrr. Nomenclat. 1. 23. 5. tab. 3. fig. 5.
Silpha thoracica. Pona. Mus. Græc. pag. 23.
Silpha thoracica. Scor. Entom. carn. n°. 54.
Silpha thoracica. ScHrank. Enum. ins. Aust. n°. 76.
Silpha thoracica. LarcmarT. Îns. tom. 1. pag. 92. n°. 5.
Silpha thoracica. Vizr. Ent. tom. 1. pag. 77. n°. 10.
Peltis thoracica. Fourc. Entom. par. 1. pag. 51. n°. 6.
gi
natus. Elytra atra, subrugosa , in singulo stria unica , elevata, acuta, semel
interrupta.
Corpus ovatum, depressum, nigrum. Thorax ferrugineus, antice emar
Cet insecte a environ six lignes de long , et près de quatre de large.
Il est noir, ovale et applati. Ses antennes sont un peu plus courtes que
le corcelet ; le premier article est gros; le second et le troisième sont
un peu plus gros et plus alongés que les deux suivans , presque glo-
buleux ; les quatre derniers, en masse, sont enfilés dans le milieu , et
applatis par les bouts , et le dernier est terminé en pointe mousse. Le
corcelet est large, rebordé , raboteux , et relevé au milieu , plat sur les
côtés , échancré en devant pour laisser paroître la tête ; il est d’une cou-
Coléoptères. Tome IL. B
10 N° a 0B 60 EU ACL TIME RE
leur de rouille luisante , produite par des poils courts qui ne paroïssent
qu’à la loupe : on voit quelques poils de la même couleur sur la tête,
plus longs que ceux du corcelet, maïs en très-petite quantité. Les élytres,
d’un noir mat, ont latéralement un rebord large, un peu relevé , et
formant une gouttière. Leur surface est raboteuse et inégale ; on y voit
trois lignes longitudinales élevées, principalement Pextérieure qui, un
peu au-dessous du milieu , rentre en-dedans , et forme une petite bosse
angulaire.
Il vit dans les charognes , dans les excrémens , et les endroits les plus
sales. On le trouve dans toute l’Europe.
6. Boucrier marginal.
SILPH A marpginalis. PL. 1, fig. 5.
B. Noir; bords du corcelet pâles; élytres obscures.
S. Depressa nigra, thoracis margine rufo, elytris fuscis.
Silpha zzaroinalis atra, thoracis margine pallido , elytris fuscis. Far. Gen.
ins. Mant. pag. 215. — Spec. ins. tom. 1. pag. 86. n°. 8. — Mant. ins. tom. 1.
pag. 48. n°. 0.
Silpha zoveboracensis , nigra , elytris piceis : lineïs elevatis subternis, clypeo
retuso , disco atro, margine rubro. Fonsr. Cent. ins. pag. 17.
Magnitudo Silphæ rugosæ. Caput atrum , rugosum. Thorax ater margine
sinuato, pallido. Scutellum atrum. Elytra fusca striis tribus eleyatis lævibus.
Pedes nigri. Faz.
Il est de la grandeur du Bouclier raboteux. La tête est noire ; rabo-
teuse. Le corcelet est échancré antérieurement , un peu sinué posté-
rieurement , parsemé de petits points enfoncés , noir au milieu, avec
tous les bords ferrugineux. T’écusson est noir et triangulaire. Les élytres
sont brunes, avec trois lignes longitudinales , élevées, lisses, et quelques
points enfoncés. Le dessous du corps et les pattes sont noirs.
Il se trouve dans l'Amérique septentrionale.
Du Cabinet de M. Dantic.
7. BoucriEr quadriponctué.
DTLPH A quadripunctata. Pa ig. 7e a. b.
APM REMEBAEOLU <C CL EE 11
B. Ovale, déprimé , noir ; élytres d’un jaune pâle , avec deux points
noirs sur chaque.
S. Nigra, elytris pallidis puncto baseos medioque nigro thorace emarginato.
Lin. Syst. Nat. pag. 571. n°. 14. — Faun. suec. n°. 453.
Silpha quadripunctata. Fas. Syst. Entom. pag. 75. n°. 14. — Spec. ins. t. 1.
pag. 88. n°. 17. — Mant. ins. tom. 1. pag. 49. n°. 20.
Peltis nigra , thorace elytrisque testaceis, thoracis macula coleoptrorumque
punctis quinque nieris. Grorr. ins. tom. 1. pag. 122. n°. 7. pl. 2. fig. 1.
Le Bouclier jaune , à taches noires. Gsorr. Ib.
Silpha corpore nigro , thorace testaceo : macula magna nigra , elytris flavo-
testaceis : punctis duobus nigris. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 131. n°. 6.
Silpha guadripunctata nigra, elytris exalbidis, maculis quatuor nigris. Scures.
Ins fig. 5:
Vozr. Coleopt. tab. 41. fig. 8.
Silpha flavicans. Lrrrscu. Itin. 1. 202. tab. 16. fig. 4.
Silpha quadripunctata. Larcnanr. Ins. tom. 1. pag. 93. n°. 6.
Magnitudo et statura Silphæ thoracicæ. Corpus nigrum, thoracis latera tes-
tacea. Elytra testacea , in singulo , puncto nigro ad basin et alio ponè medium.
Ce Bouclier a près de six lignes de long et trois de large. Il a une
figure ovale alongée. Son corps est noir, un peu luisant et déprimé.
Les antennes sont plus courtes que le corcelet ; les trois derniers articles
sont d’un noir mat , et moins foncé que le noir des autres. Le corcelet
est échancré antérieurement pour laisser paroître la tête ; il est noir
au milieu, et jaune-fauve sur les côtés. L’écusson est noir. Les
élytres sont d’un jaune-fauve, et pointillées; elles ont trois lignes longi-
tudinales peu marquées , et deux points noirs, l’un à la base et l’autre
vers le milieu , qui forment, avec les deux points de l'autre élytre, un
quarré.
Il se trouve en Europe, dans les forêts de Chênes.
8. BoucciEer échancré.
S1LPH A lunata. PI. 1. fig. 2.
B. Noirûtre ; élytres pointillées , avec trois lignes élevées , lisses ;
corcelet court , échancré antérieurement.
S. Atra, elytris punctatis : lineis elevatis tribus lævibus , thorace transverso
emarginato. Fas. Gen. ins. Mant. pag. 215. — Spec. ins. tom. 1. pag. 87.
n°. 12. — Mant. ins. tom. 1. pag. 49. n°. 14.
Bi
12 N°. BR'OMD 'C dù, IE
Silpha gerossa nigra, elytris confertim punctatis » lineis elevatis tribus, thorace
emarginato. Lin. Syst. Nat. pag. 572. n°. 21. — Faun. suec. 1400:
Unpu. Diss. 0.
Major Silpha atrata. Caput atrum. Thorax latitudine elytrorum, transversus,
antice valdè emarginatus ater punctis duobus parvis, dorsalibus , nitidulis.
Elytra valdè punctata striisque tribus elevatis. Pedes atri.
4
Il est un peu plus grand que le Bouclier thoracique. ‘Son corps est
ovale et déprimé. Les antennes sont noires, un peu plus courtes que le
corcelet. La tête est noire et chagrinée. Le corcelet est d’un brun noir,
très-court , assez large , échancré antérieurement et fortement pointillé.
L’écusson est petit et en cœur. Les élytres sont brunes , fortement poin-
tillées , presque raboteuses , avec trois lignes longitudinales élevées. Le
dessous du corps et les pattes sont d’un brun noir.
Il se trouve dans la partie méridionale de Allemagne , dans lAu-
triche , la Hongrie.
9. Boucrrer lévicolle.
SrzpHA4 lævicollis. PI. 2. fig. 15.
B. Noir, ovale , un peu élevé; corcelet lisse , échancré ; élytres rabo-
teuses, avec trois lignes élevées.
S. Gibba nigra , elytris rugosis lineis elevatis tribus, thorace lævi emarginato.
Fas. Syst. Entom. pag. 73. n°. 7. — Spec. ins. tom. 1. pag. 66. n°. 7. — Mant.
ins. tom. 1. pag. 48. n°. 8.
. . . L St »*
Magna tota gibba nigra. Capitis clypeus subtruncatus. Thorax valdè margi-
natus, niger , lævis, antice latè emarginatus. Elytra rugosa, lineis elevatis
tribus, et inter has lineas tres minüs elevatæ. Fas.
Il est un peu plus grand que le Bouclier thoracique ; maïs son corps est
ovale et convexe en-dessus. Les antennes grossissent insensiblement. Les
derniers articles sont plus gros et perfoliés. La tête est peu saillante.
Le corcelet est très-échancré pour recevoir la tête. Le corcelet est fine-
ment poimillé ; il est convexe au milieu, et un peu applati par les
côtés. L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres sont raboteuses :
elles ont trois lignes longitudinales , peu saillantes , raboteuses , et on
remarque entre ces Jignes une autre petite ligne peu marquée. Tout le
corps est noir et point du tout luisant.
N*. Gui UBOUOUUOCEL I: E 13
Il se trouve dans la Nouvelle - Hollande.
Du Cabinet de M. Banks.
10. Bouczier granulé.
Srzpx A4 granulata. PI. 2. fig. 10.
B. Noir, un peu déprimé; corcelet lisse ; élytres avec trois lignes
élevées , et quelques points enfoncés.
S. Atra , elytris lineis elevatis tribus punctisque granulatis , thorace emargi-
nato. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 49. n°. 12.
Silpha rugosa. Scor. Entom. carn. n°. 53.
Silpha obscura pauld major. Corpus nigrum. Antennæ thorace breviores.
Thorax lævis, marginatus , antice truncatus , postice sinuatus, Elytra punc-
tata, in singulo lineis tribus elevatis, quæ apicem haud attingunt, et inter has
puncta excavata , seriata.
Il est un peu plus grand que le Bouclier obscur. Tout le corps est
noir , un peu déprimé. Les antennes sont plus courtes que le corcelet,
celui-ci est assez grand , légèrement chagriné, très-peu échancré anté-
rieurement, et un peu sinué postérieurement. L’écusson est triangulaire ,
légèrement chagriné. Les élytres sont pointillées ; elles ont trois lignes
longitudinales élevées , et une suite de points enfoncés de chaque côté
des lignes.
Il se trouve dans les provinces méridionales de la France, en Afrique,
dans le Levant.
11. Boucr1ER pointillé.
SrzPHA punctulata. PI. 2. fig. 1 9.
B. Noir ; corcelet et élytres pointillées ; élytres avec trois lignes
élevées, lisses.
S. Nigra depressa punctata , elytris lineis tribus lævibus.
Statura et magnitudo Silphæ granulatæ. Antennæ subfiliformes , thorace pauld
breviores. Thorax lævis, antice subemarginatus, postice subsinuatus. Elytra
punctulata , lineis tribus elevatis lævibus. Corpus totum nigrum.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur, au Bouclier granulé. Tout
le corps est noir, un peu déprimé. Les antennes sont presque de Ja
4 N°. % 15 AB JO UU OC EL ILE
longueur du corcelet. Le corcelet est finement chagriné , un peu échancré
antérieurement. L’écusson est triangulaire, pointu. Les élytres sont
pointillées ; et ont chacune trois lignes longitudinales lisses : leur rebord
est assez grand.
Il se trouve au Cap de Bonne - Espérance.
12. Boucrtier inégal.
Srrpxainaqualis. Pl. 2. fig. 20.
B. Noir, ovale, déprimé ; corcelet avec des élévations irrégulières ,
longitudinales.
S. Atra, elytris lævibus, lineis elevatis tribus , thorace inæquali emarginato.
Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 87. n°. 11. — Mant. ins. tom. 1. pag. 49. n°. 13.
Affinis præcedentibus. Thorax antice latè emarginatus haud punctatus, at
lineis elevatis irregularibus, inæqualis. Elytra valdè marginata vix punctata
lineis elevatis tribus, quarum exterior abbreviata. Fas.
Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Bouclier thoracique;
mais il est entièrement noir. Les antennes ont leur dernier article en
masse perfoliée. Le corcelet est échancré antérieurement : on y remarque
à sa parrie supérieure quelques élévations longitudinales , lisses , irré-
gulières. L’écusson est triangulaire et assez grand. Les élytres ont trois
lignes longitudinales , élevées, dont une au milieu beaucoup plus élevée
que les autres , et une latérale extérieure , plus courte que les deux
autres : on voit vers la partie postérieure une élévation bien marquée.
Les élytres ne sont pas si alongées , ni si en pointe que celles du Bouclier
thoracique.
Il se trouve dans l'Amérique septentrionale.
Du Cabinet de M. Banks.
13. Bouczrer lisse.
SrzPxA lævigata. PI] 1. fig. 1. b.
B. Noir, convexe , élytres pointillées et lisses.
S. Atra, elytris lævibus subpunctatis. Fas. Syst. Entom. pag. 74. n°. 10. —
Spec. ins. tom. 1x. pag. 87. n°. 13. — Mant. ins. tom. 1. pag. 49. no)
Né Mit BMOQUEC:-EL I. E- r 15
Peltis nigra tota, elytris lævibus , punctis minimis excavatis. Gerorr. Ins.
tom. 1. pag. 122. n°. 8.
Scarabæus præcedenti similis, sed pauld major, nigrior, elytris lævibus.
Ras. Ins. pag. 90. n°. 9.
Silpha lævigata. PETAGN. Ins. Calab. pag. 7. n°. 28.
Silpha polita. Suzz. Ins. tab. 2. fig. 16.
Statura et magnitudo Silphæ obscuræ. Corpus totum nigrum nitidum. Thorax
lævis, antice rotundatus. Elytra convexa, punctulata , absque lineis elevatis.
Ce Bouclier a environ sept lignes de long et trois et demie de large.
Il est d’un noir un peu luisant, d’une forme ovale alongée , un peu
convexe en-dessus. Les antennes ont leur premier anneau aussi long
que les deux suivans; les autres vont en grossissant vers le bout ; le
dernier se termine en pointe mousse un peu arrondie. Le corcelet est
finement pointillé , légèrement bordé et plus étroit que les élytres.
Celles-ci sont fortement pointillées et unies : elles se terminent par un
rebord assez grand , qui forme tout le long une gouttière.
On le trouve dans les forêts de l’Europe, principalement dans les
lieux humides.
14. Boucrier obscur.
SrzrxA4a obscura. PI. 2. fis. 18.
B. Noir, un peu convexe; élytres pointillées , avec trois lignes éle-
L 4
vées, peu marquées.
S. Nigra, elytris punctatis : lineis elevatis tribus, clypeo truncato. Lix.
Syst. Nat. pag. 572. n°. 18. — Faun. suec. n°. 457.
Silpha obscura nigra, elytris punctatis , lineis elevatis tribus , thorace antice
truncato. Fas. Syst. Ent. pag. 74.m°. 11. — Spec. ins. tom. 1. pag. 88. n°, 14.
— Mant. ins. tom. 1. pag. 49. n°. 16
Cassida ovata nigra, elytris lineis tribus elevatis : media longissima. Uno.
Diss. 8.
Silpha obscura. Scor. Entom. carn. no. 87.
Silpha obscura. Pons. Mus. Græc. pag. 25.
Silpha obscura. Scnranx. Enum. ins. aust. n°. 77.
Silpha obscura. LarcarrT. ins. 1. pag. 97. n°. 9.
Vosr. Coleopt. tab. 41. fig. 3.
Scuarrr. Îcon. ins. tab. 93. fis. 5.
Vizz. Entom. tom. 1. pag. 90. n°. 15.
16 NP. Aa 00 A0 AU OC SL TE MR:
Silpha atrata pauld major. Corpus nigrum. Antennæ thorace paul breviores,
claya compressa , perfoliata. Thorax lævis, marginatus , antice posticeque
truncatus. Elytra convexa , punctulata, striis tribus lævibus, parüm elevatis.
Il resssemble beaucoup au Bouclier lisse ; mais il est un peu moins
convexe. Tout le corps est très-noir, peu luisant. Les antennes sont
de la longueur de la moitié du corcelet. Celui-ci est finement chagriné,
assez grand. L’écusson est en cœur. Les élytres sont pointillées , et ont
chacune trois lignes longitudinales peu élevées.
Cette espèce a été considérée par M. Geoffroy comme la femelle du
Bouclier atre.
On le trouve dans presque toute l’Europe, dans les champs et dans
les charognes.
15. Bouczier atre.
SrzpxA atrata. Pl 1. fig. 4., et PI. 2. fig. 4. b.
B. Très-noir ; élytres pointillées, avec trois lignes élevées lisses ; cor-
celet entier.
S. Atra, elytris subpunctatis : lineis elevatis tribus lævibus, thorace integro.
Fas. Syst. Entom. pag. 74. n°. 9. — Spec. ins. tom. 1. pag. 87. n°. 10. — Mant.
ins. tOM.: 1. pag. 49. n°. 11. |
Silpha atrata. Lin. Syst. Nat. pag. 571. n°. 12. — Faun. suec. n°. 451.
Peltis nigra, elytris lineis tribus elevatis, spatio interjecto punctato, thorace
lævi. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 118. n°. 1.
Le Bouclier noir À trois raies et corcelet lisse. Grorr. Ibid.
Silpha punctata nigra nitida, elytris punctatis : lineis tribus elevatis lævibus,
clava antennarum nigra. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 177. n°. 5.
Scarabæus minor, à rufo sordidè nigricans, elytris striatis. Ras.Ins. p.84. n°.33.
Silpha atrata. Scor. Entom. carn. n°. 56.
Silpha atrata. Pona. Mus. Græc. pag. 23.
Silpha atrata. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 8o.
Silpha atrata. Larcmanr. Ins. tom. 1. pag. 94. n°. 7.
Scuazrr. Elem. ins. tab. 06. fig. 1. — Icon. tab. 95. fig. 6.
Vorr. Coleopt. tab. 40. fig. 1.
Silpha atrata, Vizr. Entom. tom. 1. pag. 76. n°. 0.
Peltis atrata. Fourc. Entom. par. 1. pag. 29: n°. 1.
Clypeus parüm convexus, antice minimé truncatus , sed rotundatus ; in sin-
gulo elytro striæ tres, æquales, elevatæ, minimè dentatæ , præter marginis
striam ,
Nr MENT OU UC I. -L' EE 17
striam, quæ major prominet. Totum animal supra minutissimis excavatis punctis
adspersum, atrum , depressum. Lis.
Il a près de sept lignes de long et trois et demie de large. Tout son
corps est noir, luisant , légèrement convexe. Les antennes sont presque
de la longueur du corcelet. Celui-ci est aussi large que les élytres , bordé,
finement ponctué, un peu relevé et coupé quarrément en avant et en
arrière. Le bord des élytres forme une gouttière ; elles sont finement
ponctuées , et elles ont trois lignes longitudinales peu élevées et lisses :
elles débordent l’abdomen de tous les côtés.
On en trouve une variété fréquente en Angleterre , dont tout le corps
est d’un brun marron plus ou moins clair.
Il se trouve en Europe, dans les cadavres, et plus fréquemment dans
les champs. De Geer dit qu’il se cache en hiver dans la terre et sous de
grosses pierres.
16. Bouczier raboteux.
Srzpxa rugosa. PI. 2, fig. 17.
B. Noir; élytres raboteuses, avec trois lignes élevées ; corcelet ra-
boteux , sinué postérieurement.
S. Nigricans, elytris rugosis, lineis elevatis tribus, thorace emarginato.
Lin. Syst. Nat. pag. 571. n°. 16. — Faun. suec. n°. 455.
Silpha nigricans , elytris rugosis, lineis elevatis tribus , thorace rugoso pos-
ticè sinuato. Far. Syst. Entom. pag. 74. n°. 8. — Spec. ins. tom. 1. pag. 66.
n°. 9. — Mant. ins. tom. 1. pag. 49. n°. 10.
Peltis nigra, elytris lineis tribus elevatis acutis , spatio interjecto veluti com-
plicato , thorace scabro. Gzorr. Ins. tom. 1. pag. 120. n°. 5.
Le Bouclier à bosses. Grorr. Ib,
Silpha nigra opaca , elytris tuberculatis : lineis tribus eleyatis inæqualibus.
Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 182. n°. 7.
Scarabæus niger inter cadavera frequens , depressus, parùm canaliculatus ,
undique niger. Ras. Ins. pag. 90. n°. 0.
Silpha scabra. Scor. Entom. carn. n°. 50.
Silpha rugosa. ScHrank. Enum. ins. aust. n°. 78.
Silpha rugosa. LaïcHarr. Ins. tom. 1. pag. 99. n°. 11.
Silpha rugosa. Fusszy. Archiv. Coleopt. pag. 35. n°. 6}.
Silpha rugosa. Vizr. Entom. tom. 1. pag. 78. n°. 15.
Coléoptères. Tome II. C
18 N° RAR RB MO CU ICUL LVE "RE
Peltis complicata. Fourc. Ent. par. 1. pag. 30 n°04:
Vozr. Coleopt. tab. 32. fig. a. 1.
Corpus ovale, parm oblongum. Caput antè clypeum exsertum. Clypeus
convexus , latus, anticè truncatus , margine prominulus , superficie in aliis
glabra atra ; in aliis pubescente lanugine cæsia, et punctis prominulis duris
tuberculata. Elytra striis quinque , elevatis , longitudinalibus ( numeratis inclu-
sivè striis lateralibus, sine quibus striæ modà tres), inter singulas ordo lon-
gitudinalis punctorum elevatorum. Alæ nigricantes , ut et totum corpus atrum
( excepto in quibusdam cæsio clypeo aut capite), opacum minimèque niti-'
dum. Anternæ clavatæ : articulo ultimo subrotundo, penultimo lenticulari ,
antepenultimo conico verticali. Larva glabra, ovato-oblonga , constans inci-
suris duodecim , excepto capite et cauda ; tota atra est; caput parvum. Lix.
Le corps de cet insecte est déprimé, d’un noir mat en-dessus, un peu
luisant en-dessous. Les antennes sont de la longueur de la moitié du
corcelet ; la masse est grosse et comprimée. Le corcelet est couvert de
points larges et élevés, qui forment autant de taches d’un noir plus
foncé que celui du fond. Les élytres sont un peu plus longues que l’ab-
domen ; elles ont trois lignes élevées, entre lesquelles il y a des points
ou élévations transversales, qui les font paroître raboteuses. Les côtés
de l’élytre ont un rebord assez grand.
Cet insecte vit en Europe dans les charognes : on le voit quelquefois
courir dans les champs. Selon Linné , on le trouve fréquemment dans
les cabanes des Lapons , où il dévore et consume , avec la Blatte de La-
ponie, les fourrures, la viande et le poisson sec dont se nourrit cette
Nation.
17. BoucLiER sinué.
SrLPHA sinuata. PI 2.fig. 12.
B. Noir; corcelet presque raboteux ; élytres avec trois lignes élevées,
et l'extrémité sinuée.
S. Thorace emarginato scabro , elytris lineis elevatis tribus, apice sinuatis.
5
Fas. Syst. Entom. pag. 75. n°. 13. — Spec. ins. tom. 1. pag. 88. n°. 16. —
Mant. ins. tom. 1. pag. 49. n°. 19.
Peltis nigra, elytris lineis tribus elevatis, spatio interjecto minutissimè punc-
tato , thorace scabro. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 119. n°, 9.
Le Bouclier noir, à corcelet raboteux. Georr. Ib.
NP RP OQUICCL EI EE
Silpha appendiculata. Surz. Hist. ins. tab. 2. he. ,19:
Vozr. Coleopt. tab. 32. fig. a. 2.
19
Silpha sinuata. LarcmarT. Ins. 1. pag. 91. fig. 4.
Peltis scabra. Fourc. Entom. par. 1. pag. 30. n°. ».
Statura omnind Silphæ opacæ, cujus fortè varietas. Thorax antice emargi-
natus, fuscus, argenteo colore splendens , punctis nigris elevatis, scaber.
Elytra nigra apice , sinu rotundo excavata. Fas.
Cette espèce ressemble beaucoup au Bouclier raboteux. Les antennes
plus courtes que le corcelet, sont terminées en masse un peu comprimée.
La tête et le corcelet sont noirâtres et couverts de poils très-courts > qui
les font paroître un peu argentés , à un certain jour : celui-ci a des
points relevés , luisans et plus noirs que le fond. Les élytres ont trois
lignes longitudinales très-élevées , et un rebord assez grand qui forme
une gouttière ; elles sont un peu plus longues que le corps , et termi-
nées en pointe mousse, de chaque côté de laquelle il y a une échan-
crure bien marquée.
On le trouve en Europe , dans les charognes et les fientes des ani-
maux. Il se trouve aussi au Cap de Bonne-Espérance.
18. BouczriERr piémontois.
SrzPHxA pedemontana. PI. 1. fig. 6.
B. Testacée ; antennes noires à leur extrémité.
S. Testacea, antennis apice nigris. Far. Syst. Fntom. pag. 75. n°. 15. —
Spec. ins. tom. 1. pag. 88. n°. 18. — Mant. ins. tom. 1. pag. 49. n°. 21.
Peltis tota testacea. Georr. Ins. par. tom. 1. pag. 123. n°. 0.
Le Bouclier fauve. Gsorr. Ib.
Peltis testacea. Fourc. Entom. par. 1. pag. 32. n°. 9.
Statura et magnitudo Silphæ atratæ. Corpus totum obscurè testaceum, elytris
tamen pauld pallidioribus. Elytra lævissima , punctata :
obsoletis. Ultimi tres articuli antennarum nigri. Fas.
Silphæ atratæ fortè varietas.
lineis tribus elevatis
Nous soupçonnons que l’insecte décrit par M. Fabricius n’est pas le
même que celui qu’a décrit M. Geoffroy ; ou ils diffèrent beaucoup en
grandeur lun de Pautre. Le Bouclier des environs de Paris n’a pas trois
Ci
2 O N°. RO) SO: AU AC SL AIME MR!
lignes de long , tandis que celui du Piémont en a environ cinq. Tout
son corps est d’une couleur fauve obscure , un peu plus claire sur les
élytres. Les trois derniers articles des antennes sont noirs. Les élytres
sont finement pointillées ; et on y remarque trois lignes longitudinales
élevées , peu marquées.
Il se trouve en Piémont , en France.
19. Boucrrer oblong.
SrzPxA4 oblonga. PI. 2. fig. 16.
B. Oblong , un peu déprimé , noir; élytres pointillées , avec six lignes
élevées.
S. Nigra, elytris striis punctatis : lineïs elevatis senis, thorace emarginato.
Lin. Syst. Nat. pag. 572. n°. 22. — Faun. suec. n°. 460.
Silpha oblonga. Fas. Syst. Entom. pag. 75. n°. 17. —. Spec. ins. tom. 1.
pag. 89. n°. 20. — Mant. ins. tom. 1. pag. 5o. n°. 235.
Silpha oblonga fusco-nigra, elytris lineis octo elevatis punctisque excavatis.
Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 185. n°. 11. :
Silpha oblonga. Furszx. Archiv. Coleopt. pag. 34. n°. 9. tab. 20. fig. 22.
1 ; 9
Silpha oblonga. Virz. Entom. tom. 1. pag. 82. n°. 19.
Corpus oblongum, nigrum. Antennæ elavatæ. Thorax punctatus, anticè
emarginatus, posticè truncatus. Elytra scabriuscula , in singulo striis elevatis
decem. Corpus subtüs pedesque picea.
Il est plus alongé que les précédens. La couleur de tout le corps est
d’un brun noir. Les antennes sont courtes , et la masse qui les termine,
est un peu alongée. Le corcelet est finement pointillé , peu rebordé, et
échancré antérieurement. Les élytres ont chacune huit ou dix lignes
longitudinales élevées , séparées par autant de rangées de points en-
foncées.
Il se trouve au nord de l’Europe.
20. BoucziEr ferrugineux.
SrrPHA ferruginea. P]. 2. fig. 13. a. b.
B. Ovale, déprimé , d’un brun ferrugineux ; élytres pointillées, avec
six lignes élevées.
Or BMONULOCIL [I ET 21
S. Ferruginea, elytris lineis elevatis senis, thorace emarginato serrato. Lrx.
Syst. Nat. pag. 572. n°. 19. — Faun. suec. n°. 458.
Silpha férruginea ferruginea , elytris lineis elevatissimis, thorace emarginato
capite latiore. Far. Syst. Entom. pag. 75. n°. 16.— Spec. ins. tom. 1. pag. 89.
n°. 19. — Mant. ins. tom. 1. pag. 49. n°. 22.
Silpha cimicoides suprà fusco-castanea rufo marginata, subtùs rufa , elytris
lineis elevatis senis punctisque elevatis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 163.
ne.9.
Scarabæus minor, & rufo sordidè nigricans , elytris striatis. Ras. Ins. p. 84.
n039:
Silpha ferruginea. Scop. Entom. carn. n°. 60.
Ostoma ferruginea. Larcmant. Îns. tom. 1. pag. 104. n°.
Scuarrr. Icon. ins. tab. 40. fig. 7.
Corpus ovatum, depressum , ferrugineum. Antennæ clavatæ. Thorax emar-
2
ginatus. Elytra striata et inter strias punctata.
Le corps est ovale alongé , déprimé et ferrugineux. Les yeux seuls
sont noirs. Les antennes sont courtes, et la masse est assez grosse, un
peu comprimée. Le corcelet est aussi large que les élytres , et échancré
antérieurement pour laisser paroître la tête. Les élytres ont chacune six
lignes longitudinales élevées , entre lesquelles on voit quelques points
enfoncés. Les pattes sont plus courtes dans cette espèce que dans les
autres.
Il se trouve dans presque toute l’Europe.
21. BoucriEr bordé.
Srrrx a limbata. PI 2. fig. 14. a. b.
B. Brun noirâtre ; bord du corcelet et des élytres ferrugineux : élytres
striées.
S. Nigra, thoracis elytrorumque margine subferrugineo , elytris lineis ele-
vatis plurimis obsoletis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 89. n°. 21. — Mant.
ins. tom. 1. pag. 5o. n°. 25.
Statura Silphæ ferrugineæ, at pauld minor. Caput nigrum antennis perfo-
liatis. Thorax marginatus , lævis, niger margine ferrugineo. Elytra nigra li-
neis elevatis plurimis substriata margine subferrugineo. Pedes nigri. Fas.
Il est un peu plus petit que le Bouclier ferrugineux. Tout le corps
22 N°. ie 0 TOPUMNCEL LME RE
est brun noirâtre. Les antennes sont brunes et terminées en masse ovale.
Le corcelet est presque plus large que les élytres : il est finement poin-
tillé , un peu convexe , échancré antérieurement , et coupé droit posté-
rieurement : le bord extérieur est d’un brun plus clair et presque ferru-
gineux. L’écusson est petit et triangulaire , les élytres sont régulièrement
striées, et elles ont leur bord latéral d’un brun ferrugineux. Les
pattes sont d’un brun noirâtre.
Il se trouve dans l'Afrique équinoxiale.
Du Cabinet de M. Banks.
N9. 12,
N°. 12. NO CDMOD UT EME UNET T:7 D “ONE
———
L:wxné et de Geer ont placé les Nitidules parmi les Boucliers.
M. Geoffroy les a rangées parmi les Dermestes. M. Fabricius a distin-
gué ces insectes , et en a formé un genre sous le nom de Nitidula ,
du mot Niridus , qui signifie brillant. M. Laicharting a changé le nom
donné par M. Fabricius , et lui a substitué celui de Ostoma. Quelque
peu convenable que soit le nom de Nitidule, au genre dont nous allons
nous occuper , relativement à l'extérieur des insectes qui le compo-
sent , comme il est assez généralement adopté , nous sommes forcés d’en
faire usage nous-mêmes.
Les Nitidules ont beaucoup de rapports avec les Boucliers. Elles en
sont dissinguées par les antennes , terminées en masse grosse , vale ,
presque arrondie , et par les mâchoires, dépourvues d’onglet. Les mä-
choires bifides et les antennes terminées en masse alongée, empèchent
de confondre les Dermestes avec les Nitidules.
Les antennes ( PI. 1. fig. a. a. a.) sont courtes et composées de
onze articles , dont le premier est assez gros ; les suivans sont petits ;
grenus , égaux entr'eux; le huitième s’élargit un peu; les trois derniers
forment une masse grosse , ovale , presque arrondie. Elles ont leur
insertion au-devant des yeux.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandi-
bules , de deux mâchoires , d'une lèvre inférieure ; et de quaire anten-
nules.
La lèvre supérieure (b. ) est coriacée , courte ; assez large.
Les mandibules (c. c.) sont cornées , arquées , terminées par deux
petites dentelures.
Les mâchoires ( d. d.) sont presque membraneuses ; cylindriques ,
entières, sans dents.
La lèvre inférieure (e.) est membraneuse , à peine apparente , insérée
sur une grande pièce cornée , coupée antérieurement.
Les antennules antérieures (f. f.)sont filiformes, un peu plus longues que
Coléoptères. Tome II. À
2 NO NET TD 'USL VE,
les postérieures, composées de quatre articles, dont le premier est petit ,
et les autres presque égaux entr'eux. Elles sont insérées au dos des
mächoires. Les antennules postérieures (g.g.) sont filiformes, et composées
de trois articles presque égaux entr’eux : elles sont insérées à la base la-
térale de la lèvre inférieure.
La tête est petite et à moitié enfoncée dans le corcelet. Les yeux
sont petits , arrondis , saillans.
Le corcelet est presque aussi large que les élytres , ordinairement
échancré antérieurement , et coupé droit à sa partie postérieure.
Les élytres sont peu convexes , assez dures, peu rebordées ; elles
couvrent deux aîles membraneuses , repliées.
Les pattes (h.i.k.) sont de longueur moyenne. Les tarses sont
filiformes , et composés de cinq articles , dont les quatre premiers sont
courts , égaux entr’eux, un peu velus en-dessous ; le dernier est alongé,
un peu arqué , terminé en masse , et muni de deux crochets assez forts.
On trouve les Nitidules dans les charognes , sur les substances ani-
males desséchées , sous l'écorce pourrie des vieux arbres , et même sur
les fleurs. Elles ont en général le corps ovale oblong , ordinairement
déprimé : quelques espèces ont la partie supérieure de leur corps plus
convexe que les autres : elles ont deux aîles membraneuses , repliées ,
dont elles se servent quelquefois. Les espèces qui fréquentent les fleurs
dans leur dernier état, volent plus souvent que celles qui se trouvent
dans les cadavres ou sous l’écorce des arbres. Les couleurs sombres,
obscures , peu brillantes du plus grand nombre des Nitidules , con-
trastent un peu avec le nom générique qu’on leur a donné; maïs nous
croyons qu’il vaut mieux conserver un nom peu convenable , que d’en
substituer un autre qui , sans ajouter à nos connoissances , augmente
toujours la confusion de la nomenclature.
Les larves ressemblent beaucoup à celles des Boucliers. Leur corps
est applati, d’une forme ovale alongée , composé de douze anneaux
terminés latéralement en un angle assez aigu : le dernier anneau, sem-
blable à celui des Boucliers , est garni de deux petites appendices coni-
ques. Elles ont six pattes courtes , écailleuses. Parvenues à tout leur
accroissement , elles s’enfoncent dans la terre , pour y subir leur méta-
morphose.
12.
ROMA AD ‘Ur: Lt
GS
D — — _
NAS TE DrUr Li $E.
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes courtes, en masse :
onze articles ; le premier gros , al-
longé ; les autres petits et grenus ;
les trois derniers en masse grosse,
. .
arrondie , perfoliée.
Lèvre supérieure cornée , ar-
rondie, ciliée.
Mandibules cornées , arquées,
bidentées à l’extrémité.
Mächoires presque membra-
neuses , cylindriques , entières,
_ Lèvre inférieure membraneuse ;
à peine apparente , pointue.
Quatre antennules filiformes :
les antérieures un peu plus longues,
quadriarticulées ; premier article
petit; les autres presque égaux
entr'eux. Les postérieures triarti-
culées : articles presque égaux.
NMITAT D U Le
CHARACTER GENERIS.
Antennæ breves , clavatæ,
undecimarticulatae : articulus
primus longior , crassior , alii
granulati , ultimi tres clavati,
clava majori, rotundata , perfo-
liata.
Labium syperius corneum ;
rotundatum , ciliatum.
Mandibulæ correa , arcuatæ,
apice bidentatae.
Maxillæ szbmembranaceæ ,
cylindricae , integrae.
Labium inferius membrana-
CEUM ; ACUËUML ; VIX CONSpicuum.
Palpi quatuor filiformes : an-
teriores longiores > quadriarticu-
lati : articulo primo minimo ,
aliis aæqualibus. Posteriores triar-
ticulati, articulis aequalibus.
4 NS EM AN ME D D US Æ
EAUS MP ÉVREUES:
1. Niripuze bipustulée.
Nirrpuza bipustulata. PL 11h02 Natb;
N. Ovale, noire ; élytres avec un point rougeâtre au milieu.
N. Ovata nigra, elytris puncto rubro. Fas. Syst. Entom. pag. 77. n°. 1.
— Spec. ins. tom. 1. pag. 91. n°. 1. — Mant. ins. t. 1. pag. 51. n°. 1.
Silpha bipustulata oblonga nigra , elytris singulis puncto unico rubro. Lx.
Syst. Nat. pag. 570. n°. 4. — Faun. suec. n°. 445.
Dermestes niger , coleoptris punctis rubris binis. Grorr. Ins. t. 1. pag. 100.
noe.3.
Le Dermeste à deux points rouges. Gsorr. Ibid.
Silpha nigra, corpore obtuso, elytris singulis macula unica rubra. Dec.
Mém. tom. 4. pag. 186. n°. 13. pl. 6. fig. 22. et 23.
Ostoma bipustulata. LarcmanT. Ins. tom. 1. pag. 106. n°. 3.
Dermestes bipunctatus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 10.200. 9.
Corpus depressum , nigrum. Antennarum clava ovata, compressa. Elytra
marginata, macula rubra unica in medio , versus suturam. Pedes rufi.
Elle a une forme ovale oblongue, déprimée. Les antennes sont noires,
avec la masse qui les termine , ovale , assez grosse , comprimée. Le
corps est noir, peu luisant. Le corcelet est un peu échancré antérieu-
rement. Les élytres sont de la longueur de l’abdomen , et ont chacune
un point rougeâtre , au milieu vers la suture. Le dessous du corps est
d’un noir un peu brun. Les pattes sont d’un brun rougeûtre.
On la trouve en Europe , dans les charognes , et sur les substances
animales desséchées.
2, NITIDULE bigarrée.
Niripuza variesata. PI. 1.fig. 1.4. B. c.
N. Ovale, déprimée , noire , mélangée de fauve ; élytres presque
sillonnées.
N. Ovata depressa nigra ferrugineo varia , elytris vix sulcatis.
NÉE SHASNETOT2TED UT: LE 5
Dermestes nigro fuscoque nebulosus , elytris vix striatis. Grorr. Ins. t. 1.
pag. 104. n°. 13.
Le Dermeste panaché. Gsorr. Ibid.
Dermestes variegatus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 20. n°. 13.
Variat magnitudine. Corpus depressum , ovatum nigro ferrugineoque va-
rium. Antennæ rufæ , clava obscuriore. Thorax antice emarginatus. Elytra vix
sulcata. Pedes testacei.
An Nitidula Colon F8. ?
Elle varie beaucoup pour la grandeur. Le corps est ovale oblong ,
déprimé. Les antennes sont ferrugineuses , avec la masse obscure. Tout
le dessus du corps est mélangé de noirâtre et de jaune fauve. On ap-
perçoit quelquefois un point jaune transversal, sur la suture , un peu
au-delà du milieu. Les élytres sont à peine sillonnées. Le dessous du
corps est obscur. Les pattes sont ferrugineuses.
Elle se trouve en Europe, dans les cadavres , et sous l’écorce des
arbres.
Cet insecte est peut-être le Nitidula Colon de M. Fabricius.
3. NitTipuze obscure.
NirTirpvDpa4 obscura. PI. 1. He 3: 0:
N. Ovale, noire , obscure; pattes ferrugineuses.
N. Ovata nigra obscura, pedibus piceis. Fas. Gen. ins. Mant. pag. 215.
— Spec. ins. tom. 1. pag. 91. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pas #51n°.0r,
Dermestes niger oblongus, elytris punctatis, pedibus fulvis. Grorr. Ins.
tom. 1. pag. 108. n°. 21.
Le Dermeste noir à pattes fauves. Georr. Ibid.
Silpha rzfpes suprà nigra, subtus fusca , pedibus rufis, elytris lævibus.
Dec. Mém. tom. 4. pag. 188. n°. 15.
Fussr. Archiv. ins. 4. pag. 36. n°. 2. tab. 20. 15-129:
Dermestes fulvipes. Fourc. Ent. Par 1 pas 22n° 21;
Statura omnind Nit. bipustulatæ , at pauld minor. Corpus suprà obscure
nigrum, minimè nitidum. Elytra læyia , immaculata. Pedes picei.
Elle varie beaucoup pour la grandeur ; elle est quelquefois aussi
grande que la Nitidule bipustulée , et souvent elle est deux fois plus
petite. Les antennes sont d’un brun ferrugineux , avec la masse grosse,
ovale , comprimée, noire. La bouche est d’un brun ferrugineux. Tout
6 N°. 2 PNR TT QD) Ua LUE:
le corps est noir ; point du tout luisant. Les pattes sont ferrugineuses.
Elle se trouve en Europe, dans les cadavres, et sous l’écorce pourrie
des arbres.
4. NiTiDuLeE raccourcie.
Nrrrpura abbreviata. PI. 1. fig. 5. a. b.
N. Noire obscure ; élytres lisses , plus courtes que l’abdomen.
N. Ovata nigra obscura , elytris lævibus obtusis abbreviatis. Fas. Spec. ins.
Lo
o L . Le]
tom. 1. pag: 91: ni Be 4 — Mant. ins. tom. 1. pag: 51. n'. 2,
Statura et magnitudo præcedentis ( Nit. obscuræ ). Corpus totum nigrum,
subtomentosum , minimè nitidum. Elytra valdè obtusa et fere truncata abdo-
mine multo breviora. Fas.
Variat pedibus flavis et nigris. Fas. ;
Elle ressemble , pour-la forme et la grandeur, à la Nitidule obscure.
Les antennes sont brunes , et terminées en masse ovale. Tout le dessus
du corps est noirâtre et couvert de poils courts. L’écusson est brun et
arrondi postérieurement. Les élytres et le corcelet sont très-finement
chagrinés. Le dessous du corps est brun. Les pattes sont fauves brunes
et quelquefois noirâtres.
Elle se trouve dans la Nouvelle-Zélande.
Du Cabinet de M. Banks.
5. Niripuze bimaculée.
Nrrirpuza bimaculata. P1. 2. fig. 11. à. b.
N. Ovale oblongue , noire; élytres courtes , avec deux taches jaunes.
N. Oblongo-ovata, depressa nigra, elytris abbreviatis, maculis duabus
flavis.
Silpha bimaculata ovata nigra, antennarum capitulis globosis, pedibus
ÿ 2 2 * T A Q) 4
ferrugineis. Lin. Syst. Nat. pag. 569. n°. 5.
Similis Nitid. obscuræ, at pauld minor. Antennæ ferrugineæ , clava magna
ovata, Thorax niger marginibus ferrugineo-fuscis. Elytra abbreviata , nigra,
macula parva lutea basi exteriori aliaque majori sublunata ad apicem. Pec-
tus nigrum. Abdomen fusco-ferrugineum. Pedes ferruginei.
Elle ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur , à la Ni-
MON ET UT II D OL ‘E -
tidule obscure ; mais elle est un peu plus petite. Les antennes sont fer-
rugineuses ;, terminées par une masse ovale , assez grande. La tête est
noirâtre. Le corcelet est noirâtre , avec les bords extérieurs ferrugineux
bruns. Les élytres sont courtes noirâtres , avec une tache jaune à l’angle
extérieur de la base , et une autre plus grande , presque en lunule, à
l'extrémité. La poitrine et le dessous du corcelet sont noirâtres. L’abdomen
est d’un brun ferrugineux. Les pattes sont ferrugineuses.
Elle se trouve sur la côte de Barbarie.
Du Cabinet de M. Smith.
6. NiripuzeE sinuée.
Nrripuza flexuosa. PI. 1. fig. 6. a. b.
N. Noire ; pattes , bords du corcelet et taches sinuées sur les élytres,
jaunes. .
N. depressa nigra, pedibus, thoracis marginibus elytrisque macula flexuosa
flavis.
Antennæ nigræ, basi rufæ. Caput nigrum immaculatum. Thorax niger,
marginibus pallidis. Elytra nigra, macula flexuosa pallide flava , à basi ad
medium. Corpus subtus nigrum. Pedes pallidi.
Elle est plus petite que la Nitidule bipustulée. Les antennes sont
fauves , avec la masse qui les termine , noire. La tète est noire , sans
taches. Le corcelet est noir , avec les bords latéraux , d’un jaune päle.
Les élytres sont noires, avec une tache sinuée , jaune , qui s'étend
depuis la base jusqu’au milieu , à côté de la suture. Le dessous du corps
est noir. les pattes sont d’un jaune pâle.
Elle m’a été envoyée de Manosque, en Provence , par M. Danthoine.
7. NiTiDureE fasciée.
Nrrrpuza fasciata. P]. 2. fig. 13.
N. Noire ; élytres jaunes , avec une bande et l'extrémité noires.
N. Nigra, elytris flavis fascia apiceque nigris.
Similis Nitidulæ sanguinolentæ. Antennæ nigræ, clavatæ. Corpus totum
glabrum, nigrum. ήElytra flaya, in medio fascia apiceque nigris. Punctum
nigrum ad angulum baseos.
8 N° ON CUT À D) UE ÆE
Elle ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur , à la Ni-
iidule sanguinolente. Les antennes sont noires, en masse. Tout le
corps est noir. Les élytres sont jaunes, avec une bande noire au milieu,
l'extrémité noire, et une petite tache noire , à l’angle extérieur de la
base. Les pattes sont noires.
Elle se trouve dans la Georgie , la Caroline.
Du Cabinet de M. Francillon.
8. NiTipuLre sanguinolente.
NrrrpuzaA sanguinolenta. PI. 2. fig. 14.
N. Noire ; élytres rouges, avec une tache ronde et lextrémité,
noires.
N. Nigra, elytris rubris puncto apiceque nigris , abdomine rufo.
Antennæ , caput, thorax, scutellum pedesque nigra. Elytra sanguinolenta ,
macula rotundäta in medio , apiceque nigris. Pectus abdomenque rufa.
Elle est à peine plus grande que la Nitidule bipustulée. Le corps est
luisant , un peu convexe. Les antennes sont noires. La tête est noire.
Le corcelet est noir et bordé. L’écusson est petit, noir, arrondi posté-
rieurement. Les élytres sont d’un rouge de sang , avec une tache ronde,
noire au milieu , l'extrémité noire , et un peu de noir à la base exté-
rieure. La poitrine et l’abdomen sont rougeätres. Les pattes sont noires.
Les tarses sont composés de cinq articles, dont les trois premiers
sont assez larges, garnis de poils longs en-dessous ; le quatrième est
petit et arrondi ; le cinquième est alongé et en masse, garni de deux cro-
chets.
Elle se trouve dans la Georgie , laC aroline.
Du Cabinet de M. Francillon.
9. NirTipure quadripustulée.
NirTrpuza quadripustulata. V1 3. fig. 22. a. b.
N. Oblongue , noire ; élytres avec deux taches ferrugineuses.
N. Oblonga depressa nigra , elytris punctis duobus ferrugineis.
Silpha gadripustulata oblonga nigra, elytris punctis duobus ferrugineis.
Lin. Syst. Nat. pag. 570. n°. 5.— Faun. suec. n°. 446.
Tps
NP U MN T DD U: D (5 9
Ips quadripustulata. Fas. Gen. ins. Mant. pag. 213. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 80. n°, 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 45. n°. 5.
Tritoma quadripustulata. Fas. Syst. Entom. pag. 69. n°. 3.
Silpha nigra oblonga depressa , elytris singulis maculis duabus rubris. Dec.
3 d o
Mémrem-04. par. 109. n°. 12. pl.S69 Hg. 204et 27.
Ips quadripustulata. Naturf. 24. pags. 12. tab. 1. fic. 18.
P P ADN TE 5
Corpus oblongum depressum. Antennæ nigræ, clava magna ovata. Mandi-
bulæ apice bidentatæ. Corpus nigrum nitidum. Thorax punctatus, margina-
tus. Elytra leviter punctata, maculis duabus ferrugineis, prima triangulari
ad basin , alia subrotunda ponè medium. Pedes nigri.
Elle est un peu plus alongée que les autres espèces. Les antennes
sont noires , terminées en masse ovale , assez grosse. Les mandibules
sont noires , bidentées à leur extrémité. Le corps est noir luisant, un peu
déprimé. Le corcelet est pointillé , rebordé. Les élytres sont finement
pointillées , et ont chacune deux taches ferrugineuses , l’une presque
triangulaire , placée à la base , l’autre presque arrondie , placée au-delà
du milieu. Les pattes sont noires.
Cet insecte n’a point les caractères du genre de l’Ips , dans lequel
M. Fabricius l’a placé . il a, au contraire , tous ceux que nous avons
assignés au genre de Nitidule.
Elle se trouve au nord de l’Europe.
Du Cabinet de M. Dantic.
10. NiTIDULE quadriponctuée.
Niripura quadripunctata. P]. 3. fig. 19. a. b.
N. Noire, luisante ; élytres lisses , avec deux points rouges sur
chaque.
N. Ovato-oblonga nigra nitida, elytris lævibus punctis quatuor rubris.
Corpus ovato-oblongum , nigrum, nitidum. Antennæ clavatæ, clava ovata ,
compressa. Thorax punctatus, marginatus. Elytra punctata, marginata, in
singulo punctis duobus rufis, primo versus basin, altero ponè medium. Cor-
pus subtùs pedesque nigra , nitida.
Elle a une figure ovale oblongue , un peu convexe. Les antennes
sont d’un brun noirâtre, avec le premier article gros, alongé, noi-
Coléoptères. Tome IL. - B
10 NY LES ET D Ua Æ:
râtre, et la masse grosse , ovale, comprimée et noire. Les mandibules
sont bidentées à l’extrêmité. La tête est noire, pointillée. Le corcelet
est noir , sans taches , pointilié ; rebordé. L’écusson est petit, trian-
gulaire , plus large que long. Les élytres sont finement pointillées , re-
bordées , noires, avec deux taches d’un rouge fauve ; l’une vers la
base , et l’autre un peu au-delà du milieu de chaque élytre. Le dessous
du corps et les pattes sont noirs. Tout le corps est luisant.
Elle se trouve en Europe , sous l’écorce des arbres.
11. NiTiDULE quadrimouchetée.
Nriripuza quadriguttata. PI. 3. fig. 25. a. b.
N. Ovale-oblongue , noire, luisante; élytres lisses, avec deux
taches blanches , l’antérieure sinuée.
N. Ovato- oblonga, atra nitida, elytris maculis duabus albis, anteriore
sinuata.
Ips quadriguttata. Far. Gen. ins. Mant. pag. 214. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 81. n°. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 46. n°. 14.
Nit. quadripunctata pauld minor. Antennæ clavatæ nigræ. Corpus nigrum
nitidum. Thorax panctatus marginatus. Elytra lævia, macula sinuata alba ad
basin , alteraque minor transversa pone medium. Pedes nigri.
Elle est un peu plus petite que la Nitidule quadriponctuée , à la-
quelle elle ressemble beaucoup. Les antennes sont noires, terminées
en masse ovale, assez grosse. Le corps est noir luisant. Le corcelet
est pointillé, rebordé. Les élytres sont lisses , finement pointillées ,
avec deux taches sur chaque, d’un blanc jaunâtre ; l’une sinuée,
placée à la base , l’autre plus petite , transversale , placée un peu au-
delà du milieu. Les pattes sont noires.
Elle se trouve aux environs de Paris , sous l’écorce des arbres.
Du Cabinet de M. Dantic.
12, NiTiDULE dix-points.
Niripuvza decemputtata. PI. 3. fig. 24. a. b.
N. Noirâtre, luisante , un peu déprimée ; élytres avec cinq points
blancs sur chaque.
NPA A8 CCNMENTUOI D. U: : F5 1 1
N.-Ovato-oblonga depressa, nigricans , elytris punctis decem albis.
Nit. quadriguttata pauld minor. Corpus oyato-oblongum, depressum, ni-
gricans ;, nitidum. Antennæ rufæ, clava ovata, fusca. Thorax puncratus.
Elytra punctata, in singulo punctis quinque 1. 2. 2. Pedes rufi.
Elle est un peu plus petite que la Nitidule quadrimouchetée. Les
antennes sont fauves , avec la masse grosse ;, ovale , obscure. Le corps
est ovale oblong, un peu déprimé, d’un brun noirâtre. Le corcelet
est pointillé, rebordé. Les élytres sont pointillées, et ont chacune
cinq points d’un blanc jaunûtre, dont un à la base, deux sur une
ligne transversale un peu au dessous, et deux autres au-delà du mi-
lieu. Les pattes sont fauves.
Elle se trouve à Nuremberg.
Du Cabinet de M. Dantic.
13. NiTIDULE marginée.
Nirirpuza marginata. Pl. 2. fig. 15. a. b.
N. Brune; tête auriculée ; élytres sillonnées , obscures ; avec quel-
ques taches , et le bord ferrugineux.
N. Ovata , elytris sulcatis, margine punctisque disci ferrugineis. Fas. Spec.
ins. tom. 1. pag. 91. n°. 4. — Mant, ins. tom. 1. pag. (ET ac
Statura Nitid. bipustulatæ. Corpus subtus piceum. Thorax niger margine
late ferrugineo. Elytra marginata, nigra margine punctisque aliquot disci
ferrugineis. Far. ÿ
Elle est de la grandeur de la Nitidule bipustulée. Les antennes sont
d’un brun ferrugineux. La tête est brune, et munie de deux espèces
d'oreilles , une de chaque côté au dessus des antennes. Le corcelet est :
obscur, avec les bords latéraux ferrugineux. Les élytres sont légère-
ment sillonnées , obscures, avec les bords ferrugineux ;, et une ou deux
taches d’un jaune ferrugineux sur chaque élytre. Le dessous du corps
et les pattes sont d’un brun ferrugineux.
Elle se trouve en Italie. d
Du Cabinet de M. Dantic.
14. Nitipure immaculée.
Niripvza immaculata. PI. 2. fig. 16. à. b.
12 N° . RM MENS STOUT IT. ED UniL #E°
N. D'un brun ferrugineux , milieu du corcelet plus obscur.
N. Ovata depressa , fusco-ferruginea , thoracis dorso obscuriore.
Magnitudo et statura Nitid. bipustulatæ. Antennæ ferrugineo-fuscæ. Caput
fuscum. Thorax fusco - ferrugineus , dorso fusco. Scutellum fuscum. Elytra
fusco-ferruginea. Corpus subtus fuscum. Pedes fusco-ferruginei.
Elle ressemble, pour la forme et la grandeur, à la Nitidule bipustulée.
Les antennes sont d’un brun ferrugineux. La tête est noirâtre. Le cor-
celet est noirâtre au milieu , et d’un brun ferrugineux de chaque côté.
L’écusson est noirâtre. Les élytres sont d’un brun ferrugineux. Le
corps en-dessous est noirâtre , et les pattes sont ferrugineuses brunes.
Elle se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Dantic.
15. NITIDULE variée.
Nirrpuza varia. PL 2. fig. 10. 4. b.
N. Ovale, déprimée ; corcelet et élytres mélangés de noir etde ferru-
gineux.
N. Ovata, thorace elytrisque nigro ferrugineoque variis. Fas. Spec. ins.
tom. 1. pag. 92. n°. 7. — Mant. ins. tom. 1. pag. 52. n°. 8.
Silpha depressa ferruginea , elytris lævibus , thorace emarginato. Lin. Syst.
Nat. pag. 573. n°. 29. — Faun. suec. n°. 465.
Nitidula varia. Fussr. Archiv. Ins. 4. pag. 36. n°. 4. tab. 20. fig. 25.
Statura omnind præcedentis (N. ferrugineæ ). Corpus fuscum. Thorax mar-
ginatus , variegatus margine ferrugineo. Elytra striata, marginata, varicgata
margine ferrugineo. Pedes ferruginei. Fas.
Elle ressemble , pour la forme et la grandeur , à la Nitidule ferrugi-
neuse. Le corps en-dessous est d’un brun noir. Les antennes sont brunes,
et terminées en masse ovale. La tête est noire. Le corcelet est noir
au milieu, et ferrugineux sur les côtés. L’écusson est noir et petit. Les
élytres sont mélangées de noir et de ferrugineux. Les pattes sont ferru-
gineuses brunes.
Elle se trouve aux environs de Paris, en Allemagne.
RMS TL MEN ENT TD (U : LME 1
16. Nrrrpuze Colon.
Nrrrpuza Colon. PI. 1.fig. 4. a. b.
N. Déprimée, noire ; corcelet avec deux points enfoncés ; élytres
[sS)
mélangées de ferrugineux.
N. depressa nigra , elytris ferrugineo variis , thorace puncto duplici impresso.
Silpha Colon nigra, elytris ferrugineo variis, thorace emarginato : tergo
duplici puncto impresso. Lin. Syst. Nat. pag. 575. n°. 27. — l'aun. suec.
n°. 462.
Nitidula Colon nigra, elytris ferrugineo variis, thorace emarginato. Fas.
Syst. Entom. pag. 78. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 92. n°. 9. — Mant.
ins. tom. 1. pag. 52. n°. 10.
Silpha rufo-fusca nigro maculata , thorace duplici puncto impresso, corpore
subtus toto fusco. Dec. Mém. Ins. tom. 4, pag. 187. n°. 14.
Ostoma Colon. LarcHarT. Ins. tom. 1. pag. 107. n°. 4.
Corpus ovato -oblongum , depressum, magnitudine Nitid. discoïdeæ. An-
tennæ fusco - ferrugineæ. Caput nigrum. Thorax niger, margine ferrugineo ;
suprà punctis duobus impressis. Elytra nigra, punctis apiceque ferrugineis.
Corpus subtus nigrum. Pedes picei.
An Nitid. hæmorrhoïdalis Fab. ?
Elle est un peu plus alongée que la Nititule discoïde. Le corps est
déprimé , noir. Les antennes sont d’un brun ferrugineux. Le corcelet
a les bords ferrugineux , et deux points enfoncés , à la partie supé-
rieure , vers le bord postérieur. Les élytres sont noires , sans stries , avec
quelques points , et l’extrémité ferrugineux. Les pattes sont d’un brun
ferrugineux. ù
Elle se trouve en Europe.
Cet insecte est peut-être la Nitidula haemorrhoïdalis de M. Fabricius.
17. NiTIDULE rayée.
Niripuza strigata. Pl. 2. fig. 12. a. b.
N. Ovale, noirâtre ; élytres avec un point et une raie transversale ,
ondée , interrompue.
N. Ovata fusca, elytris puncto baseos strigaque postica undata fulva.
Nitidula ssrigata fusca thoracis margine elytris margine lineola baseos stri-
gaque apicis fulvis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 51. n°. 7.
14 N°. Wie AMEN CET, À D: ÙU. 4 L €!
Nitid. bipustulata fere duplo minor et convexior. Corpus ovatum fuscum.
Antennæ testaceæ. Thorax punctatus, lateribus testaceis. Elytra punctata,
puncto baseos strigaque postica undata ad suturam interrupta, fulvis. Pedes
testacei. Corpus fusco-brunneum.
Elle est ovale , presque une fois plus petite que la Nitidule bipus-
tulée , et le dessus du corps est plus convexe. Les antennes sont tes-
tacées. Le corcelet est pointillé, luisant, d’un rouge brun sur les bords
latéraux. Les élytres sont pointillées , luisantes, avec un point oblong ,
fauve , à la base , et une raie transversale , ondée , interrompue, à la
suture , placée vers l'extrémité. Le dessous du corps est brun , et les
pattes sont testacées.
Elle se trouve à Paris.
Du Cabinet de M. Dantic.
18. NirTrpuLce ondée.
Nirrpuza undata. PI. 3. fig. 17. a. b.
N. Ovale, noirâtre ; bords du corcelet ferrugineux ; élytres avec
deux raies ondées, pâles.
N. Ovata nigra , thoracis margine ferrugineo , elytris strigis duabus undatis
pallidis. <
Magnitudo Nit. discoïdeæ. Corpus ovatum fuscum. Antennæ ferrugineo-
fuscæ. Thorax elytraque marginata, marginibus fusco - ferrugineis. Elytra
5
strigis duabus undatis pallide luteis ; altera versus basin , altera pone medium.
Elle ressemble, pour la forme et la grandeur, à la Nitidule discoïde.
Le corps est ovale et noirâtre. Les antennes sont brunes. Les bords
latéraux du corcelet et des élytres sont d’un brun ferrugineux. Les
élytres ont deux raies transversales, ondées, placées, l’une vers la
base , l’autre un peu au-delà du milieu. Les pattes sont brunes.
Elle se trouve aux environs de Paris,
Du Cabinet de M. Dantic.
19. NiTiDULE striée.
Nrrrpurastriata. PI. 1. fig. 7. a. b.
N. Ovale , pubescente, d’un brun ferrugineux ; élytres striées , noi-
\
ratres à l'extrémité.
DT NMTOET OT D UÙ :L °F: 15
N. Ovata pubescens fusco-ferruginea, elyÿtris striatis apice fuscis,
Nit. bipustulata pauld minor et convexior. Corpus totum pubescens , fusco-
ferrugineum. Elytra striata, sutura apiceque obscurioribus.
Elle est un peu plus petite et un peu plus convexe que la Nitidule
bipustulée. Tout le corps est d’un brun ferrugineux , pubescent. Les
élytres sont striées, avec la suture et l’extrémité noirâtres. Les pattes
sont de la couleur du corps.
Elle se trouve aux environs de Paris.
20. NiTiDuLE fervide.
Nirripuza fervida. PI. 4. fig. 32. à. b.
N. Ovale , ferrugineuse ; élytres lisses ; tête et extrémité des élytres
obscures.
ë 5 EN, ee ;
N. Ovata ferruginea , elytris lævibus apice fuscis.
Similis Nitid. æstivæ. Antennæ caputque fusco - ferruginea. Corpus ferrugi-
neum. Elytra lævia , apice fusca. Pedes corpore concolores.
Elle ressemble à la Nitidule estivale ; mais elle est un peu plus
grande. Les antennes et la tête sont ferrugineuses , un peu obscures.
Le corps est ferrugineux. Les élytres sont finement pointillées, un
peu obscures à l’extrémité. Les pattes sont de la couleur du corps.
Elle se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Lermina.
21. NiTiDpuLzeE discoïde.
NrrTrpvzA discoidea. PI. 2. fig. ORACLE
N. Noire, bord du corcelet et disque des élytres d’un jaune fauve.
N. Thorace marginato nigra , elytrorum disco ferrugineo. Far. Syst. Ent.
pag. 78. n°. 5. — Spec. ins. tom. 1. pag. 92. n°. 11. — Mant. ins. tom. 1.
Pa5092 n°; 13.
Ostoma discoïdea. LarcmarrT. Ins. tom. 1. pag. 108. n°. 5.
Statura et magnitudo Nitid. bipustulatæ. Caput atrum. Thorax inæqualis,
marginatus margine obscurè ferrugineo. Scutellum nigrum. Elytra nigra ma-
cula magna, orbiculata, communi, ferruginea. Pedes nigri. Fag.
Nitidula bipustulata dupld minor.
16 NOR MEN PET ET "2T ED UML ME!
Elle est plus petite que la Nitidule Colon. Les antennes sont fauves,
avec la masse noire. La tête est noire, sans taches, Le corcelet est
noirâtre obscur, avec les bords ferrugineux pâles. Les élytres sont
d’un jaune fauve au milieu , avec les côtés et l’extrémité noirs, mèê-
langés de jaune fauve. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont
brunes.
Elle se trouve aux environs de Paris et en Angleterre, sur les
charognes.
23. NiTiDULE jaunâtre.
Nrrrpuza lutea. Pl 3.fg. 28. a. b.
N. Ovale, convexe, pubescente, d’un jaune testacé.
N. Corpore ovato pubescente testaceo , elytris lævibus.
Anthribus unicolor. Dict. Ins. Anthribe. n°. 1.
Sphæridium /zteum luteum , elytris pubescentibus lævibus. Far. Mant. ins.
app. pag. 378.
Facies Spærid. attamen hujus generis. Antennæ testaceæ , clava ovata,
obscuriore. Corpus pubescens, ovatum, convexum , luteo-testaceum , oculis
nigTris.
Elle est ovale , tres-convexe ,; pubescente , d’un jaune testacé , avec
les yeux noirs. Les antennes sont testacées, avec la masse grosse ,
ovale ; obscure. Le corcelet est légèrement rebordé , assez grand. L’é-
cusson est triangulaire. Les pattes sont de la couleur du corps.
Cet Insecte ressemble un peu aux Sphéridies par la forme du
corps ; mais il en diffère par les antennes, par les parties de la bou-
che et par les pattes.
Il se trouve aux environs de Paris, en Suède.
23. NiTiDuLE estivale.
Nirirpura æstiva. P]. 3. fig. 23. a. b.
N. Ovale oblongue, déprimée , testacée , avec les yeux noirs.
N. Ovato-oblonga depressa testacea, thorace emarginato , oculis nigris.
Anthribus zestaceus oblongo-ovatus, testaceus, subpubescens ; oculis ni-
gris. Dict. Ins. Anthribe. n°. 2.
Nitidula
Ne re ONU OT I ID Ù , LE 17
Nitidula astiva testacea subtomentosa , thorace emarginato , oculis nigris.
Fas. Syst. Ent. pag. 77: n°. 2. — Spec. ins. tom. 1. p. 91. n°. 5. — Mant.
ins. tom. 1. pag. 51. n°. 5e.
Silpha æstiva. Li. Syst. Nat. pag- 574. n°. 32. — Faun. suec. n°, 465.
Nitidula æstiva. Furesr. Archiv. ins. 4. pag. 36. n°. 3. tab. 20. fig. 24.
Magnitudo Nit. discoideæ. Corpus ovatum , depressum , subtomentosum ,
testaceum, oculis nigris.
Elle est à-peu-près de la grandeur de la Nitidule discoide. Le corps
est ovale oblong, un peu déprimé, d’un fauve testacé , légèrement
couvert de poils très-courts; les yeux seuls sont noirs. La masse des an-
tennes est ovale, assez grosse, un peu comprimée. Le corcelet est
rebordé , un peu échancré antérieurement.
Elle se trouve en Europe, sur les fleurs.
24. Nitipuze unicolor.
NrrrpuzA unicolor. PI. 2. fig. 9. a. b.
N. Ovale oblongue, déprimée , d’un brun marron.
N. Ovato-oblonga depressa, corpore castaneo immaculato.
Nitid. discoidea pauld minor. Corpus ovato-oblongum , depressum , ferru-
gineo-castaneum, immaculatum. Thorax elytraque marginata.
Elle est un peu plus petite et un peu plus alongée que la Nitidule
discoïide. Le corps est déprimé et entièrement d’une couleur ferru-
gineuse marron, point luisant. Le corcelet et les élytres ont un rebord
assez marqué.
Elle se trouve à Paris.
Du Cabinet de M. Dantic.
25. Nirinuze bronzée.
Nrripuza anea. PI. 3. fig. 20. a. b.
N. Ovale oblongue , d’un vert bronzé ; antennes et pattes noires.
N. Oblongo-ovata, viridi-ænea, antennis pedibusque nigris. Dict. Ins.
Anthribe. n°. 3.
Nitidula aenea thorace marginato viridi-ænea, antennis pedibusque nigris.
Fas. Syst. En. pag. 78. n°. 7. — Spec. ins. tom. 1. P- 93. n°. 13. — Mant.
ins. tom. 1. pag. 52. n°. 17.
Coléoptères. Tome IT. C
:8 N° MST APM ANIET TE MD) JUSUL Ex
Scarabæus nigro-cærulescens. GEorr. Ins. tom. 1. pag. 86. n°. 30.
Le petit Scarabé des fleurs. Grorr. Ibid.
Nitid. discoidea minor. Corpus totum viridi-æneum nitidum, antennis pe-
dibusque nigris.
Variat corpore viridi, cæruleo et fusco.
Elle est plus petite que la Nitidule discoïde. Les antennes sont noires
et terminées en masse grosse , ovale , arrondie. Le corps est ovale”
oblong , un peu convexe en dessus, d’un vert bronzé, quelquefois
bleuâtre. Le corcelet et les élytres sont finement pointillées et termi-
nées par un rebord bien marqué. L’écusson est triangulaire. Les pattes
sont noirâtres.
Elle se trouve aux environs de Paris, sur les fleurs.
26. NiTipuce verdâtre.
Nirrspvza viridescens. PI. 4. fig. 30. a. b.
N. Ovale oblongue , verdâtre ; antennes et pattes fauves.
N. Thorace marginato , viridi-ænea, pedibus rufis. Fas. Mant. ins.
tom. 1. pag. 52. n°. 18. ;
Statura omnind Nitid. æneæ, tota ænea, pedibus solis rufis. Fas.
Elle ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur, à la
Nitidule bronzée. Tout le corps est d’un vert bronzé. Les antennes et
les pattes sont fauves.
Elle se trouve aux environs de Paris , en Allemagne , sur les fleurs.
27. Niripuzezatre.
Nrripuza atrata. PI. 4. fig. 31. a. b.
N. Noire, ovale ; élytres lisses ; antennes et pattes fauves.
N. Ovata nigra, elytris lævibus, antennis pedibusque rufis.
Nitid. pedicularia pauld major , thorax et elytra minüs marginata. Antennæ
rufæ. Corpus ovatum, nigrum, nitidum. Elytra lævia. Pedes rufi.
Elle est un peu plus grande que la Nitidule pédiculaire , et le cor-
celet et les élytres sont un peu moins rebordés. Le corps est ovale, noir ;
luisant , peu convexe. Les élytres sont lisses. Les pattes sont fauves.
NONROTS RENE EL TT TD (Ur L'°E 19
Elle se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Lermina.
28. Nirivuze pédiculaire.
Nirrpuza pedicularia. Pl. 3. fig. 31. a. b.
N. Ovale , noire; élytres lisses ; corcelet rebordé.
N. Ovata nigra, elytris lævibus, thorace marginato. Dict. Ins. Arthribe.
:5 ONCE
Nitidula pedicularia. Far. Syst. Ent. pag. 78. n°. 6. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 92. n°. 12. — Mant. ins. tom. 1. pag. 52. n°. 14.
Silpha pedicularia nigra, elytris lævibus, thorace marginato. Lix. Syst.
Nat. pag. 574. n°. 34. — Faun, suec. n°. 466.
Dermestes psyllius ovatus niger, abdomine obtuso , thorace elytrisque mar-
ginatis. Lin. Syst. Nat. pag. 564. n°. 25. — Faun. suec. n°. 456.
Anthribus niger , ovatus, elyÿtris abdomen tegentibus. GEorr. Ins. tom. 1.
pag. 308. n°. 6.
L’Anthribe noir, lisse. Georr. Ib.
Dermestes psyllius. Scarank. Enum. ins. aust. n°. 51.
Anthribus lævis. Fourc. Ent. par. 1. pag. 137. n°. 6. ,
Similis Nitid. æneæ , sed tota nigra. Corpus ovatum, læve. Thorax, ely-
traque marginata. Antennarum clava magna ovata.
Elle ressemble , pour la forme et la grandeur , à la Nitidule bronzée.
Le corps est noir , ovale, lisse. Les antennes sont terminées par une
masse grosse , ovale , un peu comprimée. Le corcelet et les élytres sont
rebordées , très-finement chagrinées. Les pattes sont noires. Les jambes
sont comprimées , un peu crénelées extérieurement.
Elle se trouve en Europe , sur les fleurs.
29. Niripuce lunulée.
Nirrpuzra lunata. Pl. 3. fig. 26. a. b.
N. Noirâtre ; corcelet rebordé , cilié ; élytres avec une tache commune
en croissant , blanchâtre.
N. Fusca , thorace marginato ciliato. Elytris macula communi lunata albida.
Magnitudo Nitidulæ discoideæ. Antennæ ferrugineæ. Caput thoraxque fusca
1
2 © NÉE TO UNE 6 TND Ui L:'E:
immaculata , thoracis marginibus ciliatis. Elytra fusca punctato-striata, macu-
laque communi lunata albida. Corpus fuscum. Pedes picei.
Elle est de la grandeur de la Nitidule discoïde. Les antennes sont fer-
rugineuses brunes. La tête est noirâtre , obscure. Le corcelet est noirâtre,
obscur , avec les bords latéraux relevés et ciliés. Les élytres sont striées,
noirâtres , avec une tache commune en croissant , blanchâtre. Le dessous
du corps est noirûtre , et les pattes sont brunes.
Elle se trouve en Italie.
Du Cabinet de M. Dantic.
30. Nirrouze Puce,
Nrrrpuza pulicaria. PI. 3. fig. 27. a. b.
N. Ovale oblongue , noire ; élytres courtes ; abdomen pointu.
N. Oblonga nigra, elytris abbreviatis , abdomine acuto. Dict. Ins. 47-
thribe. n°. 4.
Silpha pulicaria. Lin. Syst. Nat. pag. 574. n°. 35.
Dermestes pulicarius. Lin. Syst. Nat. p. 564. no. 24. — Faun. suec. n°. 455.
Sphæridium pulicarium. Far. Syst. Ent. pag. 68. n°. 9. — Spec. ins. t. 1.
pag. 72. no. 12. — Mant. ins. tom. 1. pag. 44. n°. 15.
Anthribus niger , elytris abdomine brevioribus. Grorr. Ins. tom. 1. p. 308.
nette
L’Anthribe des fleurs. Grorr. Ibid.
Dermestes pulicarius. Sonranx. Enum. ins. aust. n°. 54.
Anthribus pulicarius. Fourc. Ent. par. 1. pag. 137. n°. 4.
Corpus ovato - oblongum, nigrum, magnitudine Nit. æneæ. Elytra abdo-
mine breviora. Abdomen apice acutum.
Elle a à peine une ligne de long. Les antennes sont brunes , terminées
par une masse ovale , assez grosse. Le corps est ovale oblong , noir , et
couvert de quelques poils courts. Les élytres sont plus courtes que l'ab-
domen , et en recouvrent à peine les deux tiers. L’abdomen est un peu
terminé en pointe.
Elle se trouve dans toute l’Europe , sur les fleurs en Ombelle.
31. Niriouze bordée.
Nirrpuza limbata. PI]. 5. fig. 18. a. b.
EL ANDRE LED). U : LE 21
N. Ferrugineuse , corps en dessous, disque du corcelet et des élytres un
peu obscurs.
N. Ferruginea, corpore subtüs, thoracis elytrorumque disco fuscis.
Nitidula Zmbata nigra, thoracis margine elytrorum limbo ferrugineis. Fas,
Mant. ins. tom 1. pag. 52. DATI
Nitidula discoidea duplo minor. Corpus ovatum testaceum, thoracis dor-
sum , elytrorum discus corpusque subtùs subfusca. Pedes testacei.
Elle est une fois plus petite que la Nitidule discoïde : elle est ovale et
testacée , mais le milieu du corcelet et des élytres , et le dessous du corps
sont un peu obscurs. Les pattes sont testacées.
Elle se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Dantic.
32. Niripuze dorsale.
NiripuzAa dorsalis. PI. 4. fig. 29. a. b.
N. Noire ; élytres testacées , avec tout le bord noir ; pattes fauves.
N. Nigra, elytris lævibus testaceis, margine omni nigro , pedibus rufis.
Nitidula ænea pauld minor. Antennæ rufæ. Corpus nigrum nitidum. Elytra
lævia testacea , margine omni nigro. Pedes rufi.
Elle est un peu plus petite que la Nitidule bronzée. Les antennes sont
fauves. Le corps est noir , luisant. Les élytres sont lisses , testacées au
milieu , avec la suture et les bords noirs. Les pattes sont fauves.
Elle se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Lermina.
33. Niripuce rufipède.
Nirrpuza rufipes. Suppl. PL 5. fig. 33. a. 6.
N. Noire luisante ; corcelet presque échancré ; pattes ferrugineuses.
N. Nigra lævis, thorace subemarginato, pedibus ferrugineis.
Sylpha rufipes. Lx. Syst. Nat. pag. 573. n°. 24.
Nitidula rzfpes nigra nitida, pedibus pallidis. Fas. Syst. Ent. pag. 78. n°. 8.
— Sp. ins. tom. 1. pag. 93. n°. 16. — Mant. ins. tom. 1. pag. 52. n°. 21.
22 NOAISNMEN ATOUT QI D: U LE,
Statura Nit. æneæ, at pauld longior. Totum corpus nigrum violaceo nitens,
glabrum. Pedes pallidi, geniculis nigris. Fag,.
Antennæ nigræ , basi ferrugineæ.
Elle ressemble à la Nitidule bronzée; mais elle est un peu plus oblon-
gue. Tout le corps est glabre, lisse, d’un noir bleuâtre luisant. Le cor-
celet est peu échancré antérieurement. Les pattes sont d’une couleur
ferrugineuse pâle, avec les articulations noirâtres. Les antennes sont
noires, ferrugineuses à leur base , terminées par une masse ovale,
assez grosse.
\
Elle se trouve en Europe, sur les fleurs.
IN9219.
N°9 19. © BeoYRuRA EE Et . BY R° RH UNS.
ne
OK à donné anciennement le nom de Byrrlus à des insectes rongeurs
ou destructeurs des peaux , ainsi que le mot grec Bupac, dont il dé-
rive , et qui signifie peau , paroît le désigner.
Linné avoit d’abord rangé ces insectes parmi les Dermestes ; il les
en a ensuite séparés pour les placer avec les Anthrènes, sous le nom
de Byrrhus. M. Geoffroy avoit déjà établi ce genre sous le nom de
Cistela , et il avoit désigné sous le nom de Byrrhus , des insectes ron-
geurs de bois. M. Fabricius a donné le nom de Cistela à un autre genre
bien différent, et qui appartient à la famille des Ténébrions. De Geer
a confondu , dans un même genre, toute la famille des Dermestes.
Les Byrrhes ont beaucoup de rapports avec les Dermestes , les An-
thrènes , et les Sphéridies. Mais les antennes des premiers , ter-
minées par une masse perfoliée , composée seulement de trois articles;
celles des seconds, dont la masse est ovale et paroît solide ; la masse
des antennes des troisièmes , composée de quatre articles , distinguent
ces insectes des Byrrhes, dont la masse des antennes moins grosse
que celle des autres, est composée de cinq à six articles perfoliés,
très-distincts , un peu applatis par les deux bouts , enfilés par leur
milieu.
Les antennes ( pl. 1. fig. 1. a. a. a. ) sont plus longues que la tête
et plus courtes que le corcelet ; elles sont composées de onze articles
très-distincts, dont le premier est gros et renflé , le second petit et
presque globuleux, le troisième un peu plus long etconique, les suivans un
peu grenus ct augmentant insensiblement en grosseur ; les cinq ou six
derniers forment une masse perfoliée ; ils sont grenus , arrondis, un
peu applatis par les deux bouts, très-distincts , et comme enfilés par
leur milieu , les uns à la suite des autres ; le dernier est arrondi à son
extrémité,
La tète est inclinée et presque entièrement cachée dans le corcelet.
Les yeux sont petits, ovales, peu saillans.
Coléoptères. Tome II. A
NET ON BV RSR... HurE.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure , d’une lèvre infé-
D
rieure , de deux mandibules , de deux mâchoires et de quatre an-
tennules.
La lèvre supérieure (b.) est avancée , plate , presque coriacée ,
entière, un peu ciliée à sa partie antérieure.
Les mandibules ( c. c.) sont très-dures, de grandeur moyenne,
arquées , tranchantes , presque dentées au milieu, et terminées par
deux petites dents égales.
Les mâchoires ( e. e.) sont assez grosses , peu solides , très-peu
arquées , divisées en deux pièces , dont l’extérieure est la plus grande
et arrondie , et l’intérieure est un peu pointue.
La lèvre inférieure ( d. ) est un peu plus étroite que la supérieure;
elle est presque membraneuse et presque bifide. On voit à sa partie
antérieure une incision peu profonde.
Les antennules antérieures ( f. f. ) sont composées de quatre articles ,
dont le premier est très-petit ; les deux suivans sont coniques et pres-
que égaux entr’eux ; le quatrième est un peu plus gros que ceux-ci,
et de figure presque ovale. Elles ont leur insertion au dos des mâchoires.
Les antennules postérieures ( g. g. ) sont composées de trois articles,
dont le premier est très-petit , le second presque conique , et le dernier
un peu plus gros que celui-ci , de figure ovale , presque tronqué à son
extrémité. Elles ont leur insertion vers la base latérale de la lèvre
inférieure.
Le corcelet est arrondi supérieurement , sans rebords sur les côtés,
presque conique, c’est-à-dire , plus étroit à sa partie antérieure qu’à
sa jonction avec les élytres. L’écusson est très-petit et à peine apparent.
Les élytres sont dures, convexes , sans rebords.
Le corps a ordinairement une figure ovale , presque globuleuse ; il
est un peu convexe en-dessous , et très-convexe en-dessus.
Les pattes sont assez courtes et remarquables par la manière dont
l’insecte les applique contre le corps lorsqu'on le touche. La hanche
est petite; la cuisse ( h. h. ) est large et applatie ; elle à en-
dessous une cavité ou espèce de rainure , dans laquelle la jambe
se place. La jambe (i. i. ) est large et très-applatie ; on y voit aussi une
petite rainure au bas de sa partie postérieure interne , dans laquelle
NÉS Et Y KR RH 3
le tarse vient se placer et se cacher, de manière qu’on croit, au
premier aspect , que ces insectes n’ont point de tarses , ou qu’ils les
ont perdus.
Les tarses (k. k.) sont filiformes et composés de cinq pièces , dont les
quatre premières sont courtes , égales entr’elles, et garnies , en-dessous 3
de poils assez longs. La cinquième pièce est presque aussi longue que
les quatre autres prises ensemble ; elle est arquée , presque cylindrique ,
un peu renflée à son extrémité , et munie de deux crochets arqués et
pointus.
Comme les insectes , dans leur état parfait , présentent en général
à-peu-près la même manière de vivre , les Byrrhes n’ont d’autres ha-
bitudes qui les distinguent que celles qui leur sont encore communes
avec bien d’autres insectes. Aussi-tôt qu’ils se sentent pris ou touchés,
ils retirent la tète dans le corcelet, et en même-temps ils tien-
nent les pattes et les antennes si serrées contre le dessous du corps,
que la surface inférieure paroît presque lisse et unie , et qu’on ne voit
plus qu’un petit corps ovale et immobile, ressemblant plutôt à une
seraence qu’à un être animé. Mais ce qui doit distinguer les Byrrhes
plus particulièrement , c’est l’organisation dont la nature les a doués
pour leur permettre de prendre cette nouvelle forme , et la manière
dont ils en font usage pour parvenir à leurs fins. Un objet vraiment
digne de l'attention du Naturaliste , c’est de voir l’insecte , dans un
instant , engager sa jambe dans la rainure de la cuisse , et replier le
tarse en-dessous de la jambe , pour l’engager dans la rainure qui se
trouve le long du côté extérieur de celle-ci , cacher en même-temps les
antennes sous le corcelet et la tête, en partie, par une pièce écail-
leuse triangulaire , qui s’avance entre les cuisses antérieures. L’insecte
reste dans l’immobilité et joue l’être inanimé , tant qu’il y est sollicité
par le danger qui lui a inspiré cette ruse. On rencontre les Byrrhes
dans les champs , aux bords des chemins ou autres endroits semblables.
Ils sont pourvus d’aîles ; mais ils en font rarement usage.
La difficulté de découvrir et d'élever les larves en général, et plus
particulièrement celles qui se nourrissent dans les matières animales
en dissolution , est la cause du peu de lumière qu’on a encore pu
recueillir sur leur histoire. Leslarves des Byrrhes ne sont point connues ;
A ïj
4 NEED YUR RCH'E,.
mais d’après les rapports que présente l’insecte parfait avec les Der-
mestes et les Anthrènes , on doit présumer avec fondement qu’elles
vivent comme les larves de ces derniers insectes , et qu’elles attaquent
les dépouilles des animaux , et toutes les substances végétales ou ani-
males dans l’état de décomposition.
_—._—
BRAV: À OR HE.
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes composées de onze ar-
ticles ; le premier gros ; les autres
srenus , perfoliés , grossissant in-
sensiblement,
Lèvre supérieure cornée , avan-
cée , arrondie.
Mandibules courtes , cornées,
un peu arquées, unidentées au
milieu , terminées par deux petites
dents.
Mächoires
neuses , bifides ; division extérieure
, ;
presque membra-
un peu plus grande et arrondie.
Lèvre inférieure presque mem-
braneuse , avancée, arrondie , un
peu fendue au milieu.
Quatre antennules. Les antérieu-
res quadriarticulées : premier article
petit ; les deux suivans assez gros
et coniques ; le dernier plus gros,
tronqué. Les postérieures beaucoup
plus courtes, triarticulées : dernier
article gros et tronqué.
BU R :R CROSS:
CHARACTER GENERIS.
Antennæ undecimarticulatae ;
articulus primus longior » Crassior;
reliquis brevioribus , perfoliatis ,
. sensinm Crassioributs.
Labium superius porrectum ,
corneum , rOtundatum.
Mandibulæ breves , corneæ ,
subarcuatae , in medio unidenta-
ta , apice bidentatae.
Maxillæ
bifidaæ , lacinia exteriore majore ;
submembranaceaæ >»
rotundata.
Labium irferius submembra-
71ACeuLTIt 3 POITECIUM 3 roturndatim ;
antice fissun.
Palpi guatuor. Anteriores qua-
driarticulati : articulo primo mi
nimo ; secundo tertioque conicis ÿ”
ultimo crassiori , ovato, apice
truncato. Posteriores triarticulati :
articulo ultimo crassiori , ovato ;
{runcaéo.
POSE ROUE. S.
1. BYRRHE pilule.
Brrravus pilula. PI. 1. fig. 1. à. b.
B. Noir en-dessous , d’un noir cendré en-dessus ; élytres avec des
raies noirätres , interrompues. Dict. Ins. Byrrhe. n°. 2.
B. Fuscus, elytris striis atris interruptis. Lin. Syst. Nat. pag. 568. no, 4.
Dermestes pilulz tomentosus ovatus fusco -nebulosus. Lin. Faun. suec.
no. 427.
Byrrhus pilula. Fas. Syst. Ent. pag. 60. n°. 1. — Spec. ins. tom. 1, p- 69.
n°, 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 58. n°. 2.
Cistela subvillosa viridescens , fasciis longitudinalibus fuscis interruptis. Gror.
ins tom. V-spag-M116. no. 1. pl. 142,8.
La Cistèle satinée. Gsorr. Ib.
Dermestes pilula ovatus suprà nigro-æneus, subtüs totus niger ; elytris fasciis
interruptis æneis. Dec. Mém. tom. 4. pag. 213. n°. 8. pl. 7. fig. 23. et 24.
Scxagrr. Elem. ins. tab. 45. — Icon. ins. tab. 95. fig. 3.
Vosr. Coleopt. tab. 32. fig. TI.
Cistela pilula. LarcæarT. Ins. tom. 1. pag. 70. no. 1.
Byrrhus pilula. Vizr. Entom. tom. 1. pag. 71. no. 4.
Cistela viridescens. Fovrc. Entom. par. 1. pag. 28. no. 1.
Corpus ovatum, subtüs nigrum. Antennæ nigræ. Caput thoraxque sericea ,
fusco-cinerea , immaculata. Elytra sericea , fusco-cinerea , lineis plurimis fuscis
interruptis.
Il est ovale. Les antennes sont noires. La tête et le corcelet sont
couverts d’un duvet court, d’un fauve cendré noirâtre , luisant, sans
taches. Les élytres sont de la même couleur , et elles ont des lignes
longitudinales formées par des points alternes , cendrés et noirâtres :
on apperçoit à la loupe quelques stries peu marquées. Le dessous du
corps et les pattes sont noirs.
Il faut observer que lorsque les petits poils qui couvrent la partie
supérieure du corps de cet insecte , et qui lui donnent sa couleur , ont
été enlevés par le frottement , alors tout le corps paroît noir. Il n’est
pas rare de le trouver de cette couleur.
A ii
6 N°: 0300 AB UT oR LR HUE.
Il se trouve dans presque toute l’Europe , dans Les champs, sur les
bords des chemins , dans les endroits sablonneux.
2. ByRRHE fascié.
Brrraus fasciatus. Pl 1. fig.2?
B. Noirâtre ; élytres avec une bande peu marquée, large , ondée ,
fauve.
B. Ater, elytris fascia undata rufa , obsoleta. Dict. ins. Byrrhe no. 3.
Cistela subvillosa atra, fascia elytrorum transversa aurato-fusca. Georr. ins.
tom. 1. pag. 116. n°. 2.
La Cistèle à bande. Gæorr. Ib.
Byrrhus fasciatus nigricans, elytris fascia lata fusca. Lin. Syst. Nat. edit. 13.
pag. 1613. no. 8. û
Vosr. Coleopt. tab: 32. fo 12.
Fursr. Arch. ins. 4. pag. 26. n°. 4.
Similis præcedenti, at magis ovatus. Corpus nigrum , subtüs nitidum. Tho-
rax sericeus, niger, maculis obsoletis cinereis. Elytra sericea nigra, fascia
undata , cinerea , obsoleta.
Ilestun peu plus ovale que le précédent. Tout le corps est noir ,
un peu luisant en-dessous ; d’un noir mat et velouté en-dessus. Le
corcelet est noir , satiné, avec quelques nuances rousses. Les élytres
sont noires, satinées , avec une bande peu marquée , large , un peu
ondée , d’une couleur fauve foncée.
On le trouve aux environs de Paris , en Allemagne , en Hollande,
3. BYRRHE tout-noir.
Brreuxus ater. Pl 1.fig. 4. à. b.
B. Entièrement noir , luisant , sans taches. Dict. ins. Byrrhe n°. 4.
B. Niger immaculatus. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 69. n°. 29. — Mant,
ins. tom. 1. pag. 36. n°. 3.
Cistela nigra nitens, glabra. Grors. ins. tom. 1. pag. 117. n°. 3:
La Cistèle noire lisse. Grorr. Ib.
Byrrhus ater. Lin. Syst. Nat. edit. 13. pag. 1613.
Cistela nitens. Founc. Ent. par. 1, pag. 28. n°. 5.
Ne,#130 08 O IR RH. 7
Statura et magnitudo Byrr. pilulæ, at totus ater. Caput et thorax atra,
glabra, lævia, obsourè nitida. Elytra obsoleté striata. Fas.
Specimen nostrum Byr. pilula minor.
Il est plus petit que le Byrrhe pilule. Il est entièrement noir: Le
* corcelet et les élytres sont lisses et luisans ; en les regardant avec une
loupe , on voit qu’ils sont finement et irrégulièrement pointillés.
Il se trouve aux environs de Paris ; en Allemagne.
4. Byrruxe dorsal.
Brrraus dorsalis. PI. 1. fig. 5. a. b.
B. Noirâtre ; élytres avec une bande courte ; ferrugineuse.
B. Nicricans, coleoptris macula transversa ferrusinea. Dict. ins. Bvyrrhe.
5 » 5 5}
n..5
Byrrhus dorsalis. Faë. Mant. ins. tom. 1. pag. 38. n°. 4.
Byrrhus dorsalis. Lin. Syst. Nat. edit. 13. pag. 1613.
Statura et summa affinitas Byr. atri , at pauld minor. Corpus nigrum , obs-
curum. Thorax maculis aliquot obsoletis. Elytra nullo modo striata, nigri-
cantia macula communi transversa ferruginea. Fas.
Forte mera Byr. atri varietas. Fas.
Il ressemble au Byrrhe pilule ; mais il est plus petit. Il est noir et
obscur. Le corcelet a quelques taches peu marquées, cendrées et ferru-
gineuses. Les élytres sont sans stries , noires , avec une tache
transversale , commune ; ferrugineuse.
Il se trouve en France , à Kiell.
5. BYRRHE varié.
BrrrHus varius. Pl. 1. fig. 6" a. 0. c. d.
B. Noir ; corcelet bronzé ; élytres noirâtres , avec trois raies courtes,
verdâtres , tachetées de noir.
B. Niger, thorace æneo , elytris fuscis, striis tribus abbreviatis viridibus
nigro maculatis. Dict. ins. Byrrhe. no. 6.
Byrrhus varius. Fas. Syst. Ent. pag. 60. n°. 2. — Spec. ins. tom. 1. p. 69.
n°. 3. — Mant.üns. tom. 1. pag. 58. n°. 5.
Byrrhus varius. Lin. Syst. Nat. edit. 13. pag. 1613.
8 NIORT SE COY ER RON EX
Vozr. Coleopt. tab. 52. fig. 4.
Cistela varia. LarcHarT. ins. tom. 1. pag. 71. n°. 2.
Statura et summa affinitas Byr. pilulæ. Corpus subtüs nigrum. Caput æneum,
antennis extrorsüm crassioribus nigris. Thorax ovatus obscurè æneus , imma-
culatus. Elytra fusca, striis tribus nitentibus, dorsalibus viridibus fusco-ma-
culatis, quæ tamen apicem elytrorum non attingunt. Pedes nigri tibiis com-
pressis. Fas.
Les antennes sont noires. La tête et le corcelet sont bronzés , sans
taches. L’écusson est petit , triangulaire, bronzé. Les élytres sont d’un
noir bronzé , avec plusieurs lignes longitudinales , vertes , tachées de
noir. Les pattes et le dessous du corps sont noirs.
Il se trouve aux environs de Paris , en Angleterre.
6. ByrrHE bronzé.
BrrrRrUs aeneus. PL. 1. fig. 3. à. b.
B. Noirûtre , luisant en dessous , entièrement bronzé en-dessus.
B. Suprà æneus , subtüs niger. Dict. Ins. Byrrhe. n°. 7.
Byrrhus totus æneus. Fas. Syst. Ent. pag. 60. n°. 3. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 7o. n°. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 38. n°. 6.
Byrrhus æneus. Lin. Syst. Nat. edit. 13. pag. 1615.
Cistela ænea. LarcmanrT. Ins. tom. 1. pag. 73. n°. 3.
Similis Byr. vario , at pauld minor. Antennæ nigræ. Corpus suprà æneum,
subtüs nigricans.
Il est un peu plus petit que le Byrrhe varié. Les antennes sont
noires. Tout le dessus du corps est d’un vert bronzé luisant ; le dessous
est noirâtre luisant.
Il se trouve aux environs de Paris, à Upsal, dans les endroits
sablonneux des forêts.
7. BYRRHE fasciculé.
ByrRHus fascicularis. PI. 2. fig. 7. à. b.
B. Noir ; élytres pointillées couvertes de faisceaux de poils.
B. Niger elytris punctatis fasciculato villosis.
Magnitudo Byrrhi varii. Corpus ovatum nigrum. Caput thoraxque punctata
INR ORE UE TE OR CH -F/ 9
lævia. Elytra punctata fasciculato - villosa. Corpus subtüs nigrum pedibus
pice1s.
Il est de la grandeur du Byrrhe varié. 1l est noir , ovale , convexe
en-dessus , presque plat en-dessous. Les antennes sont brunes. La tête
et le corcelet sont lisses , finement pointillés. Les élytres sont poin-
tillées, et ont des poils rassemblés en faisceaux. Le dessous du corps
est noir , mais les pattes sont brunes.
Il a été trouvé par M. Dantic aux environs de Paris dans les ulcères
des Ormes , le 25 Mars.
8. BxyrRRHE strié.
Brrrnus striatus. Pl. 2. fig. 8. a. b.
B. Noir; corcelet lisse; élytres avec dix lignes longitudinales , élevées.
B. Niger, thorace lævi , elytris lineis decem elevatis.
Magnitudo ferè Byr. variü. Corpus totum nigrum. Thorax lævis, nitidus.
Elytra singula striis decem elevatis.
Il est presque de la grandeur du Byrrhe varié. Il est un peu moins
convexe , et plus pointu par les deux bouts. Tout le corps est noir. Le
corcelet est lisse, luisant. Les élytres ont chacune dix lignes-longitu-
dinales élevées.
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Lermina.
9. BYRRHE picipède.
BryrRrAUS picipes. PI. 2. fig. 9. a. b. |
B. Noir, oblong ; élytres striées ; antennes et pattes brunes.
B. Niger, ovato-oblongus , elytris striatis , antennis pedibusque piceis.
Præcedente duplo minor et oblongior. Antennæ piceæ. Corpus totum ni-
grum. Caput thoraxque cinereo pubescentia. Elytra glabra nitida, striata.
Pedes picei.
Il est une ou deux fois plus petit que le précédent , et il a une forme
un peu plus alongée. Les antennes sont brunes. La tête et le corcelet
10 NÉS RC BOT RE 4RESEH E.
sont noirs et couverts d’un duvet cendré. Les élytres sont noires , lui-
santes , profondément striées, Le dessous du corps est noir. Les pattes
sont brunes.
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Lermina.
10. BYRRHE pygmée.
Brrraus pygmaeus. PI. 2. fig.
B. arrondi, noir ; élytres avec deux ou trois stries latérales.
10.4. b.
B. Niger, pedibus piceis, elytris versus marginem striatis.
Parvus. Corpus rotundatum , nigrum, nitidum. ŒElytra versus marginem
striis duabus tribusve. Antennæ pedesque picea.
Il est très-petit , d’une forme ovale presque globuleuse. Les antennes
-sont brunes. Tout le corps est noir , luisant. Les élytres ont deux ou
trois stries vers le bord extérieur. Les pattes sont brunes.
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Lermina.
IN 4.
N°7 ANTHRÈNE 4NTHR ENÎUS.
PRE Me atroer
Lswxé avoit d’abord rangé ces insectes avec les coccinelles. Il les a
ensuite placés parmi les Dermestes , pour les confondre enfin avec les
Byrrhes. Ces incertitudes , ces transpositions annonçoient des caractères
propres qui devoient leur assigner une place particulière. M. Geoffroy
est le premier qui les a distingués , et en a établi un genre , sous le
nom d’Anthrène , du mot grec æos , qui signifie fleur , parce que ces
insectes se trouvent très-souvent en grand nombre sur les fleurs.
M. Fabricius a conservé à ces insectes le nom d’Arzfhrenus , et il à
donné celui de Byrrhus à quelques espèces que Linné avoit placées
dans le même genre.
Les Anthrènes ont quelques rapports avec les Dermestes , les Byrrhes
et les Sphéridies : mais les antennes terminées en masse ovale , presque
solide , et les mâchoires simples , les distinguent suffisamment des
Dermestes , dont les antennes sont terminées par trois articles gros et ap-
parens, et dont les mâchoires sont bifides ; des Byrrhes , dont les antennes
vont en grossissant, et dont les mâchoires sont bifides; des Sphéridies, dont
le premier article des antennes est très-alongé , et dont les mâchoires sont
bifides.
Les antennes ( PI. 1. fig. 1. à. a. a. ) de ces insectes ne sont guère
plus longues que la tête. Elles sont composées de one articles, dont
le premier est beaucoup plus gros que les autres ; les suivans sont courts ,
presque arrondis , les trois derniers forment une masse ovale, qui
paroît solide , parce que les articles ne sont pas distincts. Elles sont
ordinairement logées dans une cavité qui se trouve à la partie latérale
un peu inférieure du corcelet : cette cavité a la même forme et la
même grandeur que l’antenne , de sorte que celle-ci s’y trouve comme
enchassée.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules ,
de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure et de quatre antennules.
La lèvre supérieure ( b. ) est presque cornée , arrondie , légèrement
ciliée antérieurement.
Coléoptères. Tome II. À
: N°. EE CON OUT V'HOR PE [N° EE:
Les mandibules ( c. c. ) sont cornées, petites, un peu arquées,
tranchantes et pointues à leur extrémité.
Les mâchoires ( d. d. ) sont petites, à peine apparentes ; elles
paroissent ciliées à la partie interne.
La lèvre inférieure ( e.) est presque cornée , arrondie et légèrement
échancrée à sa partie antérieure.
Les antennules antérieures ( f. f.) sont filiformes et composées de
quatre articles presque égaux ; elles ont leur insertion au dos des mâ-
choires. Les añtennules postérieures ( g. g. } beaucoup plus courtes que
les autres , sont filiformes et composées de trois articles presque égaux ;
elles ont leur insertion à la partie latérale de la lèvre inférieure.
Le corps est ovale , convexe en-dessus et en-dessous , ce qui dis-
tingue , au premier coup-d’œil , les Antennes de presque tous les
Coléoptères, dont le corps n’est point convexe en-dessous. La tête est
petite et enfoncée dans le corcelet. Celui-ci est plus large que long ;
il n’a point de rebord , et paroît coupé à la partie antérieure et posté-
rieure. Les élytres sont convexes ; elles couvrent tout le corps, et
elles cachent deux aîles membraneuses.
Les pattes sont courtes , et l’insecte les tient retirées et appliquées
contre le corps , lorsqu’on le prend ; elles conservent cette position
lorsqu’il est mort. Les tarses sont composés de cinq articles plus minces à
leur base qu’à leur extrémité : le dernier article est un peu plus long que
les autres , et il est terminé par deux ongles ou crochets arqués et pointus.
Les Anthrènes sont de petits insectes dont la forme du corps ne pré-
sente rien de bien remarquable, mais dont les couleurs sont très-variées et
très-agréables. Leur histoire est bien plus intéressante dans leur premier
que dans leur dernier état. Au moindre danger qui menace l’insecte
parfait , il a aussi la faculté , comme les Dermestes , les Byrrhes , de
retirer ses pattes et ses antennes , et de les loger dans des cavités qui
semblent destinées à cet usage , pour ne présenter qu’une surface unie
et la forme d’un petit corps arrondi et inanimé. On trouve les An-
thrènes souvent en grande quantité sur les fleurs , occupés à sucer la
liqueur mielleuse qui y est contenue ; on les rencontre quelquefois
dans les maisons, où ils cherchent des matières animales pour y dé-
poser leurs œufs.
NAME MR MNATEAUR Ei NÜ FA 3
Les larves des Anthrènes habitent les cadavres dépouillés de leur
chair , les pelleteries et toutes les substances animales desséchées. Elles
attaquent les oiseaux et les autres animaux préparés ; elles détruisent
iôt ou tard les collections qui ne sont pas exactement fermées : elles
se nourrissent du corps mème de l’animal ; elles rongent les plumes
et les poils , et les réduisent en poussière : elles attaquent sur-tout et
consument presqu’entièrement les insectes , ne laissant que les aîles ,
les élytres et les pattes.
Ces larves sont très-petites ; les plus grandes n’ont guère plus de
deux lignes lorsqu'elles ont pris toute leur croissance. Leur corps est
court , assez gros et tout couvert de poils , sur-tout vers les côtés et
au derrière : il est divisé en douze ou treize anneaux , dont les trois
premiers donnent naïssance à six pattes écailleuses. Il est mol et cou-
vert d’une peau membraneuse presque coriacée , peu solide. La tête
est arrondie , dure , écailleuse ; elle est garnie de deux espèces d’an-
tennes coniques , très-courtes ; composées seulement de deux ou trois
articles ; et elle a deux mâchoires de la consistance de la corne , tran-
chantes , assez fortes , qui servent à couper, diviser et hacher , pour
ainsi dire , les matières dont la larve se nourrit : les pattes sont dures ,
écailleuses , assez longues , garnies de petits poils courts , et terminées
par un crochet.
Tout le corps de ces larves est plus ou moins convert de poils dis-
posés en faisceaux , en paquets , ou en aigrettes , principalement sur
les côtés. Il est terminé par deux on plusieurs espèces de houppes
alongées , formées par des poils serrés , lesquelles vont se réunir à
leur extrémité et présentent une espèce de V: mais quand on
iouche la larve un peu rudement , Clle redresse , et écarte ces
houppes les unes des autres, et elle en hérisse les poils : elle les
applique de nouveau sur le corps dès qu’on cesse de l’inquiéter.
De Geer a donné la figure de la larve de l'Anthrène destructeur , et
il a représenté les poils grossis au microscope. Il suit de l'observation
de ce célèbre Naturaliste > que tous les poils du corps et de la tête ne
sont pas simples , mais comme hérissés , dans toute leur étendue , de
petites pointes courtes , en forme d’épines , à-peu-près comme les poils
des chenilles velues. Ceux qui forment les aigrettes ou honppes ne res-
A ij
4 NS ANNE ON UT H À EAN
semblent point à ceux qui couvrent les autres parties du corps. Chaque
poil est composé d’une suite de petites parties coniques triangulaires ,
mises bout à bout, dont la base de chaque pièce est extrémement déliée.
Le poil est terminé par un gros bouton , ou une espèce de masse ovale
alongée , presque conique , portée sur un filet très-mince.
Les larves des Anthrènes ressemblent un peu à celles des Dermestes ;
mais elles en sont suffisamment distinctes par les houppes qu’elles ont
à la partie postérieure de leur corps , bien différentes de celles des
Dermestes.
Ces larves passent près d’un an dans cet état , rongeant et détrui-
sant insensiblement les ligamens qui attachent ensemble les os des
animaux , les peaux , les poils , les plumes , en un mot, toutes les
matières animales qui ne sont point en fermentation , et qui sont un
peu desséchées. Elles se montrent indifféremment dans toutes les saisons
de l’année ; mais le tems où elles sont en plus grand nombre , et où
elles font le plus de dégats, c’est vers la fin de l'été, lorsqu'elles ont
acquis presque toute leur grosseur. Elles passent l'hiver ou dans l’état
de larve ou dans celui de nymphe; et l’insecte parfait ne se montre
ordinairement qu’en printems : on en voit cependant dans toutes les
saisons , mais en moindre quantité. La larve , en grossissant ; change
plusieurs fois de peau ; mais ce qui est fort singulier , elle ne quitte
pas sa peau de larve lorsqu’elle passe à l’état de nymphe : la peau se
fend seulement tout le long du dos ; les bords de la fente s’éloignent
lun de l’autre , et laissent une ouverture qui doit faciliter la sortie de
l'insecte parfait. Il faut néanmoins observer que cette peau de larve
n’est plus adhérente à celle de nymphe : celle-ci est dégagée de toute
part de sa peau de larve ; et lorsqu’elle subit sa dernière métamorphose
et qu'elle se montre insecte parfait , la peau de nymphe s’ouvre tout le
long du dos , à l'endroit où est déjà ouverte la peau de larve : l’insecte
sort par cette ouverture , laissant l’une dans l’autre les deux peaux qu’il
quitte , celle de nymphe et celle de larve.
La larve de l’Anthrène destructeur , est l’ennemi le plus redoutable
qu’aient à craindre les Naturalistes, qui veulent conserver des insectes ,
des oiseaux , ou d’autres animaux. La petitesse de l’insecte parfait lui
permet de s’insinuer par les plus petites ouvertures , pour déposer ses
NOM A AMENER EN: 5
œufs dans les substances animales qui lattirent. Les fumigations de tabac,
la vapeur de soufre, le camphre et les préparations arsénicales éloignent
ces larves, mais les font rarement périr , sur-tout lorsqu'elles sont dans le
corps de l’animal , où ces vapeurs pénètrent difficilement et en petite
quantité. Une chaleur assez considérable , telle que celle de quarante
ou cinquante degrés , suffit pour les faire périr ; mais le plus sur est
de fermer , avec le plus grand soin , les collections que l’on est bien
aise de conserver.
J'ai remarqué que les collections d’insectes placés dans des tiroirs ,
dont le fond étoit garni en cire jaune , étoient moins exposées aux
ravages des Anthrènes : ces insectes en sont peut-être éloignés par
Podeur assez forte que répand la cire jaune.
On reconnoît dans les collections qu’un insecte est attaqué par la
larve d’un Anthrène , à une poussière fine , de couleur grisâtre, qui
se trouve au-dessous de l’insecte rongé , et qui n’est autre chose que
les excrémens de la larve.
De Geer a observé que les larves des Anthrènes étoient quelquefois
attaquées par une petite espèce d’Ichneumon , qui les pique et y dépose
un œuf, d’où sort bientôt une petite larve qui se nourrit aux dépens
de l’autre. La larve de l’Anthrène continue à vivre ; elle passe mème à
l’état de nymphe ; mais elle périt toujours sous cet état; et au lieu de voir
sortir un Coléoptère, on voit paroïtre un Ichneumon aîlé qui a subi toutes
ses transformations , sans quitter le lieu qui l’a vu naître et qui l’a nourri.
Nous observerons , avant de passer à la description des Anthrènes,
que leur couleur est dûe à une espèce de poussière colorée , très-facile
à détacher. Cette poussière n’est autre chose que de petites écailles
triangulaires, à-peu-près semblables à celles qui couvrent les aîles
des papillons , implantées sur tout le corps de ces insectes par le som-
met ou la pointe du triangle : le haut est arrondi ou légèrement den-
telé. Le moindre frottement suffit pour les faire disparoître ; aussi arrive-
t-il souvent que lorsqu'on prend l’insecte, on emporte ces petites écailles,
on le décolore , et il paroît alors très-lisse et entièrement noir.
A iij
\
A NÉRIHURE N E.
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes composées de onze
articles: le premier un peu plus
long ; les autres courts et grenus,
les trois derniers en masse ovale,
perfoliée.
Lévre supérieure cornée, ar-
rondie , ciliée.
Mandibules cornées , arquées ,
pointues , sans dents.
Mächoires presque
neuses, ciliées à leur partie interne.
Lèvre inférieure cornée, arron-
die ou légèrement échancrée.
membra-
Quatre antennules filiformes ,
inégales : les antérieures un peu
plus longues , quadriarticulées ;
premier article petit , les autres
presque égaux. Les postérieures
courtes , triarticulées: articles pres-.
que égaux.
AMNACTA HARLE, NE
ANS TE RE IN UNS:
CHARACTER GENERIS.
Antennæ zndecimarticulatae :
articulus primus longior ; alii gra-
nulati ; ultimitres clavati, clava
ovata , perfoliata.
Labium szperius corneum , ro-
tundatum , ciliatum.
Mandibulæ correa , arcuatae ,
acutae , irermes.
Maxillæ szbmembranaceae , in-
us ciliatae.
Labium
apice rotundatumm aut emargira-
inferius corneum ;
ÊTLIIL.
Palpi quatuor filiformes , inae-
quales : anteriores longiores ; qua-
driarticulati , articulo primo mi-
nimo , aliis subaequalibus : pos-
teriores breviores , triarticulati ,
articulis subaequalibus.
No 0241) GA ŒNUET VE IR EL El SUR Er
o———— Em
PSS "P'ÉN0 ES
1. ANTHRÈNE brodé.
ANTHRENUS Pimpinellae. PI. 1. fig. 4. a. b.
A. Noir ; élytres avec une bande et deux points blancs , et l’extré-
mité ferrugineuse.
A. Niger, elytris fascia punetisque duobus albis, apice ferrugineis. Dict.
Ins. Anthrène. n°. 1.
Anthrenus Pimpinellæ. Fas. Syst. Ent. pag. 61. n°. 1.— Spec. ins. tom. 1.
. Cs1
pag. 70. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 59. n°. 1.
Anthrenus squamosus niger, fascia punctisque coleoptrorum albis, suturis
fuscis. GEorr. Ins. tom. 1. pag. 114. n°. 1.
L’Anthrène à broderie. Grorr. Ibid.
Anthrenus Scrophulariæ. Fourc. Entom. par. tom. 1. pag. 27. n°. 1.
Similis Ant. Scrophulariæ , at pauld minor. Thorax niger , albo ferrugi-
neoque varius. Elytra fascia undata alba punctoque ferrugineo versus apicem.
Il est un peu plus petit que l’Anthrène ondé. Les antennes sont
noires. La tête est noire , sans taches. Le corcelet est noir , mêlangé
de blanc et de ferrugineux. Les élytres sont noires , avec un peu de
ferrugineux à la base et vers l’extrémité , et une large bande blanchâtre ,
un peu ondée vers la base. Le dessous du corps est cendré.
Les synonymes de M. Geoffroy se rapportent à l’Anthrène ondé.
Il se trouve en Europe sur différentes fleurs. La larve vit dans les
cadavres desséchés. Il est commun en printems , aux environs de Paris.
2. ANTHRÈNE fascié.
ANTHRENUS Verbasci. PI. 1. fig. 2. a. b. c. d.
À. Noirâtre; élytres avec trois bandes ondées, d’un gris cendré.
À. Niger, elytris fasciis tribus undatis albis. Dict. Ins. Anthrène. n°. 2,
Anthrenus Verbasci. Far. Syst. Entom. p. 61. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 70..n°. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 39. n°. 4.
8 N°. HOANMAU EN CE JE MR É:N El
Byrrhus V’erbasci fuscus , elytris fasciis tribus undulatis pallidis. Lin. Syst.
Nat. pag. 568. n°. 3.
Byrrhus Verbasci. Larcn. Ins. tom. 1. pag. 75. ne 2:
Magnitudo præcedentis. Thorax fuscus , ferrugineo alboque varius. Elytra
fusca , fasciis tribus undatis albis.
Il est un peu moins large que le précédent. Les antennes et la tête
sont noires. Le corcelet est mélangé d’obscur , de cendré et de rous-
sâtre. Les élytres sont obscures , avec trois bandes ondées , blanchätres.
Linné et Fabricius citent Geoffroy , Anthrène , n°. 2. [insecte
de cet Auteur , est l’Anthrène destructeur , Arzihrenus Mu/eorum.
Il se trouve en Europe , sur les fleurs.
3. ANTHRÈNE destructeur.
ANTHRENTS Museorum. PI. 1. fig. 1.4. b. c.
A. Noirâtre ; élytres obscures nébuleuses , avec trois bandes cen-
LA
drées , peu marquées.
A. Nebulosus, elytris subnebulosis. Dict. Ins. Anfhrène. n°. 3.
Anthrenus Museorum. Fas. Syst. Ent. pag. 61. n°. 3. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 70. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 59. ONCE
Byrrhus Museorum nebulosus, elytris subnebulosis puncto albo. Lin. Syst.
Nat. pag. 568. n°. 2. — Faun. suec. n°. 430.
Anthrenus squamosus niger, elytris fuscis fascia triplici undulata alba.
Gsorrr. Ins. tom. 1. pag. 115. n°. 2.
L'Amourette. Grorr. Ibid.
Dermestes ovatus fuscus obscurus , maculis squamosis griseis. Dec. Mém.
Ins tom. 4. pag 205. n°47.4pl-:8-4fg-1a1/Nethu2;
Anthrenus florilegus. Fourc. Entom. par. tom. 1. pag. 27. n°. 2.
Præcedenti pauld minor. Thorax fuscus, cinereo ferrugineoque varius.
Elytra fusca , ferrugineo varia, fasciisque tribus obsoletis, undatis, cinereis.
Corpus subtüs cinerascens.
Il est un peu plus petit que le précédent. Les antennes et la tête
sont noires. Le corcelet est noirâtre , avec une poussière ferrugineuse
et un peu de gris sur les côtés. Les élytres ont trois bandes ondées ,
grises , moins distinctes que dans l’espèce précédente , et coupées par
autant de bandes noirâtres : on voit parmi ces bandes une poussière
ferrugineuse claire , plus ou moins marquée. La base des élytres est
NPA ON UT HR EN © 9
noirâtre , avec un peu de blanc de chaque côté de l’écusson. Le dessous
du corps est d’un gris cendré.
On le trouve en Europe , sur les fleurs et dans les collections d’a-
nimaux.
4. ANTHRÈNE ondé.
AXTHRENUS Scrophulariae. PI. 1. fig. 5. a. b.
À. Très-noir ; élytres avec des taches ondées, blanchîtres , et la
suture ferrugineuse.
A. Niger, elytris albo maculatis, sutura sanguinea. Dict. Ins. Azthrène.
n°. 0.
Anthrenus Scrophulariæ. Far. Syst. Entom. pag. 61 n°. 2. — Spec. ins.
tom. 1. pag. 72. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 39. n°. 4.
Byrrhus Scrophulariæ. Lin. Syst. Nat. pag. 568. n°. 1. — Faun. suec.
n°. 429.
Scarabæus parvus corpore subrotundo, collo oblongo, alarum elytris ni-
gris, binis punctis albicantibus notatis. Ras. Ins. pag. 85. n°. 37.
Dermestes' ovatus niger, maculis squamosis albis , sutura elytrorum rubra.
Dec. Mém. tom. 4. pag. 200. n°. 6. pl. 7. n°. 20.
Suzz. Hist. ins. tab. 2. fig. 11. 4.
Bercsrr. Nomencl. 1. tab. 11. fig. 9. 10.
Scuazrr. Elem. ins. tab. 17. — Icon. ins. tab. 176. fig. 4.
Præcedenti ferè duplo major. Caput nigrum. Thorax niger, postice ferru-
gineus. Elÿtra nigra, sutura rubra, maculisque tribus albis. Corpus subtùs
griseum.
Il est une fois plus grand que l’Anthrène destructeur. Les antennes
et la tête sont noires. Le corcelet est noir, avec un peu de gris et de
rougeûtre à la partie postérieure. L’écusson est petit et rougeâtre. Les
élytres sont noires , avec la suture ferrugineuse, d’où partent trois
bandes ondées , grises , mieux marquées et un peu larges vers les bords
extérieurs: l'extrémité de l’élytre est de la couleur de la suture. Le dessous
du corps est d’un gris un peu ferrugineux.
Il se trouve dans presque toute l’Europe, sur les fleurs. La larve est
très-velue , et d’une couleur brune presque noirâtre.
10 NO. OMAN SP 1H LR EN. EN
5. ANTHRÈNE obscur.
ANTHRENUS fuscus. PI. 1. fig. 3. a. b.
A. Noir; antennes et pattes brunes ; corcelet et élytres avec des
taches irrégulières , ferrugineuses.
A. Niger, antennis tibiisque rufis, thorace elytrisque maculis obsoletis fer-
rugineis. Dict. Ins. 4rthrène. n°. 8.
Anthreno Museorum pauld minor. Antennæ rufæ. Thorax niger, posticè
utrinque macula cinerea. Elytra nigra , pulvere ferrugineo adspersa. Corpus
subtus fusco-cinereum. Pedes nigri, tibiis rufs.
Il est un peu plus petit que l’Anthrène destructeur. Les antennes
sont d’un brun fauve. [a tête est noire , sans taches. Le corcelet est
noir , légèrement couvert d’une poussière ferrugineuse , avec une tache
cendrée , de chaque côté de la partie postérieure. Les élytres sont noires ,
légèrement couvertes d’une poussière ferrugineuse. Le dessous du corps
est d’un noir cendré. Les pattes sont noires, avec les jambes fauves.
J’ai trouvé cet insecte en grande quantité aux environs de Paris, sur
les fleurs des plantes liliacées.
INA,
N°.15. SPHÉRIDIE SPHÆRIDIUM.
mm — —
LA forme ovale, arrondie , presque hémisphérique de ces insectes ,
leur a fait donner le nom de Spharidium par M. Fabricius , qui en a
formé un nouveau genre , en les séparant des Scarabés , des Dermestes,
des Escarbots , où les avoient placés les Auteurs qui l'ont précédé.
Ces insectes diffèrent de tous les autres genres, non-seulement par
la forme du corps ; mais encore par les antennes , par toutes les parties
de la bouche , et par les pattes. Les antennes , dont le premier article est
très-alongé , et les trois derniers sont en masse ovale, perfoliée ; les an-
tennules longues, sétacées ; les jambes épineuses, doivent faire distinguer
au premier coup-d’œil, les Spéridies , de l’Escarbot , du Dermeste , du
Byrrhe , avec lesquels ils ont quelques rapports. Les antennes terminées
en masse perfoliée , ne permettent pas de les confondre avec les Sca-
rabés , dont les antennes sont terminées par une masse triphylle.
Les quatre dernières espèces d’Anthribes décrites par M. Geoffroy ,
ressemblent beaucoup , par la forme du corps , aux Sphéridies. Elles en
diffèrent par les antennes , dont le premier article est beaucoup moins
alongé , et la masse qui les termine moins grosse ; par les antennules
filiformes ; par les jambes simples , et par les tarses composés seulement
de quatre pièces , garnies en dessous de pelotes.
Les antennes (pl. 1. fig. 1. &. a. a. ) sont courtes et composées de
onze articles , dont le premier est très-alongé ; le second petit, presque
arrondi ; les suivans sont plus petits et peu distincts ; les quatre derniers
forment une masse ovale oblongue , perfoliée ; le dernier article est petit
et enchâssé dans le pénultième.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandibules ,
de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules.
La lèvre supérieure ( c. ) est large , peu avancée, coriacée, arrondie
antérieurement.
Les mandibules ( d. d. ) sont courtes , cornées , arquées , simples ,
pointues à l’extrémité.
Coléoptères. Tome II. A
NOM MORS EP ELLE JR UT D. TE:
Les mâchoires ( e. e. ) sont courtes, membraneuses , bifides : les
D]
divisions sont arrondies, et l’antérieure est un peu plus courte que
l’autre.
La lèvre inférieure ( £. ) est cornée, échancrée , membraneuse et très-
ciliée à sa partie antérieure,
Les antennules antérieures (g.g.) sont sétacées , beaucoup plus
longues que les postérieures , et composées de quatre articles, dont le
premier est petit , le second assez gros , les deux derniers sont minces et
alongés ; elles ont leur insertion au dos des mâchoires. Les antennules
postérieures (h. h.) sont courtes, filiformes , et composées de trois articles,
dont le second est un peu plus gros que les autres ; elles sont insérées
à la partie latérale antérieure de la:lèvre inférieure.
La tête est un peu inclinée , arrondie antérieurement , et reçue pos-
térieurement dans l’échancrure du corcelet. Les yeux ne sont point
saillans.
Le corps est ovale, presque arrondi, convexe en dessus, applati en
dessous. Le corcelet est à peu près de la largeur des élytres. i’écusson
est petit, alongé. Les élytres sont convexes, et couvrent deux ailes
membraneuses , repliées.
Ees pattes sont de longueur moyenne. Les cuisses (i.i.i.i. ii.)
sont un peu comprimées. Les jambes (Kk. k. k. k. k. k. ) sont couvertes
CE minces , aiguës. Les tarses (1. 1.1. L. 1.1. ) sont filiformes , et
composés de cinq articles terminés par deux ongles crochus. L’un des
deux sexes, dans quelques espèces , a les tarses antérieurs plus courts,
et la dernière pièce beaucoup plus grosse , terminée par deux ongles,
dont l’un beaucoup plus gros que l’autre.
S'il est souvent difficile d’avoir des notions un peu étendues sur la
vie des insectes dont la grandeur peut les manifester d’assez loin à
nos yeux ; à plus forte raison les insectes qui par leur petitesse se dé-
robent à nos recherches , doivent fournir peu de matériaux à celui qui
veut en tracer l’histoire. Jusqu'à présent , tout ce que nous savons sur
les Sphéridies , c’est qu’ils vivent dans les bouses et les fientes des ani-
maux : quoiqu'il soit probable que leurs larves ont la mème habitation
et se nourrissent des mêmes alimens , elles nous sont encore entière-
ment inconnues.
SÉNEHNÉ RE Del Er
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes courtes ;
sées de onze articles : le premier
long , les autres très-petits, à peine
distincts ; les quatre derniers en
Ccompo-
masse oblongue , perfoliée ; le der-
nier plus petit.
Lèvre supérieure cornée, large,
très-courte . arrondie.
Mandbules courtes, cornées ,
arquées , pointues , simples.
Mächoires avancées, membra-
neuses, bifides: divisions inégales,
arrondies.
Lèvre inférieure cornée, échan-
crée, membraneuse et ciliée à l’ex-
trémité.
Quatre antennules inégales , sé-
tacées. Les antérieures beaucoup
plus longues, quadriarticulées : pre-
mier article petit; le second gros ;
les deux derniers minces , cylin-
driques. Les postérieures triarticu-
lées : second article plus gros que
les autres.
SH EUR. I D, I 16 3
SUP IAE R I D T'ON
CHARACTER GENERIS.
Antennæ breves , undecimarticu-
latæ : articulus primus longior ;
alii minores , brevissimi ; ultimi
quatuor clavati, clava oblonga,
per/oliata , articulo ultimo minori.
Labium szperius corneum , bre-
ViISSNUM , roturndatum.
_ Mandibulæ breves , corneæ ,
arcuatae ; acutae ; ir1ermes.
Maxillæ porrecta , membrana-
ceaæ , rotundatae , bifidae : laciniis
inaequalibus , obtusis.
Labium zr/férius corneurn ; emar-
ginaturt ; apice mérnbranaceun ;
ciliatumn.
Palpi quatuor inaequales , se-
tacei. Anteriores multd longiores ,
guadriarticulati : articulo primo
minimoO , Secundo MmAXIMO ; re»
liquis minoribus , cylindricis. Pos-
teriores triarticulati: articulo se-
cundo majori,
4 NÉ LAON ELEC 6 À SO DC1 E!
= RAR os
E S PAL CES:
2. SPHÉRIDIE scarabéoïde.
SPH«ÆDp1p1vm scarabaæoides. PI. 1. fig. 1. a. b. c. d. e.
Sp. Ovale, lisse, noir; élytres avec deux taches ferrugineuses sur
chaque.
Sp. Ovatum nigrum, elytris maculis duabus ferrugineis. Fas. Syst. Entom.
pâg. 66. n°. 1. — Spec. ins. tom. 1. p.78. n°. 1. — Mant. ins. t. 1. pag. 43.
TNA 0 1 :
Dermestes scarabaoides ovatus ater glaber, “elytris maculis duabus obso-
letè ferrugineis. Lin. Syst. Nat. pag. 563. n°. 17. — Faun. suec. n°. 428.
Dermestes niger, coleoptris punctis rubris quaternis, elytris lævibus , sub-
rotundus. GEorr. Îns. tom. 1. pag. 106. n°. 17.
Le Dermeste à quatre points rouges , sans stries. Grorr. Ib.
Hister cestudinarius ovatus niger glaber, pedibus fuscis , elytris antice,
macula rubra postice fulva. Dec. Mém. tom. 1. pag. 345. no. 8.
Scarabæus ovatus niger glaber, maculis duabus rubris in singulo elytro.
Gapn. Satag. 76.
Dermestes Scaraboides. Scop. Entom. carn. n°. 36?
Dermestes quadrimaculatus. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 43.
Sphæridium Scaraboïdes. LarcæanrT. Ins. tom. 1. pag. 80. n°. 1.
Dermestes Scarabæoides. Vizr. Entom. tom. 1. pag. 6o. no. 16.
Dermestes hortensis. Fourc. Entom. par. 1. pag. 21. n°. 17.
Dermestes sricolor niger nitens ovatus, elytris postice , antice macula ru-
bra. Fourc. Ent. par. 1. pag. 24. n°. 30.
Corpus ovatum, glabrum , læve, nigrum, elytris maculis duabus, altera
versus basin, altera major in apice. Pedes picei, femoribus macula nigra.
Tibiæ omnes spinosæ.
Le corps de cet insecte est ovale, glabre, lisse ; noir, avec deux
taches ferrugineuses sur chaque élytre , dont l’une vers la base, et
l’autre plus grande , plus pâle , à l'extrémité. Les pattes sont d’un brun
ferrugineux , avec une grande tache sur chaque cuisse. Les jambes sont
Fee
épineuses.
Il se trouve en Europe, dans les bouses.
NAME L'SMPMHUÉ RCI D! I 6 5
L’Insecte que M. Geoffroy a décrit, est une variété plus petite du
Sphéridie scarabéoïde.
2. SPHÉRIDIE bipustulé.
SPHAÆRIDIUM bipustulatum. Pl, 2. fig. 11.4. b.
Sp. Ovale, lisse, noir; extrémité des élytres rougeûtre ; pattes
d’un brun ferrugineux.
Sp. Atrum nitidum, elytris macula apicis rubra, pedibus piceis. Fas. Spec.
ins. tom. 1. pag. 78. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 43. n°. 2.
Dermestes hemorrhous. Scurank. Enum. ins. aust. n°. 44.
Dermestes zestudinarius niger nitens ovatus , elytris postice lividis. Founc.
Ent. par. 1. pag. 24. n°. 29.
Affine præcedenti, at minus, et elytra apice ferruginea. Pedes ferruginei ,
femoribus macula nigra.
Il est presque une fois plus petit que le Sphéridie scarabéoïde. Le
corps est ovale, lisse, glabre , noir , avec l'extrémité des élytres fer-
rugineuse. Les pattes sont d’un brun ferrugineux , ayec une tache
noire sur les cuisses. Les jambes sont épineuses,
Il se trouve aux environs de Paris, en Allemagne, dans les bouses.
3. SPHÉRIDIE dytiscoïde.
SPHARIDIUM dytiscoïdes. PI, 2. fig. 10.
Sp. Ferrugineux ; élytres lisses , noires.
Sp. Ferrugineum , elytris atris lævibus.
Sphæridium dytiscoides. Far. Syst. Ent. pag. 67. n°. 2. — Spec. ins. t. 1.
pag. 78. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. Pas 49. n°. 3.
Statura et magnitudo Sphær. Scarabæoïdis, totum glabrum , nitidum. An-
tennæ rufæ, perfoliatæ. Caput, thorax, pectus , abdomen rufa. Elytra atra,
glabra. Far.
IL ressemble , pour la forme et la grandeur , au Sphéridie scara-
béoïde. Les antennes sont fauves. La tête et le corcelet sont lisses ,
rougeàtres. Les élytres sont lisses , glabres, noires. L’abdomen et les
pattes sont rougeûtres.
La
6 NO TOP OS NPUMEHRELT De TE.
Il se trouve dans l'Isle Sainte-Hélène.
Du Cabinet de M. Banks.
1
4. SPHÉRIDIE marginé.
SPHÆRIDIUM Maroinatum. PI Mis 6, a. 2.
Sp. Ovale, lisse, noir; rebord du corcelet , des élytres , et pattes
ferrugineux.
Sp. Læve atrum, elytrorum margine pedibusque ferrugineis. Fas. Mant. ins.
tom. 1. pag. 43. n°. 5.
Dermestes niger subrotundus , elytris lævibus. Gzorr. Ins. tom. 1. p. 107.
ne 10.
Le Dermeste jayet. Grorr. Ibid.
Dermestes gagatinus. Fourc. Entom. par. 1. pag. 21. n°. 18.
Statura et magnitudo Sphær. bipustulati. Corpus ovatum, nigrum. Antennæ
nigræ, margo thoracis elytrorumque tenuissimé ferrugineus. Pedes ferruginei,
tibiis spinosis. À j
Il ressemble beaucoup au Sphéridie bipustulé. Les antennes et les
antennules sont noirâtres. Le corps est ovale , lisse, luisant, avec le
rebord du corcelet et des élytres légèrement ferrugineux. Les pattes
sont ferrugineuses. Toutes les jambes sont épineuses.
Il se trouve aux environs de Paris, en Allemagne , dans les bouses.
5. SPHÉRIDIE uniponctué.
SPHAÆrIDIUM unipunctatum. Pl. 2. fig. 8. a. b.
Sp. Noir ; élytres striées, jaunes , avec une tache noïre commune.
Sp. Nigrum, elytris striatis flavescentibus , puncto communi nigro.
Coccinella zripunctata coleoptris flavescentibus : puncto communi nigro.
Lin. Syst. Nat. pag. 579. no. 6. — Faun. suec. n°. 470.
Scarabæus znipunctatus scutellatus muticus ater, coleoptris flavescentibus ;
puncto communi nigro. Fas. Syst. Ent. pag. 19. n°. 78. — Spec. ins. t. 1.
pag. 22. n°. 95. — Mant. ins. tom. 1. pag. 11. n°. 104.
Sphæridium unipunctatum. Laïcuanr. Ins. tom. 1. pag. 82. no. 2.
Antennæ nigræ, clavatæ, clava ovata perfoliata. Corpus ovatum nigrum.
Elytra striata flavescentia, macula communi nigra. Scutellum triangulare ,
nigrum. Pedes picei. Tibiæ anticæ compressæ, multidentatæ.
NAN ISMENENÉ R I D.1 1 7
Il est petit et ovale. Les antennes sont noires , terminées par une
masse ovale, perfoliée. La tête est noire. Le corcelet est noir , avec
les bords extérieurs ferrugineux. L’écusson est noir et triangulaire. Les
élytres sont striées, d’un jaune testacé , avec une tache noire sur la
suture. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont brnes. Les jam-
bes antérieures sont un peu comprimées et armées de plusieurs dente-
lures ; les autres ont quelques épines. x
Il se trouve dans les bouses , au nord de l’Europe, aux environs
de Paris.
Les antennes perfoliées et non pas triphylles, et les antennules sétacées
annoncent , mème au premier coup-d’œil, que cet insecte ne peut ap-
partenir au genre Scarabé.
6. SPHÉRID:E ferrugineux.
SPHÆR1DIUM ferrugineum. Suppl. PI]. 3. fig. 14. à. b.
Sp. Ferrugineux ; masse des antennes obscure ; élytres strices.
Sp. Ferrugineum , elytris striatis. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 43. n°. 6.
Statura Sphær. bipustulati, at minor. Corpus totum ferrugineum , immacu-
latum , antennarum clava fusca, Elytra striata.
Il est presque une fois plus petit que le Spéridie bipustulé. Tout
le corps est ferrugineux , sans taches. Les yeux sont noirs ; la masse
des antennes est obscure. Les élytres sont striées , et les stries sont
pointillées.
Il se trouve aux environs de Paris, dans les bouses.
7. SPHÉRIDIE lugubre.
SPHAÆRIDIUM lugubre. PI. 2. io-l1 240210.
Sp. Presque hémisphérique , noir , luisant ; élytres striées.
Sp. Subhemisphæricum nisrum uitens, elytris punctato-striatis.
Dermestes niger subrotundus , elytris striatis. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 107.
mn. 10
7 ® Q
Dermestes lugubris. Fourc. Ent. par. 1. pag. 22. n°. 19.
Sphæridium afomarium læve atrum , elytris crenato-striatis pedibus pallidis.
8 NO SRE EE CRT) D: 1 E
Fas. Syst. Ent. pag. 67. n°. 3. — Spec. ins. tom. 1. p. 78. n°. 5. — Mant.
ins. tom. 1. pag. 43. n°. 7.?
Similis Sphæridio marginato , at elytra punctato-striata. Corpus subhemis-
phæricum nigrum nitidum, pedibus abdominisque apice fusco-brunneis.
Il ressemble entièrement au Sphéridie lisse, mais il a les élytres
striées , et les stries formées par une suite de points enfoncés. Le corps
est noir, luisant, presque hémisphérique. Les pattes et l’extrémité de
l’abdomen sont d’un brun noirûtre.
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Dantic.
= Par la description et les dimensions que M. Fabricius donne du
Sphaeridinm atomarium ; et par sa citation du Dermeste , n°. 19 , de
M. Geoffroy , il paroît qu’il a eu en vue cet insecte , qui n’est certaine-
ment point le Si/pha atomaria de Linné , ainsi qu’on peut s’en con-
vaincre par la description de cet auteur.
8. SPHÉR1DIE huméral.
SPxææRripium humerale. Pl 1. fig. 2. à. b.
Sp. Noir , presque hémisphérique , base des élytres rougeûtre ; ély-
tres presque striées.
Sp. Subhemisphæricum nigrum, basi elytrorum ferruginea , elytris obsoletè
punctato - Striatis.
Sphæridio lævigato pauld minor. Corpus nigrum subhemisphæricum , niti-
dum. Elytra punctato-striata nigra , basi ferruginea. Corpus subtùs nigrum,
pedibus piceis.
Il est un peu plus petit que le Sphéridie lisse. Les antennes sont
noires. La tete et le corcelet sont lisses, noirs, luisans. Les élytres
sont presque striées, et les stries finement pointillées ; elles sont noires,
avec la base ferrugineuse obscure. Le dessous du corps est noir, et
les pattes sont brunes.
Il se trouve dans les bouses , aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Dantic.
9: SPHÉRIDIE mélanocéphale.
Sru«æriorum melanocephalum. PI. 1. fig. 4. a. b.
Sp. Noir ;
Ne LAS EE SAPUULÉUR: I -D.I7# 9
Sp. Noir ; élytres légèrement striées ; d’un brun pâle , avec la base
noirâtre.
Sp. Atrum glabrum, elytris griseis, macula communi baseos nigra. Fas.
Syst. Ent. pag. 67. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 75. n°. 6. — Mant, ins.
tom. 1. pag. 43. n°. 8.
Dermestes zelanocephalus niger ovatus glaber, elytris griseis. Lin, Syst.
Nat. p. 563. n°. 16. — Faun. suec. 1 120.
Corpus atrum , læve nitidum. Elytra testacea , macula magna triangulari
nigra ad basin. Pedes atri. Fas.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur, au Sphéridie hémor-
rhoïdal. Les antennes sont noires. La tête et le corcelet sont noirs,
lisses. Les élytres sont légèrement striées , d’une couleur marron plus
ou moins claire, avec la base interne noirâtre. Le dessous du corps
est noir. Les pattes sont noires, et quelquefois brunes. Les jambes
sont épineuses.
Il se trouve en Europe , dans les bouses.
10. SPrHÉR1IDIE hémorrhoïdal.
SPHA«RIDIUM haemorrhoidale. PI. 2. fig. 6. a. b.
Sp. Ovale noir ; élytres striées , avec l’extrémité rougcûtre.
Sp. Atrum, elytris apice rufis, pedibus nigris. Far. Syst. Ent. pag. 67.
no. 5.— Spec. ins. tom. 1. pag. 79. no. 7. — Mant. ins. tom. 1. p. 45. n°. 9.
Simile omnind Sphær. melanocephalo. Corpus ovatum nigrum. Elytra striata
nigra. Pedes nigri aut picei.
Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Sphéridie mélanocé-
phale. Les antennes sont noires. Le corps est ovale, glabre, noir. Les
élytres sont striées , avec l’extrémité rougeâtre. Les pattes sont noires
ou brunes.
Il se trouve aux environs de Paris, en Angleterre , dans les bouses.
L’Anthribe, n°. 5, de M. Geoffroy, cité par M. Fabricius, n’est
pas le même insecte.
11. SPHÉRIDIE ruficolle.
SPHÆRr1DIum ruficolle. Pl, 2, fig. 7.4. b.
Coléoptères. Tome IT, B
fo NE. 11260 SAP HMÉETRAI D:1lE
Sp. Noir, ovale, presque arrondi ; corcelet et pattes rougeätres ;
élytres lisses.
Sp. Subrotundatum nigrum , thorace pedibusque rufis, elytris lævibus.
Sphæridium rzficolle atrum nitidum , thorace pedibusque anticis rufis. Fas.
Mant. ins. tom. 1. pag. 43. n°. 10.
Dermestes /horacicus ovatus, Capite, thorace pedibusque rubicundis ,
elytris nigris. Founc. Ent. par. 1. pag. 24. n°. 28.
Magnitudo Sphæridii hæmorrhoiïidalis. Corpus ovatum subrotundatum ni-
grum nitidum ;, antennis , capite , thorace pedibusque rulfis. Elytra lævia. Tibiæ
inermes.
Il est dela grandeur du Sphéridie hémorrhoïdal. Le corps est ovale ,
presque arrondi. Les antennes sont rougeûtres. La tête est noire, lui-
sante. Le corcelet est rougeâtre, lisse , luisant. L’écusson est noir,
luisant , triangulaire. Les élytres sont noires, lisses, luisantes. Le
dessous du corps est noir, presque brun , luisant , avec les pattes rou-
geâtres. Les jambes sont sans épines.
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Dantic.
12. SPHÉRIDIE obscur.
SPHARIDIUM fuscum. P]. 2. fig. 9. a. b.
Sp. Ovale, lisse, noirâtre ; antennes et pattes fauves.
Sp. Ovatum læve fuscum, antennis pedibusque rufis.
Sphærid. atomario pauld major. Antennæ rufæ. Clava ovata fusca. Caput
thoraxque nigra, ore ferrugineo. Elytra lævia picea. Corpus subtüs nigricans.
Pedes rufi. Tibiæ compressæ, multidentatæ.
Il est un peu plus grand que le Sphéridie atôme. Le corps est ovale,
plus arrondi par les deux bouts que celui du Sphéridie atôme. Les an-
tennes sont fauves, avec la masse ovale, noirâtre. La tête et le corcelet
sont noirs, avec la bouche ferrugineuse. Les élytres sont lisses , d’un
brun noirâtre. Le dessous du corps est noirâtre. Les pattes sont fauves.
Les jambes sont un peu comprimées , dentelées extérieurement.
Il se trouve en Provence , dans les bouses.
NP OT SAPARIÉEUR.Y D.1 47 11
13. SPHÉR1IDIE testacé.
SPHÆRIDIUM testaceurn, PI. 2, fig hé: ab.
Sp. Ovale, testacé ; élytres striées.
Sp. Ovatum testaceum , elytris striatis.
Magnitudo ferè Sphæridii melanocephali. Corpus ovatum testaceum imma-
culatum. Elytra punctato-striata. Tibiæ spinosæ.
Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Spheridie mé-
lanocéphale. Il est ovale , et d’une couleur testacée , sans taches.
La tête et le corcelet sont lisses. Les élytres sont striées , et les
stries sont pointillées. Les jambes de toutes les pattes sont un peu
épineuses.
M. Dantic a reçu cet insecte parmi des plantes sèches venant de
VIsle-de-France.
14. SPHÉRIDIE atôme.
SPHAÆRIDIUM atomarium. PI. 2. fig. 5. a. b.
Sp. Noir, ovale ; élytres avec des stries pointillées ; pattes fauves.
Sp. Atrum, elytris crenato-striatis , apice pedibusque pallidis.
Silpha afomaria nigra subovata, elytris immaroiratis, pedibus pallidis.
Lin. Syst. Nat. pag. 574. no. 35.
Sphæridium zinutum atrum, elytris striatis, pedibus concoloribus. Fas.
Syst. Ent. pag. 68. no. 8. — Spec. ins. tom. 1. pag. 79. no. 11. — Mant.
ins. tom. 1. pag. 44. n°. 14.
Sphæridium atomarium. Larcnarr. Ins. pag. 83. no. 3.
Corpus glabrum, ovatum, nigrum, Sphær. hæmorrhoïdale duplo minus.
Antennarum clava ovata , nigra. Caput thoraxque lævia. Elytra crenato-striata ,
apice rufa. Pedes rufi.
Variat elytris immaculatis et pedibus nigris.
Il est ovale, et n’a pas une ligne de long. Le corps est glabre, noir,
avec lextrémité des élytres quelquefois ferrugineuse. Le premier article
des antennes est assez long, et les trois derniers forment une masse
ovale. La tête et le corcelet sont lisses, sans rebords. Les élytres ont
__ NS: LA NS PP SRE CRAT D , 1 EE:
des siries bien marquées , dans lesquelles on apperçoit une suite de
points enfoncés. Les pattes sont fauves.
Il se trouve en Europe , dans les bouses.
N°416,
NOMAGMENNRMMEL ENT ME" 4 N O B I'ONAR
——
PR: Grecs et les Latins donnoient indistinctement le nom de zeredo
à tous les vers rongeurs, et plus particulièrement à ceux qui attaquent
le bois. Pline désigne aussi sous ce nom les larves des Teignes
et des Dermestes. On donnoit encore le nom de ‘ereda aux larves
qui vivent dans les intestins des chevaux et sous le cuir des bœufs.
Il étoit réservé aux modernes de présenter dans un ordre métho-
dique des objets si confusément entassés. Linné a d’abord placé les
insectes dont nous devons parler, parmi les Dermestes. M. Geoffroy
est le premier qui a su distinguer ce genre, auquel il a donné
en latin le nom ancien de Byrrhus , et en François celui de Vrillette.
Linné, dans ses éditions postérieures , a adopté le même genre,
mais sous le nom de Prinus, en donnant à un autre genre celui
de Byrrhus. De Geer a de même confondu les Ptines et les Vril-
lettes sous les noms françois de M. Geoffroy et latin de Linné.
M. Fabricius a enfin séparé les Ptines des Vrillettes pour en faire deux
genres , et il a nommé ces dernières Azobium , formé vraisemblablment
du mot grec avafBiov , qui signifie ressuscité , revenu à la vie.
Les Vrillettes ont quelques rapports avec les Dermestes ; mais elles
en différent par les antennes plus longues , terminées en masse moins
grosse , plus alongée , et par les mandibules dentées. Elles ont beaucoup
plus de rapports avec les Ptines , dont elles diffèrent cependant, en
ce que ceux-ci ont les antennes filiformes , composées d'articles égaux ;
et les mandibules unidentées au milieu.
Les antennes ( pl. 1. fig. 1. a. a. a. ) des Vrillettes sont ordinaire-
ment de la longueur du corcelet. Elles sont composées de onze articles
bien distincts, dont le premier est un peu plus gros ; les suivans sont
O
à-peu-près égaux entr’eux ; les trois derniers sont beaucoup plus alongés
et un peu plus gros que les autres. x
La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules ,
de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules.
Coléoptères. Tome II. A
2 N°. AIG ANR MIN EL. dE MT T ME:
La lèvre supérieure ( b. ) est cornée , assez large , un peu avancée ,
arrondie , ou légèrement échancrée antérieurement.
Les mandibules (c. c.) sont courtes, cornées , très-dures , termi-
nées par trois dents aiguës.
Les mâchoires ( d. d. ) sont courtes, presque cylindriques , membra-
neuses , bifides à leur extrémité : les divisions sont égales et arrondies.
La lèvre inférieure (e.) est assez large , cornée, échancrée, mem-
braneuse , et presque bifide à lextrémité : les divisions sont arrondies
et égales.
Les antennules antérieures (f. f. ) sont filiformes , un peu plus
longues que les postérieures , et composées de quatre articles , dont les
deux premiers sont petits , et les autres presque égaux entr’eux. Elles
sont insérées au dos des mâchoires. Les postérieures (g. g.) sont courtes,
et composées de trois articles , dont le dernier est un peu plus gros
que les autres. Elles sont insérées à la base extérieure de la pièce mem-
braneuse.
La tête est enfoncée dans le corcelet. Les yeux sont arrondis , sail-
lans. Le corcelet est élevé , rebordé , presque aussi large que les élytres.
L’écusson est petit, arrondi postérieurement. Les élytres sont convexes,
un peu rebordées , ordinairement de la longueur de l’abdomen. Au-
dessous il y a deux ailes membraneuses , repliées. La forme du corps
est un peu alongée , presque cylindrique.
Les pattes sont de longueur moyenne. Les jambes et les cuisses (h. ï.)
sont simples , sans épines et sans dentelures. Les tarses (k) sont com-
posés de cinq pièces, dont la première est la plus longue ; les autres
sont courtes , un peu applaties , presqu’en cœur ; la dernière est courte,
un peu renflée à son extrémité, et terminée par deux ongles aigus.
Les Vrillettes désignent, par ce nom même que leur a donné
M. Geoffroy , l'instinct qui les porte, dans leur état de larve , à ronger
le bois , en y faisant de petits trous ronds ; comme feroit une
vrille. On voit communément ces insectes s'échapper dès le printems ,
du bois où la nymphe étoit renfermée , et attirés par les rayons du
soleil, ramper le long des fenêtres , sur les charpentes et autres boi-
series. Leurs couleurs sans éclat , leurs mœurs sans industrie , et leur
forme sans agrément, ne doivent pas servir à les rendre bien inté-
N£. dur ON ER D LE TD Tr Er. 5
ressans à nos yeux. Comme les Dermestes , aussitôt qu’on les tou-
che , ils enfoncent leur tête dans le corcelet , appliquent exactement
les jambes et les tarses contre leurs cuisses , cachent entièrement les
antennes entre la tête et Les bords inférieurs du corcelet, et présentent
lPimage d’un corps inanimé. Mais ce qui doit les distinguer des Der-
mestes , c’est leur opiniâtreté invincible à rester dans cette espèce de
léthargie. S'il faut en croire de Geer , ni l’eau ni le feu ne peuvent
les en faire sortir. Ils se laissent entièrement brûler sans donner aucun
signe de vie. Lorsqu'on ne les touche plus et qu’on les laisse tran-
quilles , ils sortent peu-à-péu de cet état ; mais ce n’est qu'après un
long repos qu’ils recommencent à se remuer. Ils marchent lentement
et avec une espèce d’indolence. Ils font rarement usage de leurs ailes,
quoiqu’elles soient assez fortes et beaucoup plus longues que les élytres.
La larve de ces insectes, très - connue par ses dégats, doit fixer
davantage notre attention. Les vieux meubles de bois , vermoulus et
criblés de trous ronds et cylindriques , indiquent en même-temps son
ouvrage et son habitation. C’est un petit ver blanc , mou , alongé, qui
a six pattes petites et courtes. Sa tête est écailleuse , et se termine
par deux mâchoiïres , en forme de pinces fortes et tranchantes , qui
lui servent à ronger le bois dont elle doit se nourrir, et qu’elle rend
en petits grains très-fins , liés ensemble , mais que l’on peut aisément
réduire en poussière presque impalpable , et qui remplissent les petites
cavités que la larve vient de faire et qu’elle abandonne. À mesure
qu’elle prend son développement, elle agrandit sa demeure; et lors-
qu’elle a acquis tout son accroissement, et qu’elle sent le besoin de
se métamorphoser, elle tapisse de quelques fils de soie le fond du trou
ou du canal qu’elle s’est creusé , s’y change en nymphe, et en sort sous
la forme d’insecte parfait. Ce n’est pas seulement dans les maisons qu’on
trouve cette larve , mais dans les champs, dans les jardins , et partout
où il y a du bois sec , propre à lui servir d’asyle et à lui fournir un ali-
ment. Il y a une espèce qui travaille sur une matière moins dure;
elle attaque le pain, la farine , la colle de farine , les pains à cache-
ter long -tems renfermés dans les tiroirs : elle y forme des sillons et
des canaux, comme les autres espèces font dans le bois.
C’est sans doute dans cet article que nous devons faire mention
À ji
4 N®. An NV ER UT AL, AL ME Toit El
d’un petit phénomène assez singulier , et qui a donné lieu à bien des
conjectures. On entend souvent dans une chambre , lorsqu'on est seul
et qu’il y règne un silence profond , un petit bruit continu , semblable
aux battemens d'une montre. Il cesse aussi-tôt qu’on remue, et ne re-
commence qu'après le retour du silence. Les uns ont attribué ce bruit
à une petite espèce d’Araignée , d’autres à un très-petit insecte désigné
par Linné , sous le nom de Termes pulsatorius ; et sous celui de
Hemerobius pulsatorius par M. Fabricius. M. Rolander à prétendu
que ce son est produit par la femelle de ce même 7ermes, en don-
nant de la tète de petits coups réitérés sur le bois. M. Geoffroy a cru
enfin qu’il étoit occasionné par une espèce de Vrillette , qui frappe
à coups redoublés le vieux bois, pour le percer et s’y loger. L’Arai-
gnée dont il est fait mention, n’a aucun instrument assez dur et assez
fort pour donner lieu à ce bruit ; le Termès ; également dénué de tout
moyen, est trop petit encore pour pouvoir produire un $on assez sen-
sible. M. Geoffroy a dit vrai, lorsqu'il l’attribue à une espèce de Vril-
lette; mais nous croyons qu’il est plutôt occasionné par la larve que
par l’insecte parfait. Nous nous sommes assurés que ce bruit venoit
de l’intérieur du bois ; et l’on sait que dès-que les insectes ont subi
leur dernière métamorphose , ils ne cherchent plus qu’à sortir de l’in-
térieur des corps où la larve a vécu. Ainsi les Vrillettes percent le bois
pour en sortir et non pour y rentrer. La femelle dépose ses œufs dans les
fentes et dans les crevasses ; mais ses mandibules, bien moins fortes que
celles de la larve , ne doivent plus lui servir à ronger la même substance.
La métamorphose des Vrillettes a lieu vers la surface du bois : si elle se
faisoit à une trop grande distance , l’insecte parfait ne pourroïit sortir
de sa prison ; il y périroit. On connoît les précautions que prennent
les larves des Bruches, celles des Teignes qui se nourrissent de la
substance farineuse des grains , pour faciliter la sertie de l’insecte par-
fait. Pourquoi les larves des Vrillettes ne pourroient-elles pas prendre
les mêmes précautions ? La larve s'approche peu-à-peu de la surface
du bois, afin qu’au moment de sa métamorphose , il ne reste plus
qu'une barrière foible que l’insecte parfait puisse percer aisément. Le
bruit que nous entendons ne peut-il pas être occasionné par les coups
de la larve contre le bois pour en reconnoître l'épaisseur ?
MORE TEAL VE ‘D LT M
2 ———
Ve Dalle EGE LE;
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes un peu en masse, de
la longueur du corcelet : onze ar-
ticles distincts , les trois derniers
beaucoup plus longs.
” Léèvre supérieure cornée , ar-
rondie , ou légèrement échancrée.
Mandibules courtes , cornées,
tridentées.
Mächoires courtes , cylindri-
ques, membraneuses , bifides : di-
visions égales.
Lèvre inférieure avancée , cor-
née, échancrée, membraneuse et
bifide à l’extrémité.
Quatre antennules presqu’éga-
les. Les antérieures quadriarticulées:
premier et second articles plus pe-
tits ; les deux autres presqu’égaux ,
ovales. Les postérieures triarticu-
lées : dernier article un peu plus
gros.
AND BIT TT Me
CHARACTER GENERTS.
Antennæ fhoracis longitudine ,
subclavataæ , undecimarticulatae :
articulis rotundatis , ultimis tribus
reliquis mulro longioribus.
Labium superius corneum ; ro-
tundatum aut emarginatum.
Mandibulæ breves , corneae ,
tridentatae.
Maxillæ breves , cylindricæ ,
membranaceae ; bifida : laciniis
aequalibus.
Labium inférius porrectum , cor-
neum , emarginatumn ,; apice mer-
branaceum , bifidum.
Palpi quatuor subæquales : an-
teriores guadriarticulati ; articulo
primo et secundo brevissimis ,
aliis ovatis , subaqualibus. Pos-
riores triarticulati, articulo ul-
timo subclavato.
6 N°. Da GP NUR Al IL ALVE DS cl LE
A —
EWS® P' ÉMCMAES.
1. VRILLETTE marquetée.
Axozrum tessellatum. PL. 1. fig. 1. à. b. c. d.e.
V. Brune ; corcelet et élytres mélangés de cendré.
A. Fuscum, thorace elytrisque cinereo-nebulosis.
Byrrhus totus nigro-fuscus. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 112. n°. 4.
La Vrillette savoyarde. Grorr. Ibid.
Ptinus 7zf0-villosus rubro-fuscus villosus , oculis nigris. Drc. Mém. Ins.
tom. 4. pag. 230. n°. 2.
Byrrhus pertinax. Fourc. Entom. par. 1. pag. 26. n°. 4.
Anob. pertinace pauld major. Antennæ rufæ , articulis tribus ultimis cla-
vatis , longioribus. Corpus totum brunneum, thorace elytrisque villo cinereo
nebulosis. Thorax convexus , lævis, marginatus. Elytra minime striata. Pedes
corpore concolores.
Elle est un peu plus grande que la Vrillette opiniâtre. Les antennes
sont d’un brun fauve , de la longueur du corcelet, terminées par trois
articles un peu plus longs et un peu plus gros que les autres. Tout
le corps est brun, mais le corcelet et les élytres ont des poils cendrés
qui les font paroître nébuleux. Le corcelet est rebordé , convexe, sans
élévation. Les élytres ne sont point striées. Les pattes sont de la cou-
leur du corps.
Elle se trouve en France, sur le bois vermoulu.
>, VRILLETTE opiniâtre.
ANoB1vm pertinax. Pl, 1. fig. 4. a. b.
V. Noire; corcelet avec quatre lignes courtes, élevées ; élyires
striées.
A. Fuscum, thorace inæquali , elytris striatis.
Ptinus pertinax fuscus unicolor. Lin. Syst. Nat. pag. 565. n°. 2.
Dermestes pertinax fuscus, antennis filiformibus. Lin. Faun. suec. n°. 414.
Anobium striatum fuscum , thorace inæquali, elytris striatis. Fas. Mant.
ins. tom. 1. pag. 39. n°. 1.?
ROUE ONU D E TT Fi 7
Pinus nigro-fuscus , elytris striatis , thorace ad angulos macula fulva. Dre,
Mém. Ins. tom. 4. pag. 227. n°. 1.
Anobium Fagi. Fussr. Archiv. Ine. 4. pag. 26. 2. tab. 20. fis. 12.?
Ptinus Æagi niger, antennis spadiceis, elytris punctato-sulcatis. Lin. Syst.
Nat. edit. 13. pag. 1605.
Insectum teres, oblongum, atrum , opacum. Antennæ omnind setaceæ
(non ut in cæteris clavatæ). Elytra oblonga, flexilia, punctis minutissimis,
excavatis , octo striarum. Clypeus subrotundus , magis latus quäm longus,
supernè inæqualis , margine cruciato prominulo : ad angulos thoracis posticos ,
seu laterales, sæpè punctum villis flavum. Abdomen nigrum est, certo ta-
men ad lumen situ albus omnind adparet. Lrx.
Elle est une fois plus grande que la Vrillette striée. Les antennes
sont brunes, un peu plus longues que le corcelet, filiformes , avec
les trois derniers articles un peu plus gros et plus longs que les autres.
Tout le corps est noir. Le corcelet est élevé , et il a quatre lignes
courtes , élevées, dont deux longitudinales au milieu , et une de cha-
que côté, oblique. On y remarque une tache fauve , transversale de
chaque côté postérieurement. L’écusson est un peu arrondi. Les élytres
sont striées , et les stries ont des points enfoncés. Le dessous du corps
est noirâtre , cendré et luisant, vu a un certain jour. Les pattes sont
noires.
Elle se trouve au nord de l’Europe.
Du Cabinet de M. Dantic.
3. VRILLETTE marron.
ANozIUM castaneum. PI. 1. fig. 2. a. b.
V. Testacée , brune, pubescente ; corcelet élevé; élytres striées.
À. Castaneum pubescens , thorace elevato , elytris striato-punctatis.
Byrrhus fulvus obscurus, oculis nigris. Grorr. Ins. t. 1. p. 112. n°. 5.
La Vrillette fauve. Grorr. Ibid.
Byrrhus mollis. Fourc. Entom. par. 1. pag. 26. n°. 3.
Magnitudo Anob. pertinacis. Corpus totum pubescens, castaneum, imma-
culatum, oculis tamen nigris. Thorax marginatus , elevatus , linea longitudi-
nali vix impressa. Elytra striata , striis punctatis.
Elle est de la grandeur de la Vrillette opiniâtre. Tout le corps est
8 No GONE OL IL JL NE WT VITE.
pubescent, d’un brun marron, sans taches. Les yeux seuls sont noirs.
Les antennes sont presque de la longueur du corcelet. Le corcelet est
rebordé , relevé , marqué d’une petite ligne longitudinale , enfoncée.
Les élytres sont striées , et les stries sont pointillées.
Elle se trouve dans toute la France.
Nous croyons que cette espèce diffère de lAzobium molle de M.
Fabricius , puisque la Vrillette molle de de Geer , citée par M. Fabri-
cius, n’a point de stries sur les élytres.
4. VRILLETTE brune.
Axozivm brunneum. PI. 2. fig. 6. a. b.
V. Brune ; antennes et abdomen d’un brun ferrugineux ; corcelet
sillonné.
A. Brunneum , antennis abdomineque ferrugineo-fuscis , thorace sulcato.
Magnitudo Anobiïi pertinacis. Antennæ testaceæ , thoracis longitudine , ar-
ticulis tribus ultimis reliquis longioribus. Corpus castaneum. Thorax sulcatus,
dorso elevato. Elytra obsoletè punctato-striata, Abdomen testaceum.
Elle est de la grandeur de la Vrillette opiniâtre. Les antennes sont
testacées , de la longueur du corcelet, et les trois derniers articles sont
beaucoup plus longs et un peu plus gros que les autres. Tout le corps
est châtain. Le corcelet est un peu élevé supérieurement, et marqué
d’une ligne longitudinale , enfoncée. L’écusson paroît coupé postérieu-
rement. Les élytres ont des stries très-peu marquées , avec des points
peu enfoncés. L’abdomen est d’un brun ferrugineux. Les pattes sont
de la couleur du corps.
Elle se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Dantic.
5. VRILLETTE molle.
Axoz1ivm molle. PI. 2. fig. 8. a. b.
V. D'un brun testacé ; yeux noirs ; élytres lisses.
À. Fusco-testaceum , oculis nigris , elytris lævibus.
Pünus »o/lis testaceus , oculis fuscis. Lin. Syst. Nat. pag. 565. n°. 5.
Dermestes
NAIL EME LME E To'T À 9
Dermestés mollis testaceus , oculis fuscis, antennis filiformibus. Lix. Faun.
suec. n°. 415.
Anobium »olle testaceum , oculis nigris. Fas. Syst. Ent. pas. 62. n°. 2.
— Spec. ins. tom. 1. pag. 71. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 39. n°. 3.
Ptinus rufo-fuscus, oculis nigris , elytrorum apice rufo. Drc. Mém. Ins.
tom. 4. pag. 230. n°. 4.
Magnitudo Anob. pertinacis. Antennæ testaceæ filiformes , thorace pauld
longiores, articulis tribus ultimis reliquis multù longioribus Corpus totum
fusco - testaceum, immaculatum, oculis nigris. Thorax convexus, lævis,
marginatus. Elytra lævia.
Elle est de la grandeur de la Vrillette opiniâtre. Les antennes sont
testacées, un peu plus longues que le corcelet , filiformes, avec les
trois derniers articles beaucoup plus longs, mais non pas plus gros que
les autres. Tout le corps est brun, sans taches. Le corcelet est con-
vexe , lisse, rebordé. Les élytres sont lisses.
Elle se trouve dans toute l’Europe.
6. VRILLETTE striée.
Axosrvm striatum. Pl. 2. fig. 7. a. b.
V. Noirûtre ; corcelet comprimé, élevé ; élytres striées.
A. Fuscum , thorace compresso elevato , elytris striatis.
Anobium pertinax fuscum immaculatum, thorace compresso elevato. Fas.
Mant. ins. tom. 1. pag. 39. n°. 2.
Anobium pertinax fuscum immaculatum, Fas. Syst. Ent. pag. 62. n°. 1.
— Spec. ins. tom. 1. pag. 71. n°. 41.
Byrrhus testaceo niger , thorace subhirsuto. GEorr. Ins. tom. 1. pag. 111.
n°. 1.1pln Pere;
La Vrillette des tables. Grorr. Ibid.
Byrrhus domesticus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 26. n°. 1.
Ptinus punctatus griseo-fuscus, elytris striatis punctisque excavatis. Dec.
Mém. Ins. tom. 4. pag. 230. n°. 3.
Anob. pertinace duplo minor. Antennæ rufæ , thoracis longitudine , arti-
culis tribus ultimis clavatis , longioribus. Corpus fuscum. Thorax elevatus ,
gibbus. Elÿtra striata , striis punctatis. Pedes picei.
Variat corpore castaneo , oculis nigris.
Elle est une fois plus petite que la Vrillette opiniâtre, Les antennes
Coléoptères. Tome II, B
10 N% MORIN ID. EE TT EE
sont fauves , de la longueur du corcelet, terminées par trois articles
un peu plus gros et un peu plus longs que les autres. Tout le corps
est noirâtre, ou d’un brun marron, sans taches. Le corcelet est un
peu comprimé , élevé, bossu. Les élytres sont striées, et les stries
sont pointillées. Les pattes sont brunes,
Elle se trouve en Europe, sur le bois sec, dans les maisons , dans
les chantiers ; elle attaque sur-tout les charpentes et les boiseries.
Il paroït par le caractère spécifique que M. Fabricius donne dans
son dernier Ouvrage, de l’Anobium pertinax ; que c’est cette espèce
qu’il a voulu désigner ; et la description de lAnobium striatum du
même Auteur, se rapporte entièrement à l’Azobium pertinax de Linné
et de de Geer.
7. VRILLETTE tricolor.
ANozBivm tricolor. PI. 2. fig. 10. a. b.
V. Noirâtre :; corcelet obscur ; élytres striées, d’un brun châtain.
; > C2 ,
A. Nigricans , thorace fusco , elytris castaneis striato-punctatis.
Anobio pertinace minor. Antennæ testaceæ , thorace longiores. Caput fus-
cum, oculis nigris. Thorax fuscus:lævis. Elytra castanea striato- punctata.
Corpus subtüs nigricans. Pedes testacei.
Elle est de la grandeur de la Vrilleite striée. Les antennes sont tes-
tacées , un peu plus longues que le corcelet. La tête est obscure, et
les yeux sont noirs. Le corcelet est obscur , peu élevé. Les élytres sont
d’un brun châtain ; elles ont des stries dans lesquelles il y a des points
enfoncés. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont testacées.
Elle se trouve aux environs de Paris.
8. VRrILLETTE de la farine.
ANOzIUM paniceum. PI. 2. fig. 9. a. b.
V. Testacée ; corcelet lisse , rebordé ; élytres striées.
À. Testaceum , thorace lævi marginato , elytris striatis.
Byrrhus testaceus glaber oculis nigris. GEorr. Ins. tom. 1. p. 111. n°. 2.
La Vrillette de la farine. Gzorr. Ibid.
NPA MMNVMRETNEML TE TL: TUE 11
Dermestes paniceus ferrugineus , oculis rufis. Lin. Syst. Nat. p. 564. no. 19.
— Faun. suec. n°. 431.
Dermestes paniceus. Fas. Syst. Ent. pag. 57. n°. 14. — Spes. ins. tom. 1.
pag. 66. no. 10. Mant. ins. tom. 1. pag 35. n°. 22.
Scarabæus parvus , luteus, panis. Friscu. Ins. 2. pag. 36. tab. 8.
Byrrhus paniceus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 26. no. 2.
Anob. pertinace minus, testaceum , immaculatum , oculis tamen nigris.
Antennæ thoracis lonsitudine , articulis tribus ultimis clavatis longioribus.
8 ; 8
Elytra striata.
Elle est plus petite que la Vrillette opiniâtre. Tout le corps est tes-
tacé , sans taches, avec les yeux noirs. Les antennes sont de la lon-
sueur du corcelet, et ont les trois derniers articles un peu plus longs
et un plus gros que les autres. Le corcelet est peu élevé et rebordé.
Les élytres sont striées.
Elle se trouve en Europe. La larve se nourrit de substances fari-
neuses et du pain long-temps conservé. Elle s’y forme une coque , s’y
change en nymphe, et en sort au bout de quelque temps sous la forme
d’insecte parfait.
9. VrirreTre bidentée.
ANos1um bidentatum. PI 2. fig. 5. a. b. c.
V. Obscure ; antennes et pattes fauves ; corcelet échancré, presque
bidenté antérieurement.
À. Fuscum , antennis pedibusque rufis, thorace antice emarginato subbi-
dentato.
Magnitudo Anob. striati. Antennæ rufæ, articulis tribus ultimis clavatis.
Capitis clypeus reflexus, bidentatus. Thorax marginatus, antice reflexus ,
emarginatus, subbidentatus. Elytra lævia. Corpus fuscum , pedibus rufis.
Elle est de la grandeur de la Vrillette striée, mais elle est un peu
moins alongée. Le corps est plus ou moins obscur. Les antennes sont
fauves ; les trois derniers articles sont en masse, mais ils sont un peu
moins alongés que dans les autres espèces. Le chaperon est un peu
rebordé et bidenté. Le corcelet est rebordé , convexe, échancré , pres-
que bidenté antérieurement. Les élytres sont lisses. Les pattes sont
fauves.
12 N°: Dr GNU RL AL HLETr TT
Elle se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Lermina.
10. VRILLETTE lisse.
Axoz1vm laævigatum. Pl. 1. fig. 3. a. b.
V. Brune ; yeux noirs ; élytres finement pointillées.
À. Brunneum, oculis nigris ; thorace lævi marginato; elytris subpunctatis.
Anobio striato pauld minus. Antennæ testaceæ, thorace breviores. Corpus
totum brunneum. Thorax convexus, lævis, marginatus. Elytra lævia , sub-
punctata.
Elle est un peu plus petite que la Vrillette striée. Les antennes sont
testacées , un peu plus courtes que le corcelet. Tout le corps est brun.
Le corcelet est convexe , un peu rebordé. Les élytres, sans stries , sont
très-finement pointillées. |
Elle se trouve en France , dans les maisons.
NE.
N°: œÿ Bad IN EAP SPZON DS.
—— 2 —
Linws a réuni sous le nom de Ptinus , les deux genres établis par
M. Geoffroy, l’un sous le nom de Ptilinus , et Pautre sous celui de
Byrrhus. Prinus n’est sans doute qu’un dérivé de Ptilinus , dont nous
donnerons la signification au Numéro suivant.
Le genre Ptinus de Linné comprend les Ptines , les Ptilins et les
Vrilleites. Celui de Byrrhus , de M. Geoffroy , le même que celui de
Ptine de M. de Geer , comprend les Vrillettes et les Ptines. M. Fabri-
cius n’a conservé sous le nom de Pinus, que les insectes qui doivent
composer cet article. Il faut cependant en excepter le Pinus gigas,
qui appartient à notre genre macrocéphale , ainsi que nous le dirons
dans la suite.
Ce genre est très-distinct et très-facile à reconnoître. Les insectes
qui le composent ne peuvent être confondus ni avec les Capricornes ,
parmi lesquels les avoit d’abord placés Linné , ni avec les Vrillettes ,
parmi lesquelles il les a ensuite laissés. Le nombre des articles des
tarses les distinguent suffisamment des premiers ; la forme du corce-
let, et sur-tout les antennes filiformes , les distinguent assez de même
des Vrillettes, qui ont leurs antennes terminées un peu en masse.
Les antennes sont filiformes , assez longues , composées de onze
articles , dont le premier est à peine plus gros que les autres , et le
second à peine plus petit ; les suivans sont égaux entr’eux , et un peu
plus minces à leur base ; le dernier a une forme ovale oblongue. Elles
sont un peu rapprochées à leur base ; et insérées à la partie antérieure
de la tête.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandi-
bules , de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre an-
tennules.
La lèvre supérieure ( PL. 1. fig. L. a. a. ) est cornée , arrondie , ciliée.
Les mandibules (b. b. ) sont cornées , arquées , munies d’une den-
telure au milieu de leur partie interne.
Coléoptères. Tome ET. A
à NOMME. N © © HN É.
Les mâchoires (c.c.) sont cornées à leur base, membraneuses ,
arrondies à leur extrémité. Elles sont presque bifides : la division ex-
térieure est courte et cornée.
La lèvre inférieure ( d. ) est cornée à la base, membraneuse et
échancrée à l’extrémité.
Les antennules sont inégales, filiformes, presque en masse. Les an-
térieures (e.e. ) un peu plus longues que les postérieures , sont com-
posées de quatre articles , dont le premier est très-petit; les suivans
sont presque coniques ; le dernier est un peu renflé , presque pointu.
Les postérieures ( f. f. ) sont composées de trois articles , dont le premier
est petit, le second presque conique, et le dernier ovale oblong.
La tête est petite, un peu enfoncée dans le corcelet, et inclinée.
Les yeux sont ronds et un peu saillans.
Le corcelet, un peu plus étroit que les élyires , est arrondi, relevé en
bosse, et couvert dans la plupart des espèces, de quelques tubercules velus.
Les élytres sont convexes et de figure ovale plus ou moins alongée.
Elles cachent des ailes membraneuses et repliées dans quelques espèces ;
dans d’autres , des ailes trop courtes et trop petites pour servir à vo-
ler. Quelques espèces manquent totalement d'ailes , et les élÿtres sont
alors réunies.
Les pattes sont assez longues relativement au volume du corps, et
assez déliées. La cuisse est mince, déliée, et un peu renflée vers la
base. La jambe paroît légèrement comprimée , et elle grossit un peu
vers le bas. Les tarses ont cinq articles à chaque patte : le premier ,
presque aussi long que tous les autres ensemble , est plus mince à sa
base qu’à son extrémité ; le second est un peu plus long que le troi-
sième , et les deux suivans sont larges et très-courts : le dernier est
large , court , et terminé par deux petits crochets.
Les Ptines sont des insectes très-petits. On les trouve communément
sur les murs et dans les maisons, principalement dans les greniers et
les endroits inhabités ; on les rencontre plus rarement à la campagne.
Semblables à bien d’autres espèces dont nous avons fait mention, lors-
qu’on les prend ils retirent la tête, appliquent les antennes et les pattes
contre le corps , et , par la feinte de la mort, semblent vouloir échapper
au danger qui les intimide.
NA 7STRE TT LLN E. 3
Les larves des Ptines sont hexapodes. Le corps, composé de plu-
sieurs anneaux peu distincts à cause des rides et des rugosités qui le
couvrent , est mou , cylindrique , et légèrement velu : sa partie posté-
rieure est courbée en dessous, ce qui le fait paroître comme relevé en
voûte. Les pattes sont courtes et terminées par un seul crochet. La
tête est dure, écailleuse et garnie de deux petites mâchoires assez
fortes. Ces larves se nourrissent de plantes sèches, d’animaux dessé-
chés qui ne sont pas dans un état de putréfaction , et par conséquent
doivent être funestes aux herbiers, aux foins, aux collections d’ani-
maux , aux pelleteries et autres objets précieux que l’on est jaloux de
conserver. Linné rapporte , d’après Cramer, dans son Sysr. Nat. pag.
566, qu’on peut faire périr ces Larves nuisibles par le moyen de
l’arsenic et de l’alun.
PARRMQUIN E.
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes longues, filiformes ,
composées de onze articles presque
égaux entre eux.
Lèvre supérieure cornée , ar-
rondie , ciliée.
Mandibules cornées , arquées,
unidentées.
Mächoires cornées, presque
bifides : division interne grande ,
arrondie , membraneuse.
Lèvre inférieure cornée à la
base, membraneuse et échancrée
à l’extrémité.
Quatre antennules
presque filiformes. Les antérieures
plus longues , quadriarticulées :
inégales ,
premier article petit ; le second et
le troisième coniques ; le dernier
plus long , un peu renflé. Les pos-
térieures triarticulées : premier ar-
ticle petit ; le second conique , et
le dernier ovale.
te TN UNSS
CHARACTER GENERIS.
Antennæ Jiliformes > longa ,
undecimarticulatae : articulis sub-
aequalibuss. |
Labium szperius corneum ,
rotundatumn , ciliatum.
Mandibulæ corneæ , arcuatae ,
unidentatae. de
Maxillæ corneae , subbifidæ ,
lacinia interiori majori , rotun-
data , membranacea.
Labium zzferius basi corneum ,
apice membranaceurn ; em aAT gi
71QEUINL.
Palpi quatuor inaequales , subft-
liformes. Anteriores longiores ,
quadriarticulati : articulo primo
mirimo ; secundo tertioque conicis ;
ultimo longiori , pauld crassiori.
Posteriores triarticulati : articulo
primo minimo ; secundo conico ;
tertio ovato.
Eos: BCE :S.
1. Prine pubescent.
Prixus pubescens. PL. 1. fig. 7. a. B.
Pt. Noir, pubescent ; élytres testacées , pointillées.
Pt. Niger, pubescens, elytris testaceis , punctatis.
Ptino fure duplo aut triplo major. Antennæ filiformes nigræ , articulis
æqualibus. Caput pubescens nigrum. Thorax postice elevatus gibbus niger
pubescens. Scutellum nigrur. Elytra testacea valdè punctata. Corpus subtüs
pedesque nigra pubescentia.
Il est une ou deux fois plus petit que le Ptine voleur. Les an-
tennes sont noires , filiformes , et les articles sont égaux entre eux. La
tête est noire et pubescente. Le corcelet est noir , pubescent, élevé en
forme de fosse vers la partie postérieure. L’écusson est noir. Les élytres
sont testacées , fortement pointillées et pubescentes. Le dessous du
corps et les pattes sont noirs et pubescens.
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Dantic.
2, Prine impérial.
Prinus imperialis. PI. 1. fig. 4. a. b. c. d.
Pt. Noirâtre, corcelet caréné ; élytres avec une tache blanche ,
presque en sautoir.
Pt. Fuscus , thorace subcarinato , coleoptris macula alba aquilam expansam re-
ferente. En. Syst. Nat. pag. 565. n°. 4.
Ptinus imperialis. Fas. Syst. Entom. pag. 63. n°. 3. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 73. no. 5. — Mant. ins. tom. 1. pag. 4o. n°. 6.
Eruchus imperialis subovatus cinereus , elytris fuscis, macula suturæ alba
pennata. Murr. Zool. Dan. prodr. 57. 507.
Ptinus imperialis. Suzz. Hist. ins. tab. 2. fig. 7.
Ptinus imperialis. ScHrank. Enum. ins. aust. n°. 62.
Ptinus imperialis. Peracn. Ins. Calab. pag. 6. tab. 1. fig. 27.
À ïij
6 NOM. PET. Ii NE.
Bruchus cruciatus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 58. n°. 3.
Similis Pt. furi, at pauld major. Antennæ fusco-ferrugineæ, ferè longitu-
dine corporis. Thorax fuscus , utrinque macula alba , dorso carinato postice
elevato. Scutellum album. Elytra fusca , macula communi alba , aquilam ex-
pansam quodammodèd referente. Corpus subtùs fusco-cinereum. Pedes ferru-
ginei.
Il est un peu plus grand que le Ptine voleur. Les antennes sont ferru-
gineuses , filiformes, presque de la longueur du corps. Le corcelet est
noirâtre , avec une tache blanche de chaque côté , et le dos caréné ,
très-élevé postérieurement. L’écusson est blanc. Les élytres sont noirà-
tres, avec des taches blanchätres, représentant assez mal Paigle im-
périal. Le dessous du corps est cendré. Lies pattes sont ferrugineuses ,
obscures.
Il se trouve en Europe , sur le bois mort.
3. Prrwe voleur.
Prinus fur. PIE. 1. a. Date:
Pt. D’un brun testacé; corcelet quadridenté ; élytres avec deux
bandes blanches.
Pt. Testaceus, thorace quadridentato , elytris fasciis duabus albis. Fas.
Syst. Ent. pag. 63. n°. 2. — Spec. ins. tom. 1. pag. 75. n°. 4. — Mant. ins.
tom. 1, pag. 40. n°. 4. (
Ptinus Fur testaceus subapterus, thorace quatuordentato , elytris fasciis
duabus albis. Lin. Syst. Nat. pag. 566. n°. 5.
Cerambyx Fur. Lin. Faun. suec. n°. 651.
Bruchus testaceus , elytrorum fascia duplici albida. Grorr. Ins. t. 1. p. 164.
De pl-2-the.26;
Ptinus rapax ovatus rufo-fuscus albedine maculatus , thorace angulato
villis flavis, antennis longitudine corporis. Dec. Mém. Ins. tom. 4. pag. 231. n°.5.
Friscu. Ins. 13. tab. 15.
Gozp. Ins. tom. 2. pl. 41. fig, 5.
Lisr. Gozp. pag. 276. n°. 114.
Surz. Hist. ins: tab. 2. fig. 6.
Scarrr. Elem. ins. tab. 30.
Buprestis Fur. Scor. Ent. carn. n°. 210.
Ptinus Fur. Scuranx. Enum. ins. aust. n°. 63.
Pünus Fur. LarcnarT. Ent. tom. 1. pag. 77. n°. 1.
NF. Va 7e BEMRMENN EI ; 7
Antennæ filiformes , testaceæ. Corpus fusco-testaceum. Thorax suprà qua-
dridentatus. Elytra striato-punctata , fasciis duabus cinereis. Pedes testacei.
Variat, 1°. corpore testaceo immaculato ; 2°. corpore brunneo.
Les antennes sont testacées, un peu obscures , filiformes , presque
de la longueur du corps. Le corcelet est obscur, muni de quatre tu-
bercules élevés , placés sur une ligne transversale. L’écusson est cen-
dré. Les élytres sont un peu pubescentes , brunes | avec deux bandes
cendrées, qui s’effacent par le frottement ; elles ont des stries pointillées
bien marquées. Le dessous du corps et les pattes sont testacés.
Il se trouve dans presque toute l’Europe , dans les maisons.
4. PTine larron.
Prrxrsilatro. Pl. 1. fe N9%enr.
Pt. Fauve ; corcelet bidenté ; élytres testacées , striées.
Pt. Thorace bidentato , testaceus immaculatus. Fas. Syst. Entom, pag. 63.
n° .4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 73. n°. 6. — Mant. ins. tom. 1. p10 n°. 6.
Statura et magnitudo omnind Ptini furis, cujus fortè varietas. Antennæ fili-
formes longitudine corporis. Thorax angustus , rotundatus dentibus duobus
dorsalibus , acutis. Elytra punctato-striata testacea » immaculata. Far.
Il ressemble un peu, pour la forme et la grandeur , au Ptine voleur.
Les antennes sont testacées, filiformes, de la longueur du corps. La tête
est fauve, et les yeux sont noirs , arrondis , Saïllans. Le corcelet est
fauve , avec deux tubercules élevés, arrondis ,» ©t pâles à leur extrémité.
L’écusson est fauve, et arrondi postérieurement. Les élytres sont tes-
tacées , sans taches, et elles ont des stries formées par des points en-
foncés. Le corps en-dessous , et les pattes sont fauves. Les cuisses sont
assez longues , et un peu renflées vers leur extrémité.
IL se trouve en Europe.
5. Prixe germain,
Prinvs germanus. PI. 1. fig. 6. a. b.
Pt. Brun ; corcelet quadridenté ; élytres striées , mélangées de gris.
Pt. Fuscus , thorace quadridentato , elytris villosis cinereo-variis. Fan. Spec.
ins. (OM. 1. Pag. 72. no. 2, — Mant. ins. tom. 1. pag. 40. no, 2.
8 N NSP MUUP" CT Len E:
Major Pt. fure , cui affinis. Antennæ ferrugineæ longitudine corporis. Tho-
rax elevatus fuscus, dentibus quatuor. Elytra villosa , fusca , cinereo-varia.
Pedes ferruginei. Fas.
Il est un peu plus grand que le Ptine voleur, auquel il ressemble
beaucoup. Les antennes sont d’un brun marron, filiformes , de la lon-
gueur du corps. La tête est brune , couverte d’un duvet cendré , avec les
yeux noirs , arrondis. Le corcelet est brun , couvert d’un duvet cendré,
avec quatre élévations transversales. Les élytres sont striées , brunes :
et mélangées de grisâtre. Le dessous du corps et les pattes sont bruns.
Le Prinus germanus de Linné est le même insecte que le Scarabaeus
asper, de M. Fabricius.
Il se trouve en Allemagne, aux environs de Paris.
6. Prixe bident.
Prinus bidens. PI. 2. fig. 10. a. b.
Pt. D’un brun testacé, élytres noirâtres , striées ; corcelet bossu,
bidenté supérieurement.
Pt. Fusco-testaceus , elytris fuscis striatis , thorace gibbo bidentato.
Statura Pt. germani, at pauld minor. Antennæ rufæ, longitudine corporis.
Corpus fusco-testaceum. Thorax elevatus, dorso tuberculis duobus villosis.
Elytra striata nigricantia. Pedes testacei.
Il ressemble au Ptine germain ; mais il est un peu plus petit. Les
antennes sont fauves, de la longueur du corps. Le corps est d’un brun
testacé. Le corcelet est élevé , et muni de deux tubercules couverts de
poils roussâtres. Les élytres sont striées, noirâtres. Lies pattes sont fauves.
Il se trouve aux environs de Paris.
7. PTinE rufipède.
Prixus rufipes. PI. 2. fig. 8. a. b.
Pt. Noir; élytres striées , un peu velues; antennes et pattes fauves.
Pt. Niger, elytris striatis subvillosis, antennis pedibusque rulis.
Magnitudo et statura Ptini germani. Antennæ rufæ , longitudine corporis.
Corpus nigrum. ‘Thorax villosus. Elytra striata, villosa, villo rufescente.
Pedes rufi.
WMi7 TPOT NiIN. FE 9
Il ressemble au Ptine germain. Les antennes sont fauves, de la lon-
gueur du corps. Le corps est noir. Le corcelet est couvert de poils rous-
sätres, qui forment quatre tubercules moins marqués que dans le
Ptine voleur. L’écusson est un peu cendré. Les élytres sont striées et
couvertes d’un léger duvet roussâtre. Les pattes sont fauves.
Cet insecte diffère du Pinus longicornis de M. Fabricius , en ce que
les antennes sont à peine de la longueur du corps , les tarses ne sont
pas noirs, et en ce que le corps n’est pas d’un noir luisant, mais cou-
vert d’un duvet roussâtre.
Il se trouve aux environs de Paris.
8. PTine testacé.
Prinus testaceus. PI, 2. fig. 9..a. b.
Pt. Testacé ; yeux noirs ; corcelet quadridenté ; élytres avec des stries
pointillées.
Pt. Thorace quadridentato testaceus, oculis nigris , elytris punctato-striatis.
Ptino fure pauld minor et oblongior. Corpus testaceum , oculis nigris.
Thorax quadridentatus. Elytra subvillosa , striato-punctata.
Il est un peu plus petit, et d’une forme un peu plus alongée que le
Ptine voleur. Tout le corps est testacé , sans taches , avec les yeux noirs.
Le corcelet a quatre tubercules. Les élytres sont un peu velues , et ont
des strics formées par des points enfoncés. Les pattes sont de la couleur
du corps.
Il se trouve aux environs de Paris.
9. PTINE Scotias.
Prrirnuvs Scotias. PI. 1. De ot. 4 D:
Pt. Brun ; corcelet lisse, noirâtre ; élytres renflées , réunies.
Pt. Thorace lævi piceo , elytris connatis fusco-testaceis nitidis. Far. Spec.
ins. tom. 1. pag. 74. no. 8. — Mant. ins. tom. 1. pag. 40. n°. 8.
ë Bruchus totus testaceus, elytris coadunatis. Georr. Ins. tom. 1. pag. 164. n°. 2.
La Bruche sans ailes. Grorr. Ibid.
Scotias psylloïdes. Jaquix. Miscell. austr. tab. 2
Scotias psylloïdes. Czenrrxsxr. Diss, 51, n°. 155.
Ptinus Scotias. Fuesr. Archiv. ins. 4. pag. 27. n°. 5. tab. 20. fig. 14.
TO Cr 8 14
10 NÉE 7e PPT. Le IN
Ptinus seminulum. ScarAnx. Enum. ins. aust. n°. 65.
Gibbium. Score. Int. ad Hist. Nat. pag. 505.
Differt à præcedentibus. Antennæ porrectæ , subsetaceæ , cinerascentes,
Caput thoraxque lævia, picea. Elytra elevata , rotundata , connata , lævia,
nitida , brunnea , immaculata. Pedes cinerascentes.
Il diffère des précédens par la forme du corps. Les antennes sont
presque sétacées , couvertes d’un duvet cendré, composées de onze ar-
ticles, dont les trois premiers sont les plus gros ; elles sont insérées au-
devant de la tête , chacune dans une petite cavité. La tête et le corcelet
sont courts , lisses, d’un brun foncé , luisant. Les élytres sont réunies ,
renflées , lisses, d’un brun luisant. Les pattes sont assez longues, et
couvertes d’un duvet cendré , luisant. Les tarses sont composés de cinq
articles distincts, qui diminuent insensiblement de grosseur.
Il se trouve en Europe , dans les maisons.
10. PTINE spinicorne.
Prinus spinicornis. Pl. 1. fig. 5. à. b.
Pt. Oblong ; antennes sétacées , avec le premier article long et épineux.
Pt. Oblongus, antennarum articulis duobus prioribus longioribus spinosis.
Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 40. no. 7.
De genere adhuc hæreo. À Ptinis differre videtur. Antennæ longæ , filifor-
mes , articulis duobus inferioribus majoribus subtüs multispinosis , reliquis
brevibus obconicis. Caput canaliculatum , atrum, nitidum. Thorax tenuis, cylin-
dricus, obscurè rufus. Elytra oblonga , lævia , pellucida. Pedes nigri. Fas.
N'ayant pu examiner suffisamment cet insecte, nous le plaçons ici,
à l’exemple de M. Fabricius, en attendant de pouvoir en former un
genre particulier , d’après un examen plus exact.
Les antennes sont sétacées , avec le premier article long , épineux ;
le second long , et les suivans petits, à peine distincts. Tout le corps est
d’un brun marron. La tête est cannelée, noirâtre. Le corcelet est aminci,
presque cylindrique. Les élytres sont ovales, oblongues, lisses , luisantes.
Les pattes sont noirâtres. Les tarses sont composés de cinq articles. 8
Il se trouve dans les isles de Sandwisch. |
Du Cabinet de M. Banks.
Nr bis.
É ÊgGQQQQQGQ QU
N°. 17 bis. PMP PIN P Ti LiT: NOMME
———
M. GEorrroyx a établi ce genre sous le nom de Panache, en latin
Ptilinus , par rapport a l’espèce de panache que représente la forme
des antennes. Nous avons cru devoir rapprocher davantage le mot fran-
çois du moi latin, plutôt que d'employer une expression dont la signi-
fication n’est pas assez exacte , et qui d’ailleurs est adaptée à des objets
trop connus pour en faire un nom générique : dans la langue des savans,
encore plus que dans la langue vulgaire, le même mot ne doit jamais
exprimer deux idées différentes. Ptilinus dérive sans doute du mot grec
æTiAov , qui signifie plume.
M. Geoffroy a placé dans ce même genre deux insectes , séparés
cependant par tous les caractères qui doivent établir deux genres diffé-
rens. Le premier insecte qu'il y décrit , a été rangé par Linné parmi
les Ptines , qu’il avoit confondus avec les Dermestes dans ses premiers
ouvrages. M. Fabricius l’a placé parmi les Hispes. Quant au second
insecte que M. Geoffroy comprend avec le premier , et dont nous
formerons un nouveau genre , il paroît n'avoir été décrit par aucun
autre auteur; du moins nos recherches pour l’y trouver , ont été vaines.
Les antennes sont pectinées, plus longues que le corcelet , et com-
posées de onze articles, dont le premier est un peu alongé, le second
plus court, le troisième un peu en peigne ; les suivans sont très-pec-
tinés d’un seul côté. Elles sont insérées au-devant des yeux, et un
peu distantes à leur base.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandibules,
de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure et de quatre antennules.
La lèvre supérieure ( PL. 1. fig. 1. a. a. ) est petite , coriacée,
arrondie , ciliée antérieurement.
Les mandibules (b. b.) sont cornées , courtes , assez grosses , bidentées
à leur extrémité.
Les mâchoïres ( c. c. ) sont membraneuses , simples, assez longues,
presque cylindriques.
Coléoptères. Tome IL. À
W
NS MES OP UT ST. LL ME, N:
La lèvre inférieure ( d. ) est membraneuse , échancrée à son extré-
mité, cornée à sa base.
Les antennules antérieures ( e. e. ) sont filiformes , un peu plus
longues que les mâchoires , et composées de quatre articles , dont le
premier est petit ; les deux autres sont presque coniques ; le dernier est
alongé , pointu à l’extrémité. Elles sont insérées au dos des mâchoires. Les
antennules postérieures (£. f.) sont filiformes , plus courtes que les
antérieures , et composées de trois articles, dont le premier est petit ,
le second conique, et le dernier ovale oblons. Elles sont insérées vers
la base latérale de la lèvre inférieure.
La tête est un peu enfoncée vers le corcelet. Les yeux sont arrondis,
saillans.
Le corcelet est convexe, un peu rebordé.
L’écusson est petit et arrondi.
Les élytres sont convexes , et elles recouvrent deux ailes membra-
neuses , repliées.
Le corps est alongé , et il a presque une forme cylindrique.
Les pattes sont de longueur moyenne. Les tarses sont filiformes , et
composés de cinq articles, dont le premier et le second sont longs, le
troisième et le quatrième courts ; le cinquième est court, et terminé par
deux petits crochets.
Les larves de ces insectes, semblables à celles des Vrillettes , vivent
dans le bois mort, et y forment de petits trous ronds et profonds.
Elles ont une tête écailleuse, pourvue de deux mandibules cornées ,
dures , tranchantes, et six petites pattes écailleuses. Elles subissent leur
métamorphose dans le bois, et n’en sortent que sous la forme d’in-
secte parfait.
N°. bis.
P
Len IùrE (NE
©
nm ——
PAURENT, L-C (NW,
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes pectinées d’un seul
côté , composées de onze articles ,
dont le premier et le second sont
simples , les autres terminés laté-
ralement par une longue appendice.
Lèvre supérieure cornée , ar-
rondie , ciliée.
Mandibules courtes, un peu
arquées , cornées , bidentées à l’ex-
trémité.
Mächoires membraneuses, sim-
ples , presque cylindriques.
Lèvre inférieure membraneuse
à l’extrémité , échancrée, cornée
à la base.
Quatre antennules filiformes ,
inégales. Les antérieures un peu
longues , quadriarticulées : premier
article petit ; le second et le troi-
sième coniques ; le dernier alongé,
pointu. Les postérieures triarticu-
lées : premier article petit; le se-
cond conique; le dernier alongé.
PA TE N UNS
CHARACTER GENERTIS.
Antennæ w70 versu pectinatae ,
undecimarticulataæ, articulis dua-
bus primis simplicibus, aliis ap-
pendiculatis.
Labium superius corneum , ro-
tundatum , ciliatum.
Mandibulæ breves , arcuatæ ,
corneae , apice bidentatae.
Maxillæ membranaceae , sim-
plices ; subcylindricae.
Labium inferius basicorneum ,
apice membranaceum ; emargina-
fun.
Palpi
inaequales. Anteriores quadriar-
quatuor filiformes ,
ticulati : articulo primo minimo ;
+ uÎtimo
securdo tertioque COnicCis ;
elongato , acuto. Posteriores triar-
ticulati : articulo primo minimo ;
secundo conico ; ultimo elongato.
À NP. Tags. MP: (TG AT Ne
a ——————
PSS AP. FNEMELS:
1. PTiLIN pectinicorne.
PTILINUS pectinicornis. PL 1. fig. 2.4 bc. de. f. g.
Pt. Noirâtre ; antennes pectinées ,; fauves ; élytres d’un brun
marron.
Pt. fuscus, elytris castaneis , antennis pedibusque luteis.
Ptinus pectinicornis fuscus , antennis luteis pectinatis. Lin. Syst. Nat. p, 565.
HO: 1.
Dermestes pectinicornis. Lin. Faun. suec. no. 412.
Hispa pectinicornis antennis pectinatis fusca, pedibus luteis. Fas. Syst. Ent.
pag. 70. no. 3. — Spec. ins. tom. 1. pag. 82. no. 3. — Mant. ins. tom. 1.
pag. 47. n°. 5. |
Ptilinus atrofuscus , thorace convexo , pedibus antennisque pallidis. Gsorr.
Ins. tom. 1. pag. 65. no. 1.
La Panache brune. Gsorr. Ib.
Ptinus pectinicornis. Surz. Hist. ins. tab. 2. fig. 6.
Ptinus pectinicornis. Scaranx. Enum. ins. Austr. no. 64.
Ptilinus fuscus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 4. n°. 1.
Corpus cylindricum, nigricans. Antennæ uno versu pectinatæ , flayæ seu
testaceæ. Oculi prominuli, nigri. Thorax convexus , minimè nitidus. Elytra
castanea. Pedes flavi seu testacei.
Il a environ deux lignes de long. Le corps est cylindrique, noirâtre.
Les antennes sont fauves, pectinées d’un seul côté. Les yeux sont noirs ,
arrondis, un peu saillans. Le corcelet est très-convexe , légèrement
rebordé sur les côtés. Les élytres sont d’un brun marron: Les pattes
sont fauves.
Les antennes de la femelle sont filiformes , en scie. Son corps est
ordinairement un peu plus gros que celui du mâle.
Il se trouve dans tout le nord de l’Europe , sur le bois mort.
IN 16:
Les Grecs donnoient le nom de # ; du mot 4770, qui signifie
nuire, porter dommage , aux insectes ou vers, qui rongent la corne, le
bois et les bourgeons des vignes. Aldrovande a conservé ce nom d’Ips,
pour désigner quelques insectes auxquels il a reconnu les mêmes qua-
lités nuisibles. De Geer a ainsi nommé quelques espèces qu’il a séparées
du genre Dermeste de Linné, et qui appartiennent à celui de Scolite
de M. Gcoffroi. M. Fabricius n’a point adopté le genre de de Geer , et
il a rassemblé sous le nom d’Ips , quelques espèces qui appartiennent
à plusieurs genres différens. Nous aïlons comprendre sous le nom d’Ips,
quelques espèces qui , avec tous les caractères particuliers qui doivent
constituer un mème genre , ont aussi pour distinction générale l’habi-
tude d’attaquer le bois.
Une forme linéaire , quelquefois cylindrique , plus souvent un peu
déprimée ; les antennes moniliformes , un peu en masse à l'extrémité ;
les mandibules simples ; les mâchoires bifides et à divisions inégales,
distinguent ces insectes des Dermestes , des Vrillettes et des Ptines,
avec lesquels ils ont quelques légers rapports. Le nombre et la forme
des pièces des tarses ne permettent pas de les confondre avec les Bos-
triches et les Scolites. |
Les antennes sont plus longues que la tête , plus courtes que le cor-
celet, composées de onze articles, dont le premier est assez gros; les
autres sont grenus , égaux entr’eux : les deux ou trois derniers sont en
masse perfoliée. Elles sont insérées sur les côtés de la tête , un peu
au devant des yeux.
La lèvre supérieure ( pl. 1. fig. 1. a. a. ) est cornée , presque arron-
die , ciliée.
Les mandibules (b. b. ) sont cornées , arquées , pointues , simples.
Les mâchoires (c.c.) sont presque membraneuses , bifides : les
divisions sont inégales ; l’extérieure est grande, arrondie ; l’intérieure
est plus petite , plus courte , presque cylindrique.
Coléoptères. Tome IL. À
©
2 N° e 1 6. I 12 S.
La lèvre inférieure ( d. ) est avancée , cornée , échancrée et presque
bifide à son extrémité : les divisions sont égales et arrondies.
Les antennules antérieures (e. e. ) sont filiformes et composées de
quatre articles , dont le premier est petit, très-mince à la base ; les deux
suivans sont arrondis , égaux ; le dernier est ovale. Elles ont leur inser-
tion au dos des mâchoires, Les antennules postérieures ( f. f. ) sont un
peu plus courtes que les antérieures, et composées de trois articles , dont
le premier est petit , le second arrondi, et le dernier ovale. Elles ont
leur insertion à la partie latérale de la lèvre inférieure , au-dessous de
la division.
La tête est assez grosse , un peu avancée , très-peu enfoncée dans le
corcelet. Les yeux sont arrondis ; un peu saillans.
Le corcelet est presque de la largeur des élytres , plus ou moins
rebordé, quelquefois sillonné ; il est séparé des élytres par un petit étran-
glement.
L’écusson est petit, à peine marqué. Les élytres sont peu convexes,
de la longueur de l’abdomen. Les ailes qui se trouvent au-dessous, sont
membraneuses et repliées.
Les pattes sont de longueur moyenne , simples , sans épines et sans
dentelures. Les tarses sont filiformes et composés de cinq articles , dont
le premier est très-court , à peine apparent; ce qui fait que ces insectes
paroissent , au premier coup d'œil, m’avoir que quatre articles aux
tarses.
Ces insectes ont le corps alongé , presque linéaire , un peu déprimé ,
quelquefois cylindrique. Leur histoire doit être aussi bernée que lin-
térêt qu’ils peuvent inspirer. On les trouve au printemps et pendant
tout l'été , sous l'écorce du bois mort , ou courant sur le bois même,
lorsque , dans leur dernier état, ils abandonnent leur première de-
meure , on lorsqu'ils y retournent pour déposer leurs œufs.
Les larves sont petites , très-alongées , d’un blanc jaunâtre. Elles ont
la tête dure , écailleuse , munie de mandibules cornées, tranchanies , et
de six pattes écailleuses , petites , très-courtes. Leur corps est glabre ,
et composé de douze anneaux distincts. Elles vivent dans le bois mort ,
et attaquent la seconde écorce et l’aubier. Elles le sillonnent dans tous
les sens de sa surface , sans pénétrer dans l’intérieur ; et c’est à la di-
IN: ns.
paP us: 5
rection de ces sillons qu’on peut les reconnoître. Comme les Ptines, elles
remplissent de leurs excrémens , poussière même du bois qu’elles ont rongé,
les petites cavités qu’elles forment et laissent à mesure. Par venues à tout
leur accroissement ,
elles se changent en nymphe dans le bois où
elles ont vécu ;, pour n’en sortir que sous la forme d’insecte parfait.
TPS
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes moniliformes, courtes,
composées de onze articles ; le pre-
mier gros ; les autres arrondis ; les
deux ou trois derniers en masse
perfoliée.
Lèvre supérieure cornée, pres-
que arrondie , ciliée.
Mandibules cornées , arquées,
simples , pointues à leur extrémité.
Mächoires presque membraneu-
ses, bifides , inégales : division
extérieure grande et arrondie ; di-
vision intérieure petite , courte ,
presque cylindrique.
Lèvre inférieure avancée, cor-
née, échancrée , presque bifide à
son extrémité.
Quatre antennules inégales , fili-
formes. Les antérieures un peu
plus longues , quadriarticulées : pre-
mMier article petit | aminci à sa
base ; le second et le troisième ar-
ide ; le dernier ovale. Les pos-
Re. Courtes, triarticulées : pre-
mier article petit ; le second ar-
rondi ; le dernier ovale.
SPAS.
CHARACTER GENERTS.
Antennæ moniliformes, breves 5
undecimarticulatae : articulus pri-
mus Crassior ; alii rotundati ; ul-
timi clavati, clava perfoliata.
Labium sperius corneum , sub-
rotundatum , ciliatum.
Mandibulæ corea, arcuatae,
simplices ; apice acutae.
Maxillæ svbmembranacea , bi-
fidaæ , laciniis inaegualibus : exte-
riore majore , rotundata ; interiore
breviore | subcylindrica.
Labium zrférius porrectum , cor-
zeUTL ; apice emarginatun ; sub-
bifidum.
Palpi quatuor filiformes , inae-
guales. Anteriores pauld longio-
res ; quadriarticulati : articulo pri-
no minori, basi attenuato ; se-
cundo tertioque rotundatis ; ulti-
mo ovato. Posteriores triarticu-
lat :
do rotundato ; tertio ovato.
articulo primo minori; secun-
1. Tps sillonné.
IPs sulcata. PI. 1. fig. 1. a. b. c.
I. Testacé; tête obscure ; corcelet sillonné ; élytres presque striées.
I. Testacea , capite fusco , thorace sulcato , elytris substriatis.
Ip. Crenata duplo aut triplo major. Antennæ testaceæ , articulis tribus ul-
timis clavatis, perfoliatis. Caput fusco-testaceum, oculis prominulis, nigris.
Thorax rufo-testaceus, planus, marginatus, lineiïs tribus impressis, media
postice bifida. Elytra testacea , substriata. Corpus subtùs pedesque testacea.
Il est deux fois plus grand que l’Ips crénelé. Les antennes sont termi-
nées par trois articles distincts, en masse perfoliée. La tête est testacée
obscure , avec les yeux noirs , arrondis. Le corcelet est testacé fauve,
rebordé , un peu déprimé , lisse, luisant , avec trois lignes longitudi-
nales, enfoncées , dont l’intermédiaire est bifide postérieurement. L’é-
cusson est petit, testacé obscur. Les élytres sont testacées, et ont
plusieurs rangées de petits points enfoncés , à peine marqués. Le des-
sous du corps et les pattes sont testacés.
Il se trouve aux environs de Paris , sous l’écorce des arbres.
2. Îps monile.
Tps monilis. PL. 1. fig. 6. à. b.
I. Noir , luisant ; corcelet et élytres striés ; antennes moniliformes.
I. Nigra nitida, thorace elytrisque striatis , antennis moniliformibus.
Cæteris pauld major. Antennæ moniliformes, longitudine thoracis. Corpus
lineare , nigrum. Caput crassum , inæquale. Thorax lineis quatuor impressis ,
intermediis approximatis , brevioribus. Elytra striis sex per paria dispositis.
Il a un peu plus de trois lignes de long , et guères plus d’une demi-
ligne de large. Les antennes sont moniliformes, de la longueur du
corcelet. Tout le corps est noir luisant. La tête est grosse et inégale.
Le corcelet est rebordé, marqué de quatre lignes longitudinales en-
NOM JP. 5
foncées, dont deux au milieu , courtes et rapprochées. Les élytres ont
chacune six stries disposées par paires. Les pattes sont d’un brun
noir.
11 diffère des autres espèces en ce que les antennes ne sont point
terminées en masse.
Il se trouve au Sénégal , et m’a été donné par M. Gcoffroi de
Villeneuve.
3. {ps linéaire.
Tps linearis. PI. 2. fig. 17. a. b.
I. Noir, luisant ; corps mince, alongé ; élytres sillonnées.
I. Atra mnitida linearis, thorace elytrisque sulcatis.
Ips Zzearis atra nitens, corpore angusto cylindrico , thorace elytrisque pro-
fundè sulcatis. Ross. Faun. etrusc. tom. 1. pag. 50. tab. 2. fa y4:48.
Corpus teres, subcylindricum, nigrum, nitidum. Antennæ piceæ , articulis
tribus ultimis clavatis, perfoliatis. Thorax elongatus, marginatus , dorso lineis
tribus impressis , intermedia majori. Elytra profundè sulcata , sulcis punctatis.
Pedes piceï.
Il a environ deux lignes et demie de long , et une demi - ligne
de large. Tout le corps est d’un noir luisant. Les antennes sont
brunes , guères plus longues que la tête , avec les trois derniers ar-
ticles en masse pertoliée. Le corcelet est alongé , rebordé, avec trois
lignes longitudinales enfoncées , dont l’une au milieu, plus grande
que les autres. Les élytres out chacune cinq sillons assez larges , dans
chacun desquels on apperçoit une strie crénelée. Les pattes sont brunes.
Il se trouve en Italie , sur le tronc carié des Chênes.
Du Cabinet de M. Bosc, ci-devant Dantic.
4. Ips tarière.
TPs terebrans. PI. 1. fig. 7. a. b.
I. D’un brun ferrugineux sans taches ; élytres avec des stries cré-
nelées. |
I. Fusco-ferruginea, immaculata , elytris striato-crenatis.
Similis Ip. crenatæ , at major. Corpus totum fusco-ferrugineum, immacu-
6 NO 19. LLAPIUNE.
latum. Antennæ filiformes, articulis duobus ultimis clavatis. Thorax punctatus,
marginatus. Elytra striata , striis crenatis.
Il ressemble à l’Ips crénelé , mais il est un peu plus grand. Tout
le corps est d’un brun ferrugineux. Les antennes sont terminées par
deux articles un peu plus gros que les autres. La tête est pointillée.
Le corcelet est pointillé , très-rebordé. Les élytres ont des stries assez
grandes , dans chacune desquelles il y a une rangée de points en-
foncés.
Il se trouve aux environs de Paris , sous l'écorce des arbres et sur
le vieux bois
5. Tps resserré.
Trs contracta. PL 2. fig. 10. à. b.
I. Ferrugineux ; corcelet pointillé ; élytres avec des stries poin-
tillées.
I. Ferruginea, thorace punctato > elytris punctato-striatis.
Dermestes oblongus ferrugineus , elytris punctato-striatis. Grorr. Ins. t. 1.
pag. 103. n°. 10.
Le Dermeste lévrier ponctué et strié. Gzorr. Ibid.
Dermestes contractus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 19. n°. 10.
Similis Ip. crenatæ , at pauld major. Corpus ferrugineum. Antennæ capite
longiores , articulis duobus ultimis clavatis. Thorax punctatus , subrugosus.
Elytra striata, striis punctatis.
Il ressemble à l’Ips crénelé. Tout le corps est d’un brun ferrugi-
neux. Les antennes sont terminées en une masse composée de deux
articles. La tête est pointillée. Le corcelet est pointillé, rebordé , un
peu déprimé. Les élytres ont des stries pointillées.
On le trouve aux environs de Paris , sur le bois mort , sous l’écorce
des arbres.
6. Ips crénelé.
Tps crenata. PI. 2. fig. 9. a. b.
I. Noir; corcelet raboteux , avec quatre lignes élevées ; élyires
avec des stries crénelées, et deux taches rouges sur chaque.
In°. 18. Te P S. 7
I. Oblonga nigra, thorace rugoso, elytris striato-crenatis, maculis duabus
rubris. Pas. Gen. ins. mant. pag. 214. — Spec. ins. tom. 1. p. 81. n°, 5, —
Mant. ins. tom. 1. pag. 46. n°. 15.
Tritoma crenata. Fas. Syst. Ent. pag. 69. n°. 4.
Tps crenata. Furssr. Archiv. ins. 4. pag. 31. n°. 2. tab. 20. fig. 00.
Statura præcedentium. Corpus nigrum. Antennæ clavatæ, apice fuscæ. Thorax
marginatus depressus, lineis quatuor elevatis. Elytra striis quatuor elevatis,
et inter strias seriebus duabus punctorum impressorum , basi apiceque macula
magna ferruginea.
Il ressemble au précédent. Le corps est noir. Les antennes sont
obscures à leur extrémité. Les trois derniers articles sont perfoliés ,
un peu en masse. Le corcelet est déprimé , rebordé , légèrement ra-
boteux , avec quatre lignes longitudinales élevées. Les élytres ont une
grande tache rougeâtre à la base et à l’extrémité, et quatre lignes
longitudinales élevées , entre lesquelles on remarque deux rangées de
petits points enfoncés. Les pattes sont d’un brun ferrugineux , avec les
cuisses noirâtres.
Il se trouve en Europe , sous l’écorce des arbres.
7. Ips picipède.
PrSpicipes Pl 2. fs. 12 be NT.
I. Noir, luisant ; antennes et pattes d’un brun ferrusineux.
; ; Ê 5
I. Nigra nitida, antennis pedibusque piceis.
Magnitudo et statura Ip. crenatæ. Corpus nigrum , nitidum. Antennæ fusco-
ferrugineæ, articulis duobus ultimis clavatis. Thorax lævis. Elytra substriata.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur , à l’Ips crénelé. Les
antennes sont d’un brun ferrugincux, terminées par deux articles en
masse. Tout le corps est noir luisant. Les élytres ont de petits points
enfoncés , très-peu marqués , rangés en stries. Les pattes sont d’un
brun ferrugineux.
Il se trouve aux environs de Paris , sous l'écorce des arbres.
8.IpPs oblong.
Trs oblonga. PI, 1. fig. 5. a. b
8 MPHnaR. ir PS:
I. Noirâtre ; corcelet avec un enfoncement au milieu ; élytres
striées.
. I. Oblonga fusca , thoracis dorso impresso , elytris striatis.
Dermestes oblongus fuscus , elytris striatis. Gror. Ins. tom. 1 pag. 105. n°. 9.
Le Dermeste levrier à stries. Geor. Ib.
Dermestes oblongus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 19. n°. 9.
Corpus elongatum , nigricans , minimè nitidum, Antennæ villosæ , ferè lon-
gitudine thoracis , articulis duobus ultimis clavatis. Thorax marginatus sub-
villosus , dorso impresso. Elytra striata.
Il varie beaucoup pour la grandeur. Les plus grands ont environ
deux lignes de long. Tout le corps est noirâtre , point du tout lui-
sant , légèrement couvert de poils courts. Les antennes sont un peu
velues , presque de la longueur du corcelet , terminées en masse
formée seulement de deux articles. Le corcelet est rebordé , et marqué
à sa partie supérieure d’une légère impression. Les élytres sont striées.
Tout le corps est quelquefois d’un brun marron.
Il se trouve aux environs de Paris , sous écorce des arbres.
9. Irs alongé.
TPs elongata. PI. 2. fig. 15. a. b.
TI. D'un brun ferrugineux ; élytres noires , avec la base et l’extré-
mité d’un brun ferrugineux.
I. fusco-ferruginea , elytris nigris , basi apiceque fusco-ferrugineis.
Dermestes elongatus niger, elytris basi fasciaque postica lividis , antennis
pedibusque ferrugineis. Lin. Syst. Nat. p. 661. n°. 2. — Faun. suec. n°. 409.
Corpus teres , subcylindricum, magnitudine Ip. crenatæ. Antennæ ferruoi-
neæ , capite pauld longiores , apice clavatæ. Caput thoraxque fusco - ferrugi-
nea , nitida. Elytra striato-punctata , nigra , nitida , basi apiceque fusco-ferru-
ginea. Corpus subtüs pedesque fusco-ferruginea , nitida.
Il est de la grandeur de l’Ips crénelé , mais il a une forme alongée
et presque cylindrique. Les antennes sont ferrugineuses , un peu plus
longues que la tête , avec le pénultième article assez gros. La tète et
le corcelet sont lisses, d’un brun ferrugineux , luisant. Les élytres ont
de légères stries pointillées ; elles sont noires , luisantes , avec la base
et
Do ATP. S. 9
et l'extrémité d’un brun ferrugineux. Le dessous du corps et les pattes
sont d’un brun ferrugineux , luisant,
Il se trouve au nord de l’Europe.
Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy.
10. Ips cylindrique.
LPs cylindrica. PIRE 6. a. b.
TI. Noir , cylindrique ; antennes et pattes d’un brun ferrugineux.
I. Cylindrica linearis nigra , antennis pedibusque piceis.
Corpus lineare, cylindricum, nigrum , nitidum. Antennæ piceæ, articulis
duobus ultimis clavatis, perfoliatis. Thorax elytraque lævia. Corpus subtùs
nigro-brunneum. Pedes picei.
Le corps est noir, luisant, alongé, cylindrique. Les antennes sont
d’un brun ferrugineux , courtes , avec les deux derniers articles en masse
perfoliée. Le corcelet et les élytres sont finement pointillés. Le dessous
du corps est d’un brun noirâtre. Les pattes sont d’un brun ferrugineux.
Il se trouve aux environs de Paris, sur le bois carié.
11. Ips atténué.
TPs attenuata. PI. 2. fig. 11. à. b.
I. Mince, cylindrique , marron ; extrémité des élytres un peu
obscure.
I. Linearis cylindrica castanea , elytris apice fuscis.
Similis Ip. cylindricæ , at minor. Corpus castaneum , elytris apice obscu-
rioribus oculisque nigris.
IL ressemble beaucoup à l’Ips cylindrique , mais il est un peu plus
petit. Tout le corps est marron. L’extrémité des élytres est un peu
obscure , et les yeux sont noirs.
IL se trouve aux environs de Paris , sous l'écorce des arbres.
12. Irs unidentè.
TPs unidentata. PL. 1. fig. 4. a. b.
I. Testacé; corcelet avec une dent latérale avancée ; ; élytres pointillées.
Coléoptes es. Tome rt, B
19 IE 18. T APS:
I. Testacea , thorace utrinque unidento , elytris punctatis.
Corpus depressum, testaceum, immaculatum. Ip. crenata duplo minus.
Antennæ thoracis longitudine. Thorax utrinque dente acuto armatus. Elytra
punc tata.
Il est une fois plus petit que l’Ips crénelé. Tout le corps est d’une
couleur testacée, sans taches. Les antennes sont presque de la longueur -
du corcelet : les trois derniers articles sont en masse perfoliée. Le
corcelet est déprimé, muni de chaque côté, vers l’angle antérieur , d’une
dent assez forte, un peu avancée. Les élytres sont fortement poin-
tillées.
Il se trouve aux environs de Paris , sous l’écorce des arbres.
13. Tps cellerier.
TPs cellaris. PL 1. fig. 3. à. b.
I. Testacé sans taches ; corcelet légèrement denté.
1. Testacea immaculata , thorace subdentato.
Dermestes cellaris. Scor. Ent. carn. n°. 42.
Dermestes cellaris. Fursr. Archiv. ins. 4. pag. 22. n°. 12. tab. 20. fig. 8.
Ip. crenata pauld minor. Corpus totum fusco-testaceum , immaculatum.
Antennæ ferè longitudine thoracis , articulis tribus ultimis clavatis, perfoliatis.
Thorax punctatus, marginatus , marginibus bidentatis. Elytra punctata , pu-
bescentia.
Il est un peu plus court que l’Ips crénelé. Tout le corps est d’un
brun testacé , sans taches. Les antennes sont presque de la longueur
du corcelet ; Les trois derniers articles sont un peu en masse perfoliée.
Le corcelet est pointillé , et muni de deux petites dents de chaque côté.
Les élytres sont finement pointillées, un peu pubescentes.
_ Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Lermina.
14. Tps fromentier..
Tps frumentaria. PI. 2. fig. 13. a. b. c. d.
I. Obscur ; corcelet crénelé , avec trois lignes élevées.
I. Fusca , thorace crenato , dorso tricarinato.
N°. 18. BP 'S: 11
Anobium /rumentarium testaceum , thorace ciliato, dorso plano carinato.
Fas. Syst. Ent. pag. 62. no. 3. — Spec. ins. tom. 1. pag. 71. n°. à. — Mant.
ins. tom. 1. pag. 39. n°. 5.
Dermestes szrinamensis testaceus , elytris striatis , thorace striis tribus ele-
vatis marginibusque denticulato. Lin. Syst. Nat. pag. 565. no. 29.
Tenebrio surinamensis alatus elongatus testaceo - fuscus, elytris striatis ;
thorace striis tribus elevatis marginibusque denticulato. Dec. Mém. ins. t. 5.
pag. 54. n°. 5. pl. 15. fig: 112,
Similis Ip. crenatæ, at dupld minor. Corpus fuscum. Antennæ filiformes ,
articulis tribus ultimis subclavatis , perfoliatis. Thorax crenatus , dorso li-
neis tribus elevatis. Elytra striato-punctata lineisque elevatis.
Variat corpore testaceo.
Il est une fois plus petit que l’Ips crénelé. Tout le corps est brun
obscur. Les antennes sont filiformes, presque de la longueur du cor-
celet , avec les trois derniers articles un peu en masse. Le corcelet est
crénelé sur les côtés , avec trois lignes élevées assez grandes , à la partie
supérieure , dont l’une au milieu, les autres vers les bords latéraux.
Les élytres sont presque pubescentes , avec quatre petites lignes longi-
tudinales peu élevées , et des stries pointillées entre les lignes.
L’Insecte décrit par M. Fabricius , et que j'ai vu dans le Cabinet de
M. Banks , avoit tout le corps testacé. Il étoit d’ailleurs parfaitement
semblable à celui-ci.
Il se trouve dans l'Amérique méridionale, dans le pain , dans la farine;
j'en ai trouvé plusieurs individus dans de la farine envoyée de Ste-Lucie.
15. Tps taxicorne.
TPrSttaricorns. Pl. 1. 654; b.
I. D’un brun ferrugineux , luisant , sans taches ; antennes perfoliées.
I. Fusco-ferruginea nitida, antennis perfoliatis.
I. saxicornis {lava nitens, corpore angusto cylindrico , thorace elytrisque
lævissimis , submarginatis. Ross. Faun. etrusc. tom. 1. pag. 49. tab. 4.
fig. 2.
Fussr. Archiv. ins. 4. pag. 38. n°. 3. tab. 21. fig. C.?
Corpus elongatum , fusco-ferrugineum , nitidum , immaculatum. Antenna-
rum articuli septem ultimi reliquis crassiores , perfoliati. Thorax lævis, mar-
ginatus. Elytra tenuissimè punctata.
Le corps de cet insecte est alongé , d’un brun marron, luisant , sans
B ij
12 d NE Ge É 1P ,S:
taches. Les antennes ont les sept derniers articles un peu plus gros que les
autres et perfoliés. Le corcelet est lisse, très-finement pointillé. les élytres
sont très-finement pointillées, et les points sont presque rangés en stries.
Cet insecte et les deux suivans diffèrent des autres, en ce que les sept
derniers articles des antennes sont perfoliés,etun peu plusgros quelesautres.
Il se trouve aux environs de Paris, sous l’écorce des arbres.
16. Ips unicolor.
Tps unicolor. PI. 2. fig. 8. à. b.
T. D’un brun ferrugineux, lisse ; antennes courtes , perfoliées.
I. Fusco-ferruginea , thorace lævi, antennis brevibus perfoliatis.
Similis Ip. lævigatæ , at duplo aut triplo minor et brevior. Antennæ breves ,
articulis septem ultimis crassioribus , perfoliatis. Corpus fusco-ferrugineum ,
nitidum , immaculatum. Elytra substriato-punctata.
11 ressemble à l’Ips lisse, mais il est une ou deux fois plus petit, et
le corps est un peu moins alongé. Les antennes sont courtes, minces
à leur base , avec les sept derniers articles un peu plus gros , perfoliés.
Tout le corps est d’un brun ferrugineux sans taches. Le corcelet est
lisse. Les élyires ont des stries à peine marquées , formées par de
petits points enfoncés.
Il se trouve aux environs de Paris, sous l’écorce du bois.
17. Ips bicolor.
TPs bicolor. PI. 2. fig. 14. a. b.
I. Rougeâtre ; élytres noires , avec la base rougeâtre.
I. Rufa, elytris nigris basi rufis.
Magnitudo et statura Ip. crenatæ. Antennæ rufæ extrorsum crassiores, per-
foliatæ. Caput thoraxque rufa, nitida, oculis nigris. Elytra nigra nitida , basi
rufa. Corpus subtüs pedesque rufa , abdominis apice nigra.
Il est de la grandeur de l’Ips crénelé. Les antennes sont fauves ,
avec les sept derniers articles un peu plus gros , perfoliés. La tète et
le corcelet sont rougeâtres , luisans, sans taches. Les yeux sont noirs.
Les élytres sont noires , luisantes , avec la base rougeâtre. Le dessous
du corps et les pattes sont rougeâtres, avec l’extrémité de l'abdomen noire.
Il se trouve aux environs de Paris , sur le bois carié.
15. Ips ruficorne.
Zps ruficornis. PI. 3. fig. 1 5. &b.
I. Noir ; antennes , pattes et moitié des élytres , ferrugineux ; corcelet
sillonné.
I. Nigra, antennis, pedibus basique elytrorum ferrugineis , thorace striato.
Magnitudo et statura I. elongatæ. Antennæ ferrugineæ. Corpus nigrum.
Thorax quadristriatus. Elytra fusco - ferruginea , apice nigra. Pedes ferru-
gsinel.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur , à l’Ips alongé. Les an-
iennes sont ferrugineuses , presque de la longueur de la moitié du cor-
celet, terminées par trois articles, en masse perfoliée. Le corps est noir.
Le corcelet a quatre stries longitudinales , dont les deux du milieu sont
un peu plus rapprochées que les autres. Les élytres sont lisses, d’un
brun ferrugineux , depuis la base jusqu’au milieu. Les pattes sont
ferrugineuses.
Il se trouve en Italie.
Du Cabinet de M. Bosc.
19. Tps rugicolle.
Trs rugicollis. PI. 3. fig. 19. à. b.
T. D'un brun obscur , corcelet avec quatre lignes élevées ; élytres
avec des stries pointillées et quatre lignes élevées.
I. Fusca, thorace lineis quatuor elevatis, elytris lineis elevatis punctisque
seriatis impressis.
- I. crenata ferè dupld minor. Corpus totum brunneum, oculis prominulis
nigris. Thorax lineis quatuor elevatis. Elytra lineis quatuor elevatis, et inter
has striis duabus punctatis.
IL est plus petit que l’Ips crénelé. Tout le corps est brun ; les yeux
seuls sont noirs , arrondis , saillans. Le corcelet a quatre lignes longi-
tudinales élevées. Les élytres ont chacune quatre lignes longitudinales
élevées ; entre lesquelles il y a deux rangées de points enfoncés.
Il se trouve aux environs de Paris.
1 4 INSEE 10: «It PS,
20. Ips transversal.
Tps transversa. P1.,3. fig. 20. à. b.
I. Testacé ; corcelet rebordé , avec un enfoncement transversal ;
élytres striées.
I. Testacea , thorace marginato transversè impresso , elytris striatis.
I. Crenata ferè triplo minor. Corpus testaceum, oculis nigris. Thorax
marginatus, postice linea transversa impressa. Elytra striata pallidiora.
Il est deux fois plus petit que l’Ips crénelé. Les antennes sont presque
de la longueur du corcelet. Les yeux sont noirs. Le corcelet est rebordé,
et il a une ligne transversale enfoncée à sa partie postérieure. Les élytres
sont un peu plus pâles que le reste du corps, et elles ont des stries
Re
pointillées.
Il se trouve aux environs de Paris , sur le bois mort.
Du Cabinet de M. Lermina.
21. [rs enfoncé.
Tps impressa. PI. 3. fig. 21. a. D.
I. Brun ; corcelet arrondi , avec un enfoncement à sa partie supé-
rieure.
I. Brunnea , thorace rotundato , dorso puncto impresso.
Parvus. Antennæ thorace pauld longiores , filiformes , articulis tribus ulti-
mis clavatis. Corpus brunneum , immaculatum. Thorax rotundatus, dorso.
puncto impresso. Elytra punctata , pubescentia.
Il est petit. Les antennes sont filiformes , un peu plus longues que
le corcelet , avec les trois derniers articles un peu en masse. Tout le
corps est d’un brun testacé. Les élytres sont pointillées , pubescentes.
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Bosc.
29, Îps nain.
TPs minufa. PI, 3. fig. 22, €. b.
I. Noir; antennes et pattes brunes ; corcelet rebordé postérieure-
ment.
INPS. HIT PS. 15
I. Nigra, antennis pedibusque rufis , thorace postice marginato.
Magnitudo et statura I. impressæ. Antennæ rufæ, longitudine thoracis,
articulis tribus ultimis clavatis. Corpus nigrum. Thorax postice marginatus.
Elytra striato-punctata. Pedes rufi.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur, à l’Ips enfoncé. Les an-
tennes sont fauves , de la longueur du corcelet , avec les trois derniers
articles un peu en masse. Tout le corps est noir. [Le corcelet est rebordé
postérieurement. Les élytres ont des stries pointillées. Les pattes sont
fauves.
Il se trouve aux environs de Paris , sous l’écorce des arbres.
23. Ips du Carex.
TPs Caricis. PI. 3. fig. 23. à. b.
I. Noir obscur ; antennes et pattes rougeûtres.
I. Nigra obscura , antennis pedibusque rufis.
Similis I., cellari, at pauld major. Antennæ rufæ, clava fusca, perfoliata.
Corpus fuscum minimè nitidum , subtomentosum. Elytra lævia. Pedes rufi.
Il ressemble à l’Ips cellerier , mais il est un peu plus grand. Tout le
corps est noir , point du tout luisant , légèrement tomenteux. Les an-
tennes sont fauves, avec les trois derniers articles obscurs, en masse
perfoliée. Les pattes sont fauves.
Il se trouve aux environs de Paris, dans les endroits humides, sur la
plante nommée par les Botanistes , Carex vulpinus.
24. IPs du fumier.
Tps fumata. PI. 3. fig. 25. à. b. c. d.
I. Oblong , testacé , yeux noirs.
oris.
I. Oblonga glabra testacea , oculis nig
Dermestes fzmatus oblongus glaber testaceus , oculis nigris. Lin. Syst.
Nat. pag. 564. n°. 22. — Faun. suec. n°. 432. ?
Dermestes fumatus. Fas. Syst. Ent. pag. 57. n°. 12. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 66. n°. 16. — Mant. ins. tom. 1. pag. 35. n°. 19.?
16 INSAUN 1.5: CT. P 414$:
Dermestes oblongus, glaber , testaceus, oculis nigris. Georr. Îns. tom. 1.
pag. 104. n°. 12. ?
Le Dermeste du fumier. Grorr. Ibid.
Dermestes osae ovatus , ferrugineus, villosus , oculis nigris. Scor. Entom.
carn par one 30 ?
Dermestes fumatus. Fursr. Archiv. Ins. 4. pag. 20. n°. 7. tab. 20. fig. 1.
Corpus oblongum, testaceum, duabus lineis longum. Antennæ monilifor-
mes, articulo primo crassiori, ultimis tribus clavatis perfoliatis. Oculi ni-
gri. Elytra lævia.
Il a environ deux lignes de long , et une de large. Tout le corps
est testacé , sans taches. Les yeux seuls sont noirs , arrondis, peu
saillans. Les antennes sont moniliformes : le premier article est gros,
les autres sont grenus, les trois derniers sont en masse perfoliée. Le cor-
celet et les élytres sont lisses. Les pattes sont simples. Les tarses sont
filiformes et composés de cinq articles.
Le Dermestes fumatus de Fuesli, nous paroît être le même insecte
que celui que nous venons de décrire ; mais nous doutons que le
Dermestes fumatus des autres Auteurs puisse également s’y rapporter.
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Lermina.
N°. 19.
N°19 LTROGOSSITE TR O G Os STE
A —————
N ous avons donné à ce nouveau genre le nom de Trogossite , formé
de deux mots grecs , Tpwy® , oiros , qui signifient rongeur de grains ,
parce que la larve d’une des espèces attaque et ronge les grains dans
les provinces méridionales de la France.
M. Geoffroy avoit décrit un de ces insectes , et l’avoit rangé parmi
les Platycères où Lucanes. Linné avoit placé le même insecte parmi les
Ténébrions. M. Fabricius en a décrit un autre, et il l’a placé parmi les
Lucanes. Lorsque les Auteurs ne sont pas d’accord sur la place qu’ils
assignent à un insecte, et qu’ils le transportent dans des genres différens,
il y a toujours à présumer que l’espèce n'appartient qu’à elle-même , et
doit former un genre particulier. D’après l'observation ,| nous n’avons
pu nous refuser à la nécessité de l’établir. Car nous n’ignorons pas que
ce n’est jamais sans nécessité que l’on doit établir de nouveaux genres.
Ces insectes diffèrent des Lucanes , non-seulement par la forme des
antennes , mais encare par celle de toutes les parties de la bouche. Ils
diffèrent aussi des T'énébrions par la forme des antennes , des parties de
la bouche , et par le nombre de pièces des tarses. Les antennes des
Lucanes sont coudées , et terminées par une masse lamellée. Leurs
mâchoires sont longues ; presque membraneuses , velues , unidentées
vers le milieu. Les antennes des Trogossites sont simples , et terminées
par trois articles distincts, un peu en masse. Leurs mâchoires sont
courtes , presque coriacées , ciliées , dentées à leur base. Ils ont une
lèvre supérieure , qui manque aux Lucanes. Les Ténébrions ont les an-
tennes moniliformes , et les mâchoires bifides ; d’ailleurs les quatre
tarses antérieurs sont composés de cinq articles , et les postérieurs seu-
lement de quatre. Les Trogossites ont cinq ariicles à tous les tarses.
Les antennes (pl. 1. fig. 1. @. a. a. ) des Trogossites sont courtes
et composées de onze articles. Le premier est plus gros que les autres ,
un peu renflé à son extrémité ; les suivans sont arrondis ; les trois der-
nicrs sont un peu plus gros, distincts , perfoliés. Elles ne sont guères
Coléoptères. Tome IT. A
2 NOR OGC O6 S 1 TE
plus longues que la tête, et elles sont insérées à la base latérale des
mandibules,
La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandibules ;
de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules.
La lèvre supérieure (b.) est courte , cornée , échancrée et ciliée.
Les mandibules (c. c. ) sont cornées , très - dures , assez fortes ,
arquées, dentées tout le long de leur partie interne.
Les mâchoires ( d. d. ) sont presque cornées , arrondies et ciliées ,
unidentées à leur base.
La lèvre inférieure ( e. ) est cornée, bifide et velue à son extrémité.
Les divisions sont égales et assez grandes.
Les antennules antérieures ( f. f. ) sont à peine plus longues que les
postérieures , et composées de quatre articles , dont le premier est très-
petit, à peine distinct; les deux suivans sont coniques et égaux entr’eux ;
le dernier est un peu plus gros et un peu plus long. Elles ont leur inser-
tion au dos des mâchoires. Les antennules postérieures (sg. 8. ) sont
composées de trois articles , dont le premier est le plus petit , et le der-
nier est le plus gros ; le second est conique. Elles ont leur insertion à
la base antérieure de la division de la lèvre inférieure.
La tête est assez grosse, presque de la largeur du corcelet. Les yeux
sont oblongs , point du tout saillans , placés à la partie latérale de la
tête.
Le corcelet est un peu rebordé , et presque figuré en cœur. Il est
séparé des élytres par un étranglement assez grand.
Les élytres sont irès-dures, de la grandeur de l’abdomen. Elles
cachent deux ailes membraneuses, repliées. L’écusson est petit , à peine
distinct.
Le corps est alongé , légèrement déprimé , presque parallélipipède.
Les pattes sont assez courtes. Les tarses sont filiformes , et com-
posés de cinq articles , dont le premier est très-court , peu distinct; les
trois suivans sont égaux entr'eux , velus en-dessous ; le dernier est
long , arqué , un peu renflé vers son extrémité , et muni de deux cro-
chets assez forts. |
La larve d’une des espèces qui composent ce genre , est connue depuis
long-temps dans les provinces méridionales de la France, par les grands
N°. Roc GR UOLGUO IS LS Ico TE 3
dégats qu’elle occasionne au blé renfermé dans les greniers. On lui à
donné le nom de Cadelle. On a cherché à reconnoître à quel genre
d’insectes pouvoit appartenir une larve si nuisible. Bien des expériences
ont été faites inutilement. M. l'Abbé Rosier, dans son excellent Cours
d'Agriculture, rapporte , au mot FRoMENT, ses tentatives infructueuses.
Mais M. Dorthes, D. M., paroît avoir atteint le but de ses recherches
sur cet objet. Il en a fait le sujet d’un Mémoire intéressant, présenté à la
Société Royale d'Agriculture, et inséré dans le trimestre de Printemps,
année 1787. M. Dorthes renferma des Cadelles dans une bouteille,
avec du blé ; ces larves y vécurent jusqu’à l’hiver , maïs aucune ne se
changea en nymphe : aux premiers froids elles moururent. S’étant ap-
perçu que beaucoup de ces larves grimpoient le long des greniers , et
s’écartoient des tas de blé, il présuma que c’étoit pour se réfugier dans
des trous, et s’y transformer en nymphe. Il renferma de ces Cadelles
dans de grandes boîtes contenant du blé d’un côté, et de la terre de
VPautre. Ces larves se sont enfermées dans la terre, et, à la suite de leur
métamorphose, il en a vu sortir l’insecte parfait, qu’il a reconnu être
le Tenebrio mauritanicus de Linné. Il n’est pas sans doute aussi exact ,
lorsqu’il le rapporte au Ténébrion à stries lisses de M. Geoffroy ; car
c’est la Chevrette brune , Platycerus, n°. 5 , de cet auteur. M. Dorthes
a vu souvent cet insecte accouplé sur le blé ; mais il n’a pas pu le
suivre dans sa ponte , et il reste encore à savoir positivement s’il dépose
ses œufs sur le grain , ou si la larve s’y introduit elle-même. On ne
voit jamais cet insecte, dans son état parfait, attaquer le blé. M. Dorthes
en a renfermé dans une bouteille avec du grain; ils n’y ont point touché,
et ont plutôt cherché à se dévorer entr’eux. Il les a trouvés le lendemain
privés d’antennes et de pattes. On en rencontre souvent sur le blé,
cherchant à dévorer les Teignes, et à perpétuer leur race , qu’il seroit
bien essentiel de pouvoir détruire. J’ai souvent trouvé le Trogossite mau-
ritanique et le Trogossite bleu dans le vieux pain , après en avoir dévoré
la mie jusqu’à n’en laisser que la croûte.
La larve , parvenue à toute sa grosseur, a environ huit lignes de long
et n’a guères plus d’une ligne de large. Son corps est blanchâtre , composé
de douze anneaux assez distincts, et hérissé de poils clair-semés, courts,
assez roides. La tête est noire, dure , écailleuse , armée de deux man-
A i
 N°. Ho e 00 92GOO0GS TS Loi LE
dibules arquées , tranchantes , cornées , très-dures. On remarque quel-
ques taches obscures placées sur les trois premiers anneaux. Le dernier
est terminé par deux crochets cornés , très-durs. Elle a six pattes écail-
leuses courtes , qui partent des trois premiers anneaux du corps. Cette larve
ne pouvant supporter que difficilement sans doute la température du nord
dela France, y estsi rare qu’on n’a pas encore eu occasion de l’y remarquer,
quoiqu’on y trouve quelquefois Pinsecte parfait. Mais dans les provinces
du Midi , elle y est très-abondante et fait le plus grand tort au froment.
Elle est beaucoup plus nuisible encore que les larves des Charansons et
des Teignes. La larve du Charanson et de la Teigne reste dans l’inté-
rieur du grain qu’elle habite , et qui peut suffire à tout son entretien. Mais
la Cadelle, dont le corps est beaucoup plus grand , exige bien plus de
nourriture ; aussi n’entre-t-elle point au fond du grain; elle l’attaque au
dehors , passe d’un grain à l’autre, et une seule peut en détruire une
quantité assez considérable. C’est principalement vers la fin de l'hiver,
temps où elle a acquis tout son accroissement , qu’elle fait le plus de
ravages. Âu commencement du printemps, elle quitte les tas de blé,
gagne les trous , les fentes, les crevasses des greniers, et s’enfonce dans
la terre ou dans la poussière , pour y subir sa métamorphose. L’insecte
parfait se montre au printemps et pendant tout l'été.
On a annoncé des moyens plus ou moins difficiles à employer , et
plus ou moins infructueux , pour se mettre à labri des dégats de ces
larves. Nous croyons devoir exposer des moyens plus simples et sans
doute plus utiles. J’ai d’abord constamment remarqué que la Cadelle
n’attaque pas le blé renfermé dans des sacs dès qu’il est battu. Et si ce
moyen est trop dispendieux, il est prouvé que le blé vanné dans les mois
d'Octobre et de Novembre , est bien moins endommagé ;, sans doute
parce que les insectes nouvellement nés se détachent et tombent du grain,
par le mouvement et les secousses du van. Mais on pourroït s’en ga:
rantir encore plus aisément , en soumettant le blé à un lavage vers le
commencement de l'hiver : en choisissant un courant peu rapide , le
grain se précipite, et l’eau emporte les œufs ou les insectes déjà éclos.
HAE LOVGAOLSIS ELITE.
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes courtes , compo-
sées de onze articles : le premier
gros ; les suivans grenus ; les trois
derniers distincts, un peu en masse.
Lèvre supérieure cornée , échan-
crée et ciliée.
Mandibules cornées , arquées,
multidentées.
Mächoires presque membra-
neuses, arrondies, ciliées , uniden-
tées à la base.
Lèvre inférieure cornée, bifide:
divisions égales , velues.
Quatre antennules presque éga-
les. Les antérieures quadriarticu-
lées : article premier très-court ;
les deux suivans égaux et coniques ;
le dernier plus gros, presque ovale.
Les postérieures triarticulées : ar-
ticle premier petit, et le dernier
assez gros.
TAC) GI O1 SL S LITE 5
AMOMGLO, SLS TATER
CHARACTER GENERTS.
Antennæ znrdecimarticulatae :
articulus primus longior, crassior;
alii granulati ; ultimi tres sub-
clavati.
Labium superius corneum ,
emarginatum ; ciliatum.
Mandibulæ correa , arcuatæ ,
multidentatae.
Maxillæ szbmembranacea , ro-
tundatae ; ciliatae , basi uniden-
latae.
Labium zrferius corneum , bifi-
dum : lacinia aequales ; pilosae.
Palpi guatuor. Anteriores qua-
driarticulati : articulo primo: mi-
nimo ; Secundo tertioque conicis ,
ultino crassiori subovato. Poste-
riores triarticulati : articulo primo
mminori , ultimo crassiori, sub-
ovato.
6 N°: Digi) Où.G9 ON ST S ha TRES
———
L:S-PAÉSCÉE. S.
1. TrRocossiTEe bleu.
TrocossrrA carulea. PL. 1. fig. 1. a. b. c. d.
T. D’un noir bleuâtre luisant , sans taches ; tête avec une ligne en-
foncée.
T. Nigro-cærulea nitens, capite linea impressa.
Variat maonitudine. Corpus totum nisro-cæruleum , immaculatum. Antennæ
8 F S ;
capite pauld longiores. Caput punctatum , linea frontali impressa. Thorax
punctatus. Elytra scabra substriata.
Il varie beaucoup pour la grandeur. Tout le corps est d’un noir
bleuâtre luisant , sans taches. Les antennes sont à peine plus longues
que la tête. La tête est fortement pointillée , et elle a un enfoncement
longitudinal sur le front. Le corcelet est fortement pointillé. L’écusson
est à peine apparent. Les élytres sont un peu raboteuses , et presque
striées.
J’ai trouvé fréquemment en Provence cet insecte, dans le vieux pain.
2. TroGossiTE mauritanique.
TrocossiT1a mauritanica. PL 1. fig. 2. a. b.
T, Noirâtre en-dessus, brun en-dessous ; élytres striées.
T. Nigricans subtùs picea , elytris striatis.
Tenebrio mauritanicus alatus niger subtùs piceus , thoracis marginibus antice
posticeque dente angulatis. Linx. Syst. Nat. pag. 674. n°. 4.
Platycerus fuscus, elytris striatis. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 64. n°. 5,
La Chevrette brune. Gsorr. Ib.
Tenebrio mauritanicus. Dorrx. Mém. d’Agric. ann, 1787. trim. print. p. 64.
tabs #0pe
Similis præcedenti, at minor. Corpus depressum. Antennæ piceæ , capite
pauld longiores. Thorax punctatus, antice utrinque dente prominulo , et
postice obsoleto. Elytra striata, punctata. Corpus suprà nigricans, subtüs
pedesque picea.
Il est plus petit que le précédent. Tout le dessus du corps est noi-
NPeigh©Té.R9,00.G) 015: S X:T-H 7
râtre , et le dessous est brun. Les antennes sont brunes, guères plus
longues que la tête. La tête et le corcelet sont pointillés. Celui-ci est
rebordé , et il a de chaque côté de sa partie antérieure , une petite dent
avancée , et une autre à peine marquée , de chaque côté de la partie
postérieure. Les élytres sont striées, et entre chaque strie on apper-
çoit, au moyen de la loupe, deux rangées de petits points enfoncés.
Les pattes sont brunes.
Il se trouve à Alger , dans toute la France.
Sa larve , connue dans les provinces méridionales sous le nom de
Cadelle , attaque les grains, ainsi que nous l’avons dit plus haut.
3. TRoGOsSS1TE cuivreux.
TrocossirTAa anca. PI. 1. fig, 3. à
T. Bronzé , un peu cuivreux ; antennes noirâtres ; élytres avec des
points en stries.
T. AEnea nitens , antennis fuscis , elytris striato-punctatis.
Similis Trogoss. virescenti. Corpus totum æneum nitens. Antennæ nigri-
cantes. Caput linea longitudinali impressa. Thorax subquadratus marginatus.
Elytra striato-punctata. Pedes fusco-ænea.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur, au Trogossite verdâtre.
Les antennes sont noirâtres. Tout le corps est d’une couleur cuivreuse ,
un peu bronzée brillante. La tête a une ligne longitudinale , enfoncée.
Le corcelet est presque quarré et rebordé. L’écusson est imperceptible.
Les élytres ont des stries formées par des points enfoncés. Les pattes
sont d’un noir bronzé.
Il se trouve. . ..
Du Cabinet de M. Dufresne.
4. TRoGossiTE strié.
TrocossrrA striata. P1. 1. fig. 4.
T. Noir; tête et corcelet pointillés ; élytres avec des stries élevées et
des points enfoncés.
T. Nigra , thorace punctato , elytris sulcatis, punctis seriatis impressis.
Corpus nigrum oblongum depressum. Antennæ capite longiores. Caput punc-
tatum. Thorax punctatus, antice emarginatus. Scutellum cordatum minimum.
8 N°. To 87 BROOD COORS TS. IT Tr
Elytra striis elevatis duplicique serie punctorum impressorum inter strias posi-
torum. Tibiæ subdentatæ.
Il est plus grand que le Trogossite bleu. Tout le corps est noir , peu
luisant. Les antennes sont plus courtes que la moitié du corcelet ; les
trois derniers articles sont un peu en masse presque lamellée. La tête
est pointillée. Le corcelet est pointillé , rebordé , presque en cœur et
coupé postérieurement. L’écusson est petit, en cœur , et lisse. Les
élytres ont des stries élevées , et deux rangées de points enfoncés entre
chaque strie. Les pattes sont noires , assez courtes. Les jambes ont quel-
ques dentelures latérales, à peine marquées.
Il se trouve au Sénégal , sous l'écorce des arbres.
Du Cabinet du Roi.
5. Trocossire verdâtre.
TrROGOSSITA Virescens. PI. 1. fig. 5.
T. Vert bronzé , luisant, pointillé ; mandibules noires , tridentées.
T. Viridi-æna, mandibulis nigris tridentatis.
Lucanus virescens viridi-æneus , maxillis tridentatis. Fas. Syst. Entom. app.
pag. 817. — Spec. ins. tom. 1. pag. 3. no, 8. — Mant. ins. tom. 1. pag. 2. n°. 10.
Statura Trog. cæruleæ , at pauld major. Antennæ nigræ capite longiores , arti-
culis tribus ultimis reliquis majoribus. Mandibulæ nigræ, tridentatæ. Caput,
thorax et elytra viridi-ænea, nitida, punctata. Scutellum inconspicuum. Corpus
subtùs viridi-æneum.
Il ressemble beaucoup au Trogossite bleu, mais il est un peu plus
grand. Les antennes sont noires , un peu poileuses et plus longues que
la tète. Les trois derniers articles sont égaux entr’eux et un peu plus
gros que les autres, La tête et le corcelet sont d’un vert un peu bronvé ,
sans taches ; on y apperçoit , avec la loupe , de petits points enfoncés.
Les mandibules sont noires , luisantes , plus courtes que la tête, et ter-
minées par trois petites dentelures. Le dessous du corps et les pattes sont
d’un vert bronzé plus obscur que le dessus.
Cet insecte diffère des Lucanes , avec lesquels M. Fabricius l’a placé,
par la forme des antennes et des parties de la bouche.
Il se trouve dans l’Amérique septentrionale.
Du Cabinet de MM. Lee et Francillon.
©
NODOMSOEAE EPP D'FENS CAP HT DIU
a —————
Novs avons donné à ce nouveau genre le nom de Scaphidium , du mot
grec cuaQidior , qui signifie barque ; bateau, pour exprimer l’idée que
présente d’abord la forme ovale , convexe, et terminée en pointe par
les deux bouts, des insectes qui le composent.
Nous ne connoissons encore que quatre espèces de Scaphidies, dont
une a été décrite par M. Fabricius , et rangée avec les Sphéridics ; et une
autre , placée par Linné avec les Boucliers. La forme du corps, les
antennes , dont les six premiers articles sont minces et alongés; les mandi-
bules bidentées ; les antennules filiformes ; enfin les pattes simples, four-
nissent un ensemble de caractères qui distinguent ces insectes des Sphé-
ridies et de tous les autres genres.
Les antennes sont presque de la longueur du corcelet, et com-
posées de onze articles , dont les six premiers sont minces, alongés,
presque renflés à leur extrémité ; les cinq derniers forment une masse
alongée , perfoliée. Elles sont insérées à la partie latérale, un peu su-
périeure de la tête , au devant des yeux.
La bouche est CRE d’une lèvre supérieure, de deux Fadibhles,
de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules.
La lèvre supérieure ( pl. 1. fig. a. a. ) est cornée, petite, arrondie
et ciliée.
Les mandibules ( b. b.) sont cornées, courtes , arquées , bidentées à
leur extrémité. |
Les mâchoires ( d. d. ) sont courtes , cornées à leur base, membra-
neuses , arrondies , bifides À leur extrémité : les divisions sont égales.
La lèvre inférieure ( c.) est cornée , arrondie , presque pointue à
son extrémité.
Les antennules antérieures ( e. e. ) sont filiformes , et composées de
quatre articles , dont le premier est très-petit ; le second et le troisième
sont coniques , presque égaux entr’eux ; le dernier est un peu plus long
et terminé en pointe. Elles sont insérées au dos des mâchoires , sur la
Coléoptères. Tome II. A
2 NM ONSRISAIC AP HAl. D AE:
partie cornée. Les antennules postérieures ( f. f. ) sont filiformes , un
peu plus courtes que les antérieures ; et composées de trois articles, dont
le premier est petit , le second conique, et le troisième ovale oblong.
Elles sont insérées à la partie antérieure , un peu latérale , de la lèvre
inférieure.
La iête est petite , un peu enfoncée dans le corcelet. Lies yeux sont
arrondis , à peine saillans.
Le corcelet est ordinairement convexe , à peine rebordé , plus étroit
à la partie antérieure qu’à la partie postérieure.
Les élytres sont convexes , très-dures , ordinairement tronquées à leur
extrémité. Elles recouvrent deux ailes membraneuses, repliées. L’écus-
son est petit , à peine apparent. Le dessous du corps est convexe. L’ab-
domen est large à sa base , pointu à son extrémité, un peu plus long
que les élytres.
Les pattes sont minces, assez longues , sans dents et sans épines.
Les tarses sont filiformes , et composés de cinq articles peu distincts :
le dernier est terminé par deux crochets assez forts.
On trouve ces insectes , pendant l’été , sous l’écorce qui se détache
des arbres cariés. Une espèce se trouve plus particulièrement dans l’A-
garic. Les larves nous sont entièrement inconnues. Nous n’avons pas
plus de connoïissances à présenter sur leur forme que sur leur genre de
vie.
SACMABPOHCI DT 'E 3
nn —
SYCGLA P HI D°E E.
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes composées de onze
articles: les six premiers minces,
alongés ; les cinq derniers en masse
alongée , perfoliée.
Lèvre supérieure cornée, ar-
rondie , ciliée.
Mandibules courtes, arquées,
cornées , bidentées à leur extré-
mité.
Mächoires courtes, arrondies ,
bifides , membraneuses à l’extré-
mité , cornées à leur base.
Lèvre inférieure cornée, arron-
die , presque pointue à l’extrémité.
Quatre
filiformes. Les antérieures quadriar-
antennules inégales ,
ticulées : premier article petit ; les
autres coniques; le dernier alongé ,
terminé en pointe. Les postérieures
plus courtes , triarticulées : premier
article petit; le second conique ; le
dernier presque ovale.
HCLALP ,H I D 1
CHARACTER GENERIS.
Antennæ zhoracis longitudine
undecimarticulatae : articulis sex
primis attenuatis , reliquis lon-
gioribus ; aliis clavatis perfo-
liatis.
Labium s/perius corneum , ro-
tundatum , ciliatum.
Mandibulæ breves, corneæ, ar-
cuatae , apice bidentatae.
Maxillæ dreves , basi corneæ,
apice membranaceæ , rotundatae ,
bifida , laciniis aequalibus.
Labium
apice rotundatum subacutum.
inferius ‘correum ;,
Palpi guatuor inaequales , fili-
formes. Anteriores longiores, qua-
driarticulati , articulo primo mi-
nimoO ; Secundo fertiogue conicis ;
ultimo oblongo, acuto. Posterio-
res triarticulati : articulo primo
mninimo ; secundo conico ; tertio
subovato.
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PSUCAAAPOIHET Dei.
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ELSP. ÉCUHIS
1. SCAPHIDIE quadrimaculé.
SCAPHIDIUM guadrimaculatum. PL'a- fig aa D; ce:
Sc. Noir ; élytres pointillées, avec deux taches rouges sur chaque.
Sc. Nigrum nitidum, elytris punctatis , maculis duabus sanguineis.
Corpus ovato-oblongum, nigrum , nitidum. Elytra punctata , stria suturali,
maculisque duabus rubris, altera versus basin , altera pauld minor versus api-
cem. Abdomen acutum.
Ila une forme ovale oblongue. Tout le corps est d’un noir luisant.
Les antennes sont presque de la longueur du corcelet , minces , termi-
nées en masse oblongue , perfoliée. Le corcelet est finement pointillé ,
un peu sinué , et presque de la largeur des élytres postérieurement. Les
élytres sont pointillées , un peu plus courtes que l’abdomen ; elles ont
une strie de chaque côté de la suture , une tache rouge à la base, et
une autre plus petite à l'extrémité.
Il se trouve aux environs de Paris.
2. ScaruiDt1e quadripustulé.
ScarurDpivm quadripustulatum. Pl. 1. fig. 2. a. b.
Sc. Noir , luisant ; corcelet avec deux taches ; élytres avec une tache
sur chaque , d’un rouge sanguin.
Sc. Atrum nitidum, thoracis margine elytrorumque macula sanguineis.
Sphæridium quadripustulatum. Far. Syst. Ent. pag. 67. n°. 6. — Spec. ins.
tom. 1. p. 79. n°. 8. — Mant. ins. tom. 1. pag. 43. n°. 11.
Antennæ porrectæ, perfoliatæ , nigræ. Palpi filiformes. Thorax ater, mitidus,
margine rufo. Elytra truncata, atra, nitida, macula magna rufa versus basin.
Abdomen acutissimum. Pedes nisri. FAB.
Il est à-peu-près de la grandeur du précédent. Les antennes sont
noires , presque de la longueur du corcelet. Le corps est noir, luisant.
Le corcelet est noir , avec une tache d’un rouge sanguin , de chaque
N°.124 PSAHC4AAPOH I D: I.'H 5
côté. Les élytres sont tronquées , noires , luisantes , avec une grande
tache d’un rouge sanguin vers la base. L’abdomen est très-pointu.
Il se trouve dans la Nouvelle-Hollande.
Du Cabinet de M. Banks.
3. ScaPHiD1E immaculé.
Scarurpivm immaculatum. PI. 1. fig. 3. a. b.
Sc. Noir , luisant , sans taches ; élytres tronquées , avec des stries
pointillées.
Sc. Nigrum nitidum immaculatum, elytris obtusis , striato-punctatis.
Mägnitudo et statura Scaph. quadrimaculati. Corpus totum nigrum, nitidum,
immaculatum. Elytra obtusa, abdomine pauld breviora , stria suturali punctisque
impressis seriatis. Abdomen acutum. Tibiæ posticæ arcuatæ.
Il est à peu près de la grandeur du Scaphidie quadrimaculé. Tout le
corps est noir luisant , sans taches. Les antennes sont de la longueur
du corcelet , légèrement velues. Le corcelet est lisse, un peu sinué pos-
térieurement. L’écusson est petit. Les élytres sont obtuses , plus courtes
que l’abdomen ; elles ont une strie de chaque côté de la suture , et des
points enfoncés , peu marqués , rangés en stries. L’abdomen est ter-
miné en pointe. Les pattes sont minces, assez longues. Les jambes
postérieures sont un peu arquées.
Il se trouve aux environs de Paris , sous l’écorce des arbres.
4. SCAPHIDIE agaricine.
ScaPHrDIvmM agaricinum. Pl. 1.fig 4. a. b.
Sc. Noir luisant ; élytres tronquées ; antennes et pattes fauves.
Sc. Nigrum nitidum, elytris truncatis , antennis pedibusque rufis.
Silpha agaricina ovata atra glaberrima hemiptera. Lix. Syst. Nat. pag. 570.
n°. 9.— Faun. suec. no. 448.
Dermestes agaricinus. Scor. Ent. carn. no. 43.
Statura præcedentium. Antennæ pallidè rufæ, thoracis longitudine. Corpus
nigrum nitidum. Thorax lævis. Elytra lævia, apice truncata , abdomine paulà
breviora , striaque suturali. Pedes pallidè rufi. Abdomen acutum.
Variat elytris apice piceis.
6 NP.1061 @SHCTAL POHE TI: 1Ds IE!
Il ressemble aux précédens pour la forme du corps. Les antennes sont
P
fauves , presque de la longueur du corcelet. Le corps est noir, luisant.
; Fe) P ;
Le corcelet est lisse. Les élytres sont lisses, tronquées à l’extrémité, un
peu plus courtes que l’abdomen, avec une strie peu marquée de chaque
côté de la suture. L’abdomen est terminé en pointe. Les pattes sont
d’un fauve brun, minces et assez longues. L’extrémité des élytres est
quelquefois un peu brune.
Il se trouve en Europe , sur les Agarics.
INC 1.
NO DD NE OIL EL 17 À L Y RS
PR —
M. Fasricrus a établi un genre d’insectes , sous le nom de Melyris,
qu’il place parmi les noms grecs obscurs , et dont la décomposition ne
nous a donné aucune signification particulière qui puisse s’adapter à
l’objet désigné. Ce genre, dans cet auteur ;, n’est composé que de
deux espèces. Nous l'avons augmenté de quelques espèces nouvelles :
ainsi que de celles qui s’y rapportent par les mêmes caractères géné-
riques , et qui ont été dispersées dans différens genres par M. Fabri-
cius, et par quelques autres Entomologistes.
Les antennes filiformes , un peu en scie ; les mandibules simples
et les mâchoires unidentées , distinguent suffisamment ce genre, de tous
les précédens. Le nombre des pièces des tarses ne permet pas de le con-
fondre avec celui de Lagrie.
Les antennes ( PI. 1.4. a. a.) sont filiformes , légèrement en scie ,
ordinairement un peu plus courtes que le corcelet. Elles sont composées
de onze articles, dont le premier est un peu renflé à son extrémité ;
le second est court et presque conique ; le troisième est le plus long ;
les suivans sont presque en scie ; le dernier a une forme ovale. Elles
sont insérées à la partie latérale de la tête, un peu au-devant des yeux.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandibules,
de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure, et de quatre antennules.
La lèvre supérieure ( b. ) est cornée , arrondie , ciliée.
Les mandibules ( PI. 1.c. c., et Pl. 2. fig. 8. a. ) sont OR ar-
quées , simples, pointues à l’extrémité.
Les mâchoires ( PL. 1. fig. 1. d. d., et PL. 2. fig. 1.4. d. d. et fig.
8.4. b. b.) sont cornées ,divisées en deux paities à l'extrémité, dont une
externe , plus grande , arrondie , ciliée , et une interne, petite, mince,
presque cylindrique.
La lèvre inférieure ( PI. 1. fig. e.) est avancée, étroite , cornée à la
base, membraneuse , échancrée , presque bifide à l’extrémité.
Écsante nes antérieures (P]. 1.fis. £.f.,et Pl. 2. fig. a. f.etfig.8.c.c.f.)
Coléopières. Tome II. . À
3 NORTON EL NV RE)
sont filiformes, un peu plus longues que les postérieures , etcomposées de
quatre articles , dont le premier est très-petit , le second conique ; les
deux derniers sont presque égaux entr’eux. Elles sont insérées au dos
des mâchoires. Les antennules postérieures (PI. 1. fig. 1.g. 8.) sont
filiformes , et composées de trois articles, dont le premier est très-
petit, et les deux autres sont presque égaux. Elles sont insérées à la
partie latérale de la lèvre inférieure , au bas de l’échancrure.
La tête est avancée , un peu inclinée. Les yeux sont arrondis, un
peu saillans. Le corcelet est assez grand , un peu convexe , légèrement
rebordé. L’écusson est petit. Les élytres sont rebordées , ordinairement
chagrinées , marquées quelquefois de lignes longitudinales élevées. Elles
recouvrent l’abdomen, et cachent deux ailes membraneuses , repliées.
Le corps a une forme plus ou moins alongée , légèrement déprimée,
Les pattes sont simples et de grandeur moyenne. Les tarses sont fili-
formes , et composés de cinq articles , dont les quatre premiers sont
égaux ; le cinquième est un peu plus long que les autres , et terminé par
deux crochets.
Ces insectes , quoique renfermés dans des dimensions assez bornées,
présentent encore à l’œil une forme très-apparente, et en général ornée
de couleurs brillantes et agréables. On les trouve dès la fin du prin-
temps, au commencement de l'été, sur différentes plantes , et parti-
culièrement sur les fleurs composées et sur les fleurs en ombelle. Une
espèce très-commune dans les provinces méridionales de la France , se’
trouve constamment sur les plantes graminées. Ils volent avec assez de
facilité ; mais cependant on peut les prendre aisément. Quoique ces
insectes soient très-communs , leur larve nous est encore entièrement in-
connue ; et il est d’autant plus difficile de la connoître , que sans doute
elle se cache et vit dans la terre.
MEL AN CR FE
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes filiformes, un peu en
scie , presque de la longueur du
corcelet ; onze articles : le pre-
mier assez gros ; le second petit ;
le troisième alongé ; les autres
égaux.
Lèvre supérieure cornée, ar-
rondie , ciliée.
Mandibules cornées , arquées,
simples , pointues.
Mächoires cornées , divisées en
deux parties: division externe gran-
de, arrondie, ciliée ; division in-
terne petite , mince , presque cy-
lindrique.
Lèvre inférieure avancée , cor-
née à la base , membraneuse , pres-
que bifide à l’extrémité.
Quatre antennules filiformes ,
inégales. Les antérieures un peu
plus longues , quadriarticulées : pre-
mier article petit; le second co-
nique ; les deux derniers presque
égaux. Les postérieures courtes ,
triarticulées : premier article petit;
les deux autres presque égaux.
ME RLY R TS
CHARACTER GENERIS.
Antennæ féliformes , subserra-
ta , ferè longitudine thoracis ,
undecimarticulataæ : articulus pri-
nus crassior ÿ secundus minor ;
tertius longior ; alii aquales.
Labium swperius corneum , ro-
tundatum , ciliatum.
Mandibulæ corrcæ , arcuatæ ,
acutae ; simplices.
Maxillæ correa , bipartitæ :
lacinia exteriore majore ; TOUI-
data , ciliata ; interiore breviore +
tenui , subcylindrica.
Labium znferius porrectum ;
basi corneum , apice membrana-
ceumn , subbifidum.
Palpi quatuor jiliformes , inae-
guales. Anteriores pauld longiores,
guadriarticulati : articulo primo
minimo ; securdo conico ; aliis
ovatis , aequalibus. Posteriores
breviores , triarticulati : articulo
primo rninimo ; aliis ovatis aqua
libus.
1. MÉLYRE vert.
Mazezyris viridis. Pl. 1. ho. 1. a: DAC. ue fo. 1. à.
M. D'un vert bleuûtre ; élytres raboteuses , avec trois lignes lonoitu-
dinales élevées.
M. Viridis, elytris lineis elevatis tribus. Fas. Syst. Entom. pag. 58. n°..1.
= Spec. ins. tom. 1. pag. 67. n°. 1.— Mant. ins. tom.{1..pas..36.°n°.1,1.
Melyris viridis. Naturf. 24. pag. 11. n$. 15 -tabar- Nes
Caput sub thorace inflexum , uti in Dermestide , viride , antennis perfoliatis
nisris. Thorax submarginatus , margine reflexo, dorso canaliculato. Scutel-
lum parvum rotundatum. Elytra viridia, nitida, scabra , lineisque elevatis
tribus. Fas.
Antennæ subserratæ ; corpus viride aut cæruleum.
Les antennes sont noires, presque de la longueur de la moitié du
corcelet , un peu en scie. Tout le corps est vert luisant, et quelquefois
bleu. La tête est ordinairement inclinée. Le corcelet est raboteux ,
rebordé ; il a une ligne longitudinale peu enfoncée, au milieu, et une
ligne peu élevée vers le bord extérieur. L’écusson est tronqué postérieu-
rement. Les élytres sont raboteuses, et ont chacune trois lignes longi-
tudinales élevées. Les pattes sont simples, de la couleur du corps.
Les tarses sont noirs. |
Il se trouve fréquemment sur les fleurs , au Cap de Bonne-Espérance.
2. Mécvyre abdominal.
Msxyrrs abdominalis. PI. 1. fig. 7.
M. Bleu, un peu velu; élytres raboteuses , avec trois lignes élevées ;
abdomen rougeâtre.
M. Cyaneus pubescens , elytris lineis elevatis tribus , abdomine rufo.
Lagria abdominalis villosa cyanea , elytris lineis elevatis tribus, abdomine
rufo. Far. Mant. ins. tom, 1. pag. 93. n°. 14.
NH TOMNMTENML YcR.°E 5
Affinis Lagriæ tomentosæ. Caput et thorax villosa obscurè cyanea. Elytra
villosa magis nitida lineis tribus elevatis. Abdomen rufum. Femora cyanea. Fas.
Statura et magnitudo omnind Melyr. viridis.
Il ressemble beaucoup au Mélyre vert. Les antennes sont noirâtres ,
courtes, presque en scie, ou perfoliées. La tête est bleue, inclinée. Le
corcelet est bleu, avec une ligne longitudinale peu enfoncée. L’écusson
est petit, triangulaire , bleu. Les élytres sont raboteuses, et elles ont trois
lignes longitudinales élevées , bien marquées. Le dessous du corcelet,
la poitrine et les pattes sont bleus. L’abdomen est rougeâtre. Tout le
corps est pubescent.
Il se trouve aux Indes orientales.
Du Muséum Britannique. A
3. MÉLYRE noir.
MEzrers nipger. P1 1, fis. 3. à. b.
S 8
M. Noir ; élytres avec trois lignes élevées.
M. Niger, elytris lineis elevatis tribus. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 67.
n°. 2,
Statura omnind præcedentis , at triplo minor. Caput sub thorace inflexum ,
nigrum , antennis perfoliatis. Thorax submarginatus margine subreflexo, niger
antice parùm prominens. Elytra nigra scabra lineis elevatis tribus. Abdomen
et pedes nigra. Fas.
Il ressemble beaucoup au Mélyre vert ; mais il est plus petit
et entièrement noir. Les antennes sont noires, presque en scie, et per-
foliées dans toute leur longueur. Le corcelet est un peu raboteux ; il
a des lignes longitudinales peu élevées , très-peu marquées , avec un
rebord assez marqué. Les élytres sont un peu raboteuses, et elles ont
chacune trois lignes longitudinales élevées. L’écusson est petit et trian-
gulaire.
Ilse trouve... .:..
Du Cabinet de M. Banks.
4. Mécyere pubescent.
MEzYRIS pubesceus. PI. 1. fig. 5. a. b.
6 NO M AIME ÉUL NV: RE.
M. Vert, pubescent; corcelet avec deux , élytres avec six lignes
élevées.
M. Viridis pubescens , thorace lineis duabus, elyiris sex elevatis.
Similis Melyr. viridi, at duplo minor ; totum corpus viride pubescens. An-
tennæ nigræ , subserratæ , thoracis longitudine. Caput inflexum. Thorax mar-
ginatus , marginibus reflexis lineaque utrinque elevata vershs marginem. Ely-
tra punctata lineisque tribus elevatis in singulo elytro. Pedes fusco-virides ,
tars1s BISTIS.
Il ressemble beaucoup au Mélyre vert, mais il est une fois plus pe-
tit, ctila une forme un peu plus alongée. Tout le corps est vert et
pubescent. Les antennes sont noires , presque en scie, et de la lon-
gucur du corcelet. La tête est inclinée. Le corcelet a des rebords un
peu relevés, et une ligne longitudinale élevée de chaque côté, près
des rebords. L’écusson est un peu arrondi postérieurement. Les élytres
sont fortement pointillées , et elles ont chacune trois lignes longitudi-
nales élevées. Les pattes sont d’un vert noirâtre, avec les tarses noirs.
T1 se trouve. . ..
Du Cabinet de M. Lee.
5. MÉzvyre cilié.
Mzezyears ciliatus. Pl. 2. fig. 11. a. b.
M. D'un bleu foncé ; élytres avec trois lignes élevées et des points
enfoncés.
M. Cæruleus, elytris lineis tribus elevatis punctisque impressis.
Similis Mel. viridi, at triplo minor. Corpus cæruleum, antennis pedibus-
que nigro-æneis. Thorax marginatus , in medio sulcatus, utrinque linea ele-
vata. He striis tribus der , et inter strias seriebus tribus punctorum im-
pressorum.
Il ressemble entièrement au Mélyre vert, mais il est deux fois plus
petit. Tout le corps est d’un bleu foncé. Les antennes sont noirâtres ;,
en scie. Le corcelet est rebordé ; il a une ligne enfoncée au milieu ,
et une ligne longitudinale élevée, de chaque côté, vers le bord. Les
! . . 0 0 e "
élytres ont trois lignes longitudinales élevées , indépendamment du re-
PME ANT E Y:R FE: 7
bord et de la suture ; entre ces lignes on apperçoit trois rangées. de
points enfoncés , assez gros ; le bord extérieur est un peu cilié.
Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance.
6. Méryre aulique.
Mezrris aulicus. Pl 1. fig. 4.
M. Vert luisant ; élytres testacées > avec deux taches bleues.
M. Viridi-æneus nitidus , elytris testaceis maculis duabus Cyaneis.
Crioceris awlica viridi-ænea nitida , elytris testaceis , maculis duabus cya-
neis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 154. n°. 29. — Mant. ins. tom. 1. p+ 89.
n°230:
Antennæ filiformes fuscæ. Caput et thorax viridi- ænea , nitidissima , ore
téstaceo. Elytra glabra , lævia , testacea, maculis duabus Cyaneis posteriori
majori. Corpus viridi-æneum. Pedes testacei, femoribus posticis æneis. Far.
Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur , au Mélyre
velu. Les antennes sont filiformes , un peu en scie , noires , testacées
à leur base. La tête est verte brillante , mais la partie antérieure du
front est jaune, et on y apperçoit deux éminences oblongues , un peu
obliques , divergentes. Le corcelet est vert brillant , rebordé. L’écusson
est vert et en forme de cœur. Les élytres sont pointillées , lé-
gèrement chagrinées , d’une couleur testacée » avec deux taches bleues ,
une petite vers la base, et l’autre beaucoup plus grande , vers l’extré-
mité. Le dessous du corps est vert, Les pattes sont testacées , avec les
tarses obscurs.
Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance.
Du Cabinet de M. Banks.
7: MéLvRe rayé.
Mrzxzrs lineatus. PI. 1. fig. 6. à. b.
M. Noir, velu ; élytres avec deux raies longitudinales , et une troi-
sième courte , jaunes.
M. Niger villosus , elytris lineis sexquitertuis flavis.
Anobium Zreatum pilosum nigrum , elytris lineis sexquitertiis rufis. Fas.
P 8 » ClY 1
Syst. Ent. pag. 62. n°. 5, — Spec. ins. tom. 1. pag. 72. n°9667
3 NES NUE Me VAR de
UT à :
Lagria lineata. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 4. n°. 20.
Statura exactè præcedentis ( Mel. nigræ}). Caput et thorax pilosa , nigra,
æneo pauco mixta. Antennæ nigræ, filiformes. Elytra molliuscula, nigra,.
margine exteriori linea basi flexuosa ad suturam , quæ apicem non attingit,
et lineola in disco abbreviata , rufis. Pedes nigri. Fa.
Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Mélyre noir. Les
antennes sont brunes, velues, filiformes. La tête et le corcelet sont
noirs et velus. L’écusson est noir. Les élytres sont pointillées , noïres ,
avec une raie tout le long du bord extérieur, une autre un peu sinuée ,
à côté de la suture, qui vient s’unir à l’autre , un peu avant l’extré-
mité ; enfin une troisième longitudinale droite , au milieu de l’élytre.
Le corps est noir en dessous et un peu velu.
Il se trouve au Brésil.
Du Cabinet de M. Banks.
8. Mécyre bleuâtre.
Mszxr1s cyaneus. Pl. 2. fig. 9. a. b. c. d.
M. D'un vert bleuâtre , pubescent ; antennes et pattes noires.
M. Pubescens , viridi-cæruleus , antennis tarsisque nigris.
Lagria cyanea subvillosa cyanea , antennis nigris. Far. Spec. ins. App.
pag. 499.
Lagria cærulea. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 94. n°. 22.
Anobium cyaneum. Fas. Syst. Ent. page 63. n°. 6. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 72. n°. 7.
Cicindela viridi-cærulea. Grorr. Ins tom. 1. pag. 177. n°. 14.
La Cicindèle verdâtre. Grorr. Ibid.
Corpus viridi- cæruleum subvillosum. Antennæ subserratæ nigræ. Thorax
elytraque punctata, scabriuscula. Pedes viridi-cærulei, tarsis nigris.
Il ressemble au Mélyre vert, mais il est deux ou trois fois plus petit,
et il a une forme un peu plus alongée. Les antennes sont presque en
scie, noires, dun noir verdâtre à la base. Tout le corps est légèrement
velu , d’un vert plus ou moins bleuâtre. Le corcelet est rebordé , for-
tement pointillé, légèrement raboteux. Les élytres sont fortement poin-
tillées. Le dessous du corps est très-luisant. Les pattes sont d’un vert
bleuâtre , avec les tarses noirs.
Il
NÉ Mrs COMME NL Y.-R 9
Il se trouve dans toute la France , sur les fleurs. Il est très-commun
dans les provinces méridionales.
9. MÉLYRE atre.
MEzLYRIS ater. PI. 2. fin Ga be. are
M. Noir, velu ; antennes en scie ; jambes terminées par un crochet.
M. Niger villosus , antennis serratis, tibiis appendiculatis.
Lagria atra antennis serratis hirta, atra. Faz. Mant. ins. tom. 1. p- 94. n°. 18.
Hispa Airta antennis serratis atra hirta. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 82. n°. 6.
Dermestes Airtus ater hirtus. Lin. Syst. Nat. pag. 563. no. 14.
Cantharis pilosa. Scop. Entom. carn, n°. 131.
Dermestes hirtus. Scaranx. Enum. ins. austr. n°. 59.
Similis Mel. cyaneo, at pauld major et crassior. Antennæ subserratæ , lon-
gitudine thoracis. Corpus villosum , nigrum. Thorax marginatus. Elytra punc-
tata. In uno sexu tibiæ anticæ posticæque appendiculatæ.
Il est plus grand et il a une forme moins alongée que le Mélyre
bleuâtre. Les antennes sont un peu en scie , de la longueur du corcelet.
Tout le corps est noir et velu. Le corcelet est rebordé. Les élytres sont
ponctuées. Le premier article des tarses antérieurs et postérieurs , dans
l’un des deux sexes seulement , est alongé , un peu arqué, et muni, à
sa base, d’une appendice longue , arquée , qui paroît insérée à l’extré-
mité de la jambe. PI. 2. fig. 8. d. e. f.
IL se trouve dans les Provinces méridionales de la France, en Mai et
Juin, sur les plantes graminées.
10. MÉLYRE velu.
WMzzxrrs villosus. Pl. ». Hg. vo :a. b:
M. Noir , velu , élytres molles ; tarses simples.
M. Niger villosus , elytris molliusculis » pedibus simplicibus.
Lagria zigra pilosa nigra , elytris molliusculis. Fas. Spec. ins. Append.
Pag- 498. — Mant. ins. tom. 1. pag. 94: n°4 19.
Anobium zigrum pilosum nigrum, elytris molliusculis. Fas. Syst. Entom.
Pas., (4 ai Spec. ins. LOMME IpAR. 71.0 2.
Dermestes riger oblongus pilosus niger , elytris molliusculis. Lin. Syst.
Nat. pag. 564. n°. 28. — Faun. suec. n°. 439.
Coléoptères. Tome IT, B
10 | NÉ PARTIE LL YieR ‘Hi
Similis Mel. atro , at dupld minor. Corpus nigrum, villosum. Antennæ
subserratæ , thorace pauld longiores. Elytra molliuscula. Tarsi simplices.
Il est une fois plus petit que le Mélyre atre. Tout le corps est noir,
velu. Les antennes sont presque en scie, un peu plus longues que le
corcelet. Les élytres sont un peu flexibles. Les tarses sont simples.
Il se trouve dans toute l’Europe , sur les fleurs.
11. MéLyre quadrimaculé.
Mzzyris quadrimaculatus. Pl. 1. fig. 2. a. b.
M. Noir, un peu velu ; élytres avec deux taches rougeûtres.
M. Niger villosus, elytris maculis duabus rufis.
Similis Mel. cæruleo , at minor. Corpus villosum, nigrum. Antennæ subserratæ.
- Elytra lævia , maculis duabus rufis , altera versùs basin , altera versüs apicem.
Il ressemble au Mélyre bleuâtre, mais il est un peu plus petit. Le
corps est noir, un peu velu. Les antennes sont presque en scie. Le
corcelet est légèrement rebordé, un peu pointillé , avec une petite ligne
enfoncée vers le ,bord latéral. Les élytres sont finement pointillées , et
ont chacune deux taches rougeûtres ; l’une vers la base, et l’autre vers
l'extrémité. |
Il se trouve dans les Provinces méridionales de la France, sur les fleurs.
12. MÉLyRrE plombé.
Mzrzxris plumbeus. PI. 2. fig-124ab;
M. Bronzé , légèrement velu; élytres flexibles.
M. AEneus villosus, elytris molliusculis.
Cicindela plumbeo-nigra. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 178. n°. 15.
La Cicindèle plombée. Grorr. Ibid.
Mel. nigro angustior. Corpus totum æneum subvillosum. Antennæ nigro-æneæ,
subserratæ , thorace pauld longiores. Elytra molliuscula. Pedes nigro-ænei.
Il a une forme plus alongée que celle du Mélyre noir. Tout le corps
est bronzé , légèrement velu. Les antennes sont d’un noir bronzé , lé-
gèrement en scie, un peu plus longues que le corcelet. Les élytres sont
un peu flexibles. Les pattes sont d’un noir bronzé.
Il se trouve communément sur les fleurs, aux environs de Paris.
NP UNE OL. vr<R.9
11
13. MÉézyre floral.
Mzzxerrs floralis. Pl. 3. fig. 13. a. b.
M. Noir, sans taches , pubescent ; antennes en scie.
M. Pubescens niger immaculatus , antennis serratis.
Magnitudo Mel. nigri, at crassior. Antennæ serratæ, thorace paul lon-
giores. Corpus pubescens, nigrum , nitidum , immaculatum.
IL est de la grandeur du Mélyre noir , mais il est un peu plus large.
Tout le corps est pubescent, noir, un peu luisant , sans taches. Les
anteunes sont très en scie , un peu plus longues que le corcelet.
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Bosc.
14. Mérvyre bronzé.
MEzxr1s aneus. Pl, 3. fig. 14. a. b.
M. Bronzé , pubescent ; élytres avec plusieurs rangées de points noirs.
M. AEneus pubescens, elytris punctis seriatis Higris.
Statura et magnitudo ferè Mel. nigri. Antennæ subserratæ nigræ. Corpus
pubescens |, æneum. Elytra punctis plurimis seriatis nigris.
Il ressemble au Mélyre noir. Les antennes sont noires > légèrement
en scie, guères plus longues que le corcelet. Le corps est pubescent ;
un peu velu, d’une couleur bronzte. Les élytres ont plusieurs rangées
de points noirâtres.
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Bosc.
15. MÉLYRE testacé.
MWEzTRISs testaceus. PI, 3. Le MN ND.
M. Testacé pâle ; antennes noires » pâles à leur base.
M. Pallidè testaceus » antennis nigris, basi pallidis.
Magnitudo Mel. nigri. Antennæ filiformes, thorace longiores , nigræ, basi
pallidæ. Corpus pallidé testaceum » immaculatum , oculis nigris.
Il est de la grandeur du Mélyre noir. Les antennes sont filiformes ;
presque en scie , plus longues que le corcelet , noires , pâles à leur base,
12 NO MERE NT NL YA RE
Les yeux sont noirs. Tout le corps est d’une couleur testacée pâle , sans
taches. Les élytres sont lisses.
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Bosc.
16. MéLyre flavipède.
Mzszrris flavipes. P] 3. fig. 16. a. b.
M. D'un noir bronzé ; jambes et tarses jaunâtres.
M. Nigro-ænea , tibiis tarsisque flavescentibus.
Magnitudo et statura Mel. plumbei. Antennæ nigræ , subserratæ. Corpus nigro-
æneum pubescens. Elytra lævia. Pedes flavescentes, femoribus nigro-æneis.
Il a la forme alongée , presque linéaire du Mélyre plombé. Les
antennes sont noires , filiformes , presque en scie. Le corps est d’un
noir bronzé pubescent. Les élytres sont lisses. Les cuisses sont d’un
noir bronzé. Les jambes ct les tarses’ sont jaunûtres.
Ilse trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Bosc.
17. MÉLYRE douteux.
MEzxris dubius. PI. 3. fig. 17. a. b.
M. Noir; élytres et jambes testacées.
M. Niger , elytris tibisque testaceis.
Magnitudo Mel. ænei. Antennæ filiformes , nigræ. Caput thoraxque fusca.
Elytra fusco-testacea. Corpus subtùs nigrum. Pedes testacei, femoribus fuscis. :
Il est de la grandeur du Mélyre bronzé. Les antennes sont noires ,
filiformes , un peu plus longues que le corcelet. La tête et le corcelet sont
noirâtres. Les élytres sont d’une couleur testacée obscure. Le dessous du
corps est noir. Les pattes sont testacées , avec les cuisses noirâtres.
Je n’ai pas pu massurer si cet insecte appartient positivement au
genre Mélyre. Je le place ici , en attendant de pouvoir mieux l’exa-
miner.
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Bosc.
2
Lo
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ne)
NNPRSE NAME EEE TL LU S.
ee ——————
Nes avons donné à ce genre le nom de 7llus , du mot grec TIAA® 3
qui signifie épiler , pincer , mordre. Notre principal but , en nommant
ainsi ce nouveau genre , est moins de caractériser les habitudes des in-
sectes qui le composent , que de les désigner sous un nom étranger et
qui leur soit propre. Linné avoit décrit la première espèce sous le nom
de Chryfomela elongata ; et M. Fabricius la placée parmi les Lagries.
Les antennes pectinées, les tarses composés de cinq articles , indépen-
damment des caractères que présente la bouche , montrent, au pre-
mier coup-d’œil , que cet insecte ne doit appartenir ni aux Chrysomèles
ni aux Lagries. Il à le plus de rapports avec les Mélyres, que nous
avons détachés des Lagries de M. Fabricius ; mais ce qui le distingue
encore de ces insectes , ce sont les antennules postérieures , dont le
dernier article est très-grand et en forme de hache.
Les antennes ( PL. 1. fig. 1. à. a. a. ) sont presque de la longueur
de la moitié du corps, et composées de onze articles , dont le
premier est un peu renflé ; le second est petit et arrondi ; les autres
sont en scie. Elles sont insérées à la partie latérale antérieure de la tête ,
au devant des yeux.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules,
de deux mâchoires ; d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules.
La lèvre supérieure ( b. ) est cornée , arrondie , un peu ciliée.
Les mandibules ( c. c.) sont petites , cornées , arquées , pointues,
et munies d’une petite dent vers le milieu de leur partie interne.
Les mâchoires (d. d.) sont membraneuses , bifides. Les divisions
sont arrondies , et l’extérieure est beaucoup plus grande que l’autre.
La lèvre inférieure (e.) est courte , cornée , arrondie , ciliée.
Les antennules antérieures ( f. f. ) sont filiformes , et composées de
quatre articles , dont le premier est petit, les deux suivans sont égaux,
et un peu coniques ; le dernier est presque cylindrique , un peu plus
gros et un peu plus long que les autres : elles sont insérées au dos des
Coléoptères. Tome II. ÂÀ
2 NC UT It Lol? E:
mächoires , à la base des divisions. Les antennules postérieures ( g. g.)
sont composées de trois articles, dont les deux premiers sont très-
petits et arrondis ; le dernier est très-grand , un peu comprimé , et
figuré en forme de hache: elles ont leur insertion à la partie latérale de
la lèvre inférieure.
Le corps de ces insectes est alongé. Les yeux sont arrondis , peu
saillans. La tête est à-peu-près de la largeur du corcelet. Celui-ci
est presque cylindrique et plus étroit que les élytres. L’écusson est très-
petit. Les élytres sont de la longueur de l'abdomen , et cachent deux
ailes membraneuses, repliées.
Les pattes sont de longueur moyenne. Les tarses sont composés de
cinq articles courts, assez larges : le dernier est terminé par deux
ongles petits , crochus.
Ces insectes fréquentent les plantes et les fleurs , et se nourrissent
des sucs mielleux qui s’y trouvent répandus ; maïs on n’y rencontre
jamais les larves, qui vivent probablement dans la terre : ce qui distingue
encore ce genre de celui de Chrysomele , dont les larves et l’insecte par-
fait vivent sur les plantes et en rongent les feuilles.
RIRE OIL "TE
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes en scie , composées
de onze articles: le premier un
4
peu renflé.
Lèvre supérieure cornée , ar-
rondie , ciliée.
Mandibules courtes , cornées ,
arquées , pointues, unidentées.
Mächoires membraneuses , bi-
fides ; divisions inégales , arron-
dies , l’extérieure plus grande. .
Lèvre inférieure courte > COr-
née , arrondie, ciliée.
Quatre antennules inégales ; les
antérieures , filiformes , quadriar-
ticulées : premier article petit; les
deux suivans coniques ; le dernier
un peu plus gros , presque cylin-
drique. Les postérieures triarticu-
lées : premier et second articles très-
petits , arrondis ; le dernier très-
grand , sécuriforme.
ARTE) L,, ÜU S
_
CHARZCTER GENERTS.
Antennæ ndecimarticulatae x
Jerrata , articulo Primo paulo
crassiorti.
Labium superius corneum 5 ro-
tundatum , ciliatum.
Mandibulæ breves, cornea » ar:
cuatae , acutae , in medio uniden-
£ata.
Maxille membranaceæ , bifi-
dae , laciniis inæqualibus , rotun-
datis, exteriore 71ajor ?
Labium irférius breve , cor-
7eurL ,; rotundatum , ciliatum.
Palpi quatuor inaeguales. An-
teriores paul longiores > qua-
driarticulati ; articulo Primo mi-
7imo ; secundo {ertioque coriicis ;
ultimo majori subcylindrico. Pos-
{eriores triarticulati : articulo pri-
m0 Jécundoque rotundatis , mini-
IniS ; lerlio maximo , securifor-
mi.
ES “P ENCNELS.
s. T:LLE alongé.
Trrzus elongatus. PI. 1. fig. 1° G-DCiUle.
T. Noir , velu ; corcelet rougeätre.
T. Ater villosus , thorace rufo.
Chrysomela elongata elongata atra, thorace rubro subvilloso. Lin. Syst.
Nat. pag. 605. n°. 122.
Lagria elongata atra, thorace rufo villoso. Fas. Syst. Entom. pag. 125.
n°. 6. — Spec. ins. tom. 1. pag. 160. no. 8. — Mant. ins, tom. 1. pag. 93.
no. 6.
Vozr. Coleopt. pars. 1. tab. 41. fig. 1.
Antennæ filiformes , serratæ. Corpus villosum , nigrum. Thorax cylindricus,
rufus. Pedes nigri.
Le corps est noir, alongé, un peu velu. Les antennes sont filiformes,
un peu en scie, presque de la longueur de la moitié du corps. Le
corcelet est rougeâtre , cylindrique , à-peu-près de la largeur de la
tête. |
Il se trouve en Allemagne , en Angleterre , sur les fleurs.
2. TiLLE serraticorne.
Trzzus serraticornis. PI. 1. fig. 2. a. b. c. d.
T. Noir ; élytres testacées ; derniers articles des antennes en scie.
T. Ater, elytris testaceis , antennarum articulis tribus ultimis serratis.
Similis præcedenti, at minor. Antennæ nigræ, basi filiformes, articulis
tribus ultimis majoribus, serratis. Corpus villosum, nigrum. ÆElytra testacea.
Il ressemble au précédent , mais il est une fois plus petit. Les an-
tennes sont noires , filiformes à leur base, terminées par trois articles
très-grands , en scie. Le corps est noir, un peu velu. Les élytres sont
testacées.
Il se trouve en Italie.
Du Cabinet de M. Bosc.
NOMME CINE EM RD ER JT LiU.S.
——— Em —
Jar séparé du genre Ptilin, établi par M. Geoffroi , l’insecte que je
vais décrire sous le nom de Drile, du mot grec dÿiaoç, employé par
Hésychius, pour désigner quelque espèce d’insecte ou de ver ; qui nous
est entièrement inconnue. M. Geoffroy ne considérant que la forme des
antennes qui ont entr’elles quelques rapports, avoit réuni cet insecte
au Ptilin ; mais la bouche , toutes les parties du corps, et les habi-
tudes même de ces deux insectes, sont tout-à-fait différentes. Les
Driles ont les mandibules minces , alongées , très-aiguës , unidentées
vers le milieu ; les antennules vont en grossissant , et la lèvre infé-
rieure est arrondie. Le Ptilin a les mandibules courtes , bifides , les
antennules filiformes , et la lèvre inférieure échancrée.
Les antennes ( PI. 1. fig. 1. a. a. a.) sont un peu plus longues que le
corcelet , pectinées , et composées de onze articles, dont le premier
court, un peu renflé ; ie second très-petit ; le troisième triangulaire ;
les autres presque égaux entr’eux et pectinés d’un seul côté. Elles ont
leur insertion à la partie latérale antérieure de la tête, un peu au-devant
des yeux.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandibules,
de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules.
La lèvre supérieure ( b. ) est cornée , arrondie , un peu ciliée an-
térieurement.
Les mandibules (c. c. ) sont cornées , minces , longues, arquées ;
pointues , munies d’une dent , un peu au-delà du milieu.
Les mâchoires ( d. d. ) sont simples ; cornées à la base, membra-
neuses , arrondies à l'extrémité.
La lèvre inférieure ( e.) est cornée , arrondie.
Les antennules antérieures ( f. f. ) un peu plus longues et un peu
plus grosses que les postérieures, vont un peu en grossissant , et sont
composées de quatre articles , dont le premier est petit, et les autres sont
insensiblement plus gros. Elles ont leur insertion au dos des mâchoires.
Coléoptères. Tome II. A
à NORMES DUR TOUL EE.
Les antennules postérieures (g. g. ) sont composées de trois articles, un
peu velus , presque égaux entr’eux. Elles sont insérées à la partie laté-
rale de la lèvre inférieure.
La tête est courte, presque aussi large que le corcelet. Celui-ci
est rebordé , un peu plus étroit que les élytres. L’écusson est triangu-
laire. Les élytres sont flexibles , de la longueur de l'abdomen ; elles
cachent deux ailes membraneuses , repliées.
Les pattes sont de longueur moyenne. Les tarses sont filiformes ;
les quatre premiers articles sont presque égaux ; le dernier est un peu
plus alongé ; et terminé par deux ongles crochus.
Le Drile a la forme du corps alongée , un peu déprimée. Il se
trouve sur différentes fleurs et sur différens arbres , maïs plus particu-
lièrement sur le Chène, pendant sa fleuraison. Il vole avec assez de
facilité , lorsque le temps est beau. La larve nous est entièrement in-
connue. Nous ignorons si elle vit dans la substance du bois , ou dans la
terre. Cet insecte est assez commun dans toute la France , et sur-tout
dans les provinces méridionales ; mais comme il fréquente plus
ordinairement les arbres que les plantes , les Entomologistes ont eu
plus rarement occasion de le rencontrer.
DUR TL...
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes pectinées ,; compo-
sées de onze articles : premier ar-
ticle court, un peu renflé; le se-
cond petit, arrondi ; le troisième
triangulaire ; les autres pectinés,
presqu’égaux.
Lèvre supérieure cornée , arron-
die , ciliée.
Mandibules cornées , avancées )
minces , arquées , pointues , uni-
dentées,
Mächoires cornées à la base,
membraneuses, arrondies à l’ex-
trémité.
Lèvre inférieure courte , cor-
née, arrondie.
Quatre antennules inégales. Les
antérieures plus longues , quadriar-
ticulées : premier article petit; les
autres insensiblement plus gros.
Les postérieures triarticulées: ar-
ticles velus , presqu’égaux.
æ
ue)
ue
cr
Fm
os
DRE T. I, DS
CHARACTER GENERTIS.
Antennæ pectinatae , undecim-
articulatae : articulus primus
brevior , crassior ; secundus ro-
tundatus , minimus ; tertius trian-
gularis ; alii uno versu pectinati ,
subaguales.
Labium superius corneum ,
rotundatum , ciliatum.
Mandibulæ corneæ , porrectæ,
{enues ,; arcualae , acute , urni-
dentatae.
Maxillæ Dasi cornea ; apice
membranaceaæ , rotundatae.
Labium zrferius breve , cor-
neum ,; rotundatum.
Palpi quatuor inaequales. An-
teriores longiores , quadriarticu-
lati :
aliis extrorsim crassioribus. Poste-
riores triarticulati : articulis pilo-
articulo primo minimo ;
sis , Subaequalibus.
1. DriLrE jaunûtre.
Dr1izus flavescens. Pl 1. fig.\1a. bc die,
D. Noir , légèrement velu ; élytres jaunâtres, flexibles.
D. Niger, subvillosus , elytris lutescentibus mollibus.
Ptilinus niger, subvillosus , thorace plana marginato , elytris flavis mollio-
ribus. Georr. Ins. tom. 1. pl. 1. fig. 2.
La Panache jaune. Grorr. Ibid.
Ptilinus flavescens. Fourc. Ent. par. 1. pag. 4. n°. 2.
Corpus nigrum, subvillosum. Antennæ uno versu pectinatæ , thorace lon-
giores. Elytra molliuscula , lutescentia.
Le corps est un peu velu , noir. Les antennes sont pectinées d’un
seul côté , un peu plus longues que le corcelet. Les élytres sont flexibles,
d’un jaune plus ou moins obscur.
Il se trouve dans toute la France , sur les fleurs.
IN 7274
NT MOMMA LT SE NO). A LI. SU
EE ————
Uxs forme déprimée , unie, a fait donner , par M. Geoffroy , à ce
genre d'insectes , le nom de Omalise , du mot grec ouzhoc, qui signifie
applati , uni , lisse.
Ce genre a quelques rapports avec celui de Lycus ; mais il en est
distingué par les antennes filiformes et par la bouche point du tout
avancée. Les antennes des Lycus sont comprimées et plus ou moins en
scie , et la bouche forme une espèce de bec assez avancé.
Les antennes de l’Omalise ( PI. 1. fig. 1. à. a. à. ) sont filiformes ,
rapprochées à leur base , plus longues que le corcelet , et composées de
onze articles , dont le premier est un peu renflé ; le second et le troi-
sième sont petits, un peu arrondis ; les autres sont cylindriques et
presque égaux entr'eux. Elles sont insérées à la partie antérieure de la
tête , à quelque distance des yeux.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandi-
bules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure et de quatre antennules.
La lèvre supérieure ( b.) est petite, cornée , arrondie , légèrement
ciliée.
Les mandibules ( c. c.) sont cornées , assez longues, minces , très-
arquées , simples , terminées en pointe aiguë.
Les mâchoires (d. d.) sont cornées à leur base , simples, mem-
braneuses, arrondies à leur extrémité.
La lèvre inférieure ( e. ) est cornée et échancrée.
Les antennules antérieures ( f. f. ) plus longues que les postérieures,
sont presque en masse , et composées de quatre articles, dont le pre-
mier est très-petit, à peine apparent ; le second et le troisième sont
coniques ; le dernier est gros et ovale. Elles sont insérées à la partie
latérale de la mâchoire. Les antennules postérieures ( g.g. ) sont
courtes , filiformes , et composées de trois articles , dont le premier est
très-petit , et les deux autres sont presque égaux entr’eux. Elles sont
insérées à la partie latérale de la lèvre inférieure.
Coléoptères. Tome II. À
à NOÉ AMIOMNL AL T S LE
La tête est un peu plus étroite que le corcelet. Les yeux sont
arrondis et saillans. Le corcelet est déprimé , un peu rebordé , presque
quarré , un peu plus étroit que les élytres , et terminé postérieurement
de chaque côté en pointe aiguë. L’écusson est assez grand. Les élytres
sont dures , un peu déprimées , de la grandeur de l’abdomen ; elles
cachent deux ailes membraneuses, repliées.
Les pattes sont de longueur moyenne. Les tarses sont filiformes et
composés de cinq articles, dont le premier est assez long , et le qua-
trième très-petit ; le dernier est terminé par deux petits ongles cro-
chus.
L'Omalise a le corps déprimé, un peu alongé. Il se trouve sur
différentes plantes , et plus ordinairement sur les jeunes Chènes. Son
vol est assez léger lorsque le temps est chaud et sec; cependant il fait
rarement usage de ses ailes. Il se laisse tomber lorsqu'on veut le saisir,
et il est rare qu’on le retrouve ; caché parmi les plantes , il échappe
presque toujours à la recherche de l’'Entomologiste. Sa larve nous est
encore entièrement inconnue.
OMNEMANEL ES -E.
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes filiformes, plus lon-
gues que le corcelet , composées
de onze articles : le premier renflé ;
le second et le troisième très-petits ;
les autres cylindriques.
Lèvre supérieure cornée, ar-
rondie , ciliée.
Mandibules cornées , minces,
assez longues, simples, arquées,
très-pointues.
Mächoires cornées à la base,
membraneuses , simples , arrondies
à l’extrémité.
Quatre antennules inégales. Les
antérieures plus longues , presque
en masse , quadriarticulées : article
premier très-petit ; les autres un
peu coniques ; le dernier ovale,
plus gros. Les postérieures courtes,
triarticulées : premier article petit ;
les deux autres presque égaux.
ONMREASI, I S US
CHARACTER GENERIS.
Antennæ fliformes ; thorace
longiores , undecimarticulata :
articulus primus crassior ; secun-
dus tertiusque rotundati , brevis-
simi; alii cylindrici.
Labium swperius corneum , ro-
tundatum , ciliatum.
Mandibulæ correæ , tenues ,
simplices , arcuatae , acutissimae.
Maxillæ Dasi corneæ , apice
membranaceae > rotundatae ; sim-
plices.
Palpi quatuor inaeguales. An-
teriores longiores , subclavati ,
guadriarticulati : articulo primo
minimo ; secundo tertioque sub-
conicis ; ultimo majori, ovato.
Posteriores breves , triarticulati :
articulo primo minimo ; aliis aequa-
libus.
E “SP: EM ENS.
5. Omazise sutural.
Onmazrsus suturalis. Pl. 1. fig. 1. 4. b\erdre
O. Noir; élytres d’un rouge brun , noires à la suture.
, a pe :
O. Niger, elytris fusco-sanguineis , sutura nigra.
Omalisus. Georr. Ins. tom. 1. pag. 180. n°. 1. pl t2060:00:
L'Omalise. Gzorr. Ibid.
Omalisus Fontis-bellaquæi. Fourc. Ent. par. 1. pag. 64. no Te
Corpus depressum nigrum. Anteunæ longitudine dimidii corporis. Elytra
punctato-striata , fusco-sanguinea , sutura nigra.
Le corps est déprimé , noir. Les antennes sont noires, un peu
velues , de la longueur de la moitié du corps. Le corcelet est terminé
en pointe aiguë , aux deux angles postérieurs. Les élytres ont des points
enfoncés , très-marqués ; elles sont d’un rouge obscur , avec la suture
noire : cette dernière couleur est beaucoup plus large à la base des
élytres qu’à l'extrémité.
Il se trouve dans presque toute la France.
INC.
Na ss MM XYLON.;:LTYMEX Y LON.
ET TT RE ——
M. Fasricius à établi , sous le nom de Lymexylon , un genre d’in-
sectes , dont il a ensuite séparé deux espèces , pour en former un nouveau
genre , sous le nom de Æoria , que nous conserverons, que nous augmen-
terons même : on le trouvera dans la seconde division, c’est-à-dire, parmi
les insectes dont les deux tarses postérieurs n’ont que quatre articles, tandis
que les antérieurs en ont cinq. Mais le Aoria dermestoïdes de cet Auteur
appartient au genre Lymexylon; il ne diffère pas du Lymexylon naval
et des autres espèces de ce genre. Le mot Lymexylon est formé de
Auualvw , qui signifie nuire , porter dommage. Ces insectes ont sans
doute été nommés ainsi , à cause du tort qu’ils font à quelques arbres.
Des mandibules courtes , unidentées , des mâchoires bifides , des
antennules antérieures Îongues qui grossissent insensiblement , ne
permettent pas de confondre le genre de ces insectes avec aucun
autre.
Les antennes sont filiformes et composées de onze articles , dont les
trois premiers sont un peu plus petits que les autres ; les suivans sont
presque cylindriques et égaux entr’eux. Elles sont irès-légèrement en
scie dans quelques espèces.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandibules,
de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules.
La lèvre supérieure ( PL. 1. fig. 1. a. a. ) est courte , cornée, arron-
die, ciliée.
Les mandibules (b. b.) sont courtes , cornées, un peu arquées ,
pointues , presque dentées à leur partie interne.
Les mâchoires (c. c. ) sont courtes, membraneuses, bifides : la di-
vision extérieure est un peu plus grande et arrondie ; l’intérieure est ter-
minée en pointe.
La lèvre inférieure ( d. ) est avancée , mince , membraneuse, presque
échancrée à son extrémité.
Les antennules antérieures ( e. e. ) , beaucoup plus longues que les
Coléoptères. Tome LL, A
2 N°: do SEEN NT CE XVe TO NN:
postérieures, vont en grossissant , et sont composées de quatre articles ,
dont le premier est très-petit ; le dernier est cylindrique , plus long et
plus gros que les autres. Elles sont insérées au dos des mâchoires.
Ces antennules ont une forme singulière dans quelques espèces :
le dernier article est crispé, crochu , latéralement avancé , ainsi qu’on
le verra dans les descriptions que nous en donnerons. Les antennules
postérieures ( f. f.) sont courtes , et composées de trois articles presque
égaux et obtus. Elles sont insérées à la partie latérale de la lèvre inférieure.
La tête est presque de la largeur du corcelet, et l’insecte la porte
très-inclinée. Les yeux sont petits, arrondis, peu saillans. Le corcelet a
un rebord peu marqué , et il est presque aussi large que les élytres. L’é-
cusson est assez grand et ordinairement arrondi postérieurement. Les
élytres sont flexibles , de la longueur de l’abdomen ; elles cachent deux
ailes membraneuses , repliées. |
Lés pattes sont de longueur moyenne. Les tarses sont minces , fili-
formes , presque sétacés. Ils sont composés de cinq articles , dont le der-
nier est le plus long , et le quatrième le plus court.
Ces insectes ont le corps alongé, presque linéaire. Les larves vivent
dans l’intérieur du bois , le percent et le cironnent. Aïdés des Capri-
cornes , des Leptures et des Lucanes , les Lymexylons parviennent
souvent à carier un arbre au point qu’il périt, après avoir langui pen-
dant quelque temps. C’est sur le tronc des mêmes arbres qu’on rencontre
l'insecte parfait, soit au moment qu’il vient de sortir de sa nymphe,
soit lorsque la femelle ÿ retourne pour déposer ses œufs.
PAVRNIMENX %UL"O N.
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes filiformes , composées
de onze articles: premiers articles
un peu plus petits ; les autres pres-
qu’égaux entr’eux.
Lèvre supérieure courte , cor-
née , arrondie , ciliée.
Mandibules courtes , cornées ,
à peine arquées , presque dentées
intérieurement.
Mdchoires courtes , presque
membraneuses , bifides : division
extérieure plus grande , arrondie ;
division intérieure courte , terminée
en pointe.
inférieure
Lèvre avancée ,
mince , membraneuse ; presque
échancrée à son extrémité.
Quatre antennules inégales. Les
antérieures beaucoup plus longues ,
grossissant insensiblement , qua-
driarticulées : premier article petit;
le dernier gros et cylindrique. Les
postérieures filiformes , triarticu-
lées : article premier petit ; les
autres égaux.
ÉARMMENINPE L'Xai Ÿ LR ONE 3
DAME. X Y. IL, OM
CHARACTER CEE TT
Antennæ fliformes , undecim-
articulatae : articulis primis bre-.
vioribus , aliis subagualibus.
Labium superius breve , cor-
neum , rotundatum , ciliatum.
Mandibulæ breves , cornea ,
vix arcuata ,; subdentatae.
Maxillæ breves , submembra-
nacea , bifidae : lacinia exteriori
majori , rotundata ; interiori bre-
Viori , ACUE.
Labium éuferius porrectum ;
membranaceunr , lineare ; apice
subemarginatum.
Palpi quatuor inaequales. Ai-
triores multd longiores ; extror-
sèm crassiores , quadriarticulati :
articulo primo minimo j ultimo
cylindrico. Posteriores filiformes ,
triarticulati : articulo primo mi-
nimo ; aliis aqualibus.
4 N°2 EMPIRE VMEMNE TX EY LE: ON:
ER
ES PF CES.
1. LymExyLON dermestoide.
LrmEexyzon dermestoïides. PI. 1. fig. 1. a. b. c. d.
L. Testacé ; yeux, ailes et poitrine, noirs.
L. Testaceum, oculis alis pectoreque nigris. Fas. Syst. Entom. pag. 204.
n°. 1. — Spec. ins. tom. 1. pag. 250. M9: 2.
Horia Dermestoïdes. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 164. n°. 2.
Cantharis dermestoïdes testacea , oculis alis pectoreque nigris, antennis
longitudine thoracis. Lin. Syst. Nat. pag. 650. n°. 25. — Faun. suec. no. 702.
Lytta franco-furtana. Fursr. Arch. Ins. 6. pag. 145. n'. 5% MAD. 20. 18-100
Corpus elongatum, testaceum , oculis pectore alisque nigris. Antennæ filiformes
serratæ longitudine thoracis. Caput inflexum. Thorax marginatus. Elytra mollia.
Il a une forme alongée. Les antennes sont obscures , fauves à leur
base , plus courtes que le corcelet , composées de onze articles dont
les deux premiers sont arrondis, les cinq qui suivent sont un peu
plus gros , presque comprimés et un peu en scie , les autres sont plus
petits et presque arrondis. Les antennules antérieures sont fauves, assez
longues. La tête est fauve , les yeux sont noirs, petits , arrondis , un
peu saillans. Le corcelet est fauve , un peu plus large que la tête
et rebordé. L’écusson est fauve et triangulaire. Les élytres sont d’un
fauve obscur. La poitrine et la base de l’abdomen sont noirâtres.
L’extrêmité de l'abdomen et les pattes sont fauves.
Il se trouve au nord de l’Europe.
2, LYMEXYLON printanier.
LymExxzon Marci. Pl 1. fig. 2.
L. Noirâtre ; antennes, pattes et extrêmité de l’abdomen, jaunes.
L. Niger, pedibus ferrugineis , palpis clavatis crispis.
Meloë Marci alatus niger, pedibus ferrugineis, palpis clavatis crispis. Lin.
Syst. Nat. pag. 681. n°. 13.
Corpus nigrum, sed maxillæ , anus, pedes 4 priores ferruginea. Thorax
teretiusculus , submarginatus. Elytra et abdomen mollia, flexilia. Antennæ
8
submoniliformes , longitudine thoracis. Palpi duo, nigri, capitati ; capitulo
NAS RERO MIRE XX, Y L.°O Ne 5
magno singulari, basi perfoliato , apice crispo, cui assimile non vidi. Insec-
tum aliquatenüs simile Carabo buprestoidi. L1x.
An Lymexylon flavipes cel. Fabricii?
Il ressemble beaucoup au Lymexylon naval. Les antennes sont
filiformes , presque en scie, un peu plus courtes que le corcelet,
et d’un jaune fauve. La tête est noire, de la largeur du corcelet. Les
antennules antérieures ont leur dernier article gros, crispé , multifide.
Le corcelet est noir, un peu rebordé. Les élytres sont noirâtres ,
flexibles à leur extrémité. Le dessous du corps est noir , avec l’ex-
trémité de labdomen fauve. Les pattes sont d’un jaune fauve , avec
les cuisses postérieures obscures. Les tarses sont filiformes et tous
composés de cinq articles.
Il se trouve en Suède, au printemps.
Du Cabinet de M. Smith.
3. LymexyLcon barbu.
LrmExyzon barbatum. PI. 1. fs.,3..a. b.
L. Noirâtre ; antennes et jambes brunes.
L. Fuscum , antennis tibiisque piceis. Fa. Mant. ins. tom. 1. Pap- 26m 35.
Mordella barbata fusca, palpis ensiformibus trilobis : lobis lateralibus latis-
simis. Scxazr. Act. Hall. 1. 322. tab. 1. fis. 7.
Scxarrr. Icon. ins. tab. 279. fig. 7. a. b.
Affinis præcedenti. Corpus fuscum tomento aureo fugaci nitidulum. An-
tennæ et pedes pallidiores. Fas.
Il ressemble au précédent pour la forme et la grandeur. Les an-
tennes sont brunes. Les antennules antérieures sont longues , avec les
derniers articles latéralement avancés. Tout le corps est noir, légè-
rement couvert d’un duvet fauve luisant. Les pattes sont brunes.
Il se trouve en Allemagne , sur le bois mort.
4. LYMExYLON naval.
LYmMExYzOoN navale. Pl 1. fig. 4. a. b.
L. Jaunâtre ; bord extérieur et extrémité des élytres noirs.
L. Luteum, elytris margine apiceque nigris. Fas. Syst. Entom, pag. 204.
n°.2.— Spec. ins. tom. 1. pag. 256. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 165. n°. 4.
Cantharis zavalis thorace teretiusculo , corpore luteo, elytris margine
6 NP, GSM RNLNT Æ XV: L 40 21"
apiceque nigris. Lin. Syst. Nat. pag. 650. n°. 26. — Faun. suec. no. 718.
— It. Wesrr. pag. 153. tab. 2.
Friscu. Îns. 13. pag. 24. tab. 20.
Scuasrr. Icon. ins. tab. 50. fig. 1.
Corpus teretiusculum, Ferruginea sunt corpus, pectus, thorax, elytra,
abdomen , pedes. Nigra caput, oculi et elytrorum apex cum margine exte-
riore. Pectus lamina convexa tegitur. Lin.
Les antennes varient : celles du mâle sont presque de la longueur
de la moitié du corps ; celles de la femelle ne sont que de la lon-
sueur du corcelet ; elles sont noires et filiformes. La tête est noire ,
un peu inclinée. Les antennules antérieures sont longues , presque
en masse, d’un jaune fauve. Le corcelet est d’un jaune fauve. Les
élytres sont lisses , flexibles , d’un jaune fauve , avec le bord exté-
rieur et l’extrémité noirâtres. Le dessous du corps et les pattes sont d’un
jaune fauve.
Il se trouve en France, en Allemagne, et au nord de l’Europe.
5. LymEexvron muselier.
LrmExxzon proboscideum. PI. 1. fig. 5. a. Dec id.
L. Noir ; élytres testacées, noires à leur extrémité ; dernier article
des antennules crochu.
L. Nigrum, elytris testaceïs apice nigris, palpis hamato irregularibus. Fas.
Spec. ins. tom, 1. pag. 256. n°. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 100002:
Fortè proprii generis insectum. Caput et thorax plana, depressa, nigra,
immaculata. Palpi porrecti nigri, articulo penultimo majori, subtüs appendi-
culo ovato , irregulari, fisso , ultimo arcuato hamato , acuato. Elytra lævia ,
testacea apice nigra. Abdomen nigrum apice testaceum. Fas.
Les antennes sont noires , filiformes , un peu plus longues que la
moitié du corps. Les antennules antérieures sont alongées , noires,
avec le pénultième article plus grand , irrégulier , fendu , ayant au-
dessous un appendice ovale ; le dernier est arqué, crochu , pointu.
La tête et le corcelet sont noirs. Les élytres sont lisses , d’un jaune
testacé, avec lextrémité noire. .Le dessous du corps est noir , avec
l'extrémité de l’abdomen jaunâtre. Les pattes sont d’un jaune testacé.
Il se trouve en Allemagne , sur le bois mort.
Du Cabinet de M. Bosc.
INC 216.
mm
N°.c6 TÉLÉPHORE. TELEPHORUS.
nn
E a donné le nom de Cantharus > et Linné celui de Cantharis $;
qui n’en est qu’un léger changement , aux insectes de ce genre. M. Geof-
froy leur a donné le nom de Cicindela, mot grec employé par les
Anciens ; pour désigner différentes espèces d'insectes. Schæffor
et de Geer les ont nommés 74 elephorus, réservant le nom de Cantharis
aux insectes employés de tous les temps en médecine, connus
et désignés sous ce nom par tous les Auteurs anciens et modernes. Le
mot T'elephorus nous paroît être insignifiant , à moins qu’on ne veuille
le faire dériver de deux mots grecs ÜeAoc Popéw ; Qui signifient je porte
la fin, la mort.
Des mandibules longues , simples , arquées , et sur-tout les anten-
nules , dont le dernier article est sécuriforme , distinguent les Téléphores
des Malachies , avec lesquels ils ont beaucoup de rapports , Mais dont
les mandibules sont courtes et les antennules filiformes.
Les antennes sont filiformes » Presque de la longueur du corps ,
et composées de onze articles , dont le premier est alongé , un peu
renflé à son extrémité ; le second est Court ; les autres sont presque égaux
entr’eux et un peu coniques. Elles sont rapprochées à leur base, et
ont leur insertion à la partie antérieure de la tête.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules,
de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure > €t de quatre antennules.
La lèvre supérieure ( PL 1. fig. 1. à. a.) est coriacée , arrondie ,
un peu ciliée à sa partie antérieure,
Les mandibules ( b. b. ) sont minces » longues , arquées, simples ,
très-pointues à leur extrémité.
Les mâchoires ( c. c. ) sont membraneuses + arrondies , bifides : les
divisions sont égales > très-rapprochées , peu distinctes.
La lèvre inférieure (d. ) est courte , coriacée » tronquée , légèrement
échancrée à sa partie antérieure.
Les antennules antérieures (e. e.) sont un peu plus longues que les
Coléopières. Tome LL. ÂÀ
= NO MSC MAURERE ET; LÉ ‘D TO RUE,
postérieures , et composées de quatre articles, dont le premier est petit ;
les deux suivans sont coniques ; le troisième est large , comprimé , en
forme de hache. Elles ont leur insertion au dos des mâchoires. Lies an-
tennules postérieures ( f. f. ) sont composées de trois articles, dont les
deux premiers sont presque égaux et coniques ; le troisième est grand ,
comprimé , fait en forme de hache. Elles ont leur insertion à l’extré-
mité latérale de la lèvre inférieure.
La iète est distincte , un peu applatie , ordinairement penchée lors-
que l’insecte est dans le repos. Les yeux sont arrondis et très-saillans.
Le corcelet est rebordé , ordinairement de la largeur de la tête. L’écusson
est petit et triangulaire. Les élytres sont molles , très-flexibles , ordi-
nairement de la longueur de l’abdomen. Elles couvrent deux ailes
membraneuses , repliées.
Les pattes sont de longueur moyenne. Les cuisses ont une appen-
dice ovale oblongue à leur base; les tarses sont composés de cinq
articles , qui vont en diminuant de longueur : le quatrième est le plus
large et bilobé ; le dernier est un peu arqué et terminé par deux
crochets. |
Les Téléphores ont le corps alongé , un peu déprimé , ordinairement
assez mou. On les trouve en assez grande quantité , vers la fin du prin-
temps, dans les prairies , sur les fleurs et sur les plantes qui y croissent.
Le naturel du Téléphore ne paroît pas aussi doux que celui des autres
insectes en général. S’il faut en croire de Geer, il est carnacier et vit de
proie ; il n’épargne pas plus ses semblables que les autres insectes. Cet
Observateur véridique a vu la femelle terrasser le mâle , le tenir renversé
entre ses pattes , lui ouvrir lé ventre , et le ronger impitoyablement. Le
Téléphore vole avec facilité et promptitude , sur-tout lorsque le soleil
brille. L’accouplement a lieu sur les plantes, peu de temps après sa
dernière métamorphose. Le mâle est placé sur le dos de sa femelle ; mais
il a besoin de choisir son moment et d’user de précaution , s’il ne veut
pas courir les risques d’être dévoré cruellement.
Les larves des Téléphores ont une tête écailleuse , plate, munie de
deux fortes dents , de deux petites antennes et de quatre barbillons. Leur
Corps est un peu applati en-dessous , divisé en douze anneaux , comme
celui des chenilles , et couvert d’une peau membraneuse , molle au tou-
No MO ONTME ME UIÉ JP H O-RTE. 3
cher. Aux trois premiers anneaux sont attachées trois paires de pattes
assez longues , de substance écailleuse , divisées en trois articles et ter-
minées par un crochet peu courbé. La couleur de la tête et du corps est
ordinairement d’un noir mat et comme velouté , excepté le devant de
la tête qui est luisant. Les antennes , les barbillons et les pattes sont
d’un brun roux ou jaunâtre. Les deux antennes sont petites, courtes
et composées de deux parties, dont la première est beaucoup plus courte
que l’autre , et on leur voit quelques petits poils. Au-dessous de la tête,
on trouve la lèvre inférieure , à laquelle sont attachés les quatre barbil-
lons. Elle est mobile ; la larve peut la porter beaucoup en avant et la
retirer ensuite dans sa cavité ; ce qu’elle fait continuellement lorsqu’elle
marche , pour tâter , en mème temps avec les barbillons , tous les objets
qu’elle rencontre. Cette lèvre est composée de trois parties alongées ,
placées les unes à côté des autres ; à la partie du milieu sont attachés
les deux petits barbillons , et les deux grands sont unis à chaque partie
des côtés. Ces barbillons , mobiles et garnis de quelques petits poils,
sont divisés en articulations et finissent en pointe. Les parties les plus
remarquables de la tête sont deux grandes et fortes dents placées à la
partie antérieure. Ces dents, écailleuses , dures, munies d’une petite dente-
lure au côté intérieur , sont courbées et se rencontrent avec leurs pointes
au-devant de la tête. Les anneaux n’ont rien de particulier ; ils ont vers
les côtés , des rides transversales. En dessous du dernier anneau est
Vanus , qui a une espèce de rebord d’un brun clair , un peu élevé , de
manière qu’il forme comme un mamelon , avec un enfoncement au
milieu. Quand la larve marche, elle applique à chaque pas ce mamelon
contre le plan de position, et elle s’en sert comme d’une septième
paite, à la manière de plusieurs autres larves hexapodes.
Les larves des Téléphores vivent dans la terre , dont l’humidité paroît
leur être nécessaire ; et si l’on veut les conserver en vie, il faut les fournir
souvent de terre fraîche et humide : placées sur la superficie , elles ne
manquent pas de s’y enfoncer aussi-tôt. Je serois tenté de croire que ces
larves ne doivent se nourrir que de racines ; mais d’après les expé-
riences de Geer , dont l’exactitude et la véracité ne peuvent guère être
suspectées , il paroît qu’elles sont aussi carnacières , et se nourrissent au
besoin des individus de leur espèce , ainsi que des vers de terre.
À ÿ
F
4 N° MSG MTMÉ UL JE P I O'RE
Les larves du Téléphore ardoisé , que cet Auteur a eu occasion d’ob-
server , parvenues à leur dernier développement , sont longues d’environ
un pouce, et larges d’un peu moins de deux lignes. Vers la fin du mois
de Mai, elles se changent en nymphes simplement au milieu de la
terre , et sans offrir la moindre apparence de coque. Ces nymphes sont
longues de près de six lignes , et leur corps est un peu courbé en arc.
Leur couleur est d’un rouge très-pâle , ou d’un blanc rougeâtre. On peut
distinguer très-clairement toutes les parties de linsecte parfait , dont
lP'arrangement est tel qu’on le voit sur tant d’autres nymphes. Le ventre :
que la nymphe remue de temps en temps de côté et d’autre , est divisé
en anneaux , et terminé par deux petites pointes. Au mois de Juin ces
insectes quittent la peau de nymphe , et se montrent sous la forme de
Téléphore.
Ces mêmes larves ont donné lieu à une observation qui mérite d’être rap-
portée. On trouve dans les Auteurs, des relations de vers et d’insectes qu’on
a dit tomber avec la neige. De Geer a été en quelque sorte témoin de ce
phénomène. Il apperçut au milieu de la neige , avec une grande quan-
tité de vers et d’autres insectes , des larves de Téléphores. Il ne put
douter que ces vers et ces insectes ne fussent tombés avec la neige même.
Comme des larves qui vivent dans la terre ne pouvoient se transporter
sur sa surface , dans une saison où elle étoit gelée de plus de trois pieds
de profondeur et impénétrable , il chercha à expliquer la cause de ce
phénomène assez intéressant. Après avoir observé que la chûte de ces
insectes étoit toujours précédée et accompagnée de quelque ouragan
violent , de quelque grande tempête , qui avoit abattu et déraciné dans
les forêts , des Pins , des Sapins très-élevés , il a pensé avec raison , que
les racines de ces arbres , qui occupent un large espace de terrain,
ayant été enlevées , avoient transporté avec elles la terre et tous les
insectes qui y étoient contenus ; ces animaux emportés par la violence
du vent, ayant été quelque temps soutenus en l'air, sont enfin retombés
avec la neige à différentes distances de leur premier domicile.
TÉLÉPHOR E.
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes filiformes, presque de
la longueur du corps , composées
de onze articles ; le premier long ,
un peu renflé ; le second court ; les
autres égaux, presque cylindriques.
Lèvre supérieure cornée , arron-
die, ciliée.
Mandibules avancées, cornées,
arquées, simples, minces, poin-
tues.
Mdächoires membraneuses , ar-
rondies , bifides: divisions égales ,
rapprochées.
Lèvre inférieure courte , cor-
née, presque échancrée à l’extré-
mité.
Quatre antennules presque éga-
les. Les antérieures un peu plus
longues, quadriarticulées : premier
article petit ; les deux suivans co-
niques ; le dernier grand , sécuri-
forme. Les postérieures triarticu-
lées ; dernier article sécuriforme.
LES LCE. PH. O, RTS
CHARACTER GENERTS.
Antennæ fiformes ; corpore
pauld breviores , undecimarticu-
lataæ : articulo primo longiori ,
crassiori ; Secundo breviori ; aliis
aqualibus , subcylindricis.
Labium szperius corneum , ro-
tundatum , ciliatum.
Mandibulæ porrecta , corneæ,
arcuatae, simplices, tenues, acutae.
Maxillæ #17embranaceae , rotun-
datae , bifidae : laciniis aegualibus ,
approximatis.
Labium inferius breve , cor-
zeurm ; apice subemarginatum.
Palpi quatuor. Anteriores pauld
longiores , quadriarticulati : arti-
culo primo minimo ; secundo ter-
tioque conicis ; ulfimo majori ,
securiformi. Posteriores triarticu-
lati : articulo ultimo securiformi.
6 N9_{LGMRÉUL LE P EH OP lLE
L'S"P ÉCGRESS!
1. Tézéprore ardoisé.
Tezspuorus fuscus. PL 1. fig. 1. à. b. c.
T. Noirâtre ; corcelet rebordé , rouge , avec une tache noire.
T. Thorace marginato , rubro , macula nigra ; elytris fuscis.
Cantharis fusca. Lin. Syst. Nat. pag. 647. n°. 2. — Faun. suec. n°
it. Orr. 90:
Cantharis fusca. Far. Syst. Entom. pag. 205. n°. 1.— Spec. ins. p. 257.
no. 1. — Mant. ins. pag. 167. n°. 1.
. 700.
Cicindela elytris nigricantibus , thorace rubro, nigra macula. Georr. Ins.
tom. 1. p. 170. n°. 1-pl: 2. fig. 8.
La Cicindèle noire à corcelet maculé. Gsorr. Ibid.
Telephorus fuscus thorace flavo-rubro macula nigra , elÿtris obscuris
cinereo-nigris. Dec. Mém. Ins. tom. 4. pag. 60. n°. 1. pl. 2. fig. 12.
Cantharis fusca. Scor. Entom. carn. n°. 22.
Por. Mus. græc. pag. 40.
Telephorus Scuarr. Elem. Entom. pl. 125. n°. 1. — Icon. ins. tab. 16. fig.
9. — 12.
Cantharis fusca. ScHrancx. Enum. ins. aust. no. 325.
Ras. Ins. pag. 84. n°. 29. et pag. 101. no. 2.
Friscu. Ins. 12. pl. 3. tab. 6. fig. 5.
= Suiz. Ins. tab. 5. fs. 33.
Vorr. Coleopt. par. 1. tab. 46. fig. 3.
Corpus oblongum. Antennæ filiformes , nigræ, basi rufæ. Caput nigrum,
ore rufo. Thorax planus , marginatus , rufus, dorso macula nigra. Elytra ni-
gricantia, molliuscula. Corpus subtùs nigrum , abdominis apice marginibus-
que rufis. Pedes nigri, tibiis quatuor anticis fusco-rufis.
Le corps est oblong , légèrement déprimé. Les antennes sont fili-
formes , noires , avec la base fauve. La tête est noire, avec la bouche
fauve. Le corcelet est applati, rebordé , fauve, avec une tache
noire au milieu. Les élytres sont noirâtres , flexibles. Le dessous du
corps est noir , avec les bords latéraux et l’extrémité de l’abdomen
NO MC NRTMEMENE Bb UE. ÔrR:°E 7
fauves. Les pattes antérieures et les jambes des intermédiaires sont d’un
brun fauve ; les postérieures sont noirâtres.
Il se trouve dans toute l’Europe ; il est très-commun en printemps.
2. TÉLÉPHORE livide.
Trzsraorus lividus. PI. 2. fig. 8.
T, Testacé, livide ; corcelet fauve , rebordé.
T. Thorace marginato , rufo ; elytris testaceis.
Cantharis Zvida thorace marginato , tota testacea. Lin. Syst. Nat. p. 647.
n°. 3, — Faun. suec. n°. 7o1.
Cantharis elytris testaceis , thorace rubro immaculato. Lin. Faun. suec.
edit. 1. no. 585.
Cantharis Zvida thorace marginato , tota testacea. Far. Syst. Ent. P205.
no. 2. — Spec. ins. tom. 1. pag. 258. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 167.
moe.
Cicindela thorace rubro immaculato , genubus posticis nigris. Grorr. Ins.
tom. 1. Pag. 171. n°0. 2.
La Cicindèle à corcelet rouge. Grorr. Ibid.
Telephorus favus thorace flavo-rufo, elytris testaceis ,- femorum posterio-
rum apice migro. Dec. Mém. Ins. tom. 4. pag. 70. n°. 2.
Cantharis sepiarius major , à rufo flavicans , elytris non maculatis. Ras. Ins,
pag. 84. no. 28.
Vorr. Coleopt. par. 1. tab. 46. fig. 1.
Cantharis livida. Scor. Ent. carn, no. 122,
Cantharis livida. Scuranck. Enum. Ins. aust. no. 326.
Statura et magnitudo omnind Teleph. fusci, at corpus pallidè testaceum
Antennæ nigræ , basi testaceæ. Oculi migri. Thorax marginatus , rufus, im-
maculatus.
Variat pectore abdominisque segmentis basi fuscis.
Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur , au Télé-
phore noirâtre. Les antennes sont noires , testacées à leur base. Tout
le corps est testacé pâle. Les yeux sont noirs. Le corcelet est re-
bordé , fauve , sans taches. Les élytres sont flexibles. Le dessous du
corps est quelquefois obscur , avec les bords et l’extrémité de Pabdo-
men , fauves.
On le trouve dans toute l’Europe ; il est très-commun en printemps.
8 N°.#26 MAÉ IL É P H OR E
3. TéLérHorE obscur.
Tersraorus obscurus. Pl. 2. fig. 10. a. b. c. d.
T. Noir; corcelet bordé de rouge.
T. Niger, thorace marginato, marginibus rubris.
Cantharis obscura thorace marginato , marginibus rubris, elytris nigris. Li.
Syst. Nat. pag. 648. no. 5. — Faun. suec. n°. 706.
Cantharis obscura thorace marginato , marginibus rubris , corpore nigro.
Fas. Syst. Entom. pag. 205. n°. 3. — Spec. ins. tom. 1. pag. 258. n°. 5.
— Mant. ins. tom. 1. pag. 167. n°. 4.
Acta Nidros. 3. 396. tab. 6. fig. 5.
Cantharis obscura. Scor. Ent. carn. n°. 121.
Scuarr. Icon. ins. tab. 16. fig. 8.
Cantharis obscura. Scarancx. Enum. ins. aust. pag. 181. no. 336.
Teleph. fusco duplo minor. Corpus totum nigrum, thoracis marginibus
rufis.
Il est une fois plus petit que le Téléphore noirâtre. Tout le corps
est noir : les bords du corcelet et les bords latéraux de l’abdomen
sont d’un rouge fauve.
Il se trouve dans toute l’Europe.
4. TÉLÉPHORE mélanure.
TEzzPHorus melanurus. Pl. 3. fig. 21.
T. D’un jaune testacé ; antennes et extrémité des élyires noires.
T. Luteus, antennis elytrorumque apicibus nigris.
Cantharis zelanura thorace rotundato , corpore luteo, elytris apice nigris.
Lin. Syst Nat. pag. 651. n°. 27. — Faun. suec. n°. 719.
Cantharis welanura thorace rotundato , corpore luteo , elytris apice nigris.
Fas. Syst. Ent. pag. 206. no. 9. — Spec. ins. tom. 1. p. 260. n°. 16, — Mant.
ins. tom. 1. pag. 168. n°. 19.
Cicindela rubra, elytris testaceis , apice nigris. Grorr. Ins. t. 1. p. 173.
n°10;
La Cicindèle à étuis tachés de noir. Gsorr. Ib.
Cantharis sepiarius minor è rufo flavicans , elytrorum apicibus nigris. Ras.
Ins. pag. 84. n°. 27.
ScuAërr. Icon. ins. tab. 16. fig. 14.
Vozr. Coleopt. par. 1. tab. 46. fig. 2.
Simillimus
NEA ET ME MEOENP EH ORNE 9
Simillimus Teleph. livido , at minor. Antennæ fuscæ , articulo ‘primo rufo.
Corpus totum rufo-testaceum , elytrorum apice nigro.
Il ressemble entièrement au Téléphore livide ; mais il est plus
petit. Les antennes sont noirâtres, avec le premier article fauve. Tout
le corps est d’un rouge fauve dans l’animal vivant, et presque tes-
tacé lorsqu'il est mort. Les élytres sont lisses , flexibles , avec lex-
trémité noire. Les pattes sont fauves, avec les tarses noirâtres.
Il se trouve dans toute l’Europe.
5. TÉLÉPHORE mélanocéphale.
TELEPHORUS melanocephalus. PI15: fig. 7.
T. Testacé ; tête , extrémité des élytres et jambes, noires.
T. Testaceus , capite elytrorum apicibus tibiisque nigris.
. Cantharis Melanocephala testacea , capite elytrorum apicibus tibiisque ni-
gris. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 260. n°. 13. — Mant. ins. tom. 1. p. 168.
ni 10e
Magnus. Caput cum antennis atrum, immaculatum. Thorax marginatus,
testaceus , immaculatus. Elytra lævia , testacea , apice nigra. Abdomen tes-
taceum. Pedes nigri , femoribus testaceis. Fas.
Il est un peu plus alongé que le Téléphore livide. Les antennes
sont noires et filiformes. La tête est noire. Le corcelet est fauve , sans
taches. L’écusson est fauve, arrondi , presque échancré postérieurement.
Les élytres sont fauves , avec la partie postérieure noire. Le dessous
du corps est fauve. Les pattes sont noires , avec les cuisses fauves.
Il se trouve à la côte de Coromandel.
Du Cabinet de M. Banks.
6. TÉLÉPHoRE émeraude.
TELEPHORUS smaragdulus. BleS. fig. 19.
T. Corcelet fauve , avec une tache noirûtre; élytres vertes brillantes.
T. Thorace marginato flavo , macula viridi, elytris viridibus nitidis.
Cantharis Jmaragdule thorace marginato flavo macula viridi, elytris viridi-
bus nitidis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 259. no. 6. — Mant. ins. tom. 1.
pag. 167. n°. 7.
Coléoptères. Tome IT, B
10 NO CN GT MÉ IT, GE OP OH -ON4R ES
Medius. Caput flavescens basi nigrum. Antennæ flavescentes apice parüm
fuscescentes. Thorax marginatus , flavus , macula in medio magna, sinuata,
virescenti, et prætereà punctis utrinque duobus. Elytra lævia, viridia, nitida.
Abdomen et pedes flava. Pectus fuscum. Fas.
Il est à peine plus petit que le T'éléphore livide. Les antennes sont
jaunes , un peu obscures à leur extrémité. La tête est fauve, et noire à
sa partie postérieure. Le corcelet est fauve, avec une grande tache d’un
vert noirâtre, au milieu , et deux petits points de chaque côté vers les
bords. L’écusson est noirâtre , arrondi, presque coupé postérieurement.
Les élytres sont vertes , avec trois lignes longitudinales élevées sur cha-
que. La poitrine est noire. Le dessous du corcelet, l’abdomen et les pattes
sont jaunes.
Il se trouve au Brésil,
Du Cabinet de M. Banks.
7. TÉLÉPHORE flavipède.
T£rerHorus flavipes. PI. 3. fig. 18.
T. Testacé ; tête , tache au milieu du corcelet, et moitié desélyÿtres ,
noires.
T. Testaceus , capite, thoracis macula media elytrisque dimidiato nigris.
Cantharis favipes testacea , capite, thoracis macula media elytrisque di-
midiato nigris. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 289. no. 12. — Mant. ins. t. 1.
pag. 168. n°. 14.
Pazras. Icon. ins. Sib. tab. F. fig. 23.
Magnus. Antennæ nigræ. Caput nigrum macula inter antennas tridentata
testacea. Elytra glabra, nitida , basi testacea, apice nigra , margine tamen tes-
taceo. Pedes testaceï.
Il est plus grand et beaucoup plus large que le Téléphore livide.
Les antennes sont noires , filiformes. La tête est noire, avec une
tache jaune , tridentée sur le front. Le corcelet est noir au milieu,
avec tous les bords jaunes. L’écusson est noir, échancré postérieu-
rement. Les élytres sont jaunes à leur base , à moitié noires à leur
extrémité , avec les bords jaunes. Tout le dessous du corps et les
pattes sont d’un jaune livide. Les tarses sont noirs. Le pénultième
article est bilobé.
NO EDEN CE (PH. © :R dE 11
Il se trouve dans la Chine.
Du Cabinet de M. Banks.
8. TÉLÉPHORE bimaculé.
Tzzezpnorvs bimaculatus. PI. 2. fig. 11.
T. Corcelet fauve , avec une tache noire ; élytres testacées , avec
une tache oblongue , noire , vers l’extrémité.
T. Thorace marginato ferrugineo , macula nigra, elytris testaceis, macula
apicis nigra.
Cantharis bémaculata thorace marginato ferrugineo , macula nigra , elytris
î RME : 5
testaceis , macula apicis nigra. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 259. n°. 9. —
Mant. ins. tom. 1. pag. 167. n°. 10.
Telephorus pensylvanicus thorace elytrisque rufo-flavis, macula oblonga
nigra in singulo elytro, antennis pedibusque nigris. Drc. Mém. Ins. tom. 4.
pag. 78. tab. 17. fig. 15.
Antennæ nigræ. Caput nigrum, mandibulis basi flavis. Thorax marginatus
flavus , in medio macula magna apicis nigra. Corpus nigrum, abdominis
segmentis apice flavis. Pedes nigri. Femora interdüm rufa. Fas.
Il ressemble , pour la forme et pour la grandeur , au Téléphore
livide. Les antennes sont noires. La tète est noire, avec les mandi-
bules jaunes à leur base. Le corcelet est fauve , avec une grande
tache noire, au milieu. T’écusson est noir. Les élytres sont testacées -
avec une tache noire , oblongue , plus ou moins grande , vers l’ex-
trémité de chaque. La poitrine est noire. L’abdomen est noir
avec une bande jaune sur chaque anneau. Les pattes sont noires.
Le Cantharis marsinata décrit par M. Fabricius , que j'ai vu dans
le Cabinet de M. Banks, ne n’a paru être qu’une légère variété de
cet insecte ; il ne diffère qu’en ce que la tache noire des élytres en
occupe une grande partie. La base , la suture et le bord extérieur
sont testacés.
?
Il se trouve dans l'Amérique septentrionale , la Caroline , la Géorgie,
la Virginie.
9. TÉLÉPHORE fuscicorne.
T'EzEPHORUS fuscicornis. PI, 1. fig. 4. à. b.
15 NS CRE CL LÉ: P M ORIE
T. Noir ; corcelet et pattes fauves ; élytres testacées, avec l'extrémité
obscure.
T. Niger, thorace pedibusque rufis ; elytris testaceis apice fuscis.
Magnitudo et statura Teleph. pallipedis. Antennæ fuscæ. Caput nigrum,
palpis pallidis. Thorax marginatus, rufus, immaculatus. Elytra testacea,
apice fusca. Corpus subtüs nigrum, abdominis apice pallido. Pedes pallidi.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Téléphore pallipède.
Les antennes sont obscures ; la tête est noire, avec les antennules
pâles. Le corcelet est rebordé , fauve, sans taches. Les élytres sont tes-
tacées avec l'extrémité obscure. Le dessous du corps est noirâtre , avec
extrémité de l’abdomen pâle. Les pattes sont fauves.
Il se trouve aux environs de Paris.
10, TÉLÉPHORE thoracique.
TzLzzraorUs thoracicus. PI. 1. fie. a, b.
T Noir; corcelet , abdomen et pattes rougcâtres.
T. Niger, thorace, abdomine pedibusque rufis.
Cicindela elytris nigricantibus , thorace rubro immaculato , genubus omni-
bus rubris. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 172. n°. 3.
La petite Cicindèle noire. Gzorr. Ib.
Telephorus ziger thorace flavo-rufo, capite elytrisque nigris, pedibus totis
flavis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 72. n°. 5.
Cicindela nigra. Fourc. pag. 60. no. 3.
Antennæ nigræ, basi rufæ. Caput nigrum, ore rufo ; thorax marginatus,
rufus , immaculatus, Elytra nigra ; pectus nigrum ; abdomen pedesque rufa.
Les antennes sont noires, fauves à la base ; la tête est noire avec
la bouche fauve. Le corcelet est rebordé , fauve , sans taches ; les
élytres sont noires , flexibles. La poitrine est noire ; P’abdomen et les
pattes sont fauves. |
Il paroît différer du Cantharis ruficollis de M. Fabricius par les
antennes , la partie antérieure de la tête , et les pattes.
Il se trouve en Europe.
11. TÉLÉPHORE testacé.
TEzz£zrHorus testaceus. PI. 3. fig. 19. a. b.
1)
NÉE CO ELEMENÉ" EH OR € 13
T. Noir ; corcelet bordé de jaune ; élytres et paties testacées.
T. Niger, thoracis marginibus flavis : elytris pedibusque testaceis.
Cantharis £estacea thorace marginato flayo macula nisra, corpore nigro ;
elytris pedibusque lividis. Lin. Syst. Nat. pag. 649. n°. 15. — Faun. suec,
n°. 714:
Cantharis testacea thorace maroinato flavo , macula nigra , Corpore nigro ,
elytris pedibusque lividis. Fas. Syst. Entom. pag. 207. n°. 11. — Spec. ins.
tom. 1. pag. 261. n°. 19.— Mant. ins. tom. 1. pag. 168. no. 23.
Cicindela nigra , thoracis margine flavo , elytris pedibusque pallidis. Grorr,
Ins. tom. 1. pag. 174. variet. b. no. 6.
La Cicindèle noire à étuis jaunes. Georr. Ib.
Telephorus zestaceus niger, thorace rufescente macula nigra , elytris tes-
taceis, femoribus nigris tibiisque flavis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 71. n°. 4.
ScoPor. Ent. carn. n°. 123.
Teleph. melanuro minor. Antennæ pallidæ : caput nigrum , ore pallido :
thorax niger , marginibus flavis : elyira pallidè flava, immaculata : corpus
subtùs nigrum , abdominis marginibus flavis : pedes pallidi.
Il est plus petit que le Téléphore mélanure. Les antennes sont pâles ;
la tête est noire, avec la bouche pâle; le corcelet est rebordé, noir, avec
tous les bords jaunes ; les élytres sont d’un jaune testacé, sans taches,
Le dessous du corps est noir, avec les bords latéraux de l’abdomen
jaunes. Les pattes sont d’un jaune pâle.
Il se trouve en Europe.
12. FÉLÉPHORE atre.
Trrrrrorus after. Pl. 1,9. 3, a. 0.
T. Noir; base des antennes et jambes d’un jaune obscur.
T. Niger , antennarum basi tibiisque fusco-luteis.
Cantharis atra thorace marginato , Corpore toto atro. Lin. Syst. Nat. p. 649:
n9°46:
Cantharis atra thorace marginato , Corpore toto atro. Fa. Syst. Entom.
pag. 206. n°. 5.— Spec. ins. tom. 1. pag. 259. n°. 7. — Mant. ins. tom. 1.
pas: 167-006:
Cantharis atra. Scuranx. Enum. ins. aust. pag. 180. n°. 334.
Magnitudo Telep. testacei. Antennæ nigræ, basi pallidæ. Corpus totum
nigrum , immaculatum. Pedes nigri, tibiis pallidis.
B ii
14 N°. ADO MEMÉUt LÉ P H OÙR E.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Téléphore testacé. Les
antennes sont noires , avec la base d’un jaune pâle. Tout le corps est
noir, sans taches. Les pattes sont noires , avec les jambes d’un jaune
obscur.
Il se trouve en Europe.
13. TéÉLÉPHORE pallipède.
TzzrrHorUs pallipes. Pl. 1.fg. 5. a. b.
T. Noir; élytres testacées , avec l’exirémité noire ; base des antennes,
et pattes pâles.
T. Niger, elytris testaceis, apice nigris, antennarum basi pedibusque pal-
lidis.
Cantharis pallipes thorace marginato, atra, elytris pallidis apice fuscis.
Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 259. n°. 10. — Mant. ins. tom. 1. pag. 167.
n°. 11.
Statura præcedentium. Caput atrum, palpis pallidis. Antennæ fuscæ basi
pallidæ. Thorax marginatus, ater. Elytra glabra , pallida , apice fusca. Pedes
pallidi.
Il est un peu plus petit que le Téléphore mélanure. Les antennes sont
noirâtres, avec la base fauve. La tête est noire, avec les antennules
fauves. Le corcelet est rebordé , noir , sans taches. Les élytres sont tes-
tacées , avec l’extrémité noire. Le dessous du corps est noir. Les pattes
sont pâles.
Il se trouve en Europe.
14. TÉLÉPHORE pâle.
TEzspuorus pallidus. Pl. 2. fig. 9. a. b.
T. Noir ; base des antennes, élytres et pattes d’un jaune testacé.
T. Niger , antennarum basi, elytris pedibusque pallidè testaceis.
Cantharis pallida thorace marginato atra , elytris pedibusque testaceis. Fas.
Mant. ins. tom. 1. pag. 167. n°. 12.
Cicindela nigra, thorace omnind nigro , elytris pedibusque pallidis. Grorr.
Ins. tom. 1. pag. 173. n°. 6. var. a.
Parvus. Caput atrum , antennarum basi palpisque pallidis. Thorax margi-
NES MRMEMÉNNLIUE PH. OÙ:R 15
natus , ater , immaculatus. Corpus atrum , pedibus pallidis. Elytra pallidè tes-
tacea , immaculata.
Il ressemble beaucoup au Téléphore pallipède , dont il ne diffère
qu’en ce qu'il est un peu plus petit, et que les élytres sont sans taches.
Il se trouve en Europe.
15. TÉLÉPHORE latéral.
TEzsraoRrUs lateralis. PI. 3. fig. 17. a. b.
T. Noirâtre ; corcelet rouge ; élvtres avec le bord exterieur jaunâtre.
T. Thorace marginato rubro , corpore fusco, elytris margine exteriori fla-
vescentibus.
LA
Cantharis lateralis. Lin. Syst. Nat. pag. 648. n°. 6. — Faun. suec. no. 707.
Cantharis lateralis. Fas. Syst. Ent. pes + 206. no. 4, — Spec. ins. tom. 1.
pag. 258. n°. 5. — Mant. ins. tom. MPa 67. n°10.
Parvus. Antennæ fuscæ, basi pallid, Caput nigrum , fronte pallida. Thorax
marginatus , rufus. Elytra ue margine exteriori pu as Corpus fuscum,
ano HN
Il est petit. Les antennes sont noirâtres , avec la base d’un jaune
pâle. La tête est noirâtre , avec le front et la bouche jaunâtres. Le
corcelet est rebordé , fauve. Les élytres sont obscures , avec le bord
extérieur , et quelquefois la suture, jaunâtres. Le dessous du corps est
noirâtre , avec l’anus fauve. Les pattes sont fauves.
Il se trouve au nord de l’Europe et de PAmérique.
Du Cabinet de M. Bosc.
16. TÉLÉPHORE biponctué.
TEzrPHorus bipunctatus. PI. 3. fig. 16. a. b.
dis Noirâtre ; corcelet testacé , avec deux points noirs ; élytres tes-
tacées , avec l'extrémité noire.
T. Thorace marginato, punctis duobus nigris , elytris testaceis , apice nigris.
Cantharis bipunctata. Fas. Syst. Ent. pag. 206. n°. 8. — Spec. ins. tom. 1.
_pag 260. n°. 14. — Mant. ins. tom. 1. pag. 168. n°. 16.
Cantharis bipunctata. Vizr. Entom. tom. 1. pag. 297. n°. 26. tab. 1. fig. 30.
Caput et antennæ nigra, fronte testacea. Thorax marginatus, marsinibus
16 N°2 RCE É ‘P H Om E
reflexis , testaceis , punctis duobus nigris. Elytra serico aureo splendentia ,
apice nigra. Abdomen nigrum , apice ferrugineum. Pedes testacei , geniculis
oris. FAB.
P osticOTum n1g
Les antennes sont noires, testacées à leur base. La tête est noire,
avec la bouche testacée. Le corcelet est rebordé , testacé, avec deux
taches noires. Les élytres sont testacées , légèrement veloutées , avec
l'extrémité noire. Le dessous du corps est noirâtre , avec l'extrémité
de l’abdomen fauve. Les pattes sont fauves , avec les articulations
noires.
Il se trouve aux environs de Paris et de Leipsick.
Du Cabinet de M. Bosc.
17. TÉLÉPHORE Puce. ;
TEzrrHoRrUs pulicarius. Pl. 3. fig. 20. a. b.
T. Corcelet noir, bordé de fauve ; élytres noires , sans taches.
T. Thorace marginato rufo, macula nigra , elytris atris.
Cantharis pulicaria. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 260. n°. 17. — Mant. ins.
tom. 1. pag. 168. n°. 21.
Parvus, totus ater, exceptis thoracis marginibus, tentaculisque abdomina-
Libus rufis.
Tout le corps est noir , point du tout luisant. Le corcelet est d’un
noir luisant , avec tous les rebords rougeûtres. L’abdomen a les bords
latéraux fauves.
Il se trouve aux environs de Paris.
18. TÉLÉPHORE bimoucheté.
TErrrHoruUs biguttatus. P]. 2. fig. 12. a. b. c. d.
T. testacé ; corcelet noir , avec les rebords jaunes ; élytres courtes,
avec l'extrémité jaune.
T. Lividus, thorace marginato , medio atro , elytris abbreviatis apice flavis.
Cantharis biguttata thorace marginato : medio atro, elytris abbreviatis ,
nigris , apice flavis. Lin. Syst. Nat. pag. 648. n°. 11.
Cantharis biguttata. Far. Syst. Ent. pag. 207. nf. 12.— Spec. ins. tom. 1.
pag. 261. n°. 20. — Mant. ins. tom. 1. pag. 168. n°. 24.
NOM MIMEMLAEUP EH OR. 17
Necydalis elytris apice puncto flavo. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 372. n°. 1.
pl'7 these,
La Nécydale à point jaune. Grorr. Ibid.
Telephorus biouttatus niger femoribus flavis, elytris apice luteis. Dre.
Mém. Ins. tom. 4. pag. 77. n°. 10.
Cantharis biguttata. Scnrank. Enum. Ins. aust. n°. 332.
Corpus elongatum , pallidè testaceum. Antennæ fuscæ, ferè longitudine
corporis. Caput nigrum , ore testaceo, oculis prominulis nigris. Thorax ni-
ger , marginibus testaceis. Elytra fusca , apice flava.
Le corps de cet insecte a une forme plus alongée que celle des
précédens. Les antennes sont noirâtres , presque de la longueur du
corps. La tête est noire, avec la partie antérieure testacée. Les yeux
sont noirs , très-saillans. Le corcelet est noir au milieu , avec ses
rebords testacés. Les élytres sont obscures ; avec l’extrémité jaune.
Le dessous du corps est d’une couleur testacée pâle. Les pattes sont
d’un jaune testacé.
Il se trouve aux environs de Paris, sur les Saules , les Chênes.
19. TéÉLÉPHORE nain.
TELEPHORUS nuinimus. Pl. 1. fig. 6 ar OvevNd.. ettEl ET.
f19.005-042.10:
T. D'un jaune obscur ; corcelet fauve , avec une tache noire ; ex-
trémité des élytres jaune.
T. Thorace marginato rufo macula nigra, elytris fuscis apice flavis.
Cantharis winima thorace maroinato rufo macula nigra, Corpore fusco,
5
elytris apice flavis. Lin. Syst. Nat. pag. 649. no. 12. — Faun. suec. n°. 715.
Cantharis minima. Fas. Syst. Ent. pag. 207. n°. 10. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 260. n°. 18. — Mant. ins. tom. 1. pag. 168. no. 22.
Cantharis minima. Scor. Entom. carn, n°. 128.
Pediculo pauld major. Caput nigrum, maxillis flavis. Thorax flavus margi-
natus. Elÿtra nigricantia, in medio fusca, apice flavo puncto terminata. Alæ
nigræ , elytris duplo longiores , cruciatim incumbentes. Antennæ corpore bre-
viores , filiformes, nigricantes, versus basin flavescentes. Femora nigra,
tibiis flavis. Abdomen fuscum , lateribus flavis. Lin.
Variat thorace immaculato.
Il est un peu plus petit que le précédent , auquel il ressemble
18 NOMÉECARMENEL UE CP (ORR NE:
beaucoup , et avec lequel M. Geoffroy l’a confondu. Tout le corps
est d’un jaune obscur. La tête est noire à sa partie postérieure. Les
yeux sont noirs, arrondis , très-saillans. Le corcelet est rebordé , fauve,
avec une tache noire au milieu , et quelquefois sans tache. Les élytres
ont un point d’un beau jaune à leur extrémité.
Il se trouve en Europe.
20. TÉLÉPHORE fascié.
Trzsraorus fasciatus. Pl 3. fig. 14. a. b.
T. Noirâtre ; bord du corcelet, bande et extrémité des élytres, jaunes.
T. Fuscus, thoracis marginibus, elytrorum fascia apicibusque flavis.
Antennæ fuscæ, basi rufescentes. Caput nigrum, ore rufescente. Thorax
niger , marginibus rufis. Elytra fusca , fascia media lata apiceque flavis. Cor-
pus testaceum, pectore abdominisque apice fuscis. Pedes rufi.
Il ressemble beaucoup au Téléphore nain, dont il n’est peut-être
qu’une variété. Les antennes sont noirâtres, avec l’extrémité fauve. La
tête est noire, avec la bouche fauve. Les yeux sont noirs, arrondis,
très-saillans. Le corcelet est noir , bordé de fauve. Les élytres ont des
points enfoncés , presque rangés en stries ; elles sont noirâtres, avec
une large bande jaunâtre , au milieu , et l’extrémité jaune. Le dessous
? ? J
du corps est fauve , avec la poitrine et l’extrémité de l’abdomen obscurs.
Les pattes sont fauves.
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Bosc.
N°. 27 MALACHIE MALACHIUS.
EE
L: corps mou , des élytres flexibles , ont fait donner à ce genre
établi par M. Fabricius , le nom de Malachius ; du mot grec paaade ,
qui fignifie délicat, mou , tendre , efféminé. Linné, Geoffroy et de
Geer , ont confondu les Malachies avec les Téléphores ; le premier ,
sous le nom de Canfharis , le second, sous celui de Cicindèle. Quoi-
qu’il y ait quelque ressemblance extérieure dans la forme du corps de
ces insectes, les mandibules bifides , les antennules filiformes , et les
antennes presque en scie , distinguent suffisamment les Malachies des
Téléphores , qui ont les mandibules simples, les antennules sécuri-
formes, et les antennes filiformes.
Les antennes (PI. 1. fig. 1. a. a. a.) sont filiformes , très-légère-
ment en scie, ordinairement de la longueur de la moitié du corps.
Elles sont composées de onze articles, dont le premier un peu renflé ;
le second court, les autres presque triangulaires. Les mâles de quel-
ques espèces ont les premiers articles dilatés et inégaux. Elles sont
insérées à la partie antérieure de la tête, à une petite distance des
yeux.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandi-
bules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre an-
tennules.
La lèvre supérieure (b.) est courte, cornée , arrondie , légère-
ment ciliée.
Les mandibules (c.c.) sont cornées , arquées, un peu bifides :
les divisions sont égales et rapprochées.
Les mächoires (d.d.) sont cornées à la base, membraneuses à
l’extrémité , arrondies, un peu bifides. Les divisions sont égales, rap-
prochées , peu distinctes. |
La lèvre inférieure (e.) est petite , membraneuse , arrondie. Elle
est presque entièrement cachée par un avancement (fig. f. ) qui fait
partie de la tête.
Coléoptères. Tome II. A
NOMME MN A: L À © H A9 E:
Les antennules antérieures (g.g.) sont filiformes , un peu plus
D
longues que les postérieures , et composées de quatre articles , dont le
premier est petit; les deux autres sont égaux , presque arrondis ; le
dernier est un peu alongé , et aminci vers son extrémité : elles ont
leur insertion au dos des mâchoires , à l’extrémité de la partie cornée.
Les antennules postérieures (h.h.) sont filiformes et composées de
trois articles , dont le premier est petit ; le second presque conique ;
le dernier un peu aminci à son extrémité. Elles ont leur insertion à
la partie latérale , un peu antérieure , de la lèvre inféricure.
La tête est à-peu-près de la largeur du corcelet. Les yeux sont ar-
rondis , saillans. Le corcelet, presque aussi large que les élytres, est
déprimé , rebordé , ordinairement arrondi. L’écusson est petit et ar-
rondi postérieurement. Les élytres sont flexibles , de la longueur de
l’abdomen ; elles cachent deux ailes membraneuses, repliées.
Les pattes sont de longueur moyenne. Les tarses sont filiformes,
et composés de cinq articles, dont les quatre premiers diminuent in-
sensiblement de longueur ; le dernier est assez long, et terminé par
deux crochets arqués.
Ces insectes, très-communs, vivent ordinairement sur les fleurs.
Quelques Auteurs cependant ont observé qu’ils ne se contentent pas
du suc mielleux des plantes , et qu’ils attaquent aussi d’autres insectes
pour s’en nourrir. Leurs habitudes sont assez conformes à celles des
Téléphores; mais ils présentent une singularité trop remarquable pour
ne pas devoir en faire mention. Lorsqu'on les prend dans la main,
on voit sortir des côtés du corcelet et du ventre deux vésicules
fort rouges , enflées , molles et irrégulières, composées de trois lobes.
Ces quatre vésicules se désenflent, rentrent dans le corps de l’insecte
dès qu’on cesse de le toucher , et ne laissent au même endroit que
des marques d’une tache rouge. Quelques Amateurs d'histoire natu-
relle ont donné à ces espèces d’appendices le nom de Cocardes. Il
est difficile de satisfaire la curiosité sur l’usage ou l'utilité que l’on
peut attribuer à cette partie singulière. On a privé quelquefois ces in-
sectes d’une ou de toutes les vésicules , sans qu'ils ayent paru moins
agiles ou moins vifs. Quelque hasard heureux, ou quelques observa-
tions suivies, pourront peut-être un jour nous donner plus de lumiè-
Ne 7 ONIGIAE LE Al/C HI SE 3
res. Les Mrves des Malachies n’ont pas encore été connues ; cepen-
dant je soupçonne qu’elles vivent dans le bois, parce que j'ai très-
souvent trouvé dans les chantiers, linserte parfait
sorti de sa nymphe.
, nouvellement
mm —
MALACHIE,
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes filiformes, presque en
scie , composées de onze articles :
le premier assez gros ; le second
court ; les autres presque égaux
entr’eux.
Lèvre supérieure cornée , arron-
die ; ciliéc.
Mandibules cornées, avancées,
arquées, un peu fendues à leur
extrémitè.
Mächoires membraneuses , ar-
rondies , bifides: divisions rappro-
chées , inégales ; l’extérieure plus
grande.
Lèvre inférieure avancée, mem-
braneuse , arrondie à l’extrémité.
Quatre antennules inégales, fili-
formes. Les antérieures un peu plus
longues, quadriarticulées : premier
article petit ; les deux autres coni-
ques ; le dernier sétacé. Les posté-
rieures triarticulées : premier article
petit ; le second conique ; le der-
nier sétacé.
WNOPEREARELIT ITU S:
CHARACTER GENERTS.
Antennæ fliformes , subserra-
ae , undecimarticulatae : articulus
primus longior ; secundus bre-
vior ; alii subaequales.
Labium szperius corneum , ro-
tundatum , ciliatum.
Mandibulæ correæ, porrectæ,
arcuatae ; apice fissae.
Maxille m1embranaceaæ , rotun-
datae , bifidae : laciniis inaequali-
bus ; exteriore majore.
Labium Zz/érius porrectum ,
membranaceum ; apice rotunda-
AIR
Palpi quatuor filiformes , inae-
guales. Anteriores pauld longios
res ,; quadriarticulati : articulo
primo minimo ; secundo tertioque
subconicis ; ultimo setaceo. Pos-
eriores triarticulati : articulo pri-
mo minimo ;secundo conico ; tertio
selacco,
À ij
ES: Pl. :EMONESS.
1. MALACHIE rougeâtre.
Maracazius rufus. PL. 1. fig. 4.0. b.
M. Rougeâtre ; corcelet avec une tache noirâtre.
M. Rufus , thorace macula fusca.
Magnitudo et statura Malach. æneiï. Caput nigro-æneum, ore flavo. Antennæ
subserratæ , nigræ. Thorax marginatus, rufus, macula media nigro-ænea.
Elytra pilosa, rufa. Corpus subtùs nigro-æneum , abdomine rufo. Pedes nigro-
ænel.
Il ressemble, pour la forme et la grandeur ; au Malachie bronzé.
Les antennes sont noires , presque en scie. La tête est d’un noir
bronzé , avec la bouche jaune. Le corcelet est rougeâtre , avec une
grande tache d’un noir bronzé, au milieu. Les élytres sont rougeûtres ,
un peu velues. La poitrine et les pattes sont d’un noir bronzé. L’abdo-
men est rougeâtre , avec un peu de noir bronzé vers les bords latéraux.
Cet insecte diffère du Malachius sanguinolentus de M. Fabricius ,
par la grosseur et par les couleurs de l'abdomen.
Il se trouve en Provence , sur les fleurs.
2. Maracux1e bronzé.
Maracaiuvs aeneus. P]. 2. fig. 6. a. b. c. d.
M. D'un vert bronzé ; élytres rougeâtres , avec la base et une partie
de la suture d’un vert bronzé.
M. Corpore viridi-æneo , elytris extrorsüm sanguineis. Far. Syst. Entom.
pag. 207- n°. 1.— Spec. ins. tom. 1. pag. 261. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1.
pag. 169. n°. 1.
Cantharis aenea , thorace marginato ; corpore viridi-æneo , elytris extrorsüm
undique rubris. Lin. Syst. Nat. pag. 648, n°. 7. — Faun. suec. n°. 7oë.
NETarR OMAN LA AC Het EE 5
Cicindela yiridi-ænea , elytris extrorsüm rubris. Grorr. Ins. tom. 1. P: 174.
n°. 7.
La Cicindele bedeau. Grorr. Ib.
Telephorus aneus viridi-æneus , elytris extrorsim rubris, capite antice
flavo. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 73. n°. 6.
Scarabæus minor , corpore longiusculo , elytris rubicundis. Ras. Ins. P: 77.
n°. 12.
| SoHAgrr. Monogr. 1754. tab. 2. fig. 10. 11. — Icon. ins. tab. 18, fig. 12, 33.
Vozr. Coleopt. pars. 1. tab. 46. fig. 7.
Suzz. Hist. ins. tab. 6. fig. 5.
Cantharis ænea. Scor. Entom. carn, n°. 126.
Cantharis ænea. Scmranx. Enum. ins. aust. n°. 320.
Pop. Mus. Græc. pag. do.
Corpus villosum , viridi-æneum, nitidum. Antennæ subserratæ, nigræ. Os
flavum , palpis nigris. Thorax marginatus. Elytra sanguinea , basi vittaque
suturali abbreviata , nigro-æneis.
Les antennes sont noires. Le corps est un peu velu, d’un vert bronzé
luisant. Le corcelet est rebordé. Les élytres sont d’un rouge sanguin ;,
avec la base et une partie de la suture , d’un vert bronzé.
Il se trouve en Europe , sur les fleurs.
3. Maracute bipustulé.
Mazacaivs bipustulatus. PI, 1. fig. 1. a. b. c.
M. D'un vert bronzé ; extrémité des élytres rouge.
M. AEneo-viridis , elytris apice rubris. Fas. Syst. Entonr. pag. 208. n°. 2.
— Spec. ins. tom. 1. pag. 262. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 169. n°. 2.
Cantharis bipustulata. Linx. Syst. Nat. pag. 648. no. 8. — Faun. suec.
n°. 709. — It. Oël. 127.
Cicindela æneo-viridis, elytris apice rubris, Grorr. Ins. tom. 1. pag. 175
n°. 8.
La Cicindele verte à points rouges. Grorr. Ib.
Telephorus bipustulatus viridi-æneus nitidus, elytris apice rubris, Dec. Mém.
ins. tom. 4. pag. 75. n°. 7.
Cantharis vix tres octavas unciæ longa. Ras. ins. pag. 101. n°. 7.
ScHaErr. Icon. ins. tab. 18. fig. 10. 11.
Vosr. Coleopt. pars. 2. tab. 46. fig. 6.
Cantharis bipustulata Scor. Ent. carn. n°. 127.
Cantharis bipustulata. Scuranx. Enum. ins. aust, n°. 330.
6 Ne. ds VOMA AU LE AC H°T1"E
Præcedenti , cui facie simillimus est omnird , minor. Ad latera thoracis et
abdominis etiam utrinque gerit vesiculam coccineam tricuspidem. Alæ nigro-
fuscæ. Antennæ nigræ. Caput , thorax et elytra æneo saturatè viridia, extimis
apicibus elytrorum rubris seu coccineis. Abdomen elytris longius , subtüs
æneum , sub alis rubrum. Variat elytrorum colore cæruleo vel magis viridi. Lin.
Il est un peu plus petit que le Malachie bronzé. Les antennes sont
noires, avec les premiers articles antérieurement dilatés dans le mâle.
Tout le corps est légèrement velu , d’un vert luisant, un peu bronzé,
avec la bouche jaune , et l'extrémité des élytres rougeûtre.
Il se trouve en Europe , sur les fleurs.
4. Mazacure élégant.
Mazracarvs elegans. PI. 3. fig. 12. a. b.
M. D'un vert bronzé ; extrémité des élytres avec un point jaune.
M. Viridi-æneus , elytris apice flavis.
Cicindela æneo-viridis, elytris apice flavis. Grorr. Ins. tom. 1. p.279. n°0.
La Cicindele verte à points jaunes. Grorr. Ib.
Cicindela elegans. Fourc. Ent. par. 1. pag. 62. n°. 0.
Magnitudo et statura omnind Mal. bipustulati, cujus fortè mera varietas.
Differt antennis simplicibus, puncto apicis elytrorum flavo.
Il ressemble beaucoup au Malachie bipustulé. Les antennes sont
noires , simples. Tout le corps est d’un vert un peu bronzé, quelque-
fois bleuâtre. La lèvre supérieure est jaune. Le corcelet est sans taches.
Les élytres sont couvertes de poils noirâtres, et ont un point jaune à
leur extrémité. Les pattes sont bronzées.
Il se trouve aux environs de Paris , sur les fleurs.
8. MaracnrEe marginelle.
Mazracuivs marginellus. P] 3. fig. 18. à. b.
M. D'un vert bronzé ; côtés du corcelet et extrémité des élytres ,
rouges.
M. Viridi-æneus , thoracis lateribus elytrorumque apice rubris.
Cicindela cæruleo- viridis, thoracis margine rubro, elytris apice flavis.
Grorr. Ins. tom. 1. pag. 175. n°. 9. var. 4.
NS SR MATIN AVC 41. Fi 7
Magnitudo et statura Mal. bipustulati, à quo tantüm differt “antennis sitn-
8 F ? :
plicibus thoracisque marginibus rubris.
Il ressemble beaucoup au Malachie bipustulé ; mais il en diffère par
les antennes simples , et par les bords latéraux du corcelet , rouges.
L’extrémité des élytres est rouge , arrondie , bidentée.
Il est très-commun dans toute la France , sur les fleurs.
6. Maracute vert.
Maracarus viridis. Pl. 3. fig. 14. a. b.
M. D'un vert bronzé , bouche jaune.
M. AEneo-viridis, ore flavescente. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 169. n°. 5.
Satura et magnitudo præcedentis. Caput , thorax, elytra viridi-ænea , imma-
culata, solo ore flavescente. Antennæ nigræ. Corpus obscurum, tentaculis
abdominalibus sanguineis. Fas.
Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur, au Malachie
bipustulé , dont il n’est peut-être qu’une variété. Tout le corps est d’un
vert un peu bronzé. La bouche seule est jaune. Les antennes sont
noires. Les élytres sont couvertes de quelques poils. Les tentacules de
l’abdomen sont rouges. Les pattes sont d’un noir bronzé.
Il se trouve aux environs de Paris > €t au nord de l’Europe.
7. MALAcH:E sanguinolent.
M41L14cCHITSs sanguinolentius. PI. 3. fig. EAU, MZ D)
M. d’un noir bronzé; côtés du corcelet et élytres d’un rouge sanguin.
M. Nigro-æneus, thoracis margine elytrisque sanguineis. Fa. Mant. ins.
tom. 1. pag. 169. no. 4.
Statura præcedentium , at duplo minor. Caput et thorax nigro-ænea. Tho-
Tacis margo sanguineus. Elytra omnind Sanguinea , immaculata. Abdomen et
pedes nigsra. Far.
Il ressemble beaucoup au Malachie rougeâtre, mais il est une ou deux
fois plus petit. Les antennes sont noires , un peu plus longues que le
corcelet. La tête est d’un noir bronzé , Sans taches. Le corcelet est d’un
noir bronzé , avec les côtés d’un rouge sanguin. Les élytres sont lisses ,
8 N°. NoG OMAA LL; A1C HI FH
d’un rouge sanguin , sans taches, ou avec un peu de noir bronzé autour
de l’écusson. Le dessous du corps et les pattes sont d’un noir bronzé.
Il se trouve aux environs de Paris, à Kiell.
Du Cabinet de M. Bosc.
8. Mazacurs pédiculaire.
Mazracaius pedicularius. Pl. 1. fig. 3. a. b.
_M. noir; corcelet rebordé , sans taches; extrémité des élytres rouge.
Fe)
M. Thorace marginato , corpore atro, elytris apice rubris.
Malachius pedicularius ater, elytris apice rubris. Fas. Syst. Ent. pag. 208.
n°. 3. — Spec. ins. tom. 1. pag. 262. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 160.
ne. 6.
Cantharis pedicularia. Linx. Syst. Nat. pag. 648. n°. 9. — Faun. suec.
Ho: 0710;
Cicindela fusca , elytris apice flavis, thorace fusco. Georr. Ins. tom. 1.
pag- 176. n°. 11.
La Cicindèle noire ,à points jaunes et corcelet noir. Grorr. Ib.
Cantharis pedicularia. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 331.
Corpus nigrum nitidum, glabrum. Antennæ filiformes, nigræ, articulo se-
cundo tertioque flavis. Thorax immaculatus, marginatus. Elytra glabra , apice
rufa. Pedes flavi, femoribus basi nigris.
Il est petit , les antennes sont filiformes , guère plus longues que le
corcelet, noires , avec le second et le troisième articles jaunâtres. Tout
le corps est glabre , d’un noir luisant. Le corcelet est rebordé , sans
taches. Les élytres sont lisses , avec l’extrémité rougeûtre. Les pattes
sont jaunâtres , avec la base des cuisses noire.
11 se trouve en Europe , sur les fleurs.
9. Mazacute pulicaire.
Maracaius pulicarius. Pl. 1. fig. 5. a. b.
M. Noir; bord du corcelet et extrémité des élytres , rouges.
M. Niger, thoracis margine elytrorumque apicibus rubris. Fas. Gen. Ins.
Mant. pag. 234. — Spec. ins. tom. 1. pag. 262. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1.
pag. 169. n°. 7.
Cicindela fusca, elytris apice flavis , thorace rubro nigra macula. Grorr.
ns. tom, 1. pag. 176, n°. 10,
La
No ar ne MENU ANR, À C. H ILE. 9
La Cicindèle noire à points jaunes et corcelet rouge. Grorr. Ib.
Corpus nigro -æneum nitidum. Antennæ fuscæ. Thorax rufus , macula
magna media nigra. Elytra villosa, apice rufa.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Malachie pédicu-
laire. Les antennes sont noirâtres , assez longues. Tout le corps est d’un
noir luisant, un peu bronzé et légèrement velu. Le corcelct est fauve,
avec une grande tache noire, au milieu. Les élytres sont rougeitres à
leur extrémité.
Il se trouve en Europe , sur les fleurs.
10. MArLAcu1Ee ruficolle.
W4LzACHIUS ruficollis. PI, 2. fig. 9. a. b
M. Noir ; corcelet et extrémité des élytres rougeâtres.
M. Niger , thorace elytrisque apice rufis.
Magnitudo et statura Mal. pulicarii, à quo differt thorace rufo immaculato.
Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur , au Mala-
chic pulicaire ; mais il en diffère par le corcelet entièrement rouge.
Il se trouve aux environs de Paris , sur les fleurs.
11. MarAcutE thoracique.
WMaracxrvs thoracicus. PI 2. fig. 10. €. b.
M. D'un noir bleuâtre ; corcelet rouge ; élytres sans taches.
M. Nigro-cæruleus , thorace rufo > €lytris immaculatis.
Cicindela viridis , thorace rubro immaculato. Grorr. Ins. tom. 1. Pag. 177.
Q
n° 13.
La Cicindèle verte à corcelet rouge. Georr. Ib.
Cicindela thoracica. Fourc. Entom. par. 1. pag. 63. n°. 13.
Magnitudo et statura Mal. pedicularii. Antennæ nigræ , articulo secundo
tertioque flavis. Corpus nigro-cæruleum , glabrum. Thorax rufus , immacu-
latus. Elytra lævia, immaculata. Pedes flavi, femoribus nigris.
Variat elytris cæruleis aut viridibus.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Malachie pédiculaire.
Les antennes sont noires , guère plus longues que le corcelet , avec le
Coléoptères. Tome II. B
T No Sr NEA EE AC ‘HT É:
second et le troisième articles jaunâtres. Tout le corps est d’un noir
bleuâtre , et entièrement glabre. Le corcelet est rougeûtre, sans taches.
Les élytres sont ou vertes, ou bleues , ou d’un noir bleuâtre , sans
taches.
Il se trouve aux environs de Paris, sur les fleurs.
12. Maracure fascié.
Mazracaiuvs fasciatus. Pl. 1. fig. 2. a. b.
M. D'un noir bronzé ; élytres noires , avec deux bandes rouges.
M. Nigroæneus, elytris nigris, fasciis duabus rubris.
Malachius fasciatus, elytris nigris, fasciis duabus rubris. Fas. Syst. Entom.
pag. 208. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 262. n°. 5. — Mant. ins. tom. 1.
pag. 169. n°. 8.
Cantharis /asciata , thorace subrotundo virescente , elytris nigris , fasciis
duabus rubris. Lin. Syst. Nat. pag. 648. n°. 10. — F'aun. suec. n°. 711.
Cicindela elytris nigris, fasciis duabus rubris. Grorr. Îns. t. 1. pag. 177.
no. 12.
La Cicindèle à bandes rouges. Grorr. Ibid.
Telephorus fasciatus , thorace obscurè viridi-nitido, elytris nigris , fasciis
duabus transversis rubris. Dec. Mém. Ins. tom. 4. pag. 76. n°. g.
Cantharis valdè exigua. Ras. Ins. pag. 102. no. 22.
Scxarrr. Icon. ins. tab. 189. fig. 3. a. b.
Cantharis fasciata. ScoP. Ent. carn. n°. 120.
Magnitudo Mal. pedicularii. Antennæ nigræ , thorace vix longiores. Caput
et thorax nigro-ænea, immaculata. Elytra nigra, fasciis duabus rubris, altera
ante medium, altera in apice. Corpus subtùs pedesque nigra. Abdominis la-
tera rubra.
Il est de la grandeur du Malachie pédiculaire. Les antennes sont
noires ; à peine plus longues que le corcelet. La tête et le corcelet
sont d’un noir verdâtre. Les élytres sont noires , avec deux bandes
rouges , lune un peu au-devant du milieu , quelquefois interrompue à
la suture , & l’autre à l’extrémité. Le dessous du corps et les pattes sont
noirs. Les bords latéraux de l'abdomen sont rouges.
Il se trouve en Europe.
NC Por ANIME AMC. H°:I. FE 11
13. MarAcx1x équestre.
WMu4LACHIUS equesfris. PI. 2. fig 13.4. b.
M. D'un noir bronzé ; élytres rouges , avec la base et une bande d’un
noir bronzé.
M. Viridi-æneus, elytris rubris, fascia viridi-ænea. Fas. Spec. ins. app.
pag. 500. — Mant. ins. tom. 1. pag. 169. n°. 9.
Meloe Gouani alatus ater , elytris fascia apiceque sanguineis. Lin. Syst. Nat.
add. pag. 1068. no. 11.
Statura et magnitudo omnind Mal. fasciati, at elytra sanguinea, fascia
versus apicem viridi-ænea. Fas.
Basis elytrorum viridi-ænea.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Malachie fascié. Les
antennes sont presque en scie, guère plus longues que le corcelet ,
noires , avec le second et le troisième articles jaunâtres. Le corps est
glabre , d’un noir bronzé. Les élytres sont rouges , avec une large bande
d’un noir bronzé un peu au-delà du milieu , et une tache triangulaire ,
de la même couleur , autour de l’écusson. Le dessous du corps et les pattes
postérieures sont d’un noir bronzé. Les quatre pattes antérieures sont
jaunes , avec la base des cuisses noiïrâtre.
Il se trouve dans toute la France , en Italie; sur les fleurs.
14. Maracure pallipède.
Maracxivs pallipes. PI. 2. fig. 7. a. b.
M. Bronvé , lisse ; jambes pâles.
M. AEËneus , immaculatus , glaber , tibüis pallidis.
Cicindela plumbeo - cuprea, tibüs pallidis , abdomine subrotundo. GEorr.
Ins. tom. 1. pag. 179. n°. 17.
La Cicindèle bronzée. Grorr. Ibid.
Cicindela rotundata. Fourc. Ent. par. 1. pag. 64. n°. 17.
Præcedentibus pauld minor et convexior. Antennæ nigræ, articulo secundo
[e)
tertioque pallidis. Corpus glabrum , fusco-æneum , immaculatum. Pedes ni:
gri, tibiis pallidis.
Il est un peu plus petit et plus convexe que les précédens. Les an-
tennes sont un peu plus longues que le corcelet , noires , avec le second
B ij
12 NÉ Pat OMe AN LE AMC He TUE:
et le troisième articles pâles. Tout le corps est glabre , bronzé , sans
taches. Les pattes sont noires , avec les jambes pâles.
Il se trouve aux environs de Paris , sur les fleurs.
15. Maracu1e lobé.
Mazacaivs lobatus. PI. 2. fig. 8. a. b.
M. Noir; extrémité des élytres jaune ; corcelet lobé et bordé de
jaune postérieurement.
M. Niger , elytris apice flavis, thorace postice producto flavoque marginato.
Præcedentibus minor. Antennæ nigræ, basi pallidæ. Corpus nigrum, niti-
dum. Os flavum. Thorax postice productus flavoque marginatus. Elytra apice
flava.
Il est un peu plus petit que les précédens. Les antennes sont noires ,
pâles à leur base. Le corps est noir luisant , avec la bouche et l’extré-
mité des élytres, jaunes. Le corcelet a le bord postérieur avancé , arrondi,
un peu relevé , bordé de jaune. Les pattes sont noirâtres.
Il se trouve aux environs de Paris, sur les fleurs.
16. Maracw1E céphalote.
Maracarus cephalotes. PI. 3. fig. 15. a. b.
M. Noir luisant ; tête grosse , déprimée , fauve.
e : ;
M. Niger nitens, capite magno depresso rufo.
Magnitudo Mal. pulicarii. Antennæ filiformes , corpore breviores , nigræ ,
basi rufæ. Caput magnum , depressum, rufum, oculis prominulis nigris ,
thoracis margine postico rufo. Elytra lævia immaculata. Pedes nigri, tibiis
quatuor anticis rulfis.
Il est à peu près de la grandeur du Malachie pulicaire. Les antennes
sont filiformes , un peu plus courtes que le corps , noires, avec la base
fauve. La tête est grande , déprimée , fauve. Les yeux sont noirs , ar-
rondis , saillans. Le corcelet est noir luisant , avec le rebord postérieur
fauve. Les élytres sont lisses, noires, luisantes , sans taches. Le dessous
du corps est noir luisant. Les pattes sont noires , avec les quatre jambes
antérieures fauves.
NET ORNE LL A C:H.TIVE. 113
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Bosc.
17. MALACHIE tête - blanche.
Mazracuius albifrons. PI. 3. fig. 16. a. b.
M. Noir; tête, bord antérieur du corcelet et extrémité des élytres ,
blanchâires.
M. Niger , capite, thoracis margine antico elytrorumque apice albidis.
Mal. pulicario minor. Antennæ filiformes , fuscæ , basi pallidæ. Caput albi-
cans, oculis prominulis nigris. Thorax niger, macula utrinque antica albi-
cante. Elytra lævia, nigra, apice albicante. Corpus subtüs nigrum. Pedes al-
bicantes.
Il est un peu plus petit que le Malachie pulicaire. Les antennes sont
filiformes , obscures à leur extrémité, blanchâtres à leur base. La tête
est blanchâtre, et les yeux sont noirs , arrondis , saillans. Le corcelet est
noir luisant , avec une tache blanchâtre de chaque côté. Les élÿtres
sont noires , avec l'extrémité blanchâtre : on apperçoit à l'extrémité de
chaque élytre, un avancement recourbé , bidenté. Le dessous du corps
est noir. Les pattes sont blanchâtres.
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Bosc.
18. Maracute prolongé.
Maracxivs productus. Pl. 3. fig. 17. a. b.
M. Noir; base des antennes, jambes antérieures et extrémité des
élytres, jaunâtres.
M. Niger , antennarum basi, tibiis anticis elytrorumque apice flavescen-
tibus.
Mal. pulicario minor. Antenne filiformes, nigræ. Corpus nigrum, nitidum.
Elgtra postice flayescentia. Apex elytri productus, recurvus. Pedes nigri,
tibiis quatuor anticis flavis.
Il est un peu plus petit que le Malachie pulicaire. Les antennes sont
noires , jaunâtres à leur base. Le corps est noir, luisant. Les élytres ont
14 N° 27 NN A L À, CH TV.
leur extrémité jaunâtre , et un prolongement recourbé , à l’extrémité
de chaque. Les pattes sont noires , avec les quatre jambes antérieures
jaunâtres.
Il se trouve aux environs de Paris , sur les fleurs.
Du Cabinet de M. Bosc.
19. Maracute flavipède.
Mazracxrus flavipes. PI. 3. fig. 29. a. b.
M. Noir ; base des antennes et jambes jaunes.
M. Niger, antennarum basi tibiisque flavis. Fas. Mant. ins. tom. :. p. 160.
no. 10.
Corpus parvum, nigrum, nitidum, immaculatum. Antennæ nigræ , basi
flayæ. Pedes flavi, femoribus nigris. Fas.
Il est un peu plus petit que le Malachie pulicaire. Tout le corps est
noir , luisant. Les antennes sont filiformes , noïres , avec la base jau-
nôtre. Les jambes sont jaunes, avec la base des cuisses noire.
Il se trouve aux environs de Paris , sur les fleurs.
IN°.:28.
NO ONPERAAMME VC R ENEL 2 M.P Y RTS
———— © —
Lys Grecs donnoient indistinctement le nom de Lampyris , et les
Latins , ceux de Cicindela, Noctiluca , Lucio, Luciola , Lucernuta ,
Incendula ; à tous les insectes qui ont la propriété de répandre,
pendant la nuit, une lumière phosphorique. Cette même propriété les
a fait connoître vulgairement sous le nom de vers-luisans. Les Ento-
mologistes modernes ont dû sans doute s'appliquer à ne ranger les
insectes sous une même dénomination, qu’autant qu’ils présentent les
mêmes caractères génériques; mais comme ce n’est que par de longues ob-
servations et des travaux soutenus que l’on peut parvenir à atteindre ce
dernier but de la science , on a encore long-temps confondu les Lampyres
avec les Téléphores et les Malachies, sous le nom de Cantharis. M. Geof-
froy, en les séparant des Téléphores, les a néanmoins placés avec les
Lycus ; et Linné les à encore confondus avec les Lycus et les
Pyrochres. M. Fabricius, éclairé par les erreurs mêmes de ceux qui
l'ont précédé, est le premier qui ait bien distingué ce genre, et qui
lui ait assigné les caractères qui lui sont propres.
Les mandibules longues et les antennules sécuriformes , distinguent
suffisamment les Téléphores des Lampyres, dont les mandibules sont
courtes, à peine distinctes , et les antennules en masse. Le nombre
des pièces des tarses ne permet pas de confondre les Pyrochres avec
les Lampyres. Une bouche plus ou moins avancée, et terminée en
forme de bec, et les antennes fortement comprimées , font encore fa-
cilement reconnoître les Lycus.
Les antennes des Lampyres sont filiformes , plus ou moins longues ,
composées de onze articles , dont le premier un peu plus gros ; le second
court et plus petit ; les autres presque égaux et cylindriques. Elles sont
insérées à la partie antérieure de la tête. Quelques espèces ont les anten-
nes en scie, Ou plus ou moins pectinées.
La bouche est composée de deux mandibules , de deux mâchoires ,
Coléoptères. Tome LIL. A
2 NAN ARMENAT M, P ©Y ©R LE
d’une lèvre inférieure, et de quatre antennules. La lèvre supérieure
manque, ou west point du tout apparente.
Les mandibules (PI. 1. fig. 1. &. a. a. ) sont très-petites, cornées ,
minces , arquées, très-pointues.
Les mâchoires (b.b.) sont courtes, membraneuses, bifides. Les
divisions sont inégales : l’extérieure est un peu plus grande et arrondie.
La lèvre inférieure ( c.) est courte , presque cornée , cylindrique ,
arrondie à sa partie antérieure.
Les antennules antérieures (d.d.) sont composées de quatre ar-
ticles , dont les premiers très-petits , et le dernier gros , renflé , ter-
miné en pointe : elles ont leur insertion au dos des mâchoires. Les
antennules postérieures (e.e.) sont petites , courtes, composées de
trois articles , dont les deux premiers petits, et le troisième presque
en masse : elles ont leur insertion à la partie antérieure de la lèvre
inférieure.
La tête est enfoncée et comme enchâssée dans le corcelet. Les yeux
sont arrondis , presque globuleux, assez grands.
Le corcelet forme une plaque très-srande, plate , demi - circulaire ,
rebordée , qui cache entièrement la tête , et qui est à-peu-près de la
largeur des élytres.
L’écusson est petit, arrondi postérieurement. Les élytres sont coria-
cées, un peu flexibles , de la longueur de Pabdomen dans la plupart
des espèces ; dans quelques autres , elles sont très-courtes et recouvrent
à peine la moitié de l’abdomen. Les ailes sont membraneuses , repliées ;
guère plus longues que les élytres. Les femelles wont ni ailes ni ély-
tres : on apperçoit seulement un petit moignon d’élytre à la base su-
périeure de l’abdomen.
Les pattes sont simples et assez courtes. Les tarses sont composés
de cinq articles, dont les trois premiers assez courts, presque égaux
entr’eux ; le quatrième un peu plus large et bilobé ; le dernier est ter-
miné par deux petits ongles crochus.
Le corps est ovale, oblong et déprimé. Les anneaux de l’abdomen
forment autant de replis qui se terminent latéralement en angles aigus.
Si les phénomènes qui résultent des effets de la lumière ont, de
tous les temps , le plus excité l’attention et l’admiration des hommes ,
NA SN ER EM P Y2.R 3
on peut présumer que parmi les insectes , ceux qui sont destinés à répan-
dre un éclat lumineux au milieu de la nuit, n’ont pas dû être les
derniers à s’attirer les regards qu’ils méritent. Les premiers observa-
teurs de la nature ont fait mention de ces insectes ; et par tous les
noms différens que les Lampyres ont successivement reçus, on peut
juger du grand nombre d’observateurs qui les ont distingués, et se
sont occupés de leur existence. La poésie même devoit chercher à les
parer de ses fictions ingénieuses : le célèbre Evêque d’Avranches, Huet,
dans un Poëme intitulé Lampyris , fort estimé de ceux qui aiment la
poésie latine, a chanté ce sujet aussi singulier qu’intéressant. Depuis
des temps très - reculés , on connoît les Lampyres parmi nous sous le
nom de vers-luisans , parce que les femelles, qui sont les seules que
Von rencontre le plus ordinairement , sont absolument dépourvues
d'ailes, et ressemblent assez à des larves hexapodes , que l’on con-
fond vulgairement avec les vers. Les femelles de toutes les espèces de
Lampyres connues, brillent pendant la nuit; mais il est des mâles
qui n’ont pas cette faculté. Les Lampyres luisans ont au-dessous des
deux ou trois derniers anneaux du ventre, des taches jaunes, d’où
part , dans l’obscurité, une lumière très-vive , vrai phosphore naturel,
qui au loin présente une étincelle ou une petite étoile très-brillante :
elle est d’un blanc verdâtre ou bleuâtre, comme le sont toutes les lu-
mières phosphoriques. Elle brille d'autant plus que l’insecte est plus
vigoureux et se donne des mouvemens plus vifs ; elle diminue avec
ses forces, et s'éteint avec sa vie.
On trouve les Lampyres , ou vers-luisans, par-tout à la campagne ,
dans les prairies et aux bords des chemins, près des buissons, particuliè-
rement aux mois de Juillet et d’Août. Lorsqu'on les cherche après le
Soleil couché , la lueur étincelante qu’ils répandent au milieu des ténè-
bres , les décèle bientôt à nos yeux , et les expose aisément à nos recher-
ches. Les mâles paroissent rares , parce qu’on ne les rencontre pas faci-
lement. Réaumur , qui avoit cru que les femelles n’avoient la propriété
de luire qu’au moment où elles ont besoin de s’accoupler , et que c’étoit
par cette lueur même que les mâles étoient attirés, avoit indiqué un
moyen pour les prendre , qui consistoit à tenir les femelles sur la main.
Ce moyen, quoique fondé sur une erreur , peut être cependant d’une
A ij
4 Ne: SDS A M P YOR .E
grande utilité. La lumière que ces insectes font jaillir dans l'obscurité ,
ou dès qu’il fait nuit, a tant d’éclat, qu’elle peut éclairer un petit espace
assez considérable , et une grande partie du poudrier ou vase de verre
dans lequel on les renferme ; de sorte qu’on peut se passer d’autre clarté ,
quand on veut les observer ; ils éclairent suffisamment eux-mêmes l’'Ob-
servateur qui les contemple. L’exact et véridique de Geer , qui les a sou-
mis à un examen suivi , a remarqué qu’ils peuvent tout-à-coup absorber
la lumière et la faire disparoître aussi-tôt, pour la faire reparoître ensuite
avec le même éclat ; de sorte qu’on peut penser que cette faculté de luire
dépend en quelque sorte de leur volonté , selon les affections qu’ils éprou-
vent. On peut se donner un très-joli spectacle , en plaçant dans un pou-
drier plusieurs Lampyres ensemble ; ils luisent alors tous à la fois, et leur
lumière réunie est portée à une assez grande distance , et éclaire tous les
environs. Ce beau phénomène, qu’on ne se lasse pas d’adinirer , produit
par un véritable phosphore naturel , est encore bien plus admirable
dans certaines espèces étrangères, dont les mâles très-agiles ont la faculté
de briller , et qui voltigeant rapidement et en grand nombre, présentent
des milliers d’étoiles tombantes ou de sillons lumineux tracés dans les
airs.
Nous ne connoissons dans nos contrées que deux espèces de Lampyres:
les pays plus tempérés ou plus chauds que les nôtres, sont à cet égard
plus favorisés. Ces insectes y sont aussi plus grands ; sans l’être cepen-
dant beaucoup ; maïs ils n’offrent en aucune part des couleurs riches et
variées. On les rencontre en Italie, presque après avoir franchiles Alpes ,
et ils sont plus abondans à mesure qu’on approche davantage des parties
plus méridionales. L’espèce de Lampyre de l'Italie, ou la Luciole , y
est bien plus multipliée que notre espèce commune ; elle y répand aussi
une lumière plus vive et plus constante. Ces insectes commencent à pa-
roître au coucher du Soleil ; bientôt l’air en est rempli , la terre en est
jonchée, les arbres, les plantes, tous les corps semblent en être couverts.
Au milieu d’une belle nuit d’été, on ne peut faire un pas dans une prai-
rie, sans voir ces petits animaux partir de côté et d’autre, voltiger de
toutes parts , en illuminant toutes leurs traces. Leur vol est par élan, et
les mouvemens qu’ils se donnent excitent leur effusion phosphorique.
On les voit briller par intervalle. L’air étincelle de paillettes luisantes ,
NAME EME P VER .Ef $
qui paroïissent soudain s’éteindre et se reproduire sous toutes sortes de
nuances. Ce spectacle ne peut qu’étonner ceux qui n’y sont pas accoutu-
més , et surpasse tout ce que l’imagination en attend.
On peut garder nos Lampyres femelles pendant deux ou trois semaines
dans un vase , en ayant le soin d’y mettre un petit gazon et de l’arroser
de tempsentemps pour entretenir son humidité. Mais on a observé que de
jour en jour l’éclat de leur lumière s’affoiblit de plus en plus, et à la fin
elles ne luisent que très-foiblement; ce qui semble indiquer qu’elles souf-
frent d’être emprisonnées , ou que le grand air leur est nécessaire pour
renouveler leur matière phosphorique. Pendant le jour, on les trouvedif-
ficilement , parce qu’elles se cachent dans l’herbe, où elles gardent un
profond repos ; ce west qu’à l'approche de la nuit qu’elles commencent
à se mettre en mouvement et à étaler leur lumière brillante. Leur dé-
marche est lente, presque lourde, et elles avancent comme par secousses.
Cependant les mâles jouissent de beaucoup d’agilité. Le naturel des Lam-
pyres est très-pacifique et incapable de nuire ; aussi les parties de leur
bouche sont-elles très-petites , et il est très-difficile d’y appercevoir les
dents.
Lesfemelles desLampyres d'Europe qu’onaobservées ,pondentun grand
nombre d’œufs sur le gazon ou sur l’herbe où elles vivent. Ces œufs,
assez grands , relativement au volume de l’insecte , égalent la grosseur des
graines de navets; ils sontronds et de couleur jaune citron, À leur sortie ,
ils sont enduits d’une matière visqueuse ou gluante, jaune, qui les attache
soudain à l’objet sur lequel l’insecte les place. Leur coque n’est qu’une peau
molle et flexible , de sorte qu’on:les écrase au moindre attouchement.
La larve , longue d’environ un pouce, et large detroislignes, a le corps
applati, et même a beaucoup de ressemblance avec la femelle de l’insecte
parfait, qui, comme nous avons dit, a assez elle-même la forme d’un ver
hexapode. Cette larve est garnie en devant de six pattes écailleuses,
placées aux trois premiers anneaux. Le corps, divisé en douze parties an-
nulaires , a le plus de largeur au milieu , diminue insensiblement vers le
derrière, et il est comme tronqué ou coupé transversalement , à cette ex-
trémité. Le premier anneau, auquel la tête est attachée , a un contour
arrondi par-devant , et son bord postérieur est coupé transversalement en
ligne droite. Le second et le troisième anneaux ont à peu près la figure
0 Re NON OMEMEUN M PP YÉR E
d’un quarré long; le quatrième et les suivans, jusqu’au pénultième inclu-
sivement , sont moins longs et unis entr’eux par une membrane flexible
qui leur permet de rentrer un peu l’un dans l’autre. Par cette conforma-
tion , la larve peut aussi s’alonger ou se raccourcir , et courber son corps
de toute façon. Le contour de ces anneaux est irrégulier et angulaire. Ils
sont couverts en-dessous d’une plaque horizontale assez unie , coriacée,
et qui, de chaque côté du bord postérieur , fait une pointe saillante , ou
un angle assez aigu , Sur les derniers anneaux , mais plus arrondi sur les
trois premiers. Chaque côté du corps est garni de deux rangs de plaques
coriacées , brunes, formant tout autant de pointes angulaires ; la plaque
du pénultième anneau est d’un blanc verdâtre , et le dernier n’a aucune
de ces pointes. Au milieu du dessous du corps, les huit anneaux à plaques
ont encore chacun une pièce irrégulière , écailleuse , presque noire , qui
se termine en deux pointes saillantes , garnies d’un poil roïde , et plus
longues sur les derniers que sur les premiers de ces anneaux. Les trois
premiers anneaux du corps ont aussi entre les pattes quelques petites
pièces écailleuses ; et la peau qui couvre le dessous des anneaux ,
entre les plaques écailleuses, est membraneuse et un peu ridée. Le dessus
du corps est d’un brun obscur , presque noir et mat , mais les angles pos-
térieurs des anneaux sont d’un jaune livide et sale ; ce qui forme des taches
très-propres à faire reconnoître cette larve. Le dessous des huit premiers
anneaux , excepté les plaques écailleuses , est d’un blanc sale tirant sur le
brun , mais les neuvième , dixième et onzième anneaux y sont d’un blanc
verdâtre , et c’est de là que part la lumière que répand aussi la larve dans
l'obscurité. L’anneau qui termine le corps est brun et dur au toucher,
formant deux pointes garnies au bout d’un poil roïde ; la fente transver-
sale est l’ouverture de l’anus. Sur toutes les parties qui sont écailleuses
ou coriaces, on voit, à l’aide de la loupe , un grand nombre de très-petits
poils, qui n’empèchent pas la larve de paroître toute rase. Elle a dix-huit
stigmates en forme de petites taches, d’un brun clair , percées au milieu,
comme dans les chenilles, et arrangées de même.
La tête est très-petite par rapport au volume du corps ; elle est presque
de figure ovale et de couleur brune: la larve la retire entièrement dans le
premier anneau du corps en-dessous , aussi-tôt qu’on la touche , et dans
cet état elle paroît sans tête, quand on la regarde en-dessus. Elle est atta-
NOM OEM AMP Y-R'E 7
chée au corps par une espèce de col membraneux , qui est la partie dans
laquelle elle rentre au gré de l’insecte. Elle a deux petites antennes, assez
grosses, courtes, coniques divisées en trois articles , et de couleur brune
obscure , placées vers les côtés. Au devant elle porte deux longues dents
écailleuses , d’un brun clair et transparent, déliées, courbées et très-
pointues , qui se rencontrent par leurs pointes, sans se croiser. En des-
sous de ces denis , il y a une partie en forme de lèvre inférieure, garnie
de six petites parties coniques , semblables aux barbillons des chenilles.
Les pattes sont assez longues , écailleuses , et de couleur brune , divisées
chacune en trois parties jointes par une membrane flexible et blanchâtre,
et terminées par deux petits crochets; elles ont, par-ci par-là, de petits
poils courts.
Cette larve marche fort lentement ; elle s’aide deson derrière dans la dé-
marche ; à chaque pas elle raccourcit le ventre , le retire , le recourbe en
dessous , appuyant le bout contre le plan de position , et ensuite elle se
pousse en avant avec les pattes. Quoique la forme de ses dents püt la faire
soupçonner carnacière , elle vit cependant sur de la terre fraîche , avec de
l'herbe et des feuilles de différentes plantes ; mais l’on a remarqué qu’elle
devient foible et languissante , quand on la laisse manquer de terre hu-
mide. Elle est très-pacifique et paroït craintive : dès qu’on la touche, elle
retire la tête , et reste long-temps immobile.
Quand les insectes ont à se transformer en nymphes , ordinairé@ent
la peau se fend ou se brise au milieu du dessus de la tête et du dos, et
_laïsse ainsi une ouverture suffisante pour donner passage à jout le corps ;
cette larve a paru prendre une autre manière de se défaire de sa peau ,
qui se fend de chaque côté du corps , dans toute l’étendue des trois pre-
miers anneaux. Le dessus de ces anneaux se détache tout-à-fait du des-
sous, et la larve tire la tête hors de la peau qui la couvre , à peu près comme
on tire la main hors d’une bourse. Les deux fentes latérales donnent une
ouverture très-spacieuse à l’insecte pour sortir de la vieille peau, et il en
vient aisément à bout dans l’espace de quelques minutes, en contractant
et en alongeant les anneaux du corps alternativement. La nouvelle peau,
dont il est alors couvert , est d’une couleur bien différente de celle de la
vieille ; elle est d’une couleur de chair très-pâle , et le dessous du corps
est teint de jaune clair. Peu-à-peu le dessus du corps devient d’un brun
8 NOT SNS A EM P YRE.
pâle verdâtre ; les côtés sont de couleur de rose pâle, et le dessous est
d’un blanc sale tirant sur le jaune ; la tête et les pattes sont colorées d’un
céladon grisâtre , tirant sur le vert.
Dès que la larve est dégagée de sa peau , elle courbe le corps en arc,
ou en demi-cercle , et se trouve alors dans un état de véritable nymphe;
mais on lui voit encore remuer et alonger la tête, de même que les an-
tennes et les pattes, quoique lentement; elle donne aussi des mouvemens
au corps. Quoique cette nymphe ait beaucoup de ressemblance avec la
forme qu’elle vient de quitter , on remarque cependant que la tête , les
pattes et les antennes ont beaucoup changé , qu’elles sont grosses, do-
dues , enflées et comme engourdies , n'ayant qu’un mouvement lent et
difficile. On ne trouve plus à la tête ces deux dentsaiguës qu’elle avoitavant
la métamorphose , mais deux barbillons courts et gros à leur place. On
voit ensuite que le mouvement de la tête , des antennes et des pattes cesse ;
que les antennes se rangent et s'appliquent de chaque côté de la tête
contre le dessous du corps, et qu’il en est de même des pattes, qui se
placent régulièrement contre le dessous de la poitrine , comme on est ac-
coutumé de les voir sur les nymphes ordinaires , avec cette différence ,
qu’elles n’y sont pas si exactement appliquées ; il y a du vuide entr’elles
et le corps. L’insecte ne remue plus aucune de ces parties : le seul signe
de vie qu’il donne , c’est par le mouvement du ventre, qu’il courbe en
arc vi redresse ensuite , et auquel il donne des inflexions de côté et
d'autre. Le corps ; de même figure que celui de la larve , est seulement
un peu plus court. La tête est baïissée ‘et repose contre le dessous du
corcelet ou du premier anneau, dans lequel elle est un peu enfoncée.
Les antennes sont divisées en plusieurs articles , et les pattes , grosses et
dodues , ont leur extrémité arrondie et sans crochets ; elles sont placées
régulièrement et avec ordre , de sorte que la première paire repose sur la
seconde , et celle-ci sur la troisième. Le bout du corps ou le dernier an-
neau du ventre a souffert quelque changement ; au lieu de deux pointes
qu'on y voyoit auparavant , on y en observe alors huit , posées tout
autour de l’anneau, au milieu desquelles on voit deux tubercules charnus ,
qui ont un petit mamelon au bout , et qui sont placés dans un petit en-
foncement. Cette nymphe , après avoir quitté la peau de larve, répand
une lumière très-vive et très-brillante , qui a une teinte d’un beau vert.
On
NAME ANILP Ye: R°E! 9
On a remarqué que toutes les fois qu’on remue le vase qui la renferme ,
elle fait paroïître une lumière très-éclatante , qui ensuite diminue peu-à-
peu, jusqu’à disparoïître; ce qui annonce que la nymphe a aussi la fa-
culté de luire quand elle veut.
Les observations de de Geer, qui méritent sans doute la plus juste
confiance , prouvent donc que le Lampyre femelle luit, et dans l’état de
larve et dans celui de nymphe , comme dans l’état d’insecte parfait.
Mais quoiqu’on reconnoisse par-là que la nature ne l’a pas douée de cette
faculté spécialement pour attirer ie mâle , il n’en est pas moins certain
qu’elle peut la destiner aussi à cet usage, et que le mâle sait en profiter ,
pour chercher et trouver sa compagne. Moi-même je me suis souvent
servi de cette ressource pour l’attirer sur ma main , et rarement elle a
été sans succès. Je n’ai pu encore m’assurer , il est vrai , si le mâle de
notre espèce commune a la propriété de luire , mais plusieurs Auteurs
attestent qu’il en jouit , quoiqu'il ne laisse échapper qu’une lumière plus
ou moins foible. Il est certain que dans les pays plus chauds , tels que
ceux de l'Italie et de l'Amérique méridionale , les Lampyres mâles bril-
lent avec le même éclat que les femelles ; mais on ne peut s’en apperce-
voir que lors qu’ils volent : la partie brillante de leur corps est cachée
par les ailes et par les élytres pendant qu’ils sont en repos. Ces insectes
lumineux ont donné à quelques personnes l’espérance d’en former un
phosphore perpétuel. On a fait bien des épreuves pour cet effet; mais
quoique la partie postérieure de l'animal coupé en deux, conserve encore
quelque temps sa lumière , elle s'éteint peu-à-peu , et tous les efforts
tentés jusqu’à présent pour la conserver, ont dù être et ont été inutiles.
Les recettes que quelques Auteurs ont voulu donner , pour parvenir
à cet objet , ne peuvent être que l’ouvrage de l'ignorance ou du charla-
tanisme. En présumant , avec raison, que cette matière phosphorique
ne peut être que le produit naturel de la vitalité même de l’animal , et
doit nécessairement se dissiper plus ou moins promptement dès que l’a-
nimal n'existe plus pour la reproduire , on sera peu jaloux sans doute
de courir après des recherches aussi vaines.
Coléoptères. Tome II. B
10 FEINICe
LEVANT CR EE:
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes filiformes , simples,
ou en scie, ou pectinées ; compo-
sées de onze articles : le premier
un peu renflé; le second petit,
les autres égaux.
Point de /évre supérieure.
Mandibules très-petites , très-
courtes , cornées , arquées ; poin-
tues , simples.
Mächoires courtes, membra-
neuses, bifides ; divisions inégales :
l’extérieure plus grande , arrondie,
Lèvre inférieure courte , pres-
que cornée , cylindrique, arrondie
à sa partie antérieure.
Quatre antennules inégales. Les
antérieures un peu plus longues ,
quadriarticulées : premiers articles
petits; le dernier gros , terminé en
pointe. Les postérieures petites ,
courtes , triarticulées : premiers ar-
ticles petits ; le dernier assez gros.
LAN MT PV CRIINS:
CHARACTER GENERIS.
Antennæ fliformes , simplices ,
interdim serrata , autpectinatae ,
undecimarticulatae : articulo pri-
no crassiori ; secundo 7ninimo ;
aliis aequalibus.
Labium superius nullum.
Mandibulæ brevissimae , tenurs-
simae | COrredae ; arcuatae ; Sin-
plices.
Maxillæ breves , membrana-
ceae , bifidae ; laciniis inaequali-
bus ; exteriore majore ; rotun-
data.
Labium znferius breve , sub-
corneum , cylindricum , apice ro-
tundatun.
Palpi quatuor inaequales. An-
ceriores longiores , quadriarticu-
lati : articulis primis minimis ;
ultimo majori, subulato. Poste-
riores triarticulati : articulis duo-
bus primis minimis ; ultimo ma-
jori ; subclavato.
NP ASTRA NT P Y R £E: 11
——
EE S'P'ÉMCRE"S.
* Antennes filiformes.
1. LAMPyYRE luisant.
Lampyris splendidula. PI. 1. fig: 1. a D cid
L. Oblong , noirâtre ; corcelet d’un jaune presque transparent anté-
rieurement.
L. Oblongiuscula, fusca, clypeo suprà oculos fenestrato. Lrw. Syst. Nat.
pag. 644. no. 3.
Lampyris splendidula oblonga fusca , clypeo apice hyalino. Fas. Syst. Ent.
pag. 200. n°. 2. — Spec. ins. tom. 1. pag. 251. no, 2, — Mant. ins. tom. 1.
pag. 161. no. 2.
Lampyris fœmina aptera. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 166. no. 1.
Le Vert-luisant à femelle sans aîles. Grorr. Ibid.
Lampyris zoctiluca communis oblonga , suprà nigro-fusca , subtus albido-
flava. Dec. Mém. Ins. tom. 4. pag. 51. n°. 1. pl. 1. fig. 19. 20. 21.
Scarabæus Lampyris sordide nigricans , Corpore longo et angusto , seu Ci-
cindela mas. Ras. Ins. pag. 58. no. 15.
Mourr. Theat. ins. Pag. 109, fig. 1 et 2.
Brapr. Works of Nat. tab. 26. fig. 3. A, fœmina. B, mas.
Philos. transact. abridged by Lowraonr. Vol. 2. pag. 761. pl. 10. fig. 193.
194. 185. mas.
Cassida noctiluca. Scor. Ent. carn. n°. 118.
Lampyris splendidula. Scnnanx. Enum, ins. aust. HRS2
Scxarrr. Elem. ins. tab. 74. fig. 1 et 2.
Similis Lamp. noctilucæ, sed thoracis clypeus suprà utrumque oculum hyalinus
et pellucidus, quo facile distinguitur. Pedes lurido - ferruginei. Abdominis
sSegmenta 2. prostrema lucentia. Lin.
Thorax fuscus , margine pallido , antice punctis duobus albidis subhyalinis.
Elytra punctata , striis duabus elevatis.
Le corps est oblong , un peu déprimé. Tes antennes sont noirâtres f
filiformes , plus courtes que le corcelet. La tête est d’un jaune fauve :
avec les yeux noirs , arrondis » très-grands. Le corcelet est noir , avec
B ij
12 NN 10 0 UE M PL VOS RE
les bords jaunâtres , et deux points plus clairs, presque transparens , sur
le bord antérieur. Les élytres sont noirûtres , légèrement chagrinées,
marquées chacune de deux ou trois lignes élevées. Les aîles sont obscures.
La poitrine et les pattes sont d’un fauve obscur. L’abdomen est obscur ,
avec les derniers anneaux plus pâles.
La femelle est beaucoup plus grande que le mâle. Elle est d’une cou-
leur obscure, avec les trois derniers anneaux de l’abdomen jaunes en
dessous. On la trouve communément pendant l’été dans presque toute
l'Europe. L’éclat vif et lumineux qu’elle répand le soir, par les trois
derniers anneaux de l’abdomen et par les côtés , l’a fait distinguer de
tous les tems , et c’est l’espèce la plus connue.
2. LamPvyrEe lumineux.
LamPryeis noctiluca. PI, 1. fig. 2.
L. Oblong , noirâtre; corcelet cendré. ,
L. Oblonga , fusca , clypeo cinereo. Erx. Syst. Nat. pag. 643. no. 1. —
Faun. suec. n°. 699.
Lampyris noctiluca. Far. Syst. Ent. pag. 200. n°. 1. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 251. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 161. n°. 1.
Cantharis mas coleopterus. Lecne. Nov. Spec. 23. 47.
Similis omnind præcedenti, et fortè mera varietas. Differt clypeo fusco-
cinereo nec pellucido , corporeque fusco-cinerascente.
Il ressemble entièrement au Lampyre luisant , dont il n’est peut-être
qu’une variété. Ilen diffère en ce que le corcelet est d’une couleur cen-
drée noirâtre , un peu plus claire vers ses bords , sans taches transpa-
rentes. Le corps est moins obscur.
Il se trouve au nord de l’Europe.
3. Lampyre maculé.
Lampyris maculata. Pl. 1. fig. 3.
L. D’un jaune testacé ; corcelet et élytres avec des taches noires.
L. Flavo-testacea , thorace maculato , elytris maculis duabus marginalibus
nigris.
Magna. Caput sub thorace reconditum. Thorax testaceus , nigro maculatus,
NOMME SHOOLAMARONEN PS Yo ER. 13
maculis transversim positis. Elytra testacea , basi nigro maculata , maculisque
duabus marginalibus nigris.
Il est assez grand. La tête est cachée sous le corcelet. Celui-ci est
anguleux de chaque côté, testacé , avec une rangée transversale de taches
noirâtres. Les élytres sont testacées , avec un peu de noir à leur base et
deux taches noires sur chaque , placées vers le bord extérieur.
HSe: trouver, sa.
Du Cabinet de M. Dufresne.
4. LamPyrEe glauque. ‘
Lampyris glauca. PI. 1. fig. 4.
L. D'un jaune verdâtre en-dessus ; extrémité de l’abdomen noire,
avec une tache jaune.
L. Glauca, abdominis apice nigro , macula flava.
Lamp. mauritanica pauld major et latior. Corpus suprà glaucum immacu-
latum , subtus flayum , abdominis apice nigro , macula flaya. Oculi nigri. Ely-
tra lævia.
Il est un peu plus grand et un peu plus large que le Lampyre mauri-
tanique . Tout le dessus du corps est d’un jaune un peu verdâtre. Le
corcelet est grand , arrondi , rebordé. Les élytres sont lisses. Le dessous
du corps et les pattes sont jaunes. L’extrémité de l'abdomen est noire ,
avec une tache jaune. Les yeux sont noirs.
Il se trouve à Saint-Domingue.
Du Cabinet de M. Dufresne.
5. LAmPYRE mauritanique.
LampPryris mauritanica. PI, 1. figure. bc.
L. Jaune ; élytres d’un jaune livide , avec trois lignes longitudinales
élevées.
L. Elytris lividis corpore flavo. Lin. Syst. Nat. pag. 645. n°. 10.
Lampyris mauritanica. Fas. Syst. Ent. pag. 202. n°. 13. — Spec. ins. t. 1.
pag: 254. n°. 17. — Mant. ins. tom. 1. pag. 162. n°. 18.
Duplo major prima. Clypeus seu thorax, pectus, abdormen obsolete flava.
14 N°: HSM A M P vVoR EF
Elytra exolete subfusca. Fœmina seu aptera triplo major nostrate cum puncto
flavo ad angulum anteriorem cujusvis segmenti corporis. Lrx.
Il est un peu plus grand que le Lampyre luisant. Tout le corps est
jaunâtre. Le corcelet est jaune , arrondi antérieurement. L’écusson est
jaune et triangulaire. Les élytres sont d’un jaune un peu obscur : elles
ont chacune trois lignes longitudinales un peu élevées.
La femelle , deux fois plus grande que le mâle, est d’un fauve plus
ou moins rougeâtre. Elle est sans aîles ; et n’a que des rudimens d’élytres.
Il se trouve dans les provinces méridionales de la France, sur la
côte de Barbarie.
6. Lampvre Hesper.
Lampyris Hespera. Pl 1. fig. 6.
L. Ovale ; élytres obscures , avec une tache marginale , triangulaire,
Jaune.
L. Ovata, elytris fuscis : macula marginali triangulari flava. Lin. Syst. Nat.
pag. 644. n°. 6.
Lampyris Hespera. Fas. Syst. Ent. pag. 200. n°. 6. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 252. n°. 9. — Mant. ins. tom. 1. pag. 161. n°. 10.
Lampyris surinamensis ovata , elytris fuscis : macula marginali triangulari
flava , abdomine subtus fusco apice flayvo. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 48.
HS TL pld7-. Hs. 1:
Corpus ovatum fuscum. Antennæ filiformes nigræ , thorace breviores. Tho-
rax flavescens , macula media nigra. Elytra fusca, macula marginali flava.
Corpus subtus pedesque fusca , abdominis apice flavo.
Il est un peu plus grand que le Lampyre enflammé , auquel il res-
semble beaucoup. Les antennes sont noirâtres , filiformes , plus courtes
que le corcelet. Le corcelet est grand, arrondi antérieurement , jaunâtre,
avec une tache au milieu , quarrée , noirâtre. Les élytres sont obscures ,
avec une tache sur le bord extérieur , triangulaire , jaune. Le dessous
du corps et les pattes sont d’un fauve obscur. L’extrémité de l’abdomen
est jaune.
Il se trouve à Cayenne , à Surinam.
NOANER OR EMPANNTI P ,Y lRCŸE. 15
7- LamPyrE enflammeé.
LamPpyrers ignita. Pl 1. fig. 7.
L. Ovale ; élytres obscures , avec une tache marginale , ovale ,
jaune.
L. Ovata, elytris fuscis : macula marginal ovata lutea. Lin. Syst. Nat.
pag. 645. no. 7.
Lampyris ignita. Fas. Syst. Entom. Pag. 201. n°0. 7. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 252. n°. 10. — Mant. ins. tom. 1. pag. 161. no. 11.
Lampyris ovata, elytris fuscis : macula marginali ovata flaya , abdomine
subtüs toto flavo. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 49. n°. 2. pl. 17. fig. 2.
Vorr. Coleopt. par. 1. tab. 48. ba. (3
Corpus ovatum. Antennæ filiformes ; fuscæ, thorace breviores. Caput
fuscum, oculis nigris. Thorax antice rotundatus fusco-luteus , maculis dua-
bus fuscis. Elytra fusca, macula marginali oblonga lutea. Corpus subtüs
fuscum , abdomine flavo.
Le corps estovale, déprimé. Les antennes sont courtes , obscures, fili-
formes. La tête est obscure , avec les yeux noirs , arrondis , un peu sail-
lans. Le corcelet est d’un jaune obscur , avec deux taches obscures , peu
marquées, au milieu. Les élytres sont d’un jaune obscur , avec une
tache ovale, jaune , sur le bord extérieur. Le dessous du corps est obscur,
avec l’abdomen jaune.
Il se trouve à Cayenne, à Surinam.
8. LAMPyYRE pensylvanique.
LamPYrIs pensylvanica. Pile fig. 8.
L. Oblong ; corcelet jaune , noir au milieu , avec deux taches fauves.
L. Oblonga , fusca, thorace flayo, macula media nigra , punctisque duo-
bus rufis.
LI . 7 . . \ L L]
Lampyris pensylvanica oblonga ; elytris pallidè griseo-testaceis, thorace
intra Marginem nigro : maculis binis rufis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 52,
Q : » ;
n°. 8. pl. 17. fig. 8. j
Pyralis minor, subcinerea oblonga, alis et oculis nigricantibus. Browx—.
Hist. of jam. pag. 431. tab. 44. fig. 9. a. b.?
Corpus oblongum , depressum , magnitudine Lampyridis mauritanicæ. Anten-
næ filiformes, fuscæ, thorace longiores. Caput flayum, oculis prominulis
16 NOMME D ILE AMP V8 R
nigris. Thorax flavus, in medio macula nigra, punctisque duobus oblongis
rufis. Elytra fusca. Corpus subtüs fuscum , segmentis quatuor ultimis abdo-
minis flavis.
Le corps est oblong , de la grandeur du Lampyre mauritanique. Les
antennes sont obscures , filiformes , plus longues que le corcelet. La
iôte est jaune, un peu plus avancée que dans les autres espèces ; avec
les yeux noirs, arrondis , saillans. Le corcelet est jaune , avec une
tache noire au milieu , et deux petites taches oblongues , rapprochées ,
rougeñtres. Les élytres sont obscures. Le dessous du corps est obscur.
Les trois ou quatre derniers anneaux de l’abdomen sont d’un beau jaune.
Les pattes sont jaunâtres , avec les tarses , une partie des jambes et
une tache sur les cuisses , noirâtres.
Il se trouve dans la Pensylvanie.
Du Cabinet de M. Bosc.
9. LAMPYRE fuloide.
LampPyeris fuloida. Pl. 2. fig. 9. a. b.
L. D’un jaune fauve ; extrémité des élytres et de l'abdomen noirâtre.
L. Rufescens , apice elytrorum abdominisque fusco.
Magnitudo et statura Lamp. ignitæ. Antennæ filiformes , Jongitudine thora-
cis. Thorax rufescens , immaculatus. Elytra lævia, pallida, apice fusca.
Corpus subtùs rufescens, abdominis segmento penultimo flavo, ultimo nigro.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Lampyre enflammé.
Les antennes sont fauves, filiformes , de la longueur du corcelet. Le
corcelet est fauve , sans taches. Les élytres sont d’un jaune pâle, noi-
rÂtres à leur extrémité. Le dessous du corps est fauve. Le pénultième
anneau de l’abdomen est jaune , et le dernier est noir.
Il se trouve à Saint-Domingue.
Du Cabinet de M. d’Orcy.
10. LAampPpyRrE pâle.
Lampyzis pallida. PL. 2. fig. 10.
L. D'un jaune pâle , sans taches ; abdomen jaune.
L, Pallidè
NO Mae RUE NS MILP. YiR .E: 17
L. Pallidè flavescens , abdomine flavo.
Statura et magnitudo ferè Lamp. ignitæ. Corpus flavescens , immaculatum ,
abdomine flavo.
Il est presque de la grandeur du Lampyre enflammé , auquel il res-
semble beaucoup. Les antennes sont un peu plus courtes que le corce-
let. Tout le corps est d’une couleur jaunûâtre ; l’abdomen est d’un beau
jaune.
Il se trouve à Cayenne , d’où il m'a été envoyé par M. Tugni.
11. LAMPYRE pyrale.
Lampyarrs pyralis. PI. 2. fig. 11.
L. Oblong ; chaperon fauve , noir au milieu ; élytres noires , avec
les bords et l'extrémité de l’abdomen jaunes.
L. Clypeo rufo medio nigro, elytris nigris , marginibus abdomineque albis.
Fas. Syst. Entom. pag. 200. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 251. n°. 5. —
Mant. ins. tom. 1. pag. 161. n°. 5.
Lampyris pyralis oblongiuscula fusca , elytris margine rufescentibus, cly-
peo intra marginem purpurascente. Lin. Syst. Nat. pag. 644. n°. 4. — Mus
Lud. Ulr. pag. 78.
Lampyris oblonga, elytris obscurè fuscis margine rufescentibus, abdomine
atro postice flavissimo , pedibus fuscis. Dec. Mém. Ins. t. 4. pag. 52. n°. 7.
plu Phone
Magnitudo Lamp. noctilucæ. Caput nigrum. Antennæ nigræ, filiformes,
longitudine thoracis. Thorax fuscus, marginibus rufis. Elytra lævia fusca,
margine exteriori rufescente. Abdomen nigrum , apice flavum.
Il est de la grandeur du Lampyre luisant. Les antennes sont noires
et filiformes. La tête est noire et cachée sous le corcelet. Le corcelet est
assez grand , aplati , rougeûtre , avec une tache noire, au milieu. L’é-
cusson est noirâtre , coupé postérieurement. Les élytres sont noirûtres ,
avec la suture et les bords extéricurs jaunes. Le dessous du corcelet est
rouge. La poitrine est noire. L’abdomen est noir , avec l’extrémité jaune.
Les pattes sont noirâtres , avec la base des cuisses livide.
Il se trouve dans l'Amérique septentrionale.
12, LAMPYRE italique.
LamPyears italica. Pl. 2. fig. 12. a. b. cd:
Coléoptères. Tome II. C
18 NÉS OC RMRNNA JM D VOR. E
L. Noir ; corcelet fauve ; extrémité de l’abdomen jaune.
L. Nigra, thorace rufo , abdominis apice flavo.
Lampyris ifalica elytris fuscis , clypeo antice transverso rufo : medio nigro.
Lin. Syst. Nat. pag. 645. n°, 11.
Lampyris z4alica elytris fuscis , thorace transverso rufo. Fas, Syst. Ent. pag.
202. n°. 12. — Sp. ins. tom. 1. pag. 253. n°. 16.
Lampyris australis flavicans , capite elytris fuscis, abdomine apice albissimo.
Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 162. n°. 17.
Lampyris oblonga, elytris nigro -fuscis , thorace rufo : macula nigra in medio,
capite nigro. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 53. no. 9. pl. 17. fig. 9 et 10.
Lampyris italica. Suzz. Hist. ins. tab. 6. fig. 3.
Mém. de l’Acad. des Scienc. de Paris 1776: pag. 343. pl. 10. fig. 4. 5.6.
Minor reliquis. Fusca sunt elytra , caput , antennæ , abdomen , exceptis
duobus ultimis segmentis flavis. Thorax antice etiam truncatus rufus, medio
macula nigra. Pectus et pedes lutea. Femina nigra, singulo segmento supra ad
angulum marginalem macula testacea , in segmentis tribus primis majore. Lin.
Variat thorace immaculato.
Il varie un peu pour la grandeur : les antennes sont noires, filiformes.
La tête est noire. Le corcelet est fauve, sans taches , ou avec une
tache noire au milieu. Les élytres sont obscures. Le dessous du cor-
celet et la poitrine sont fauves. L’abdomen est noir , avec les deux
derniers anneaux d’un jaune blanchâtre. Les pattes sont noires, avec
les cuisses fauves.
Il se trouve en Italie , et dans les Provinces méridionales de la
France.
13. LamPyYRrE obscur.
LamPyrzrrs obscura. PI. 2. fig. 1 3.
L. Noir; corcelet avec une tache rouge de chaque côté ; antennes
comprimées.
L. Nigra , clypeo utrinque macula rufa. Fas. Syst. Entom. pag. 200. n°. 5.
— Spec. ins. tom. 1. pag. 251. n0. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 161. n°. 4.
Statura et magnitudo omnind Lamp. noctilucæ. Clypeus rotundatus , integer,
niger , lateribus depressis, macula magna rufa. Elytra fusca , immaculata. Abdo-
men et pedes nigra, immaculata. Fa.
NP A2% MA AN IP Ve: RÔE. 19
Il ressemble beaucoup au Lampyre luisant , mais il est un peu plus
petit. Les antennes sont noires, filiformes , de la longueur de la moitié
du corps. La tête est petite, noire et cachée. Le corcelet est noir :
avec une tache rouge de chaque côté. L’écusson est noir. Les élytres
sont noires , très-finement chagrinées. Le dessous du corps et les pattes
sont noirs.
Il se trouve à la Terre de Feu.
Du Cabinet de M. Banks.
14. LAMPyRrE éclatant.
LampPyrrs corusca. PI. 2. fig. 14.
L. D’un noir obscur ; chaperon avec une ligne longitudinale , arquée,
de chaque côté.
L. Obscurè nigra, clypeo utrinque lunula rosea. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag.
251. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 161. n°. 3.
Lampyris corusca oblongiuscula fusca , clypeo utrinque intra marginem fulyo.
Linn. Syst. Nat. pag. 644. no. 2.
Unpm. Diss. 47.
Magnitudo Lamp. noctilucæ, vel paulà latior. Clypeus intra margines late-
rales utrinque arcu connivente croceo seu luteo-rubro. Li.
Duplo major ex America occidentali. Fas.
Les antennes sont filiformes , un peu plus longues que le corcelet.
La tête est noire ét cachée. Le corcelet est assez grand , noir , avec
une raie longitudinale , courbe , de chaque côté > Vers le bord extérieur.
L’écusson est noir et triangulaire. Les élytres sont noires , avec quelques
lignes longitudinales , peu élevées. Tout le dessous du corps et les pattes
sont noirs. Les tarses sont courts , composés de cinq articles , dont le
pénultième est bilobé.
IL se trouve en Finlande, en Russie, et dans l'Amérique septen-
trionale.
15. LamPyze nitidule.
LamPyerrs nitidula, Pl ». 1 M LE
L. Oblong , noirâtre ; corcelet jaunâtre , avec une tache noire ; ab-
domen avec deux taches jaunes à l’extrémité.
20 N°20 CERUMA" EM IP VeR ‘EH
L. Oblonga fusca , thorace flayescente , macula media nigra , abdomine apice
maculis duabus flavis. Far. Spec. ins. tom. 1.p. 253. no. 12. — Mant. ins. tom.
1. pag. 161. n°. 1194
Statura præcedentium. Caput atrum. Clype flavus macula media fusca.
Elytra vix striata , fusca , immaculata. Abdomen fuscum apice sive ultimo seg-
mento subtùs maculis duabus flavis. Fas.
Il ressemble beaucoup , pour la forme et la grandeur , au Lampyre
luisant. Les antennes sont noires et filiformes. La tête est noire et
cachée. Le corcelet est d’un jaune pâle, obscur au milieu. L’écusson
est noir. Lis élytres sont noirâtres , avec trois lignes longitudinales , peu
élevées, sur chaque. Le dessous du corps est mélangé de noirâtre et
de livide. L’extrémité de l’abdomen a deux taches jaunes. Les paites
sont mélangées de nojirâtre et de jaune livide.
Il se trouve dans l’Afrique équinoxiale.
Du Cabinet de M. Banks.
16. LampPyre caligineux.
Lampyaris caliginosa. PI. 3. fig. 21. à. b.
L. D’un fauve obscur ; abdomen noirâtre , avec l’extrémité jaune.
L. Fusca , abdomine nigro apice flavo.
Magnitudo Lamp. italicæ. Antennæ filiformes, fuscæ , thorace pauld longiores.
Thorax fuscus, marsinibus pallidioribus. Elytra fusca , basi pallidiora. Pectus
fusco-rufum. Abdomen nigrum, apice flavum.
Il est de la grandeur du Lampyre italique. Les antennes sont noi-
râtres , filiformes , un peu plus longues que le corcelet. Le corcelet
est noirâtre au milieu , avec les bords d’un fauve obscur. Les élytres
sont obscures , d’un fauve obscur à leur base. La poitrine est d’un
fauve obscur. L’abdomen est noir , avec l’extrémité jaune.
Il se trouve à Cayenne , d’où il m’a été envoyé par M. Tugni.
17. LAMPYRE marginé.
LampPxris marginata. P]. 2. fig. 16.
L. Noir; bords du corcelet et des élytres , suture et extrémité de
l'abdomen , jaunes.
NÉCH2E MENATAMAIP, Yr R ‘El 21
L. Oblonga nigra, thoracis elytrorumque margine.omni, scutello abdomi-
nisque postica flavis. Lin. Syst. Nat. pag. 644. n°. 5.
Lampyris marginata. Far. Syst. Ent. p. 201, n°. 5. — Spec. ins. tom. 1. pag.
252. n°. 6. — Mant. ins. tom. I. pag. 161. no. 7.
Corpus nigrum , magnitudine Lamp. noctilucæ. Caput et pectus flavo macu-
lata. Antennæ basi flavæ. Elytra fusca margine undique flavo. Alæ nigræ. Scu-
tellum flayum. Thorax marginibus flavis disco macula magna triangulari fusca.
Femora tibiæque flavo nigroque dimidiata, Abdominis segmenta intermedia
flava. Lix. k
Il est un peu plus petit que le Lampyre splendide. Les antennes
sont noirâtres , pâles à leur base , sétacées , de la longueur de la moitié
du corps. La tête est jaune , et les yeux sont arrondis , un peu sail-
lans , assez gros. Le corcelet est noir au milieu , jaune sur ses bords.
L’écusson est jaune et triangulaire. Les élÿtres sont noirâtres, avec la
suture et le bord extérieur , jaunes. Le dessous du corps est noir, avec la
moitié de labdomen jaune. Les pattes sont noires , avec la base des
cuisses et des jambes jaune.
Il se trouve dans l'Amérique méridionale.
16. LawPyxe du Cap.
LamPyrRrIS capensis. PL 2. fig. 17.
L. D'un jaune livide ; corcelet fauve , avec deux points noirs ; extré-
mité de l'abdomen jaune,
L. Livida , thorace flavescente, abdomine postice flavissimo. Fas. Syst.
o 2 e D] o LS .
Entom. pag: 201. n°. 10. Spec. ins. tom. 1. pag- 253. n°. 14. Mant. ins.
tom. 1. pag. 162. n°, 16.
Magnitudo Lamp. noctilucæ. Antennæ filiformes, fuscæ. Caput nigrum ore
livido. Thorax transversus , flavescens. Scutellum flayvum. Elytra livida, macula
baseos fusca, margineque flavescente. Alæ nigræ. Subtüs livida \ abdominis
ultimis duobus segmentis flavissimis. Pedes lividi , plantis fuscis. Fas.
Variat thorace maculis duabus fuscis. Fas.
IL est à-peu-près de la grandeur du Lampyre luisant. Les antennes
sont noirâtres et filiformes. La tête est assez grande , noire , avec le
front fauve. Le corcelet est fauve, sans taches, ou avec deux points
noirs. L’écusson est fauve. Les élytres sont obscures, livides, fortement
22 NO NS GO A NI UP VeR. "EE:
pointillées , avec quaire lignes longitudinales , élevées, sur chaque. Le
dessous du corps est fauve , avec les deux derniers anneaux de l’ab-
domen jaunes. Les pattes sont fauves , avec les tarses noirs.
Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance.
Du Cabinet de M. Banks.
19. LAMPYRE japonois.
LampPyxris japonica. P]. 2. fig. 168. a. b.
L. Jaunâtre ; abdomen avec une raie transversale noire , et l’extré-
mité d’un jaune blanchätre.
L. Flava, segmento abdominis antepenultimo nigro. Fas. Mant. ins. tom. 1.
pag. 162. n°. 15.
Lampyris japonica flava cingulo abdominis antepenultimo nigro. Tauxs.
Nov. Sp. ins. 4. pag. 70.
Tota flayva, antennis , oculis , alis segmentoque abdominis antepenultimo
nigris. Fas.
In specimine nostro , elytra fusco-lutea , abdominis apex albo flavescens.
Il est de la grandeur du Lampyre italique. Les antennes sont
obscures, filiformes , un peu plus longues que le corcelet. La tête est
d’un jaune fauve , avec la partie supérieure et les yeux noirs. Le cor-
celet est d’un jaune fauve. Les élytres sont jaunâtres , ou d’un jaune
obscur. Le dessous du corps est d’un jaune fauve , avec une ligne
transversale au milieu du pénultième anneau de l’abdomen , et l’extrémité
de l'abdomen d’un jaune blanchâire. Les pattes sont d’un jaune fauve,
avec les tarses noirâtres.
Selon M. Thunberg , on le trouve en grande quantité au Japon,
jetant , vers le soir, un éclat phosphorique, et formant des milliers
d'étoiles brillantes qui semblent voltiger dans les airs ; ce qui offre
un très-beau spectacle.
Du Cabinet de M. Bosc.
20. LaAmPYRE brillant.
LampPyars lucida. P]. 2. fig. 19.
L. Oblong; élytres obscures, avec la suture et le bord extérieur jaunes ;
abdomen entièrement jaune.
NÉE ON OREMA UN ,P YAR (Eu 23
L. Oblonga, elytris fuscis margine exteriore luteis » abdomine toto subtüs
flavo. Lin. Syst. Nat. pag. 645. n°. 8.
Lampyris lucida. Fas. Syst. Ent. p. 201. no. 8. — Spec. ins. tom, 1. pag. 53.
n°.11. — Mant. ins. tom. 1. pag. 161. n°, 12.
Lampyris lucida. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 51. n°. 5. pl. 19. fig. 5.
Cantharis lucida. Suzz. ins. tab. 5. fig. 22.
Magnitudo et statura Lampyridis italicæ. Antenne filiformes » fuscæ , thorace
longiores. Caput fuscum, oculis nigris. Thorax flavus, macula media fusca.
Elytra fusca, sutura marginibusque flavis. Corpus subtùs fusco-rufum , abdo-
mine toto flavo.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Lampyre italique.
Les antennes sont obscures , un peu plus longues que le corcelet. La
tête est noirâtre , avec les yeux noirs. Le corcelet est d’un jaune fauve.
Les élytres sont obscures , avec la suture et le bord extérieur jaunes.
Le dessous du corps et les pattes sont d’un fauve obscur. L’abdomen
est entièrement jaune.
Il se trouve dans l’Amérique méridionale , à Cayenne , à Surinam.
Du Cabinet de M. Bosc.
21. LAMPYRE rayé.
LamPyrerrs vittata. PI. 3. fig. 20.
L. Jaune ; élytres avec la suture et une large raie , noires.
L. Flavescens , elytris sutura vittaque media nigris.
Magnitudo et statura omnind Lamp. cinctæ. Thorax scutellum corpusque
subtüs flava , immaculata. Elytra pallidè flaya, sutura vittaque media nigris.
Il ressemble au Lampyre bordé. Le corcelet » l’écusson , le dessous du
corps et les pattes sont jaunes , sans taches. Les élytres sont d’un jaune
pâle , avec la suture et une large raie au milieu, noires.
I! se trouve à Saint-Domingue.
Du Cabinet de M. Dufresne.
22, LAmPYRE bordé.
LamPyers cincta. Pl. .3 HE 22.
L. Obscur ; corcelet , suture , bord des élytres et extrémité de l’ab-
domen , jaunes.
2 4. NOR NPA IN P' VERTE:
L. Fusca, thorace elytrorum margine omni abdominisque apice fulvis. Fas.
Mant. ins. tom, 1. pag. 161. n°. 6.
Magnitudo et summa affinitas Lamp. pyralis. Caput fuscum immaculatum.
Thorax marginatus , fulvus , omnind immaculatus. Elytra fusca margine omni
fulvo. Abdomen nigrum, segmento penultimo albo , ultimo fulvo. Pedes nigri
femoribus fulvis. FA8.
Il est à-peu-près de la grandeur du Lampyre italique. Les antennes
sont noires , filiformes. La tète est noirâtre. Le corcelet est fauve,
sans taches, marqué d’une ligne longitudinale, peu enfoncée. L’écusson
est fauve. Les élytres sont noirâtres , avec la suture et le bord extérieur
jaunes. Le dessous du corps est fauve. L’abdomen est noirâtre à sa base ,
et jaune à son extrémité. Les cuisses sont fauves ; les jambes et les tarses
sont noirs.
Il se trouve à Pulicander.
Du Cabinet de M. Banks.
23. LampPpvre livide.
LampPyxars livida. PI. 5. fig. 25.
L. D'un jaune livide ; milieu du corcelet et poitrine obscurs
L. Lividè flavescens , thoracis dorso pectoreque fuscis.
Magnitudo et statura Lamp. splendidulæ. Antennæ filiformes , pallidè flavæ.
Corpus lividè flavescens, thoracis dorso , pectore abdominisque basi, fuscis.
Il est de la grandeur du Lampyre luisant. Les antennes sont fili-
formes, d’un jaune pâle. Tout le corps est d’une couleur jaune et livide,
avec le milieu du corcelet, la poitrine et la base de Pabdomen, obscurs.
Les élytres sont lisses.
Il se trouve à Cayenne, d’où il m’a été envoyé par M. Tugni. |
24. LAmPyRE occidental.
LamPyais occidentalis, PI. 3. fig. 24. a. b.
L. D'un jaune obscur ; corcelet et extrémité de l’abdomen jaunes.
L. Fusca flavescens , thorace abdominisque apice flavis.
Magnitudo ferè et statura Lamp. splendidulæ. Antennæ fuscæ, filiformes ,
thorace
NME OM RAUUNT CP Yi,R ‘E 25
thorace pauld longiores. Thorax flavus , marginatus. Elytra lævia , fusco-fla-
vescentia. Corpus subtüs pedesque fusco-testacea. Abdomen basi nigrum , apice
flavum.
Il est presque de la grandeur du Lampyre luisant, Les antennes sont
noirâtres , filiformes , un peu plus longues que le corcelet. La tête est
obscure. Le corcelet est jaune , arrondi antérieurement , rebordé. Les
élytres sont d’un jaune obscur. La poitrine et les pattes sont d’une
couleur testacée obscure. L’abdomen est noir , avec les trois derniers
anneaux d’un beau jaune , d’où part un éclat très-lumineux.
Il se trouve à Cayenne , où il est très-commun.
25. Lampyre hémiptère.
Lamprris hemiptera. PI. 3. H920. db.
L. Noir ; extrémité de l’abdomen jaune ; élytres courtes.
L. Nigra , abdominis apice flavo , elytris abbreviatis.
Lampyris hemiptera. GEorr. ins. tom. 1. pag. 168. n°. 2.
Le Ver-luisant à demi-fourreaux. Georr. /4.
Præcedentibus multd minor. Corpus oblongum nigrum. Antennæ filiformes,
thorace longiores. Elytra brevissima. Alæ nullæ. Ultimum abdominis segmen-
tum flayum.
Il est petit, alongé , très-noir. Les antennes sont filiformes , un
peu plus longues que le corcelet. Les élytres sont très-courtes, et on
ne trouve point d'ailes au-dessous. Le dernier anneau de l’abdomen est
d’un jaune obscur. |
Il se trouve en France. Il est très-râre aux environs de Paris.
* * Antennes en scie, ou pectinées.
26. LamPpyre flabellicorne.
Lauprreats flabellicornis. PL 3. fig. 26.
L. Noir ; corcelet avec une ligne courbe vers le bord, élytres avec
une ligne courte , jaunes.
L. Nigra, clypeo ante marginem, elytris lineola marginali bascos abdomine-
Coléoptères. Tome IL. - D
2 6 NP: 4 SR CN AMI IP V'eR "TE
que apice albis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 252. n°, 8. —: Mant. ins. tom. 1.
pag. 161. n°. 9.
Magna. Antennæ maximæ valdè pectinatæ vel potiüs flabellatæ. Clypeus niger
ante marginem exteriorem et anticum pallidus. Elytra vix striata , nigra lineola
O
pallida ante marginem exteriorem baseos. Corpus nigrum , ano albo. Fas.
Il est un peu plus grand que le Lampyre luisant. Les antennes
sont noires , très-pectinées , assez grandes. La tête est noire et cachée.
Le corcelet est assez grand , noir, avec le bord d’un jaune pâle et le
rebord noir. L’écusson est noir et triangulaire. Les élytres sont légè-
rement chagrinées, avec deux ou trois lignes longitudinales , peu
élevées , très-peu marquées : elles sont noires , et ont une ligne longi-
tudinale , pâle, courte, vers le bord extérieur de la base. Le dessous
du corps est noir, avec l’extrémité de l’abdomen d’un jaune pale ; les
pattes sont noires.
Il se trouve au Brésil.
Du Cabinet de M. Banks.
27. Lampyre plumeux.
Lampyxrs plumosa. PI, 3. fig. 27.
L. D’un jaune fauve ; antennes obscures , très-pectinées ; élytres
courtes , amincies.
L. Fulva , antennis fuscis valdè pectinatis, elytris abbreviatis attenuatis.
Facies Telephori. Antennæ valdè pectinatæ fuscæ. Palpi antici filiformes
posticis longiores. Corpus totum pallidè fulvum. Oculi prominuli rotundati
nigri. Thorax marginatus , minor quàm in reliquis speciebus. Elytra brevissima
attenuata apice fusca. Tarsorum articuli quinque.
pa Re TE
Fortè proprii generis insectum.
Il est de la grandeur du Téléphore livide. Les antennes sont obscures
et très-pectinées. Les antennules antérieures sont filiformes et beaucoup
plus longues que les postérieures. Tout le corps est d’une couleur jaune
fauve. La tête n’est pas cachée sous le corcelet. Lies yeux sont noirs,
arrondis , saillans. Le corcelet ressemble à celui des Téléphores. Les
élytres sont courtes ,; d’un jaune fauve à leur base , obscures à
leur extrémité : elles s’amincissent et se terminent en pointe. Les pattes
/
NO MÉOMMENMUNT D TR. 29
ont chacune cinq articles filiformes aux tarses : le pénultième est plus
court que les autres. Les mandibules sont simples, arquées , très-
pointues , assez grandes.
Le corcelet donne à cet insecte l’air d’un Téléphore ; mais les
antennules , les tarses et les côtés de l’abdomen doivent le faire ranger
parmi les Lampyres , en attendant un examen plus détaillé,
Il se trouve dans l'Amérique septentrionale , la Georgie.
Du Cabinet de M. Francillon.
28. LAMPYRE atre.
LamPyerrs atra. PI. 3. fig. 28.
L. Très-noir , bords latéraux du corcelet rougeâtres.
L. Atra, thoracis margine exteriore rubro.
Antennæ compressæ, nigræ, longitudine dimidii corporis. Corpus atrum,
thoracis margine exteriori rubro.
Il est à-peu-près de la grandeur du Lampyre italique. Les antennes
sont comprimées , noires , de la longueur de la moitié du corps. Tout
le corps est d’un noir très-foncé, avec les bords latéraux du corcelet
rouges. L’abdomen est sans taches.
Il se trouve dans l'Amérique septentrionale, la Georgie, et m’a été en-
voyé d'Angleterre par M. Francillon.
29. LamPyee thoracique.
Lamryris thoracica. PI. 3. fig. 29. a. b
L. Très-noir ; antennes comprimées ; corcelet fauve.
L. Atra , thorace rufo , antennis compressis.
Similis Lamp. atræ , at pauld minor. Antennæ nigræ, Compressæ , thorace
longiores. Thorax rufus , immaculatus. Elytra atra. done deest.
IL est un peu plus petit que le Lampyre atre, auquel il ressemble beau-
coup. Les antennes sont comprimées , très-noires , un peu plus longues
que le corcelet. La tête est noire. Le corcelet est fauve , sans taches. Les
élytres sont très-noires. L’abdomen manque dans l’individu que je décris.
Il se trouve à Cayenne,
28 NP MESA ON M PP YCR
30. LAMPYRE fauve.
LampPyris rufa. P]. 3. fig. 30.
L. Fauve ; extrémité des élytres noire.
L. Rufa, elytris apice nigris.
Magnitudo et statura Lamp. ignitæ. Thorax rotundatus , marginatus , rufus ,
immaculatus. Elytra lævia, rufa, apice nigra. Corpus subtùs pedesque rufa
. \
immaculata.
Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Lampyre enflammé.
Le cercelet est arrondi, rebordé, fauve , sans taches. Les élytres sont
lisses , fauves , avec près de la moitié postérieure noire. Le dessous du
corps et les pattes sont fauves, sans taches.
Il se trouve à Saint-Domingue.
Du Cabinet de M. Dufresne.
NS 20.
LE mot Lycus, Avxoc, a été appliqué par quelques auteurs Grecs, à
plusieurs êtres différens. Il a été employé par Hézychius, pour désigner
une espèce d’Araignée. Il signifie dans Athenée, une espèce de Poisson ;
dans Aristote , une espèce d’Oiseau. Mais Homère et les Grecs en
général ont désigné , par ce mot, le Loup. Les insectes qui com-
posent ce genre, ont été confondus par tous les Entomologistes, avec les
Lampyres et avec les Pyrochres. M. Fabricius , en les séparant des
Lampyres , et en leur assignant le nom générique de Lycus, a cepen-
dant laissé plusieurs espèces parmi les Pyrochres.
Les Lycus ont beaucoup de rapports avec les Lampyres; mais ils
en sont suffisamment distingués par les antennes comprimées ; par la
partie antérieure de la tête, en forme de trompe plus ou moins
avancée ; par les anténnules en masse , et par les mâchoires simples.
La forme des antennes et de toutes les parties de la bouche , et sur-tout
le nombre de pièces des tarses , ne permettent pas de confondre les Pyro-
chres avec les Lycus.
Les antennes sont filiformes, fortement comprimées , composées de
onze articles , dont les deux premiers petits, les autres égaux , quel-
quefois presque en scie. Elles sont plus ou moins longues , rapprochées
à leur base , et insérées à la partie antérieure de la tête , au- devant des
yeux.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandi-
bules , de deux mächoires , d’une lèvre inférieure et de quatre an-
tennules. s
La lèvre supérieure ( PI. 1. fig. 1. a. a. ) est assez grande , cornée ,
arrondie et fortement ciliée antérieurement. Elle est insérée vers l’extré-
mité de la trompe,
Les mandibules (b. b.) sont courtes, très-petites , à peine apparentes ,
cornées , arquées , pointues, simples.
Coléoptères. Tome IL. A
Le
NÉE ER Y C Ù S:
Les mâchoires (c. c.) sont membraneuses , assez courtes , simples,
arrondies , fortement ciliées.
La lèvre inférieure ( d. ) est courte , étroite , membraneuse , simple.
Les antennules antérieures ( e. e. ), plus longues que les postérieures,
sont composées de quatre articles , dont le premier petit ; le second et
le troisième courts , égaux entre eux ; le quatrième plus grand , un peu
comprimé, coupé à l’extrémité. Elles sont insérées au dos des mâchoires.
Les antennules postérieures ( £. f. ) , plus courtes et plus petites que
les antérieures , sont composées de trois articles , dont le premier petit ;
le second conique ; le dernier gros, comprimé , coupé à l’extrémité,
presque sécuriforme. Elles sont insérées à la partie antérieure de la lèvre
inférieure.
La tête est petite , inclinée , plus ou moïns avancée antérieurement
en forme de bec ou de trompe , à l’extrémité de laquelle se trouve la
bouche. Les yeux sont petits , arrondis, un peu saillans , et placés à la
partie latérale de la tête.
Le corcelet est applati, rebordé , ordinairement anguleux de chaque
côté postérieurement , et beaucoup plus étroit que les élytres.
L’écusson est petit, tronqué postérieurement. Les élytres sont cornées,
un peu flexibles , plus ou moins réticulées , quelquefois larges et très-
dilatées.
Les pattes sont de longueur moyenne , simples et fortement compri-
mées. Les tarses sont composés de cinq articles assez courts : le dernier est
presque cylindrique , légèrement arqué , et terminé par deux crochets
assez forts.
Ces insectes ont la forme du corps alongée , déprimée. Quelques
espèces étrangères ont les élytres si singulièrement dilatées, qu’on pourroit
les prendre pour des aïles étendues. En général , les couleurs des Lycus
sont renfermées dans le noir violet et le fauve. Ils fréquentent les fleurs :
le corcelet étroit ; la tête petite , et terminée par une espèce de trompe,
leur permettent de pénétrer au fond des corolles , pour en retirer les
sucs. L'Europe ne fournissant que très-peu d’espèces , les larves , qui
probablement vivent dans la terre , nous sont encore inconnues.
EVA CGAUS.
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes filiformes ,; compri-
mées , assez longues , composées
de onze articles , dont les deux pre-
miers plus petits que les deux autres.
Lèvre supérieure cornée, ar-
rondie ; fortement ciliée.
Mandibules courtes , petites ,
cornées , arquées , aiguës, simples.
Mächoires membraneuses, ar-
rondies , ciliées , simples.
Lèvre inférieure membraneuse,
courte , étroite , simple.
Quatre antennules inégales. Les
antérieures un peu plus longues,
quadriarticulées : premier article
petit ; le second et le troisième
courts , égaux ; le quatrième plus
grand , tronqué. Les postérieures
triarticulées : article premier petit ;
le second conique ; le troisième
plus gros , comprimé , presque sé-
curilorme.
PAYRETURS:
CHARACTER GENERIS.
ÂAntennæ fliformes ,; compres-
sa ; thorace longiores , undecim-
articulata : articulis duobus pri-
mis brevioribus.
Labium szperius corneum ; ro-
tundatum , ciliatum.
Mandibulæ brevissimae, tenuis-
Simae » COTTIEQR ; ATCUAÏAE ; ACU-
tae , simplices.
Maxillæ membranacea , rotun-
data , ciliatæ , simplices.
Labium
ceum , breve , tenue , simplex.
inferius membrana-
Palpi quatuor inaequales. Arr-
teriores longiores , quadriarticu-
Jarre:
secundo tertioque brevibus , aequa-
articulo primo minimo ;
libus ; ultimo mayjori , compresso ,
truncato. Posteriores triarticulati :
articulo primo minimo ; secundo co-
nico ; tertio maJori ; COMpPressO »
subsecuriformi.
A ij
5,
NCA DID MN, Y CU S:
ENS P ,ÉMCLE.S.
1. Lycus sanguin.
Lrcus sanguineus. PI. 1. fig. 1. à. b. c.
L. Noir ; bords latéraux du corcelet et élytres d’un rouge sanguin.
L. Niger, thoracis lateribus elytrisque sanguineis.
Lampyris sanguinea. Lin. Syst. Nat. p. 646. n°. 17. — Faun. suec. n°. 704.
Pyrochroa sanguinea. Fas. Syst. Ent. pag. 202. n°. 2. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 254. no. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 163. no. 4.
Lampyris elytris rubris, thorace rubro, nigra macula. Grorr. Ins. tom. 1.
pag. 168. no. 3. La
Le Ver-luisant rouge. Grorr. Ibid.
Lampyris villosa nigra, thorace elytrisque villosis rubris medio thoracis
nigro. Dre. Mém. ins. tom. 4. pag. 47. no. 4.
Cantharis prioribus similis. Ras. Ins. pag. 101. no. 4.
Scarabæus arboreus parvus ruber, elytris longis, clypeo pectorali linea
nigra. Friscu. Ins. 12. 40. pl. 3. tab. 7. fig. 2.
Cassida sanguinea. Scor. Ent. carn. no. 1109.
Cantharis sanguinca. Por. Mus. Græc. pag. 40.
Cantharis sanguinea. Scuranx. Enum. ins. aust. no. 3292.
Vozr. Coleopt. par. 1. tab. 46. fig. 8.
Lampyris coccinea. Vizr. Ent. tom. 1. pag. 287. no. 7. tab. 1. fig. 54.P
SCHAEFF. Îcon. ins. tab. 24. fig. 1.
Corpus atrum. Antennæ filiformes , longitudine dimidii corporis. Thorax
marginatus , subtetragonus, niger, lateribus san
Elytra sanguinea , subttriata. Alæ nigræ.
guineis. Scutellum nigrum.
Il varie beaucoup pour la grandeur. Le corps est très-noir. Les an-
tennes sont filiformes , de la longueur de la moitié du corps. La tête est
un peu avancée antérieurement , en forme de bec. Le corcelet est presque
quarré , noir, marqué , au milieu , d’une ligne longitudinale peu en-
foncée , avec les côtés d’un rouge sanguin. L’écusson est noir, coupé posté-
rieurement. Les élytres sont d’un rouge sanguin , et on y remarque des
lignes longitudinales peu élevées. Les ailes sont noires.
La couleur rouge de cet insecte est couverte d’un léger duvet court,
serré.
NME Y C:U .S: 5
Cet insecte ne doit point être confondu avec le Lampyris coccinea
de Linné, qui appartient au genre Pyrochre.
Il se trouve dans toute l’Europe ; il est très-commun dans les provinces
méridionales de la France.
2. Lycus large.
Lrovs ie Pa fig.
L. D'un jaune fauve en dessus ; oh dilatées , avec une tache mar-
ginale et l’extrémité , noires.
L. Flavus, elytris macula marginali posticeque nigris, margine laterali
maximo dilatato. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 163 n°. 1.
Pyrochroa latissima. Far. Syst. Ent. pag. 203. n°. 5. — Spec. ins. tom. 1.
pas 0255 /n° 05°
Lampyris /atissima flava, elytris postice nigris margine laterali maximo
dilatato. Lin. Syst. Nat. pag. 646. no. 14.
Magnitudo Lyc. proboscidei, at latior. Antennæ compressæ , nigræ. Tho-
rax semiorbiculatus , fulvus , linea longitudinali nigra. Elytra dans , fulva,
macula in medio marginis exterioris apiceque nigris. Corpus se pedes-
que nigra.
IL est assez grand. Les antennes sont noires , filiformes , un peu
comprimées , plus longues que le corcelet. La tête est noire , petite,
terminée antérieurement en forme de bec. Le corcelet est un peu dilaté ,
noir au milieu, avec les côtés fauves. L’écusson est noir , presque coupé
postérieurement. Les élytres ont chacune quatre lignes longitudinales ,
élevées ; elles sont dilatées et larges vers leur extrémité : elles sont fauves ;
- avec une tache noire sur le milieu du bord extérieur , et toute l’extrémité
noire. La tache est souvent réunie avec le noir postérieur , et il ya un
peu de noir à la suture. Dans quelques espèces , l’extrémité postérieure
est presque coupée et munie d’un léger rebord. Les pattes et tout le
dessous du corps sont noirs. Les côtés de l’abdomen sont quelquefois
rougeûtres.
Il se trouve dans PAfrique équinoxiale.
3. Lycus emmantelé.
Lrcvs palliatus. Pie: fig. 3.
6 NS, W0; DT, (CAU S:
L. Noir ; élytres coriacées , larges , bossues , fauves , avec l'extrémité
noire.
L. Elytris coriaceis, latissimis, testaceis, apice nigris. Fas. Mant. ins.
tom. 1. pag. 163. n°. 2.
Pyrochroa palliata. Fas. Syst. Ent. pag. 203. no. 6. — Spec. ins. tom. 1.
pag- 265. n°. 6.
[e)
Statura et summa affinitas Lyc. latissimi. Corpus nigrum. Rostrum cylindri-
cum, uti in congeneribus. Thorax niger , antice macula utrinque testacea.
Elytra striata , latissima , coriacea, testacea , apice nigra. Âlæ apice fuscæ.
Fas.
Il n’est pas si long , mais il est presque aussi large que le précé-
dent. Les antennes sont noires, filiformes , presque en scie ,comprimées,
un peu plus courtes que la moitié du corps. La tête est noire, petite,
terminée en forme de bec. Le corcelet est petit , noir , avec une tache
testacée de chaque côté. L’écusson est noir, presque coupé postérieu-
rement. Les élytres sont larges, presque circulaires , bossues , coriacées,
réticulées , marquées de quatre ou cinq lignes ; elles sont fauves , avec
l'extrémité noire ; tout le dessous du corps et les pattes sont noirs.
Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance.
4. Lycus dentelé.
Lrceus serratus. PI. 1. fig. 5.
L. D’un jaune fauve ; élytres réticulées , avec trois bandes noires.
L. Elytris reticulatis flavis , fasciis tribus nigris : prima abbreviata.
Cantharis serrata flavescens, elytris striatis fasciisque tribus nigris , antennis
nat: à /
serratis. Lin. Syst. Nat. pag. 649. no. 18.
Lampyris flavo -testacea, elytris striatis reticulatis : fasciis tribus nigris ,
antennis longissimis serratis nigris. Dec. Mém. Ins. tom. 4. pag. 55. no. 10.
tab. 17. fig. 12.
Magnitudo Lyc. proboscidei. Antennæ compressæ, serratæ , nigræ , fere longi-
tudine corporis. Thorax flavus dorso linea nigra. Elytra striata reticulata flava
fasciis tribus nigris, prima versùs basin abbreviata, secunda in medio, tertia
in apice. Corpus subtüs pedesque nigra , femoribus basi flavescentibus.
Il est de la grandeur du Lycus muselier. Les antennes sont noires ,
comprimées, un peu en scie, presque de la longueur du corps. La tête est
N°. M2: NT CUS S: 7
noire. Le corcelet est d’un jaune fauve , avec une ligne longitudinale ,
au milieu, noire. Les élytres sont d’un jaune fauve , avec trois larges
bandes noires , l’une vers la base, qui ne va point jusqu’au bord exté-
rieur , la seconde au milieu, et la troisième à l’extrémité : on remarque
sur les élytres plusieurs nervures élevées longitudinales , et d’autres
plus petites , plus nombreuses , transversales. Le dessous du corps est
noirâtre. Les pattes sont noires , avec la base des cuisses d’un jaune
fauve.
Il se trouve à Cayenne , à Surinam.
5. Lycus réticulé.
Lrcvs reticulatus. Pl. 1. fig. 7.
L. Noir; bords du corcelet fauves ; élytres fauves , avec une bande
et l’extrémité noires.
L. Ater, thoracis margine rufo , elytris rufis fascia apiceque migris.
Pyrochroa reticulata, thoracis margine flavo, elytris flavis fascia apiceque
nigris. Fas. Syst. Ent. pag. 203. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 255. n°. 4.
— Mant. ins. tom. 1. pag. 163. n°. 8.
Statura Lyc. bicoloris, at duplo major. Antennæ serratæ, compressæ , atræ.
Clypeus rotundatus, planus, niger, margine lato , flavo. Elytra plana , pos-
tice latiora, nervis elevatis quatuor strigisque numerosis transversis reticula-
ta, flava, fascia media apiceque latè nigris. Subtüs ater , sterno flavo. Fas.
Il est un peu plus grand que le Lycus bicolor. Les antennes sont
noires ;, comprimées , un peu plus longues que la moitié du corps. La
tête est noire , et la bouche est peu avancée. Les antennules antérieures
ont leur dernier article en croissant ; elles sont mélangées de jaune et
de noir. Le corcelet est noir , avec les bords extérieurs fauves. L’écusson
est noir. Les élytres sont fauves , avec deux bandes noires , dont l’une
transversale , en deçà du milieu, et l’autre grande , à l'extrémité ; il y
a un peu de noir sur la suture à la base. Les élytres sont un peu dila-
tées vers l'extrémité ; elles ont chacune quatre lignes longitudinales
saillantes ; avec de petites lignes transversales entre chaque ligne
élevée.
Il se trouve dans l’Amérique septentrionale.
8 Neo NC US"
6. Lycus muselier.
Lrcus proboscideus. PI. 1. fig. 6.
L. Noir ; côtés du corcelet fauves ; élytres fauves , avec l’extrémité
noire.
L. Niger, thoracis lateribus elytrisque flavis postice nigris. Fas. Mant. ins.
tom. 1. pag. 164. n°. 4.
Pyrochroa proboscidea. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 255. n°. 8.
Statura et summa affinitas Lyc. rostrati , à quo tamen differt elytris minüs
dilatatis , apice tantüm nigris. Fa.
Il est un peu plus grand que le Lycus bicolor. Les antennes sont
noires , comprimées , en scie. La tête est noire , et terminée en forme
de bec. Le corcelet est noir au milieu , d’un jaune fauve de chaque
côté. L’écusson est noir. Les élytres sont d’un jaune fauve, avec l’extré-
mité noire : elles ont chacune quatre lignes longitudinales élevées. Le
dessous du corps et les pattes sont noirs.
Il se trouve dans l’Afrique équinoxiale , le Sénégal.
7. Lycus rostré.
Lyrcus rostratus. P1. 1. fig. 4.
L. Noir; bords du corcelet fauves; élytres fauves , avec la base et
l’extrémité noires.
L. Niger, thoracis lateribus elytrisque dilatatis fulvis, antice posticeque
nigris.
Lampyris rostrata elytris testaceis antice posticeque nigris. Lin. Syst. Nat.
pag. 646. n°. 15. — Mus. Lud. Ulr. p. 78.
Pyrochroa rostrata. Far. Syst. Ent. pag. 205..n°. 7. — Spec. ins. tom. 1.
pas. 255. n°. 7.
Lycus rostrata. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 163. n°. 5.
Lampyris rostrata ovata, elytris flavo-fulvis antice posticeque nigris, tho-
race flavo macula nigra , capite rostrato. Dec. Mém. Ins. tom. 7. pag. 622.
n°. 19-0pl/40-Mi0 ir
Lampyris rostrata. Wuzr. Ins. cap. tab. 1. fig. 9.
Antennæ nigræ, longitudine ferè dimidii corporis. Rostrum porrectum,
cylindricum nigrum. Thorax niger, marginibus fulvis. Elytra fulva basi api-
ceque nigra, lineisque tribus elevatis. Corpus nigrum, abdominis lateribus
dilatatis rufis. Pedes nigri.
Les
N° 25% MAN Ce US: 9
Les antennes sont noires , en scie. La tête est avancée , presque
cylindrique , noire. Le corcelet est dilaté , plus étroit que les élytres,
noir au milieu , avec les côtés et le bord antérieur d’un. jaune fauve.
L’écusson est noir et petit. Les élytres ont trois lignes longitudinales
élevées ; elles sont d’un jaune fauve , avec une grande tache noire , à
la base et à l’extrémité. Le dessous du corps est noir , avec les côtés de
l'abdomen dilatés et fauves. Les pattes sont noires et comprimées.
Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance.
8. Lycus fascié.
Lrous fasciatus. PI. 1. fig. 8.
L. Noir ; bords latéraux du corcelet jaunes ; élytres dilatées , avec une
bande blanche.
L. Ater, thoracis margine flavo , elytris fascia media alba.
Pyrochroa fasciata atra, thoracis margine flavescente , elytris fascia lata
alba. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 163. no. 0.
. Corpus atrum, depressum. Antennæ compressæ , corpore breviores. Tho-
racis latera flava. Elytra dilatata , reticulata, lineis longitudinalibus elevatis
fasciaque media alba. Femora basi flava.
Les antennes sont noires, filiformes , comprimées, un peu plus
courtes que le corps. Le corcelet est petit, noïr, avec les bords latéraux
jaunes. Les élytres sont dilatées , réticulées , noires , avec une bande au
milieu, blanche : on apperçoit aussi quelques lignes longitudinales élevées.
Le dessous du corps et les pattes sont très-noirs. La base des cuisses est
jaunâtre.
Il se trouve à Cayenne.
-9. Lycus bicolor.
Lrceus bicolor. PI. 1. fig. 9. a. b.
L. D'un rouge sanguin ; élytres d’un noir bleuâtre postérieurement.
L. Sanguineus, elytris postice nigro-cæruleis.
Lampyris #ico/or sanguinea , elytris postice violaceis. Lin. Syst. Nat. pag.
646. n°. 16.
Cantharis bicolor. Lin. Amæn. acad. tom. 6. pag. 395. n°. 21.
Pyrochroa bicolor. Fas. Syst. Ent. pag. 203. n°. 3. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 255. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 163. n°. 7.
Coléoptères. Tome TI. B
10 NAME LUTY Ge US:
Corpus rubrum. Antennæ compressæ. Plantæ alæque nigræ. Elytra rubra,
angulato-striata ; dimidia parte postica atro-violacea , nitidissima. Lin.
Il est à-peu-près de la grandeur du Lycus sanguin. Les antennes sont
noires , comprimées , de la longueur du corps. La tête est noire. Le cor-
celet est rougeâtre. Les élytres sont rougeâtres , avec la partie postérieure
d’un noir bleuâtre. On remarque sur chaque trois lignes longitudinales
élevées. Le dessous du corps est rougeâtre. Les pattes sont noires , avec
la base des cuisses rougeûtre.
Il se trouve dans l’Afrique équinoxiale.
10. Lvycus tricolor.
Lyovs tricolor. PL 1. fig. 10.
L. D'un fauve obscur ; élytres obscures à la base , jaunes au milieu ,
. 4 19 ,r
noires à l’extrémité.
L. Elytris basi fuscis , medio flavis, apice nigris.
Similis omnind Lyc. bicolori. Antennæ compressæ , nigræ , basi pallidæ,
ferè longitudine corporis. Corpus fusco-rufum. Thorax marginatus, postice
utrinque angulatus, linea media eleyata. Elytra reticulata , lineisque quatuor
elevatis , basi fusca, apice nigra, ponè medium fascia lata flaya.
Il ressemble entièrement, pour la forme et la grandeur , au Lycus
bicolor. Le corpsest d’une couleur fauve obscure. Les antennes sont noires,
pâles à leur base, comprimées , presque de la longueur du corps. Le
corcelet est rebordé, terminé en pointe aiguë, de chaque côté , postérieu-
rement, et marqué d’une ligne longitudinale élevée , au milieu. Les élytres
ont chacune quatre lignes longitudinales élevées et de petites lignes trans-
versales , moins marquées , qui forment une espèce de réseau ; elles sont
obscures depuis la base jusques vers le milieu; elles ont ensuite une bande
jaune et l’extrémité noire. Les ailes sont obscures. |
Il se trouve à Cayenne.
11. L'ycus ponctué.
Lrcus punctatus. PI. I. fig. IL.
L. Jaune ; élytres d’un noir violet postérieurement , avec quelques
points blancs.
L. Flavus, elytris postice nigro-violaceis , albo punctatis.
DORE NY CU .'S. 11
Magnitudo et statura omnind Lyc. bicoloris. Antennæ compressæ , nigræ ,
basi pallidæ. Corpus flavum. Elytra postice nigro-violacea , albo punctata,
Il ressemble entièrement, pour la forme et la grandeur , au Lycus bicolor.
Les antennes sont comprimées , presque de la longueur du corps, noires -
avec la base jaunâtre. Tout le corps est jaunâtre. Les élytres ont quelques
lignes longitudinales peu élevées , et presque la moitié postérieure d’un
noir violet, marqué de quelques points blancs. Les pattes sont d’un
jaune fauve.
Il se trouve dans l’Amérique méridionale.
Du Cabinet de M. Pâris.
12. Lycus nigripède
Lrcus nigripes. PI. 1. fig. 12.
L. D'un rouge sanguin ; antennes et pattes noires , rouges à leur base.
L. Sanguineus , antennis pedibusque nigris.
Pyrochroa zigripes sanguinea , antennis pedibusque nigris. Far. Mant. ins.
tom. 1. pag. 163. no. 5.
Statura et magnitudo omnind Lyci sanguinei, at corpus uti et thorax tota
sanguinea. Elytra substriata , immaculata. Antennæ et pedes nigra , basi rufa.
Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur , au Lycus
sanguin. Les antennes sont noires , filiformes , presque en scie, fauves à
leur base. La tête est fauve , terminée antérieurement en forme de bec.
Les antennules et la lèvre supérieure sont noires. Le corcelet est d’un
rouge fauve. L’écusson est fauve, presque coupé postérieurement. Les
élytres sont d’un rouge de sang ; elles ont chacune quatre lignes longi-
tudinales élevées , et sont très-peu dilatéees vers leur extrémité. Le
dessous du corps est rougeâtre. Les pattes sont noires , avec la base des
cuisses fauve.
Il se trouve à Siam.
Du Cabinet de M. Banks.
13. Lycus nain.
Lrcuvs minutus. P]. T. fig. 13
L. Très-noir ; élytres rouges ; extrémité des antennes fauve.
L. Ater, antennarum apice rufo, elytris sanguineis.
12 NÉE OU Y (CU 5:
Pyrochroa zzinuta atra, antennarum apicibus elytrisque sanguineis. Fas.
Mant. ins. tom. 1. pag. 163. n°. 6. }
Lampyris zigro-rubra nigra , thorace toto nigro, elytris rubris : venis reti-
culatis. Dec. Mém. Ins. tom. 4. pag. 46. n°. 3.
. L à! e e L]
Statura Lyc. sanguinei, at pauld minor. Antennæ nigræ, apice rufæ. Cor-
pus atrum. Thorax ater immaculatus. Elytra sanguinea , reticulata.
Il est un peu plus petit que le Lycus sanguin. Les antennes sont
filiformes , noires , avec l’extrémité fauve. Le corcelet est rebordé , noir,
sans taches, presque quarré. L’écusson est noir et coupé postérieurement.
Les élytres sont d’un rouge sanguin ; elles ont chacune quatre lignes
longitudinales élevées , entre lesquelles il ÿ a deux rangées de points
enfoncés , très-serrés , assez grands.
Il se trouve au Nord de l’Europe.
Du Cabinet de M. Bosc.
14. Lycus serraticorne.
Lyrcevs serraticornis. PI. TI. fig. 14.
L. Noir ; corcelet et élytres fauves ; élytres noires à l’extrémité.
L. Niger, thorace elytrisque rufescentibus , elytris apice nigris. Far. Mant.
ins. tom. 1. pag. 164. n°. 5.
Pyrochroa serraticornis. Far. Syst. Entom. pag. 203. n°. 8. — Spec. ins.
tom. 1. pag. 256. n°. 9.
Statura præcedentis (Lyc. rostrati), at triplo minor. Antennæ valdè com-
pressæ, serratæ, nigræ. Thorax rufescens , marginibus subreflexis. Elytra
sulcata , sulcis rugosis, rufescentia , apice nigra. Abdomen et pedes nigra.
Femora basi testacea. Far.
Il est plus petit que le Lycus sanguin. Les antennes sont noires,
comprimées, en scie. La tête est noire et n’est point avancée. Le corcelet
est d’un fauve testacé. L’écusson est noir, coupé ; presque échancré posté-
rieurement. Les élytres sont testacées fauves, avec l'extrémité noire. Elles
ont chacune trois lignes longitudinales élevées , et deux rangées de points
enfoncés , assez gros, entre chaque ligne. Le dessous du corps est noir , avec
un peu de fauve sous le corcelet. Les pattes sont noires , avec la base fauve.
Il se trouve dans la Nouvelle-Hollande. |
Du Cabinet de M. Banks.
NES 10.
CREER PP,
NOUS L À S IS MEL 18SrsS
A —— —
Livré a placé parmi les Taupins , et M. Fabricius , parmi les
Hispes, l’insecte qui doit constituer ce nouveau genre, et que nous
désignons sous le nom de Mélasis , tiré du mot grec MeAas qui signifie
noir , parcequ’en effet c’est la couleur propre à la seule espèce qui
nous est connue.
Le Mélasis diffère du Taupin par les antennes pectinées ; par les
mandibules et les mâchoires simples , et par les antennules filiformes :
caractères bien différens de ceux que nous avons déjà donnés aux
Taupins. Il ne doit pas plus être confondu avec les Hispes, qui ont
les antennes filiformes , rapprochées à la base, les mâchoires bifides ,
et Les articles des tarses au nombre seulement de quatre. Ce genre au-
roit plus de rapports avec ceux de Ptilin et de Bupreste; mais il en
est suffisamment distingué par les mandibules bifides de l’un, et par
les mâchoires unidentées de lautre.
Les antennes (PI. 1. fig. 1. à. a. a.) sont pectinées, de la lon-
gueur du corcelet, et composées de onze articles , dont le premier est
alongé ; les deux suivans sont courts, simples ; les autres sont courts
et latéralement prolongés.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandi-
bules, de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure, et de quatre an-
tennules.
La lèvre supérieure (b.) est cornée, courte, presque arrondie.
Les mandibules (c.c.) sont courtes, cornées, un peu arquées,
pointues , simples.
Les mâchoires (d. d.) sont petites, presque cornées, simples ,
arrondies , et légèrement ciliées.
La lèvre inférieure (e.) est presque membraneuse , étroite, un
peu avancée, entière.
Les antennules antérieures (ff) sont une fois plus longues que
les postérieures , et composées de quatre articles, dont le premier est
Coléoptères. Tome II. A
ri NOM NT É I: A SIT LS.
petit ; les autres sont arrondis ; le quatrième est plus gros et ovale.
Elles sont insérées au dos des mâchoires. Les antennules postérieures
(g.g.) sont courtes ; filiformes , et composées de trois articles, dont
le premier est petit, le second arrondi, et le dernier ovale. Elles sont
insérées à l’extrémité latérale de la lèvre inférieure.
La tête est assez grosse , et à moitié enfoncée dans le corcelet ; ce
qui donne à cet insecte la forme d’un Bupreste. Les yeux sont ar-
rondis et peu saillans.
Le corcelet est de la largeur des élytres ; il est terminé , de chaque
côté , postérieurement ; en pointe avancée ; ce qui a sans doute porté
Linné à placer cet insecte parmi les Taupins.
Les élytres sont dures , coriacées , de la grandeur de l’abdomen.
Elles cachent deux aîles membraneuses , repliées. L’écusson est petit,
arrondi postérieurement.
Les pattes sont de longueur moyenne. Les jambes sont simples et
comprimées. Les tarses sont composés de cinq articles, qui diminuent
progressivement de longueur et d’épaisseur : le dernier est très-mince,
et terminé par deux ongles crochus.
Le Mélasis est rare et peu connu. La forme de son corps est alongée
et cylindrique. Il doit être rangé parmi les insectes dont la grandeur
est au-dessous de la moyenne. Il ne paroît pas voler fréquemment.
Le vol léger n’est ordinairement l’appanage que des insectes qui vivent
sur les fleurs. Sa larve est inconnue : nous ne pouvons que soupçonner
qwelle est logée et se nourrit dans la substance du bois mort ou carié;
sur lequel on trouve toujours l’insecte parfait.
N°.1 3%.
ME. A. SI. S 3
EE
MÉLASIS.
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes pectinées d’un seul
côté, de la longueur du corcelet,
composées de onze articles : le pre-
mier long ; les deux suivans courts,
simples ; les autres latéralement
prolongés.
Lèvre supérieure courte, cornée,
arrondie, ciliée.
Mandibules courtes, cornées ,
arquées , pointues , simples.
Mächoires courtes ; presque
membraneuses , simples, arron-
dies, un peu ciliées. É
Lèvre inférieure avancée, pres-
que cornée , entière.
Quatre antennules. Les anté-
rieures une fois plus longues , qua-
driarticulées : premier article petit;
les deux suivans arrondis ; le troi-
sième un peu plus gros et ovale.
Les postérieures , filiformes , cour-
tes, triarticulées ; le premier article
petit; le second arrondi ; le troi-
sième ovale.
MIEL: A.S I S.
CHARACTER GENERIS.
ÂAntennæ z70 versu pectinatae ,
longitudine thoracis , undecimar-
ticulatæ : articulo primo longiori;
€
secundo tertioque simplicibus ;
aliis lateralitèr productis.
Labium szperius breve, cor-
zeum , rotundatum , ciliatum.
Mandibulæ breves , corneæ ,
arcuatæ , acutæ , simplices.
Maxillæ Dreves, submembra-
naceæ ; simplices , rotundatæ ,
ciliatae.
Labium zrferius porrectum ,
subcorneum , integrum.
Palpi quatuor. Anteriores du-
plè longiores ,; quadriarticulati :
articulo primo minimo ; secundo
tertioque rotundatis ; ultimo cras-
siori,ovato. Posteriores filiformes,
breves , triarticulati :
primo minimo ; secundo rotun-
dato ; ultimo ovato.
articulo
4 N°. 30. MÉLASIS.
oo —
ENS PAÆMCREES:
1. Mérasrs buprestoïde.
Mpszasrs buprestoïdes. Pl a Me STE cd. Ce g.
et Taupin, pl. 1. fig. 8.
M. Noir; antennes et pattes d’un brun ferrugineux ; élytres striées.
M. Nigra, antennis pedibusque fusco-ferrugineis, elytris striatis.
Elater buprestoides thorace caput recipiente, antennis pectinatis, corpore
toto nigro. Lin. Syst. Nat. pag. 656. n°. 37. — Faun. Suec. n°. 742.
Elater buprestoides cilindricus niger immaculatus , capite retracto. Fas.
Mant. ins. tom. 1. pag. 175. n°. 55.
Hispa fabellicornis antennis pectinatis , elytris lævibus atris. Fas. Syst.
Ent. pag. 70. n°. 2. — Sp. ins. tom. 1. pag. 81. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1.
pag. 47. n°. 2.
Corpus totum cylindricum, atrum. Caput globosum, antennis uno latere
valdè pectinatis. Thorax cylindricus, basi utrinque terminatus dente valido
acuto. Elytra scabra vix distinctè striata. Fas.
Antennæ pedesque fusco - ferruginei. Variat magnitudine. Mas fœmina
duplù aut tripl minor.
Il varie pour la grandeur. Le mâle est ordinairement une ou deux
fois plus grand que la femelle. Les antennes et les pattes sont d’un
brun ferrugineux. Tout le corps est noir, sans taches. Le corcelet
est pointillé , presque chagriné, et légèrement cannelé. Les élytres
sont striées et presque chagrinées.
Il se trouve en Europe,
N°3 1.
N°50. Be ROUE B'IVT OUN.- cz % #70
RS
Le Grecs désignoient sous le nom de Cébrion, KeGpior , quelque
espèce particulière d'animal qui nous est inconnue. Ce nom nous à
paru convenir à un nouveau genre d’insectes , et en le restituant à des
êtres animés , nous croyons le rétablir dans sa destination primitive.
M. Fabricius a confondu ce genre avec celui de Cistèle. M. Rossi
en a fait de mème, en indiquant cependant qu’il appartenoit peut-être
à un genre nouveau , très-voisin de celui de Taupin. Trompé par les
premières apparences , nous avions d’abord figuré le Cébrion parmi
les Taupins ; mais un examen plus réfléchi, en nous manifestant ;
dans le Cébrion , une espèce particulière, qui n'appartient qu’à elle-
même, doit nous engager à rectifier, dans le discours , l’erreur qui
se trouve dans les planches.
Le Cébrion diffère du Taupin par les antennes longues , presque
sétacées , légèrement en scie ; par les mandibules et les mâchoires
simples , et par les antennules filiformes. Le nombre des pièces des
tarses doit suffire pour ne pas le confondre avec la Cistèle.
Les antennes sont filiformes , presque sétacées , légèrement en scie,
presque de la longueur du corps. Elles sont composées de onze arti-
cles, dont le premier assez court, arrondi ; le second et le troisième
très-courts ; les autres presque égaux, un peu comprimés : le dernier
est terminé en pointe. Elles sont insérées au devant de la tête > Ua
l'angle antérieur des yeux.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandi-
bules, de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure , et de quatre an-
tennules.
La lèvre supérieure (Taupin. PI. 1. fig. 1. a. a.) est cornée,
large , courte, presque échancrée et ciliée antérieurement.
Les mandibules (2. B.) sont avancées, cornées, arquées ; poin-
tues, simples.
Les mâchoires (c.c., et Cébrion, pl. 1. fig. 1. c.) sont courtes,
Coléoptères. Tome II. À
5 NC 32. Pis. C É BR TO N.
presque membraneuses , ciliées, bifides: la division intérieure est pe-
tite et pointue.
La su inférieure (e.) est courte, presque cornée , simple, un
peu velue antérieurement.
Les antennules antérieures (d. d.) sont filiformes , assez longues,
et composées de quatre articles , dont le premier est court; les autres
sont longs , presque égaux, et un peu renflés à leur extrémité : elles
sont insérées au dos des mâchoires. Les antennules postérieures ( f. f.)
un peu plus courtes que les autres, sont filiformes et composées de
trois articles, dont le premier est court, et les autres sont longs, peu
renflés à leur extrémité. Elles sont insérées à l’extrémité de la lèvre
inférieure, une de chaque côté.
La tête est courte, assez large, un peu plus étroite que le corcelet,
légèrement inclinée. Les yeux sont arrondis ; un peu luisans.
Le corcelet ressemble entièrement à celui des Taupins. Il est ter-
miné, de chaque côté de sa partie postérieure, en un angle avancé,
très-aigu , et le dessous est de même muni d’une pointe qui s’enfonce
dans une cavité. L’écusson est petit, peu apparent. Les élytres sont
coriacées , un peu flexibles , de la grandeur de l’abdomen. Elles cachent
deux aîles membraneuses, repliées.
Le corps est oblong. Les paites sont un peu plus longues que celles
des Taupins : on remarque une appendice ovale , à la base interne des
cuisses postérieures. Les tarses sont filiformes , et composés de cinq
articles presque égaux ; le dernier est terminé par deux ongles crochus.
Nous n’avons encore que deux espèces connues de ce genre, et
nous n’avons aussi que très-peu de détails à donner à leur histoire.
Les Cébrions de la première espèce ont un vol brusque et impétueux.
On ne les rencontre, le plus souvent, que pendant la nuit, et sur-
tout après une grande pluye. On trouve rarement ces insectes dans
les champs. Ils volent ordinairement au milieu des chemins, et heur-
tent aveuglément contre tous les corps. Quelle que soit leur ressem-
blance avec les Taupins , par la forme de leur corcelet, on ne les voit
pas cependant faire le mème usage de leur organisation à cet égard ,
et exécuter les sauts dont nous avons fait mention à l’article Taupin.
Cependant, cette même conformation doit annoncer toujours que ces
N°. 30. bis CÉBRIO N.
deux genres sont très-rapprochés l’un de l’autre. La 1
s
3
arve est encore
inconnue.
La seconde espèce de Cébrion diffère tellement de l’autre par la
1e des antennes u’on serôit porté à la regarder ell
or ;
e - même
comme un nouveau genre, Si la forme de la bouche et de toutes les
autres parties du corps , ne lui donnoit la plus grande ressemblance
avec la première espèce , et n’obligeoit de les placer ensemble, M. Rossi,
n'osant pas faire un genre nouveau, et ne pouvant faire appartenir
cet insecte à aucun des genres connus , quoique lui trouvant des rap-
ports avec plusieurs , s’est enfin décidé à le ranger parmi les Téné-
brions. On ne doit pas, sans doute , multiplier les genres sans néces-
sité, mais on ne doit pas craindre d’en venir à cet expédient ,
qu’il est nécessaire.
Les antennes (PI. 1. fig. 2. a. a. a.) sont plus courtes que la tête,
et composées de dix articles : le premier est un peu renflé » et presque
aussi long que tous les autres ensemble; les autres sont courts > per-
foliés , progressivement plus gros ; le dernier est arrondi à l'extrémité.
Elles sont insérées à la partie antérieure et latérale de la tête , un
peu au-devant des yeux.
La lèvre supérieure (b.) est large, courte, cornée, presque échancrée.
Les mandibules (c.c.) sont grandes, avancées , très - arquées ,
pointues, simples.
Les mâchoires (d. d.) sont courtes, ciliées , bifides: la division
interne est très-petite.
La lèvre inférieure (e.) est courte , étroite, simple.
Les antennules antérieures (/f.f.) sont filiformes , assez longues,
composées de quatre articles , dont le premier est le plus court, et le
second est le plus long. Les postérieures (g.g.) un peu plus courtes
que les autres, sont filiformes et composées de trois articles, dont le
premier est le plus court.
lors-
On voit, par les détails que nous venons de présenter , qu'il n’y
a de différence bien marquée entre les deux espèces , que la forme
des antennes , et nous ne savons pas même si le mâle de la seconde
espèce, que nous ne connoissons point, n’auroit pas ses antennes
semblables à celles de la première.
A ÿ
4 N°130:'bi1s:
C'É BR 10 NW
a — —
CÉBUR T'O N.
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes filiformes ,
en scie, un peu plus courtes que
le corps, composées de onze ar-
ticles : articles second et troisième
presque
très-courts.
Lèvre supèrieure cornée, large,
courte, antérieurement ciliée.
Mandibules avancées, cornées,
arquées, pointues, simples.
Mächoires courtes , presque
membraneuses, simples , arron-
dies , ciliées.
Lèvre inférieure , courte , pres-
que cornée, entière.
Quatre antennules filiformes,
inégales. Les antérieures un peu
plus longues ; quadriarticulées :
premier article court; les autres
égaux. Les postérieures triarticu-
lées: premier article court ; les
autres égaux:
CE B R'10;
CHARACTER GENERIS.
Antennæ fliformes , subser-
rata ; corpore paulà breviores ,
undecimarticulatae : articulo se-
cundo tertioque brevissimis.
Labium superius corneum ,
breve, latum , antice ciliatum.
Mandibulæ porrecta , correæ,
arcualae , acutae ; simplices.
Maxillæ breves, submembra-
naceae ; simplices , rotundatae ,
ciliatae.
Labium izferius breve , subcor-
LEUR » 1ÉCOTUM.
Palpi quatuor , filiformes , in-
aquales. Anteriores longiores ,
guadriarticulati : articulo primo
breviori ; aliis aequalibus. Poste-
riores triarticulati : articulo pri-
mo breviori ; aliis aequalibus.
Net PA BCNEÉ BR I0 'N. 5
oo
ESP. ÉHCRRTUsS.
1. Césrion longicorne.
CEsRrIo longicornis. PI. 1. fig. 1. a. b.c. , et Taupixn,
pl: 2. fig. 1. a. b:"c:
C. Pubescent, noirâtre ; élytres , abdomen et cuisses testacés.
C. Pubescens fuscus, elytris, abdomine femoribusque testaceis.
Cistela gzgas villosa fusca , elytris abdomine femoribusque testaceis. Faz.
Mant. ins. tom. 1. pag. 84. n°. 1.
Cistela gigas. Ross. Faun. etr. tom. 1. n°. 256. tab. 7. fis. 0.
Antennæ fuscæ, filiformes, subserratæ, corpore pauld breviores. Caput
thoraxque fusca pubescentia. Elytra testacea , punctata, striata , pubescentia.
Pectus fuscum. Abdomen testaceum. Pedes fusci, femoribus testaceis.
Les antennes sont filiformes , comprimées , presque en scie, un
peu plus longues que la moitié du corps. La tête est noirâtre, pubes-
cente. Le corcelet est noirâtre , couvert de poils roussâtres, terminé
postérieurement , de chaque côté, par un angle avancé, très-aigu.
Les élytres sont tsstacées , pointillées , presque striées, pubescentes.
La poitrine est noirâtre. l’abdomen est testacé. Les pattes sont noi-
râtres, avec les cuisses testacées.
Les élytres sont quelquefois plus ou moins obscures.
La grande ressemblance de cet insecte avec les Taupins, l’avoit
d’abord fait placer parmi ces derniers, mais un examen plus attentif
nous a démontré qu’il devoit former un genre particulier.
Il se trouve au midi de la France , en Italie, dans les mois d’Août
et de Septembre.
2. Cégrion brévicorne.
CEBRI1O brevicornis. PL. 1.fig. 2. a. b. c.
C. Aptère , testacé ; mandibules avancées , noirâtres ; antennes très-
courtes.
C. Apterus testaceus, mandibulis exsertis nigricantibus , antennis brevis-
simis.
6 N°. 30. bis. CÉBRIO N.
Tenebrio dubius. Ross. Faun. etr. tom. 1. pag. 234. n°. 583. tab. 1. fig. 2.
Præcedente pauld major, cui exceptis antennis alisque omnind similis. Man-
dibulæ porrectæ, apice nigræ , basi ferrugineæ. Caput punctatum, ferrugi-
neum, oculis nigris. Thorax ferrugineus , punctatus , subcanaliculatus,
glaber , postice utrinque acutè angulatus. Elytra testacea , striata , punctata,
abdomine breviora, apice dehiscentia. Alæ nullæ. Corpus subtus pedesque
testacea. Antennæ capite breviores, decemarticulatæ : articulo primo lon-
giori, aliis brevissimis, perfoliatis, extrorsum crassioribus.
Marem non vidi. An fœminæ diversus ?
Cet insecte ressemble entièrement au précédent, par les parties de
la bouche et par la forme du corps; il n’en diffère que par les an-
tennes et le manque d’aîles. Il est un peu plus grand. Les mandibules
sont grandes ;, arquées , pointues ; noires à leur extrémité ; ferrugi-
neuses à leur base. Les antennes sont plus courtes que la tête, un
peu velues , et paroïssent composées de dix articles, dont le premier
est alongé , et les suivans sont progressivement plus gros. La tête est
pointillée , ferrugineuse, avec les yeux noirs , un peu moins saillans
que dans l’espèce précédente. Le corcelet est ferrugineux, glabre, fi-
nement pointillé, presque cannelé au milieu , et terminé postérieure
ment , de chaque côté, par un angle avancé , très-aigu. Les élytres
sont testacées, glabres, pointillées, striées, plus courtes que Pab-
domen , flexibles et écartées l’une de l’autre à leur extrémité. Point
d’aîles. Le dessous du corps et les pattes sont testacés. Les tarses
sont un peu plus courts que dans l’epèce précédente.
Je n’ai vu que la femelle, et je n’ai pu m’assurer si le mâle n’au-
roit pas des aîles, et les antennes semblables à celles de Pespèce pré-
cédente.
Il se trouve dans les lieux humides, à Florence, à Pise, doù il a
été envoyé à M. Bosc.
NÉ OT.
NOM RC UP ILONNUZ: Z, 1 7 E PI
—— = —
Ox a donné aux insectes qui composent ce genre, le nom d’Æ/ater
ou de Notopeda ; à cause du saut qu’ils font, lorsque , renversés
sur leur dos, ils veulent se remettre sur leurs pattes ; ce qui les avoit
aussi fait appeller Scarabés à ressort. M. Geoffroy leur a donné le
nom de Taupin, formé du mot Notopeda.
Ces insectes ressemblent beaucoup aux Buprestes : ils ont, comme
eux , les antennes en scie , la tête enfoncée dans le corcelet, et le cor-
celet presque de la largeur des élytres : ils en différent par les mandi-
bules plus minces, par les mâchoires unidentées , et par les anten-
nules sécuriformes.
Les antennes des Taupins sont filiformes, plus ou moins en scie,
quelquefois pectinées , à peine de la longueur du corcelet , et com-
posées de onze articles, dont le premier est allongé, un peu renflé;
le second est petit et arrondi , les suivans sont égaux entr’eux et en
forme de scie: elles sont insérées à la partie antérieure et latérale de
la tête, à peu de distance des yeux.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandi-
bules , de deux mâchoires, d’une lêvre inférieure et de quatre anten-
nules.
La lèvre supérieure (PL. 1. fig. 2. a. a. et pl. 2. fig. 9. a. a.) est
cornée , courte, assez large, tronquée ou presque échancrée, et forte-
ment ciliée antérieurement.
Les mandibules (PI. 1. fig. 2. b. b., et pl. 2. fig. 9. b. b.) sont cor-
nées, arquées , pointues , renflées à leur base , simples où munies
d’une dent vers leur extrémité. Leur partie extérieure est quelquefois
couverte de poils serrés.
Les mächoires (PI. 1. fig. 2. c. c., et pl. 2. fig. 9. c. c.) sont
courtes ; presque membraneuses, arrondies et fortement ciliées à leur
extrémité , munies d’une petite dent pointue vers leur base interne.
La lèvre inférieure (PI. 1. fig. 2. d., et pl. 2. fig. 9. d.) est
Coléoptères. Tome II. MESA
DID INC ET AU CP I SN:
avancée, cornée à la base ; membraneuse et bifide à l'extrémité : les
divisions sont égales et tronquées.
Les antennules antérieures (PI. 1. fig. 2.e.e., et pl. 2. fig. 9. e.e.)
sont courtes et composées de quatre articles , dont le premier est |
petit; le second et le troisième sont égaux et presque coniques ; le
dernier est comprimé ;, triangulaire, dilaté, sécuriforme. Elles sont
insérées au dos des mâchoires. Les antennules postérieures (PI. 2.
Lo NO. L. f.) sont plus courtes que les antérieures, et composées de
trois articles, dont les deux premiers sont petits, et le troisième est
grand , triangulaire , comprimé, sécuriforme. Elles sont insérées à la
partie antérieure et latérale de la lèvre inférieure.
La tête est petite, presque entièrement enfoncée dans le corcelet,
Les yeux sont ovales, très-peu saillans ; appuyés contre le bord an-
térieur du corcelet. Le corcelet est assez grand, presque aussi large
que les élytres, rebordé , terminé de chaque côté , postérieurement ,
par un angle avancé, plus ou moins aigu. Le dessous est muni pos-
térieurement, d’une pointe, qui est reçue dans une cavité placée à
la partie antérieure de la poitrine.
L’écusson est presque carré , quelquefois plus large à sa partie
postérieure , assez élevé , ordinairement marqué longitudinalement
d’une ligne enfoncée, qui le fait paroître double. Les élytres sont
coriacées , très-dures, un peu convexes , ordinairement de la lon-
gueur de l’abdomen. Les aîles sont membraneuses , repliées et pla
cées sous les élytres.
Les pattes sont assez courtes. Les tarses sont filiformes , et com-
posés de cinq articles , dont les quatre premiers sont courts et pres-
que égaux entr’eux; le cinquième est alongé, arqué , un peu renflé à
l’extrémité, et terminé par deux ongles crochus.
Les Taupins ont le corps alongé , un peu déprimé. On les trouve
par-tout à la campagne , sur les fleurs, sur les plantes, sur le tronc
et sous l'écorce des arbres cariés. On les prend assez facilement ,
mais souvent ils se laissent tomber, pour éviter la main prête à les
saisir. Ils sont tous pourvus d’aîles , et s’en servent quelquefois
pour se transporter d’un lieu à un autre. Ils marchent toujours avec
beaucoup de lenteur , et semblent ne se servir qu'avec peine de
NC 158 OMR U PCI. 3
leurs pattes. Nous devons ici faire connoître ces insectes par le don
particulier qui leur est propre, et qui ne leur a pas été accordé inu-
tilement. Le premier devoir et le plus doux de tout naturaliste , doit
être de rendre à la prévoyance et à la bonté de la nature dans ses ou-
vrages, l'attention et admiration qui lui sont dues. Nous avons déjà
dit que le nom latin du Taupin désigne la faculté qu'a l’insecte de sauter
ou de s’élever en Pair , comme par une espèce de ressort, quand on le
met sur le dos, et jamais autrement. Il saute perpendiculairement à
une certaine hauteur , de sorte qu’il retombe à-peu-près au même
endroit où il est placé. Son but, en faisant ce saut . est de se re-
mettre sur ses pieds ; ce qui seroit autrement pour lui un travail pé-
nible et difficile à exécuter , à cause du peu de longueur de ses
pattes. S’il retombe sur le dos, ce qui n’est pas rare, il réitère les
sauts jusqu’à ce qu’il se trouve sur les pattes. Après avoir fait con-
noître le motif de ces sauts, nous devons en expliquer la mécha-
nique, en parlant des parties qui doivent y concourir.
Les deux angles extérieurs du corcelet sont terminés en pointes
avancées et plus ou moins aigues. En dessous et exactement au mi-
lieu du bord postérieur, une troisième pointe longue, roide et fort
dure, placée dans une même ligne avec le corps, s’avance vers la
poitrine, beaucoup au-delà du bord du corcelet. Cette partie large
à son origine, diminue peu-à-peu de grosseur, pour se terminer en
pointe mousse ou un peu arrondie. En dessous et proche de son
extrémité , on remarque une petite éminence en forme de dentelure.
Sur la poitrine en dessus , entre son bord antérieur et les deux pattes
intermédiaires , se trouve un trou ovale , assez profond , garni de
substance lisse et cornée. C’est dans cette cavité que s'enfonce la
longue pointe du corcelet , quand l’insecte baisse la tête ; ce qui est
sa position naturelle , soit qu’il marche, soit qu’il se tienne en repos.
Tels sont les principaux instrumens qui doivent servir au Taupin
pour s’élever en lair: voici la manière dont il exécute sa petite ma-
nœuvre. L’insecte placé sur le dos , baisse la tête et le corcelet vers
Je plan de position ; par ce mouvement , la longue épine sort entiè-
rement hors du trou ovale dans lequel elle est logée. En même tems :
il applique toujours les pattes contre le dessous du corps et les y
A ij
4 DEMÉAIU TT AUU PEINE
tient fortement serrées; ce qui doit les mettre à l’abri des dangers
de la chûte. Ensuite, rapprochant le corcelet de la poitrine, il pousse
fortement et rapidement, contre le bord du trou ; la longue pointe,
qui retombe comme un ressort en rentrant dans sa cavité; le corcelet
avec ses pointes latérales , la tête et même le dessus des élyires,
toutes ces parties heurtant, avec force, contre le plan de position,
concourent aussi , par leur élasticité , à faire élever le corps en l'air.
En tenant l’insecte par le ventre et renversé entre les doigts, on peut
aisément se convaincre de l’exactitude de ces observations. Plus le
plan de position est ferme et dur ; plus le saut doit être élevé. On a
encore remarqué que linsecte appuye les deux épines latérales du
corcelet contre le bord inférieur des élyires, et qu’il les débande en
même tems qu’il fait rentrer la longue pointe dans le trou ; ce qui
est bien capable d'augmenter la force élastique qui le porte en haut.
Il est nécessaire que le corcelet ait un mouvement et un jeu libre sur
la poitrine; aussi est-il très-mobile , et l’insecte peut le baisser con-
sidérablement.
En pressant le ventre du mâle entre les doigts , on fait sortir trois
parties, dont celles des côtés servent d’étui à celle du milieu, et sont
concaves antérieurement. Dans leur situation naturelle , ces trois
parties sont enfermées dans un second fourreau , qui s'ouvre vers les
côtés, et qui est soutenu par deux lames concaves, écailleuses, for-
mant comme un troisième fourreau. La partie alongée du milieu est
sans doute celle qui caractérise le sexe du mâle. Du ventre de la fe-
melle on fait sortir, par la même pression, des parties toutes diffé-
rentes. C’est une longue pièce cylindrique , au bout de laquelle se
trouvent deux autres pièces alongées, coniques et pointues ; entre
lesquelles on en voit une troisième qui paroit être creuse. Toutes ces
parties rentrent dans une espèce de fourreau, qui, à son tour, trouve
place au dedans du ventre. La partie creuse doit être le conduit des
œufs, dont on trouve un assez grand nombre dans le ventre de ces
femelles : ils sont très-petits , ovales, blanchâtres et luisans.
Les larves des Taupins sont assez peu connues. On sait qu’elles
vivent, en général , dans le bois. De Geer a donné la description de
la larve d’une espèce de Taupin : elle a non-seulement la tête , mais en-
NO IR LRU PI N: 5
core tout le corps couvert d’une peau écailleuse. Aux trois premiers an-
neaux du corps, sont attachées trois paires de pattes écailleuses , di-
visées en articulations et terminées par un assez long crochet pointu.
La tête est de figure presqu’ovale ; garnie de deux petites antennes
coniques ;, divisées en articulations et placées vers les côtés. Deux
dents noires, qui se rencontrent avec leur pointe , sont situées au
devant de la tête, et on voit en dessous quatre barbillons qui ont
leur attache à une espèce dé lèvre inférieure. Ces barbillons sont
coniques et divisés en articulations, comme les antennes. Le dernier
anneau du corps est couvert en dessus d’une plaque à - peu - près
circulaire, quia, de chaque côté, trois petites pointes mousses, et
vers le derrière, deux longues parties écailleuses , divisées chacune
de mème en deux pointes mousses et arrondies. Ces deux parties
sont en opposition l’une de l’autre, en forme de croissant , et la larve
paroît avoir comme une courte queue fourchue. Cet anneau a encore
en dessous un gros-mamelon charnu que l’insecte retire ou fait sortir
de son corps à son gré, comme le Limaçon fait de ses cornes. Ce
mamelon sert à la larve de septième patte, en le posant et l’appuyant
contre le plan où elle marche. Selon l’auteur , qui la décrite et suivie
dans ses métamorphoses , on la trouve dans la terre et sous les
pierres.
Nous ferons mention ici de deux espèces de Taupins qui ont,
comme les Lampyres ; la faculté de briller, mais qui, par cette fa-
culté particulière , ne doivent point être exclus du genre auquel ils
appartiennent par tous les autres caractères. Le premier , que nous
avons appelé Taupin lumineux , se trouve en Amérique, et particuliè-
rement à la Jamaïque et à Saint-Domingue. Selon le témoignage de
plusieurs Auteurs, cet insecte luit dans l’obscurité , pendant sa vie,
par les deux taches jaunes du corcelet, qui sont alors transparentes.
La lumière qu’il répand est si forte et si brillante, quelle permet de
lire Pécriture la plus fine , sur-tout quand on tient huit ou dix de
ces Taupins dans un vase de verre. Brown dit que toutes les
parties internes de l’insecte sont lumineuses , mais que la lumière ne
peut s’échapper que par les deux taches jaunes du corcelet. Pour s’en
convaincre , il sépara un peu les anneaux du ventre les uns des au-
6 NÉS EUUNT. AUU PCI N°
tres, et alors la lumière se fit voir à travers la membrane qui joint
ensemble les anneaux. Pendant le jour, ces Taupins se tiennent en
repos et sont comme engourdis ; à la manière des Phalènes: on les
rencontre rarement alors. (C’est pendant la nuit qu’ils se mettent en
mouvement ; ils volent et luisent de tous côtés; ils sont aisés à at=
traper à la lueur d’un flambeau qu’ils suivent tout comme les Pha-
lènes. Les Indiens s’en servent dans leurs voyages nocturnes , et les
attachent à leurs souliers : les femmes font aussi leurs ouvrages à la
lueur qu’ils répandent. Brown ajoute en outre qu’ils ont le pou-
voir de luire et de ne pas luire à volonté, nouvelle convenance qu’ils
ont avec les Lampyres. L'autre espèce de Taupin, appelé phospho-
rique , plus petite que la précédente , se trouve à Cayenne et à Surinam.
À juger par analogie, on croit que les deux taches que cet insecte a sur
le corcelet , jettent le même éclat lumineux que le premier. On peut se
rappeler qu’un de ces Taupins, dont la larve se trouvoit dans du
bois venu d'Amérique, et qui avoit subi sa métamorphose à Paris,
fut reconnu par M. Fougeroux, qui dissipa l’étonnement que la vue
d’un insecte aussi singulier avoit dù occasionner.
N°1 61:
EUX U P I°N. 7
oo
TD ARUDREME UN,
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes en scie, de la lon-
gueur du corcelet, composées de
onze articles : le premier assez
gros ; le second petit; les autres
égaux entr’eux.
Lèvre supèrieure cornée, courte,
assez large, arrondie ou légère-
ment échancrée et ciliée antérieu-
rement.
Mandibules courtes , cornées,
arquées , simples ou bifides.
Mächoires presque membra-
neuses, arrondies, ciliées, uni-
dentées à leur base.
Lèvre inférieure avancée, cor-
née, membraneuse et bifide à l’ex-
trémité : divisions courtes, égales,
‘tronquées.
Quatre antennules. Les anté-
rieures Courtes, quadriarticulées :
premier article petit; le second et
le troisième égaux et coniques ; le
quatrième plus grand , sécuri-
forme. Les postérieures très-cour-
tes , triarticulées : premier et se-
cond articles courts | égaux ; le
troisième plus grand ,; sécuri-
forme.
E LATE R.
CHARACTER GENERTS.
Antennæ serrata, longitudine
thoracis , undecimarticulatae :
articulus primus crassior ; se-
cundus rotundatus , brevissimus ;
alii aequales.
Labium szperius corneum ,
breve , antice ciliatum , rotun-
daturn aut subemaroinatum.
Mandibulæ breves, corne ,
arcuatæ ; simplices ,. aut apice
Jissae.
Maxillæ sbmembranacese, ro-
tundatae , ciliatæ ; apice uniden-
latae. |
Labium zrferius porrectum ,
basi corneum , apice membrana-
ceurn , bifidum : lacinis brevibus,
agualibus , truncatis.
Palpi gzatuor inaequales. Ay-
teriores breves , guadriarticulati :
articulo primo minimo ; secundo
tertioque aæqgualibus , conicis; ul-
timo majori, securiformi. Poste-
riores brevissimi , triarticulati :
articulo primo secundoqre aequa-
libus ; tertio majori, securiformi.
8 NOSSSEC NT AUUIP. TAN:
mm ———
LES PNG S:
1. TaupP1ix flagellicorne.
Ezarzr flabellicornis. Pl. 3. fig. 28.
T. noirâtre ; élytres lisses ; antennes flagelliformes.
E. Niger, antennarum fasciculo flabelliformi. Lin. Syst. Nat. pag. 651.
MSN -
Elater flabellicornis. Fas. Syst. Ent. App. pag. 824. — Sp. ins. tom. 1.
pag. 265. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 171. n°. 1.
Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 45. fig. 34.
Elater flabellicornis. Drurv. Ill. of ins. tom. 5. tab. 47. fis. 1.
Corpus inter maxima generis, nigrum totum. ÆElytra nervis tribus obscuris.
Antennæ breves : tertio articulo et ultra ornantur extrorsum ingenti, ex
lamellis octo constructo , flabello. Lin.
Il a environ deux pouces de long. Tout le corps est noir, légè-
rement couvert d’un duvet très-court , cendré. Les huit derniers arti-
cles des antennes -sont comprimés, très-prolongés , en forme de fouet.
Le corcelet est un peu plus étroit que les élytres , et il est terminé
de chaque côté, postérieurement, en un angle avancé , aigu , un peu
crochu à l’extrémité.
Il se trouve aux Indes orientales.
>. Taupin fasciculaire.
EzaTenr fascicularis. Pl. 5. fig. 56.
T. noirâtre; élytres pâles, avec des lignes transversales , ondées ;
antennes pectinées.
E. Thorace murino , elytris pallidis fusco undatis , antennarum fasciculo
flabelliformi. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 171. n°. 2.
Pauld major Elat. æneo. Antennæ flabellatæ , nigræ. Caput et thorax
lævia, murina, nitida. Elytra striata, pallescentia, basi striga unica, apice
plurimis undatis fuscis. Corpus murinum. Pedes picei. Fas.
Il est de la grandeur du Taupin ferrugineux. Les antennes sont
noires ;
N°. 31. TAUPIN. 9
noires , avec les neuf derniers articles alongés latéralement, en forme
de peigne. La tête est noire , couverte de poils courts, grisâtres , avec
un enfoncement assez grand. Le corcelet est noirâtre, mais couvert
de poils fins, grisâtres. L’écusson est triangulaire et couvert de poils
grisâtres. Les élytres sont noirâtres + avec un enfoncement autour de
l’écusson ; elles sont striées , pâles, avec plusieurs lignes transversales
très-ondées, placées principalement depuis le milieu jusqu’à l’extré-
mité. Le dessous du corps et les pattes sont noirâtres.
Il se trouve en Amérique.
Du Cabinet de M. Hunter.
3. Tauprn spécieux.
EzATER speciosus. Pl eha 70.
T. Cendré; corcelet avec une raie longitudinale et deux points
noirs ; élytres avec des taches noires.
E. Albus, lineis, punctis maculisque nigris. Lin. Syst. Nat. pag. 651. n°. 2
Elater albus nigro maculatus. Fas. Syst. Entom. pag. 210. n°. 1. — Spec.
ins. tom. 1. pag. 265. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 172. n°. 3.
Vosr. Coleopt. pars 1. tab. 45. fig. 32.
Corpus album, majus Elat. noctiluco. Thorax linea longitudinali , cui
utrinque adstant vel adhærent puncta duo. Elytra margine laterali maculis
nigris tribus et suturæ communi macula una scutellari et una in medio ;
præterea punctum solitarium juxtà anteriorem partem suturæ communis, in
utroque elytro. Lin.
Il est de la grandeur du Taupin oculé. Les antennes sont cendrées.
La tête est cendrée, sans taches. Le corcelet est cendré, avec une
raie longitudinale au milieu , et deux petites taches de chaque côté,
noires. Les élytres sont cendrées , avec une tache sur la suture et
deux ou trois taches sur les bords extérieurs, noires. Le dessous du
corps et les pattes sont cendrés.
Il se trouve aux Indes orientales.
Du Cabinet de M. Dufresne.
4. TaAupPIix tricolor.
ELrATER tricolor. PI. 5. fig. 49.
Coléoptères. Tome II. B
10 INC LL AUU 08 CT 4:
T. Roussâtre; corcelet avec une tache et deux points noirs; élytres
avec des taches noires et ferrugineuses.
E. Fulvus, thorace macula punctisque duobus nigris , elytris ferrugineo
nigroque macCulatis.
Antennæ nigræ. Caput fulvum immaculatum , oculis nigris. Thorax fulvus,
dorso macula punctisque duobus nigris. Elytra striata fulva, maculis tribus
nigris : prima minori ante medium versus suturam ; secunda major in medio
ad marginem exteriorem ; tertia transversa Versus apicem : maculæ aliquot
ferrugineæ inæquales glabræ etiam conspiciuntur. Corpus subtus album.
Il est presque de la grandeur du Taupin spécieux. Les antennes
sont noires, en scie, très-légèrement couvertes d’une poussière écail-
leuse blanche. La tête est fauve, sans taches , avec les yeux noirs.
Le corcelet est fauve, avec une tache noire à sa partie supérieure et
deux points noirs. Les élytres sont légèrement striées, fauves, avec
trois taches noires : la première petite, en-deçà du milieu ; la seconde
assez grande, placée au milieu, vers le bord extérieur; la troisième
transversale , placée à quelque distance de l’extrémité : on y apper-
çoit aussi quelques taches ferrugineuses , inégales, irrégulières , qui
proviennent de la poussière écailleuse détachée. Le dessous du corps
est blanc.
Les couleurs de cet insecte ne sont dues qu’à une poussière écail-
leuse qui recouvre tout le corps.
Il se trouve à Cayenne.
Du Cabinet de M. Millin.
5. TaAupin rayé.
ErarTenr lineatus. PI. 6. fig. 65.
T. Noir; tête roussâtre ; corcelet et élytres avec des lignes rous-
À
satres.
E. Niger, capite rufo sericeo , thorace elytrisque rufo lineatis.
Elatere sulcato pauld longior. Antennæ serratæ nigræ. Caput rufum seri-
ceum. Thorax sericeus, niger, marginibus vittaque media rufis. Elytra
striata, nigra, basi lineaque media elevata, rufis. Corpus subtus pedesque
nigra.
NP: Sir. BRAA CU «PC TN. Hal
Il est un peu plus alongé que le Taupin silloné. Les antennes
sont noires, en scie. La tête est roussâtre et soyeuse.. Le corcelet
est soyeux, noir, avec les bords et une ligne longitudinale , au milieu,
noirs. L’écusson est noir et arrondi. Les élytres sont striées, noires ;
avec un peu de la base et une ligne longitudinale , élevée , sur chaque,
noirs. Le dessous du corps et les pattes sont noirs.
Il se trouve au Brésil d’où il a été apporté par M. Dombey.
Du Cabinet du Roi.
6. Taupin oculé.
ErzsrTremr oculatus. Pl. 3. fis. 34: a.b.
T. Noir , pointillé de blanc ; corcelet avec deux taches oculées,
très-noires.
E. Thorace ocellis duobus atris, corpore nigro albo maculato. Fas. Syst.
Ent. pag. 210. n°. 2. — Sp. ins. tom. 1. p. 265. n°. 4. — Mant. ins. tom. 1.
P: 171. n°. CR
Elater oculatus thorace ocellis binis atris, iridibus albis , corpore nigri-
cante. Lin. Syst. Nat. pag. 651. n°. 3. — Mus. Lud. Ulr. pag. 81.
Élater niger, thorace maculis binis ovatis villosis aterrimis. Dec. Mém.
ins. tom. 4. pag. 159. n°. 1. pl. 17. fig. 28.
Scarabæus elasticus major , capite bimaculato. Periv. Gazoph. tab. 10.
fis. 4.
Act. Ansl. 246. 396. n°. 13. et 271. 842. n°. 32.
Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 45. fig. 33.
Magnitudo Elat. porcati. Corpus supra nigrum, punctis albis adspersum,
subtus nigrum, rore albo obductum. Thorax oblongus , maculis duabus ocel-
laribus notatus , iride alba ,. pupilla magna, ovata, atra. Elytra striata.
Il est de la grandeur du Taupin verdoyant. Les antennes sont
noires, en scie. Tout le corps est noir, parsemé de points blancs en
dessus , recouvert d’une poussière blanche , en-dessous. Le corcelet est
remarquable par deux grandes taches ovales , très-noires , entourées
d’un anneau blanc, et semblables à deux yeux. Les élytres sont
légèrement striées.
Il se trouve dans l'Amérique septentrionale.
B ij
12 INPUT AU .PETNC
7. TaupPin louche.
EraTzr luscus. Pl. 6. fig. 64. a. b.
T. Noir; corcelet avec deux taches ovales oblongues , très-noires ;
élytres striées, sans taches.
E. Thorace ocellis binis atris , Corpore nigro immaculato. Fas. Syst.
Entom. appendix. page 824. — Spec. ins. tom. 1. pag. 265. n°. 5. — Mani.
ins. tom. 1. pag. 171. n°. 6.
Affinis Elat. oculato, at duplo ferè minor. Ocelli thoracis absque iride et
corpus immaculatum. Fas.
Il est à-peu-près de la grandeur du Taupin oculé, dont il est peut-
être une variété. Tout le corps est noir, un peu brun. Le corcelet a
deux taches ovales oblongues, entourées d’un cercle blanchâtre peu
marqué : elles ne diffèrent de celles du Taupin oculé, qu’en ce qu’elles
sont un peu plus petites. Les élytres sont striées, sans taches. Les
pattes sont d’un noir un peu brun.
L’insecte figuré, pl. 6. fig. 64. b., diffère beaucoup plus que
le précédent, du Taupin oculé. Le corcelet est plus étroit, plus an-
suleux postérieurement. Tout le corps est couvert d’un léger duvet
court , cendré, et les taches noires du corcelet sont très-petites et peu
marquées.
Il se trouve en Amérique.
Du Museum Britannique.
8. Taupin brillant.
9
EzaTer fulgens. Pl. 4. fig. 43.
T. Violet, très-brillant en-dessus , cuivreux en-dessous ; côtés du
corcelet verts.
E. Supra violaceus nitens, infra cupreus, thoracis lateribus viridibus.
Elater auratus. Draury. Ill. of ins. tom 2. pl. 35. fig. 5.
Antennæ nigræ, filiformes , subserratæ , thoracis longitudine. Thorax lævis,
violaceus, nitens, lateribus viridibus. Elytra lævia, violacea , apice acuta.
Corpus subtus pedesque cuprea nitida.
Il est un peu plus grand que le Taupin fuscipède. Les antennes
NON AVAL UE L'N: K9
sont noires, filiformes , un peu en scie, de la longueur du corcelet.
La tête est verte foncée, brillante. Le corcelet est lisse, violet, bril-
lant au milieu , d’un vert foncé brillant de chaque côté. T’écusson
est arrondi, violet. Les élytres sont violettes, brillantes, avec un
reflet verdâtre et les côtés un peu verdâtres : leur extrémité est pointue.
Tout le dessous du corps et les pattes sont cuivreux , brillants.
Il se trouve dans la Chine.
Du Museum Britannique.
9. Taupin silloné.
ELATER Sulcatus Pl Hs TO 4. b.
T. Noir; couvert d’un duvet blanchâtre ; élytres avec trois stries
élevées, glabres.
E. Villoso albidus, elytris striis tribus elevatis glabris atris. Far. Gen.
ins. Mant. pag. 234. — Sp. ins. tom. 1. pag. 266. n°. 13. — Mant. ins.
tom. 1. pag. 172. n°. 16. À
Elater porcatus fuscus , elytris nigris porcatis : sulcis elevatis glabris. Li.
Syst. Nat. pag. 652. n°. 6.
Magnitudo et summa affinitas Elat. porcati, cujus fortè junior varietas.
Caput atrum, obscurum, antennis brevibus serratis. Thorax villoso albidus
antice nigricans. Pectoris sutura atra, glabra. Elytra villoso albida, striis
tribus elevatis, atris, nitidis. Abdomen subtus uti et pedes villoso albida.
Fas.
Variat corpore nigro, immaculato.
Il est plus grand et beaucoup plus large que le Taupin oculé. Les
antennes sont noires , en scie. La tête est noire. Le corcelet est noir,
avec les côtés et les angles postérieurs , couverts d’un duvet coton-
neux ; blanc. T’écusson est noir. Les élytres ont chacune quatre sil-
lons assez larges , couverts d’un duvet blanchâtre : au milieu de chaque
sillon , il y a une ligne longitudinale , peu élevée, et deux sur le sillon
qui se trouve à côté du bord extérieur; entre chaque sillon se trouve
une élévation longitudinale , assez grande , lisse , noire. Le dessous du
corps est couvert d’un léger duvet cotonneux , blanchâtre, avec le
milieu de la poitrine et du corcelet, noir, glabre.
Cet insecte est quelquefois entièrement noir.
a N°. 31. TAUPIN.
1°Ælater porcatus de Linné nous paroît être la variété noire dont
nous venons de parler.
Il se trouve dans l'Amérique méridionale , à Cayenne.
10. Taupin à côtes.
EraurTer porcatus PI" 7 VheN74
T. d’un vert bronzé ; élytres sillonées , couvertes d’un duvet blan-
châtre.
E. Viridi-æneus, elytris sulcatis , sulcis villoso albis. F4s. Syst. Ent. p. 211.
n°. 8. — Sp. ins. tom. 1. pag. 266. n°. 12. — Mant. ins. tom. 1. pag. 172.
T0: 10.
Elater porcatus. Drurv. 111. of ins. tom. 3. pl. 47. fig. 6.
Antennæ nigræ serratæ. Caput æneum. Thorax viridi-æneus , lateribus fla-
vescentibus. Elytra sulcata, nigro-ænea, marginibus flavescentibus. Corpus
subtus pedesque nigro-ænea , sterno atro nitido.
Il est de la grandeur du Taupin silloné. Les antennes sont noires,
en scie. La tête est d’un noir bronzé. Le corcelet est d’un vert bronzé
au milieu, avec les côtés jaunâtres. L’écusson est noir. Les élytres
sont fortement striées, couvertes d’un duvet jaunâtre , avec léléva-
tion des stries bronzée, et les bords latéraux jaunâtres. Le dessous du
corps et les pattes sont bronzés , avec le sternum noir et luisant.
Il se trouve dans l’Amérique méridionale, à la Baye de Honduras.
11. TAUPIN strié.
ErarE)2 LStriatus. Pl Mae ie Ne a: tb:tc:
T. Noirâtre; élytres striées, couvertes d’un duvet d’un gris fer-
rugineux; anus velu.
E. Niger opacus ; elytris striatis; striis subpubescentibus ; ano villoso. Lax.
Syst. Nat. pag. 652. n°. 8.
Elater virescens, elytris atris sulcis albis striatis, ano barbato. Grox.
Zooph. pag. 475.
Elater maximus. Suzz. Hist. ins. pl. 6. fig. 7.
Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 42. fig. 3. et 8.
Magnitudo ferè Elat. oculati. Thorax lævis, vix carinatus. Elytra exarata
NES L EX Uri I N. 19
striis novem cavitatibus non lævibus. Antennæ serratæ. Anus pilis brevissimis
hirtus. Lin.
Il a environ un pouce et demi de long. Tout le corps est noir et
plus ou moins couvert d’une poussière d’un gris ferrugineux. Les an-
tennes sont noires, en scie. Le corcelet a une ligne longitudinale,
peu élevée , à peine marquée. Les élytres ont chacune neuf stries cou-
vertes d’un léger duvet grisâtre. On apperçoit une raie noire au-des-
sous du corps , au milieu du corcelet, de la poitrine et de Pabdomen.
Celui-ci est velu à son extrémité.
Il se trouve dans l'Amérique méridionale , à Cayenne , à Surinam.
12. TauPin verdoyant.
PLATE RNYYrens El. 24h08 9e etpl.S, fie. 55.
T. couvert d’un léger duvet verdâtre ; antennes noires , en scie.
E. Villoso viridis , antennis serratis nigris. Fas. Mant. ins. tom. 1. p. 172.
n°: 7.
Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 42. fig. 4.
Statura'præcedentium. Corpus totum viride , villosum , immaculatum. An-
tennæ serratæ nigræ. Elytra striata. Fas.
Variat corpore cæruleo.
Il ressemble beaucoup au Taupin strié. Les antennes sont noires,
en scie. Tout le corps est noir , mais couvert d’un léger duvet
très-court , d’une belle couleur verte ou bleue. Les élytres sont striées.
Les pattes sont de la couleur du corps, avec les tarses noirâtres
Il se trouve dans l'Amérique méridionale , au Brésil, à Carthagène.
13. Taupin lumineux.
ELATER noctilucus. PI. 2. fig. 14.04.
T. D’un brun noirâtre ; corcelet avec une tache jaune , glabre, de
chaque côté.
E. Thoracis lateribus macula flava glabra. Lin. Syst. Nat. pag. 651. n°. 4.
— Mus. Lud. Ulr. pag. 82.
Elater noctilucus. Fas. Syst. Ent. pag. 210. n°: 3. — Sp. ins. tom. 1.
pag. 265. n°. 7. — Mant. ins. tom. 1. pag. 172. n°. 8.
16 NO TA CU :P TON.
Elater fuscus, thoracis lateribus macula flava glabra convexa nitida. Dec.
Mém. ins. tom. 4 pag. 160. n°. 2. pl. 18. fig. 1.
Elater major fuscus phosphoricus. Browx. Hist. of Jam. pag. 432. tab. 44.
fig. 10.
Scarabæus medius fuscus , thorace angulato lucem emittente. Sroax. Hist.
of Jam. tom. 2. pag. 206. tab. 237. fig. 1.
Cocujus. Mourr. Theat. ins. pag. 112. fig 12:
Grow. Zooph. pag. 474.
Vogr. Coleopt. pars 1. tab. 43. fig. 16.
Hist. Nat. de Saint-Domingue. PI. 8. fig. 5.
Magnitudo Elat. sulcati. Corpus nigro-brunneum : pilis brevissimis cine-
reis tectum. Thorax utrinque macula rotundata elevata , glabra , flava.
Elytra substriata.
Il est à-peu-près de la grandeur du Taupin silloné. Les antennes
sont petites, en scie. Tout le corps est d’un brun noirâtre , légère-
ment couvert d’un duvet très-court, cendré. Le corcelet est convexe,
orné de chaque côté, vers l’angle postérieur, d’une tache ronde, con-
vexe, glabre , jaune. Les élytres sont presque striées.
Il se trouve dans l’Amérique méridionale , aux Antilles.
Cet insecte répand, pendant la nuit , une lumière phosphorique
très-brillante , par les taches jaunes du corcelet.
14. Taupin phosphorique.
ErzATER phosphoreus. Pl. 2. fig. 20., et fig. 14. b.
T. Noirâtre; corcelet avec une petite tache postérieure , glabre,
jaune, de chaque côté.
E. fuscus, thorace postice maculis duabus flavis glabris. Lin. Syst. Nat.
pag. 652. n°. 6.
Elater phosphoreus. Fas. Syst. Ent. pag. 210. n°. 4. — Sp. ins. tom. 1.
pap. 266. n°. 8. — Mant. ins. tom. 1. pag. 172. ©. 9.
Elater fusco-castaneus , thorace postice maculis duabus flavis glabris, an-
tennis pedibusque rufo-fuscis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 161. n°. 3. pl. 18.
fig. 2.
Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 43. fig. 17.
Elater phosphoreus. Fursz. Archiv. ins. 5. pag. 110. n°. 1. tab. 27. fig. 2.
Similis præcedenti, sed dimidio minor. Antennæ setaceæ. Elytra pilis ads-
persis fusca, striata. Maculæ seu puncta lutea thoracis, non ad latera , sed
intrà
NAT ILE AU À TI, N. 17
intra marginem posticum seu inter dentes thoracis posticos, noctu etiam
lucent. Lin.
Il est une fois plus petit que le précédent , auquel il ressemble
. 9 Le , .
beaucoup , et dont il n’est peut-être qu’une variété. Tout le corps est
d’un brun noirâtre , légèrement couvert de poils très-courts, cendrés.
Le corcelet est orné de chaque côté, postérieurement , d’une petite
tache ronde, un peu élevée, convexe, glabre , jaune. Les élytres
sont lisses, ou légèrement striées.
Il se trouve dans l'Amérique méridionale , à Cayenne , à Surinam.
Il répand, comme le précédent , une lumière phosphorique , par les
taches jaunes du corcelet.
15. TaupPin enflammeé.
ELATER ignitus. Pl, 60e. 78.
T. Noïâtre; corcelet noir , avec les cotés jaunes.
E. Fuscus, thorace nigro margine flavo. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 172
0 Ho
Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 43. n°. 18.
Elater indicus. Fussr. Archiv. ins. pag: 110. n°. 2. tab. 27. fig. 3.
Minor præcedentibus et distinctus. Corpus totum fuscum. Thorax nigre
margine inprimis postico flavo. Elytra striata. Fas.
Il est un peu plus petit que le précédent. Les antennes sont noi-
râtres , légèrement en scie. La tête est noire , sans taches. Le cor-
celet est noir, luisant, avec les bords latéraux jaunes. Les élytres
sont noirâtres , striées. Le dessous du corps et les pattes sont noi-
râtres.
Il se trouve à Cayenne , à Surinam.
16. Taupin canelle.
Eiz4TER ligneus. PL he
T. Ferrugineux; élytres striées , mucronées ; antennes noirâtres.
E. Ferrugineus, elytris mucronatis , antennis nigris. Lin. Syst. Nat. p. 652.
n°. 7. — Amoænit. Acad. tom. 6. pag. 395. n°. 24.
Elater ligneus. Fas. Syst. Ent. pag. 211. n°. 6. — Sp. ins. tom. 1. p. 266.
n°. 10. — Mant ins. tom. 1. Pas 720-019.
Coléoptères. Tome IL. C
18 NC. 0 T AYU. PL IN
Elater testaceus, thorace antice truncato, elytris postice acuminatis. GRoxov.
Zooph. pag. 477.
Élater serraticornis. Drury. Ill. of ins. pl. 47. fig. 4.
Vosr. Coleopt. pars 1. tab. 42. fig. 9.
Corpus magnitudine ferè Elat. oculati , at multd angustius. Antennæ ser-
ratæ , fuscæ, articulo primo ferrugineo. Corpus ferrugineo-testaceum, ni-
tidum, thoracis marginibus lineisque duabus pallidioribus. Elytra mucronata,
striato-punctata, vitta media marginibusque pallidioribus.
Les antennes sont noirâtres, presque de la longueur du corcelet,
un peu en scie, avec le premier article ferrugineux. La tète est fer-
rugineuse, et les yeux sont bruns. Le corcelet est pointillé de chaque
côté; il est ferrugineux , avec les rebords latéraux et deux lignes lon-
gitudinales , d’un jaune plus clair. L’écusson est en cœur et ferrugi-
neux. Les élytres ont des stries formées par de petits points légèrement
enfoncés ; elles sont ferrugineuses , avec les rebords et une ligne ion-
gitudinale sur chaque , fauves ; l’extrémité est quelquefois fauve, et
toujours terminée en pointe aigue. Le dessous du corps et les pattes
sont ferrugineux ; les tarses sont un peu obscurs.
Il se trouve à Cayenne, à Surinam, au Brésil.
17. Taupin sutural
Erarer suturalis. Pl. 1. fig. 3. a. b. c. d.
T. Jaunâtre ; corcelet avec une raie et deux points, élytres avec
la suture et une raie marginale ,, noirs.
E. Flavescens, thorace vitta media punctisque duobus, elytris sutura vit-
taque marginali, nigris.
Elater angulatus. Dauny. IL of ins. tom. 3. tab. 47. fig. 5.
Vozr: Coleopt. pars 1. tab. 42. fig. 7. 8.
Variat magnitudine. Corpus elongatum, flavescens. Antennæ valdè serratæ,
nigræ. Caput nigrum , antice bidentatum. Thorax utrinque unidentatus , linea
media punctisque duobus nigris. Scutellum nigrum. Elytra apice mucronata,
sutura vittaque marginali nigris. Subtus vittæ duæ nigræ in abdomine ma-
culæque duæ oblongæ in thorace.
. ?
Il varie beaucoup pour la grandeur. Le corps est alongé, d’un
#12 5 5
jaune plus ou moins roussätre. Les antennes sont noires , fortement
IN°. D: SAU:P:T N: 19
en scie. La tête est noire, armée antérieurement de deux pointes
courtes, avancées, aigues. Le corcelet a une dent de chaque côté ,
une raie noire au milieu , et un point noir placé entre la dent et la
raie ; les angles postérieurs sont très-aigus. L’écusson est noir. Les
élytres sont terminées en pointe; elles ont la suture et une raie sur
le bord latéral, noires : cette raie s’amincit antérieurement, et ne
parvient point jusqu’à la base de Pélytre. On remarque deux raies
noires sur l’abdomen, et deux taches oblongues , de la même couleur,
à la partie inférieure du corcelet.
Il se trouve dans P Amérique méridionale , à Cayenne, à Surinam,
au Brésil.
18. Taupin maculé.
Erarrer maculatus. Pl 2. fig. 18.
T. D’un brun ferrugineux ; élytres sanguines, avec des taches obs-
cures.
E. Fusco-ferrugineus, elytris sanguineis fusco-maculatis.
.
Elat. ferrugineo ferè duplo major. Antennæ serratæ nigræ. Caput ferru-
gineum immaculatum. Thorax ferrugineus, dorso vitta punctisque duobus
fuscis. Scutellum fuscum. Elytra sanguinea maculis tribus quatuorve fuscis.
Corpus subtus fusco-ferrugineum.
Il est un peu plus grand que le Taupin ferrugineux. Les antennes
sont noires, en scie. La tête est ferrugineuse , sans taches. Le cor-
celet est ferrugineux , avec une raie longitudinale, noirâtre , assez
large , et un point de chaque côté, de la même couleur. L’écusson est
obscur. Les élytres sont lisses , d’un rouge sanguin , avec trois ou
quatre taches obscures. L’extrémité a deux dents, dont l’une interne,
plus longue que Pautre. Le dessous du corps est d’un brun ferrugi-
neux. Les pattes sont obscures.
Il se trouve dans l'Amérique méridionale.
Du Cabinet de M. France.
19. TauPiN luride.
ELzATER luridus. Pl. 5. fig. 57.
20 INANBME UTLATU PAT NE
T. Noirâtre, couvert d’un léger duvet cendré ; élytres légèrement
striées.
E. Cinereo tomentosus, elytris substriatis, plantis fuscis. Fas. Sp. ins.
tom. 1. pag. 265. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 171. n°. 4.
Corpus magnum totum cinereum,subtomentosum, plantis solis fuscis. Thorax
punctatus. Elytra substriata. Fas.
Il est un peu plus petit que le Taupin fuscipède. Le corps est d’un
brun noir, et couvert d’un léger duvet très-court, cendré. Les élytres
sont légèrement striées. Les antennes et les pattes sont brunes.
T1 se trouve aux Indes orientales, sur la Côte de Coromandel.
20. TaAupin fuscipède.
ELATER fuscipes. PL 35 6e eue
T. Noir; pattes brunes; élytres finement striées.
E. Niger, pedibus fusco-ferrugineis , elytris striatis.
Elater fuscipes ater, antennis pedibusque fuscis. Fas. Syst. Ent. pag. 211.
n°. 5. — Sp. ins. tom. 1. pag. 266. n°. 9. — Mant. ins. tom 1. pag. 172. n°. 11.
Elater fuscipes. Fursr. Archiv. ins. 5. pag. 110. n°. 3. tab. 27. fig. 4.
Magnitudo et statura omnind Elat. luridi. Corpus glabrum nigrum, an-
tennis pedibusque fusco-ferrugineis. Elytra striata.
Il ressemble beaucoup au Taupin luride. Tout le corps est noir,
glabre. Les antennes et les pattes sont brunes. Les élytres sont légè-
rement striées.
Il se trouve en Afrique, au Cap de Bonne-Espérance.
21. TauPiN quadrimaculé.
EraTzr quadrimaculatus. PI. 8. fig. 79.
T. Cendré ; corcelet avec quatre taches , élytres avec deux bandes
ondées, noires.
E. Cinereus , thorace maculis quatuor elytris fasciis duabus undatis nigris-
Elater fasciatus. Drury. Ill. of ins. tom. 3. pl. 47. fig. 2.
Magnitudo Elat. ferruginei. Antennæ nigræ. Thorax cinereus , maculis
quatuor nigris, anticis rotundatis, posticis minoribus quadratis. Elytra ci-
NME M'A UP ‘IN: ©!
nerea, macula scutellari fasciisque duabus undatis, nigris. Corpus subtus
pedesque nigra.
Il est de la grandeur du Taupin ferrugineux. Les antennes sont
noires , légèrement en scie. La tête est cendrée , sans taches. Le cor-
celet est cendré, avec quatre taches noires, dont deux antérieures plus
grandes , arrondies , et deux autres presque carrées , vers le bord
postérieur. L’écusson est noir. Les élytres sont cendrées, avec une
tache commune , noire, autour de l’écusson , et deux bandes ondées,
noires, dont l’une un peu en de-çà du milieu et l’autre au-delà. Le
dessous du corps est noir et légèrement couvert d’un duvet cendré. Les
pattes sont noires.
Il'se trouve dans l’Afrique équinoxiale.
22. Taupin ferrugineux.
EzrarTEeRr ferrugineus. PL. 348095.
T. Ferrugineux en-dessus ; dessous du corps et bords postérieurs
du corcelet, noirs.
E. Thorace elytrisque ferrugineis, corpore thoracisque margine postico
nigris. Lin. Syst. Nat. pag. 654. n°. 20. — Faun. Suec. n°. 720.
Elater ferrugineus. Fas. Syst. Ent. pag. 211. n°. 7. — Sp. ins. tom. 1.
pag. 266. n°. 11. — Mant. ins. tom. 1. pag. 172. n°. 14.
Elater thorace elytrisque rubris. Grorr. ins. tom. 1. pag. 130. n°.1. pl. 2.
fs. 4. |
Le Taupin rouge. Grorr. ib.
ScHarrr. Icon. ins. tab. 10. fig. 1.
Plerisque nostratibus major ; totus niger exceptis thorace et elytris ferru-
gineis. Thorax margine postico , vix manifesto ater, dentesque thoracis pos-
tici obscuri sunt. Scutellum nigrum est. Antennæ serratæ , thorace pauld
longiores. Lin.
Il a environ dix lignes de long. Les antennes sont noires, en scie.
La tête est noire. Le corcelet est convexe , très-finement pointillé , d’un
rouge ferrugineux, avec le bord postérieur noir. Les élytres sont d’un
brun ferrugineux , légèrement striées. L’écusson est noir. Le dessous
du corps et les pattes sont noirs.
Il se trouve dans toute l’Europe, sur le tronc carié des Saules.
2IDIS NES CT. AU P I Ne
23. Taupin inégal.
EraTER inaqualis. PI. 5. fig. 47.
T. Noir; corcelet inégal; élytres striées , d’un rouge brun.
E. Ater, thorace inæquali, elytris striatis fusco-ferrugineis.
Elat. ferrugineo pauld minor. Corpus atrum. Thorax inæqualis. Elytra
striata, fusco-ferruginea. Pedes corpore concolores.
Il est un peu plus petit que le Taupin ferrugineux. Les antennes
sont noires, en scie, un peu plus courtes que le corcelet. Tout le
corps est noir. Le corcelet est inégal. Les élytres sont striées, d’un
brun ferrugineux , sans taches. Les pattes sont noires.
Il se trouve en Italie.
Du Cabinet de M. Bosc,
24. Taupin charbonnier.
ELATER carbonarius. PI ». 1 ETUIS D
T. Très-noir, raboteux , couvert de quelques écailles blanches.
E. Rugosus ater, squamis minutissimis albis irroratus.
Elater carbonarius ater, atro farinosus, punctis minutissimis albis inter-
jectis, antennis serratis. Scuranx. Enum. ins. aust. n°. 343.
Elater carbonarius. Virr. Ent. tom. 1. pag. 315. n°. 32. tab. 1. fig. 38.
Magnitudo Elat. pectinicornis. Antennæ serratæ , articulo primo crassiori.
Corpus atrum, rugosum, squamosum, squamis aliquot albis irroratum.
Il a environ sept lignes de long. Les antennes sont noires , en scie,
plus courtes que la moitié du corcelet , avec le premier article assez
gros. Le corcelet est un peu déprimé vers la partie postérieure. Tout
le corps est très-noir , chagriné , couvert d’écailles noires et de quel-
ques-unes blanches : ces dernières ne sont apparentes qu’à la loupe.
Il se trouve dans les provinces méridionales de la France, à Vienne,
sur le tronc carié des Saules.
25. Taupin rhombifère.
ELATER rhombeus. PI », fig. à 6.
T: Brun; élytres obscures , strictes , avec deux bandes plus obscures.
NON. LEA OU - PI. NL 2, 3
E. Fusco-castaneus, elytris striatis fuscis, fasciis duabus obscurioribus.
Elat. aterrimo oblongior. Antennæ fusco-ferrugineæ. Corpus fusco-casta-
neum. Thorax lævis, nitidus. Elytra striata, fusca, fasciis duabus posticis
obscurioribus.
Il est un peu plus alongé que le Taupin atre. Les antennes sont
d’un brun ferrugineux , de la longueur du corcelet. Le corps est d’un
brun marron. Le corcelet est lisse, luisant. Les élytres sont striées ,
noirâtres , avec deux bandes postérieures peu marquées, plus obscures.
Les pattes sont d’un brun ferrugineux.
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Bosc.
26. Taupin pectinicorne.
EraTERr pectinicornis. PL. 1. fig. 4. et pl. 6. fis. 4. b.
T. Bronzé; antennes noires, pectinées dans le mâle.
E. Thorace elytrisque æneis, antennis maris pectinatis. Lin. Syst. Nat.
pag. 665. n°. 32. — Faun. Suec. n°. 741.
Elater pectinicornis. Fas. Syst. Ent. pag. 212. n°. 14. — Sp. ins. tom. 1.
pag. 268. n°. 19. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 23,
Elater æneo-pectinicornis viridi-æneus obscurus nitidus, antennis pecti-
natis. Drc. Mém. ins. tom. 4. pag. 145. n°. 2. pl. 5. fig. 3.
Scarabæus antennis articulatis septimus. Raz. ins. pag. 92. n°. 7.
Scarabæus è nigro-virens, corniculis altero tantum versu pectinatis. Lrsr.
ins. Ang. pag. 387. tit. 19.
Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 45. fig. 31.
Suzz. ins. tab. 5. fig. 36.
Bsrosrr. Nomencl. 1. tab. 13. fig. 11.
ScHarrr. Elem. ins. tab. 11. fig. 1. et tab. 60. fig. 1. — Icon. ins. tab. 2.
fig. 5.
Elater pectinicornis. Scop. Ent. carn. n°. 278.
Elater pectinicornis. Por. Mus. græc. pag. 41.
. Elater pectinicornis. Scxranx. Enum. ins. aust. n°. 338.
Mas thorace et elytris magis saturate viret et angustior est, antennis valdè
pectinatis.
Faemina magis ænea: thorace latiore nitidiore virescente : elytris magis
nigricantibus ; äntennis filiformibus minimé pectinatis. Lrn.
Il a de six à sept lignes de long. Le mâle est un peu plus étroit
21 NEA. INT, ANU PAL Ne
que la fémelle. Les antennes sont noires et pectinées. Le corps est
d’un vert bronzé luisant. Le corcelet est pointillé ,; marqué d’un
enfoncement longitudinal , à la partie supérieure ; les angles posté-
rieurs sont très-aigus. Les élytres sont striées et pointillées. Les an-
tennes de la femelle sont légèrement en scie. Le corps est d’une
couleur bronzée noiratre. |
Il se trouve dans presque toute l'Europe , sur Le tronc carié des Saules.
27. TaAUPIN germanique.
Erarser germanus. PI. 2. fig. 12.
T. Bronzé ; antennes et pattes noirâtres.
E. Thorace elytrisque æneis, antennis pedibusque nigris.
Elater germanus thorace elytrisque atro cæruleis , corpore toto pedibusque
nigris. Lin. Syst. Nat. pas. 655. n°. 30. — Faun. suec. n°. 730.
Elater aeneus thorace elytrisque æneis, antennis nigris simplicibus. F4as.
Syst. Ent. pag. 202. n°. 13. — Sp. ins. tom. 1. pag. 267. n°. 18. — Mant. ins.
tom. 1. pag. 173. n°. 22.
Elater fusco viridi-æneus. GEorr, ins. tom. 1. pag. 133. n°. 7.
* Le Taupin brun cuivreux. Grorr. ib.
Elater nitens. Scor. Ent. carn. n°. 270.
Elater nitens. ScHranx. Enum. ins. aust. n°. 240.
Elater latus. Suzz. Hist. ins. tab. 6. fig. 8.
Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 44. fig. 23.
Elat. pectinicorni pauld major et latior. Antennæ serratæ, nigræ. Corpus
suprà æneum , subtus nigro-æneum nitidum. Thorax punctatus. Elytra punc-
tata striata. Pedes nigri.
Il est un peu plus grand et plus large que le Taupin pectinicorne.
Les antennes sont noires , légèrement en scie. Le dessus du corps
est bronzé luisant ; le dessous est d’un noir bronzé luisant. Les pattes
sont noires. Le corcelet est convexe, finement pointillé et strié. Les
élytres sont striées et pointillées.
Il se trouve en Europe. Il est assez commun aux environs de Paris,
dans les broussailles.
28. Taup1in bronzé.
EzaTzr aeneus. PI. 8. fig. 83.
NOR A UP I N. 25
T. Corcelet et élytres bleus; pattes rougeûtres.
E. Thorace elytrisque cærulescenti-æneis, pedibus sanguineis. Lin. Syst.
Nat. pag. 665. n°. 31. — Faun. Suec. n°. 740.
Elater aeneus rufipes viridi-æneus seu violaceus nitidus , pedibus fulvis.
Dec. Mém. ins. tom 4. pag. 149. n°. 8.
Vogr. Coleopt. pars 1. tab. 44. fig. 24.
Elater æneus. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 3309.
Elater æneus. Vrzr. Ent. tom. 1. pag. 311. n°. 22.
Similis præcedenti , at tamen distinctus. Antennæ nigræ. Caput, thorax
et elytra cærulea nitida. Corpus subtus nigro-æneum. Pedes sanguinei.
Il est un peu plus petit que le Taupin germanique, avec lequel
M. Fabricius l’a confondu. Les antennes sont noires > un peu plus
courtes que le corcelet. Tout le dessus du corps est d’un bleu foncé
luisant, quelquefois un peu verdâtre. Le dessous est d’un noir bronzé.
Les pattes sont d’un rouge sanguin. Le corcelet est finement pointillé ,
et les élytres sont striées.
Il se trouve en Allemagne, au nord de l’Europe.
Du Cabinet de M. d’Orcy.
29. Taupin nébuleux.
EzaTERr murinus. Pl 2. fig. 9.a. b.
T. Obscur, mélangé de cendré ; corcelet avec deux tubercules peu
élevés ; antennes et tarses rougeâtres.
E. Fuscus, cinereo-nebulosus, thorace bituberculato , antennis tarsisque
rufis.
Elater zzurinus thorace obscurè cinereo, elytris cinereo nebulosis , plantis
rufis. Lin. Syst. Nat. pag. 655. n°. 28. — Faun. Suec. n°. 738.
Elater murinus. Fas. Syst. Ent. pag. 211. n°. 10. — Sp. ins. tom. 1. p. 267.
n°. 15. — Mant. ins. tom. 1. pag. 172. n°. 19.
Elater nigro-fuscus cinereo-nebulosus. Grorr. ins. tom. 1. pag. 134. n°. 8.
Le Taupin brun nébuleux. Grorr. ib.
Elater rufipes nigro-fuscus , maculis nebuloso-villosis viridi-griseis, plantis
rufis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 150. n°. 10.
ScHarrr. Icon. ins. tab. 4. fig. 6.
Elater murinus. Scmranx. Enum. ins. aust. n°. 346.
Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 44. fig. 26.
Coléoptères. Tome II. D
26 NÉ OUT AU) PET UNE
Magnitudo et statura Elat. ænei. Corpus fuscum , thorace elytrisque ci-
nereo variegatis. Antennæ ferrugineæ. Thorax suprà bituberculatus, tuber-
culis approximatis, rotundatis. Elytra substriato-punctata. Pedes nigri, tarsis
rufescentibus.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Taupin bronzé.
Les antennes sont ferrugineuses plus ou moins obscures. Tout le corps
est noirâtre, mêlangé à sa partie supérieure, de cendré , un peu rous-
sâtre, luisant. Le corcelet a deux tubercules peu élevés, arrondis,
rapprochés , placés à sa partie supérieure. Les élytres ont des stries
pointillées, à peine marquées. Les pattes sont noires ; avec les tarses
ferrugineux obscurs.
Il se trouve dans presque toute l’Europe. Il est très-commun aux
environs de Paris.
30. TauPpin marqueté
EiaTer tessellatus. Pl. 3. fig. 22.
T. noirâtre ; corcelet et élytres mélangés de gris roussätre ; ongle
des tarses rouge.
E. Thorace obscurè æneo, elytris fuscis : maculis pallidioribus confertis ,
unguibus rubris. Lin. Syst. Nat. pag. 655. n°. 29. — Faun. Suec. n°. 7309.
Elater tessellatus. Fas. Syst. Ent. pag. 211. n°. 11. — Sp. ins. tom. 1.
pag. 267. n°. 16. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 20.
Elater niger villoso undulatus. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 155. n°. 9.
Le Taupin à plaques velues. Grorr. ib.
Elater rzfo unguiculatus fusco-æneus nitidus , maculis villosis viridi-gri-
seis, antennis nigris, unguibus rufis. Dre. Mém. ins. tom. 4. pag. 148. n°. 7.
Elater niger pilis minimis flavo-æneis junctim intermixtis. Gap. Sat. 80.
Scuagrr. Îcon. ins. tab. 4. fig. 7.
Vozr. Coleop. pars 1. tab. 44. fig. 27.
Fussr. Archiv. ins. pag. 111. n°. 7. tab. 27. fig. 5.
Corpus mediæ magnitudinis, subtus nigrum, suprà etiam nigrum , sed
quasi ex cinereo variegatum seu murinum ex pilis vario ad lucem adspectu
nitentibus. Lin.
11 a une forme plus alongée que celle du précédent. Tout le corps
est noirâtre, un peu cuivreux. Les antennes sont noires. Le corcelet
Ne ETAT PT N: 27
est finement pointillé, légèrement couvert de poils fins , cendrés.
L’écusson est grisâtre. Les élytres sont striées , et légèrement cou-
5
vertes de poils ceridrés, qui y forment quelques plaques peu mar-
quées. Les pattes sont de la couleur du corps ; mais les ongles qui
les terminent sont rougeûtres.
Il se trouve en Europe.
31. T'AUPIN soyeux.
Exarrnr holosericeus. PI. 3. fig. 33. et pl. 7. fig. 60.
T. Noirâtre ; corcelet et élytres couverts d’un duvet soyeux , cendré.
E. Thorace elytrisque murinis sericeis.
Elater niger , elytris villoso murinis. GEorr. ins tom. 1. pag. 135. n°. 10.
Le Faupin gris de souris. G£orr. ib.
A
Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 44. fis. 27.
Sou4rr. Icon. ins. tab. 4." fig. 7.P
Præcedenti pauld minor. Antennæ nisræ. Caput thoraxque murina , se-
ricea. Elyira murina, sericea, fusco undulata, vix striata. Corpus subtus
nigrum. Pedes fusci.
Il est un peu plus petit et moins alongé que le Taupin marqueté.
Les antennes sont noires. La tête et le corcelet sont noirs et légère
ment couverts de poils cendrés, soyeux. Les élytres sont légèrement
striées, couvertes d’un duvet soyeux cendré, et marquées de quel-
ques bandes obscures. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont
brunes.
Il se trouve en Europe. Il est assez commun aux environs de Paris.
32. Taupin fuligineux.
ÆEr4aTERr fuliginosus. P1. 3. fig. 27.
T. Noiïrâtre; corcelet et élytres mélangés de noir et de cendré.
E. Fuscus , thorace elytrisque nigro cinereoque variis.
Magnitudo et statura Elat. tessellati. Antennæ nigræ , subserratæ. Caput
fusco-cinereum. Thorax cinereo nigroque variegatus. Elytra striata , cinereo
fuscoque variegata. Corpus subtus pedesque nigra.
Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Taupin marqueté.
Di
28 NPA UML. À QU PTT INE
Les antennes sont noires, filiformes , légèrement en scie. La tête
est d’une couleur cendrée obscure. Le corcelet est mélangé de cenäré
obscur et de noir. Les élytres sont striées et mélangées de cendré
obscur et de noir. Le dessous du corps et les pattes sont noirs.
Il se trouve aux Indes orientales.
Du Cabinet du Roi.
33. TaAvPIN atre.
ErdTeR aterrimus. Pl.5..fig. 53.
T. Très-noir ; corcelet pointillé ; élytres striées et pointillées.
E. Ater, thorace opaco punctato , elytris striatis. Lin. Syst. Nat. pag. 653.
n°. 17. — Faun. Suec. n°. 726.
Elater aterrimus, thorace atro nitido, elytris striatis nigris. Fas. Syst.
Ent. pag. 211. n°. 9. — Sp. ins. tom. 1. pag. 267. n°. 14. — Mant. ins. tom. 1.
pag. 172. n°. 18.
Elater aterrimus. Scnranx. Enum, ins. aust. n°. 344.
Magnitudo media. Corpus totum carbonis instar aterrimum. Thorax sca-
briusculus. Elytra profondius striata cavitatibus quasi crenulatis. Lin.
Il a un peu plus de six lignes de long. Les antennes sont noires,
légèrement en scie. Tout le corps est noir, un peu luisant. La tête
et le corcelet sont fortement pointillés, et on apperçoit , au milieu de
celui-ci, une ligne longitudinale peu élevée et peu marquée. Les ély-
tres sont pointillées et striées: il y a, dans chaque strie, une suite
de points enfoncés. Les pattes sont noires.
Il se trouve aux environs de Paris et au nord de l’Europe.
34. Taupin noir.
BrATER riper. \Pl. 6\hg. 06!
T. Entièrement noir, sans taches ; corcelet lisse ; élytres striées.
E. Thorace lævi, elytris, pedibus corporeque nigris. Lin. ‘os Nat. p. 656.
n°. 33. — Faun. Suec. n°. 743.
Elater totus niger nitidus. Grorr. ins. tom. 1. pag. 136. n°. 13.
Le Taupin en deuil. Grorr. ib.
Elater totus ater nitidus. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 151. n°. 12.
Scuazrr. Icon. ins. tab. 174. fig. 4.
NC 0h MANU P IN. 29
Scarabæus minor, longo et angusto corpore , totus niger saltatrix. Ray.
ins. pag. 76. n°. 14.
Magnitudo media. Antennæ serratæ , thoracis longitudine. Corpus nigrum.
Thorax lævis nitidus. Elytra striata pubescentia. Pedes nigri.
Variat pedibus fuscis.
Il est de grandeur moyenne. Les antennes sont en scie , de la lon-
gueur du corcelet. Tout le corps est noir luisant. Les élytres sont
striées , et légèrement couvertes de poils très-courts , un peu cendrés.
Les pattes sont noires, et quelquefois brunes.
Il se trouve dans toute l’Europe.
35. Taupin obscur.
EzaTer obscurus. PI. 8. fig. 76.
T. Noirâtre , peu luisant; élytres striées.
E. Piceus, thorace elytrisque obscurè nigris. Fas. Syst. Ent. pag. 213.
n°. 21. — Sp. ins. tOm. 1. pag. 269. n°. 26. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173.
n°. 30.
Elater obscurus , thorace fusco obscuro , elytris obscur testaceis. Lrx. Syst.
Nat. pag. 655. n°. 25. — Faun. Suec. n°. 735.
Elater obscurus. Scop. Ent. carn. n°. 284.
* Elater obscurus. Scxranx. Enum. ins. aust. n°. 347.
Scxarrr. Icon. ins. tab. 19. fig. 2.
Magnitudo media. Antennæ fusco-testaceæ. Corpus totum fuscum , pilis
brevissimis cinereis undique tectum. Elytra striata.
Il est un peu plus petit que le Taupin pectinicorne. Les antennes
sont d’un brun testacé obscur. Tout le corps est noirâtre , et légère-
ment couvert de poils courts, cendrés. Les pattes sont de la couleur
du corps, et les tarses de la couleur des antennes.
Cet insecte n’a rien de remarquable, et peut être facilement con-
fondu avec le Taupin noir.
Il se trouve dans toute PEurope.
36. T'AuPIN testacé.
ELATER testaceus. PI. 8. fig. 8».
T. Corps légèrement pubescent, testacé ; élytres striées.
30 NÉE QT. AU, PEL .NE
E. Corpore subpubescente testaceo, elytris striatis.
Magnitudo et statura Elat. nigri. Corpus totum subpubescens pallidè tes-
taceum , immaculatum. Elytra striata.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur, au Taupin noir. Tout
le corps est légèrement pubescent et d’une couleur testacée pâle.
Il se trouve aux Indes orientales.
Du Cabinet de M. d’Orcy.
37. Tauprin flavipède.
ExaTEæt\flavipes. Pl. 2. fig. 17.
T. Noirâtre; pattes jaunâtres ; élytres striées.
E. Thorace obscurè nigro, elytris striatis fuscis, pedibus testaceis. Fas.
Syst. Ent. pag. 213. n°. 22. — Sp. ins. tom 1. pag. 270. n°. 27. — Mant. ins.
tom. 1. pag. 179. 0°. 91.
Simillimus Elat. obscuro ; pedibus tamen flavescentibus facillimè distin-
suitur. Fas.
Il ressemble entièrement, pour la forme et la grandeur , au Taupin
obscur. Tout le corps est noirâtre, un peu luisant , légèrement cou-
vert de poils fins, très-courts. Les élytres sont striées. Les pattes
sont jaunâtres.
Il se trouve dans l’Amérique septentrionale.
Du Cabinet de M. Bosc.
38. Taupin sputateur.
EruaTEr sputator. PI. 3. fig. 31.
T. Corcelet noir, luisant; élytres d’un brun marron ; pattes fauves.
E. Thorace fusco nitido , elytris testaceis , pedibus rufis.
Elater sputator thorace fusco nitido, elytris testaceis, corpore nigro. Lrx.
Syst. Nat. pag. 654. n°. 24. — Faun. Suec. n°. 734.
Elater sputator thorace fusco nitido , elytris cinereis, corpore nigro. Fas.
Syst. Ent. pag. 216. n°. 31. — Sp. ins. tom. 1. pag. 272. n°. 39. — Mant. ins.
tom. 1. pag. 174. n°. 44.
Elater /uscus flavipes capite thoraceque nigris, elytris rufo-fuscis, pedibus
flavis, antennis rufis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 191. HO:
Elater sputator. Scor. Ent. carn. n°. 285.
Scnasrr. Icon. ins. tab. 19. fig. 5.
NÉS CTIMEARU. P I N. à
Totus niger, sed elytra fusca seu cinerascentia. Pedes rufi, adhuc an-
tennæ maois rufæ. Lin.
O
Il est plus petit que le Taupin obscur. Les antennes sont fauves,
ou d’un brun noirâtre. La tête et le corcelet sont noirs , luisans. Les
élytres sont striées, d’un brun marron plus ou moins foncé. Le des-
sous du corps est noirâtre ; mais la partie postérieure de l’abdomen
est quelquefois testacée. Les pattes sont noirâtres, ou brunes , ou
fauves.
Linné rapporte que lorsqu’on inquiète cet insecte , il fait sortir, par
la bouche , une liqueur gluante.
Il se trouve dans toute l’Europe.
39. Tauprn fascié.
EzzsTer fasciatus. Pl. 1. fig 5, et pl. 5: fig. 46.
T. Très-noir ; corcelet mélangé de pâle ; élytres avec une bande
ondée, blanchâtre.
E. Thorace nigro pallidoque vario , elytris nigricantibus : fascia alba undu-
lata. Lin. Syst. Nat. pag. 655. n°. 27. — Faun. Suec. n°. 737.
Elater fasciatus. Fas. Syst. Ent. pag. 212. n°. 12. — Sp: ins. tom. 1. p. 267.
n°. 17. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 21.
Elater fasciatus. Scop. Ent. carn. n°. 281.
Corpus nigrum majusculum. Antennæ breves. Thorax inæqualis, ex nigro
et pallido variegatus. Elytra nigra, non striata, sed atomis nigris punctata ;
pone medium fascia pallida undata, sæpius interrupta, et anterius macula
pallida laterali. Lrx.
Il est à-peu-près .de la grandeur du Taupin pectinicorne. Le corps
est noir, chagriné, recouvert de petites écailles. Le corcelet a quel-
ques écailles blanchâtres vers ses bords latéraux. Les élytres ont, au-
delà du milieu, une bande étroite, ondée, formée par des écailles
blanchâtres , et deux ou trois autres bandes moins marquées, dont
une vers la base, une autre vers le milieu, et une autre vers l’ex-
trémité. Les pattes sont noires.
Il se trouve en Europe.
Du Cabinet de M. Bosc.
32 Née UT AU" PAT NE
40. Taupin varié.
ErAimerdonus. Pl 3. fs. 26, ‘et pl 7. 4.000!
T. Noir; corcelet mélangé de roussâtre ; élytres avec une bande
postérieure , roussâtre.
E. Thorace nigro griseoque vario, elytris nigris, fascia postica grisea.
Elater querceus. Fuersz. Archiv.-ins. 5. pag. 113. tab. 27. fig. 11.
Similis Elat. fasciato , at duplo minor. Antennæ rufæ , subserratæ , thorace
breviores. Caput nigrum. Thorax niger , lateribus pilis cinereo-rufescentibus
STUImM.
hirtis. Elytra nigra, postice fascia cinereo-rufescente. Corpus subtus nig
Pedes rufi.
Il est une fois plus petit que le Taupin fascié. Les antennes sont
légèrement en scie, un peu plus courtes que le corcelet, d’un brun
ferrugineux. La tête est noire. Le corcelet a un enfoncement longitu-
dinal à sa partie supérieure; il est noir, avec les côtés couverts de
poils courts d’un gris roussâtre. Les élytres sont noires , légèrement
chagrinées, avec quelques poils courts , à la base, et une bande d’un
gris roussâtre , vers l’extrémité. Les pattes sont d’un brun ferrugineux.
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Bosc,
41. Taupin porte-croix.
EzaTer cruciatus. Pl. 4. fig. 40.
T. Noir; côtés du corcelet rouges; élytres jaunes, avec une croix
noire.
E. Thorace nigro lateribus ferrugineo , coleoptris flavis : cruce margineque
5
nigris. Lin. Syst. Nat. pag. 650. n°. 12. — Faun. Suec. n°. 722.
Elater cruciatus. Fa. Syst. Ent. pag. 212. n°. 16. — Sp. ins. tom. 1. p. 268.
n°. 21. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 26.
Elater thorace nigro, circulo rubro, elytris fulvis, cruce nigra. G£orr.
ihs..tOM. 1. pas: 1993-00. 6.
Le Taupin porte-croix. Grorr. ib.
Elater pedibus rufis, thorace nigro lateribus rubro , elytris fulvis: cruce
maculisque binis nigris. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 149. n°. 9.
Elater cruciatus. Suzz. Hist. ins. tab. 6. fig. 10.
Vozr. Coleopt. pars 2. tab. 43. fig. 12.
Magnitudo
NM RRAEU ‘PI -N: 33
Magnitudo ferè Elat. pectinicornis. Antennæ serratæ, sanguineæ, articulis
apice fuscis. Caput nigrum. Thorax punctatus, niger, utrinque vitta rubra,
marginibus tamen nigris. Elytra striata , flava, sutura vittaque pone medium
nigris : margo à fascia ad apicem niger, macula etiäm oblonga nigra, versus
marginem exteriorem baseos. Corpus subtus nigrum , abdominis lateribus ru-
bris. Pedes rubri, geniculis nigris.
Il est un peu plus petit que le Taupin pectinicorne. Les antennes sont
légèrement en scie, rougeâtres, avec un peu de noir à l’extrémité de
chaque article. La tête est noire. Le corcelet est finement pointillé ,
noir, avec une raie longitudinale rouge , vers le bord extérieur. Les
élytres sont striées , jaunes ; avec la suture et une bande un peu au-
delà du milieu , noires : le bord est noir depuis la bande jusqu’à lex-
trémité, et on voit une tache noire qui s'étend de l’angle extérieur
jusqu’auprès de la bande. Le dessous du corps est noir, avec une
raie longitudinale de chaque côté du corcelet, et les bords de lab-
domen rouges. Les pattes sont rouges, avec l’extrémité des cuisses
noire.
Il se trouve dans presque toute l’Europe. Il est rare aux environs
de Paris.
42. TAUPIN érugineux.
ErATER aeruginosus. Pl. 8. fig. 75.
T. Noir luisant; corcelet et élytres d’un noir bronzé.
E. Niger-nitidus, thorace elytrisque nigro-æneis.
Magnitudo Elat. cruciati. Antennæ nigræ. Caput nigrum. Thorax punc-
tatus nigro -æneus, dorso linea vix impressa. Elytra striata nigro - ænea.
Corpus subtus pedesque nigra.
Il est de la grandeur du Taupin porte-croix. Les antennes sont
noires , filiformes. La tête est noire. Le corcelet est d’un noir bronzé,
pointillé , avec une ligne longitudinale peu enfoncée. Les élytres sont
striées , d’un noir bronzé. Le dessous du corps et les pattes sont d’un
noir luisant.
Il se trouve aux environs de Paris.
Coléoptères. Tome II. E
34 N° Bt. TT) AUU PI N°
43. TAUPIN marginé.
Û 2
E z4 Ta pres Pl1 5: Gg."29.,tet pl 6.8: 29-0b.
T. Corcelet noirâtre ; élytres testacées , entièrement bordées de noir.
£. Thorace subfusco , elytris testaceis margine undique nigris. Lin. Syst.
Nat. pag. 654. n°. 23. — Faun. Suec. n°. 755.
Élater marginatus. Fas. Syst. Ent. pag. 213. n°.24. — Sp. ins. tom. 1.
: :
p. 270. n°. 30. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173-0994:
Elater niger , elytris fuscis , singulo fascia longitudinali fulva. Grorr. ins.
tom. i. pag. 133. n°. 11.
Le Taupin bedeau. Gsorr. ib.
Act. Nidros. 3. 16. tab. 6. fig. 6.
Elater marginatus. ScHranx. Enum. ins. aust. n°. 352.
Corpus minoris magnitudinis , subtus fuscum. Caput nigrum ; thorax fuscus,
lateribus ferrugineus. Elytra pallidè testacea , margine omni nigra. Pedes
pallidè testacei. Antennæ fusco-testaceæ. Lrx.
Il varie beaucoup pour la grandeur. Les antennes sont noires, fili-
formes. La tête et le corcelet sont noirs. Les élytres sont pubescentes ,
striées, d’une couleur testacée plus ou moins obscure ; avec la su-
ture et le bord extérieur noirs. Le dessous du corps est noir. Les
pattes sont fauves. : :
Il se trouve en Europe.
44. Taupin mésomèle.
Erarzr mesomelus. PI. 5. fig. 54.
T. Noir; corcelet et bord des élytres rougeätres.
E. Thorace margineque elytrorum ferrugineis, corpore elytrisque nigris.
Lin. Syst. Nat. pag. 693. n°. 16. — Faun. Suec. n°. 725.
Elater mesomelus. Fas. Syst. Entom. pag. 214. n°. 28. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 270. n°. 31. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 55.
Corpus nigrum mediæ magnitudinis, angustius. Os ferrugineum. Thorax
ferrugineus, linea longitudinali excavata. Elytra nigra, punctis excavatis
striata, margine exteriore testacea, undè insolita facies. Scutellum nigrum,
glab errimum. Lin.
Il a une forme un peu plus alongée que le Taupin sanguin. Les
antennes sont noires , un peu en scie, presque de la longueur de la
NOR UE AA NU: P I N. 35
moitié du corps , avec les deux premiers articles un peu ferrugineux
La tête est noire, avec la bouche fauve : il y a une ligne très-saillante :
transversale , fauve. à l’extrémité, sur le front, entre les deux an-
tennes. Le corcelet est rougeâtre, avec une ligne longitudinale en-
foncée, bien marquée. T’écusson est noir et luisant. Les élytres sont
noires , striées , avec les bords extérieurs rougeâtres. Le dessous du
corps est noir, avec l’anus fauve. Les pattes sont testacées , avec les
cuisses noirâtres.
T1 se trouve au nord de l’Europe.
Du Cabinet de M. Smith.
45. TaupP:n pyroptère.
ErATER ,pyropterus. PI. 7. fig. 66.
T. Noir; corcelet et élytres rougeâtres ; antennes pectinées.
E. Ater, thorace elytrisque pallidè sanguineis , antennis pectinatis.
Similis Elat. lineari, at pauld major. Antennæ nigræ , pectinatæ, longi-
tudine dimidii corporis. Caputnigrum. Thorax ruber , margine postico nigro,
dorso linea impressa. Scutellum nigrum. Elytra striato- punctata | pallidè
sanguinea. Corpus subtus pedesque nigra.
Il ressemble beaucoup au Taupin linéaire ; mais il est un peu plus
grand. Les antennes sont noires , pectinées , de la longueur de la
moitié du corps. La tête est noire. Le front a un avancement tran-
chant. Le corcelet est rouge, avec le bord postérieur noir : le dos est
marqué d’une ligne longitudinale enfoncée , et les deux angles posté-
rieurs sont très-aigus. 1’écusson est noir. Les élytres sont d’un rouge
sanguin ; pâle, et marquées de stries fortement pointillées. Le dessous
du corps et les pattes sont noirs.
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Lermina.
46. Taupix linéaire.
ÊLATER linearis. Pl. 7. fig. 67. à. b.
T. Noir ; corcelet fauve, obscur au milieu ; élytres testacées , li-
néaires.
E i
36 NOR UUE À U.P.IINE
E. Thorace nigro lateribus rufis, elytris testaceis linearibus. Lin. Syst.
Nat. pag. 653. n°. 13. — Faun. Suec. n°. 725.
Elater thorace rubro , elytris griseis. Lin. Faun. Suec. Ed. 1. n°. 582.
Elater linearis. Fas. Syst. Ent. pag. 213. n°. 20. — Sp. ins. tom. 1. p. 269.
n°. 25. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 29.
Elater variabilis thorace rufo , capite corporeque nigris , elytris mari flavis,
fœminæ fuscis flavo marginatis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 154. n°. 17.
Poxror. Atl. Dan. tab. 16.
Elater linearis. Scuranx. Enum. ins. aust. n°. 349.
Corpus elongatum. Antennæ thorace longiores, filiformes, subserratæ,
nigræ ; articulo secundo rufescente. Caput nigrum. Thorax rufus, macula
media fusca. Scutellum nigrum. Elytra testacea, striato - punctata. Corpus
subtus nigrum , abdominis apice tenuissime nigro. Pedes testacei, femoribus
nigris.
Variat thorace immaculato.
Il est beaucoup plus alongé que le précédent. Les antennes sont
plus longues que le corcelet , filiformes , légèrement en scie, noires,
avec le second article fauve. La tête est noire. Le front a un avance-
ment tranchant. Le corcelet est fauve, avec une tache obscure au mi-
lieu ; il est un peu plus étroit que les élyires , et les angles postérieurs
sont très-aigus. L’écusson est noir. Les élytres sont testacées , et ont
des stries formées par des points enfoncés , assez gros. Le dessous du
corps est noir, avec le bord postérieur de l'abdomen rougeâtre. Les
pattes sont testacées ; avec les cuisses noires.
Le corcelet est rougeâtre , sans taches , aux individus qui se trou-
vent aux environs de Paris.
Il se trouve en Europe. ;
47. Tauprin cantharoïde.
EzarTzr cantharoïdes. PI. 3. fig. 23.
T. Noir; élytres pâles ; front et genoux fauves.
E. Niger, elytris pallidè testaceis, fronte genubusque rufis.
Magnitudo et statura omnind Elat. linearis, cujus fortè varietas. Antennæ
nigræ , filiformes , subserratæ , longitudine dimidii corporis. Caput nigrum ,
fronte porrecta, apice rufa. Os rufum. Thorax niger , linea dorsali impressa.
N°. 31. TAUPIN. 37
Scutellum nigrum. Elytra pallidè testacea, striato-punctata. Corpus subtus
nigrum. Pedes nigri, genubus rufis.
Il ressemble entièrement, pour la forme et la grandeur, au Taupin
linéaire , dont il west peut-être qu’une variété. Les antennes sont
noires , filiformes, légèrement en scie , de la longueur de la moitié
du corps. La tête est noire, avec la bouche fauve. Le front a un
avancement tranchant , fauve à l’extrémité. Le corcelet est noir , avec
les angles postérieurs aigus, quelquefois fauves, et une ligne longi-
tudinale enfoncée, sur le dos. L’écusson est noir. Les élytres sont
d’une couleur testacée pâle, et elles ont des stries pointillées. Le
dessous du corps est noir. Les pattes sont noires, avec les genoux
fauves.
Il se trouve en Europe.
Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy.
48. Taupix livide.
EraTenr livens. PI 8. fig. 52.
T. Noirâtre ; antennes et corcelet rougeâtres ; élytres testacées.
E. Niger, thorace glaberrimo rubro, elytris testaceis. Far. Syst. Ent.
Pag. 213. n°. 19. — Sp. ins. tom. 1. pag. 269. n°. 24. — Mant. ins. tom. 1.
pag. 173. n°. 28.
Elater Zvens niger , thoracis glaberrimi margine antico rubro , elytris tes-
taceis. Lin. Syst. Nat. pag. 654. n°. 19. — Faun. Suec. n°. 728.
Similis omnino Elat. lineari. Antennæ filiformes, rufæ , thorace lonsiores.
» 2 re]
Caput nigrum , fronte oreque rufis. Thorax rufus, immaculatus, linea lon-
15 5 ; q , ;
gitudinali vix impressa. Elytra testacea, punctato-striata. Corpus subtus ni-
grum, thoracis abdominisque marginibus rufis. Pedes rufi.
Il ressemble beaucoup au Taupin linéaire. Les antennes sont fili-
formes , plus longues que le corcelet, et d’un jaune fauve. La tête
est noire, avec le front et la bouche fauves. La partie supérieure du
front est avancée. Le corcelet est rougeâtre , sans taches , marqué
d'une ligne longitudinale, peu enfoncée. Les élytres ont des points
enfoncés ;, assez grands , rangés en stries. Le dessous du corps est
noir ; avec les bords latéraux du corcelet et de l’abdomen , fauves.
Les pattes sont fauves.
38 NPROR- UT AU PYINe
Il se trouve en Europe.
49. Taup:n longicolle.
EzaTzr longicollis. PI. 8. fig. 81. a. b.
T. Testacé; corcelet alongé , fauve ; élytres pubescentes, striées.
E. Testaceus , thorace elongato rufescente , elytris striatis pubescentibus.
Antennæ rufescentes , filiformes , thorace longiores. Caput rufescens,
oculis nigris. Thorax rufescens , elongatus , pubescens , linea dorsali vix im-
pressa. Elytra testacea , pubescentia , striata. Corpus subtus pedesque pallidè
testacea.
Variat corpore nigricante, elytris fusco-testaceis, margine omni nigro.
Il est presque de la grandeur du Taupin livide. Les antennes sont
fauves , filiformes , un peu plus longues que le corcelet. Tout le dessus
du corps est pubescent. La tête est fauve, avec les yeux noirs. Le
corcelet est fauve, alongé, avec une ligne longitudinale, à peine en-
foncée, à sa partie supérieure. Les élytres sont striées et entièrement
testacées. Le dessous du corps et les pattes sont d’une couleur tes-
tacée pâle.
Celui qui est représenté, fig. b., a tout le corps noir; les élytres
seules sont d’une couleur testacée noirâtre , avec la suture et le bord
extérieur, noirs. Il a quelquefois l’abdomen testacé: du reste, il res-
remble parfaitement à l'autre.
I1 se trouve aux environs de Paris, sur différentes plantes.
50. TAUPIN cuivreux.
ELATER cupreus. PI. 5. üg. 50.
T. Bronzé ; élytres moitié jaunes , moitié bronzées.
£. Cupreus , elytris dimidiato flavis. Fas. Syst. Ent. pag. 212. n°. 15. —
Sp. ins. tom. 1. pag. 268. n°. 20. — Mant ins, tom. 1. pag. 173. n°. 24.
ScxAgrrF. Icon. ins. tom. 1. tab. 38. fig. 2.?
Elater castaneus. Scor. Ent. carn. n°. 286.
Elater castaneus. Scuranx. Enum. ins. aust. n°. 337.
Statura omnind et magnitudo Elat. pectinicornis, obscurè cupreus, seu rufo-
æneus. Antennæ nigræ, pectinatæ. Elytra striata, basi testacea, apice cu-
prea. Faz.
N°. 31. TAUPIN. 39
Il ressemble au Taupin pectinicorne. Les antennes sont noires , pec-
‘ tinées. La tête et le corcelet sont bronzés , fortement pointillés , un
peu pubescens. Le corcelet a un enfoncement longitudinal , et les
angles postérieurs sont très-aigus. L’écusson est noir. Les élytres sont
striées, jaunes, avec leur partie postérieure d’un noir bronzé. Le
dessous du corps est bronzé luisant. Les pattes sont noires.
Il se trouve en Angleterre.
51. TaAuPIN marron.
ErarTrr castaneus. Pl. 3. fig. 25., et pl. 5. fig. 51.
T. Noir; corcelet couvert d’un duvet roussâtre; élytres striées ,
jaunes , avec l’extrémité noire.
E. Thorace testaceo pubescente , elytris flavis apice nigris , corpore atro.
Lin. Syst. Nat. pag. 654. n°. 18. — Faun. Suec. n°. 727.
Elater castaneus. Fas. Syst. Ent. pag. 213. n°. 18. — Sp. ins. tom. 1.
pag. 269. n°. 23. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 27.
- Elater thorace villoso , elytris testaceis apice nigris. Grorr. ins. tom. 1
pag. 132. n°. 4.
Le Taupin à corcelet velouté. Grorr. ib.
Elater favo pectinicornis thorace fusco pilis rufis, elytris flavis apice nigris,
corpore subtus nigro, antennis pectinatis. Dec. Mém. ins. tom. 4. D1109
MOTO
Scarabæus antennis articulatis sextus. Ray. ins. pag. 92. n°. 6.
Scarabæus ex fusco rufescens seu castaneus. Last. ins. Angl. pag. 387.
tit. 18.
Sonagrr. Icon. ins. tab. 11. fig. 9. et tab. 31. fig. 4.
Pedes , alæ, antennæ ramosæ et elytrorum apices, nigra. Thorax villis sub-
cinereo-testaceis tectus. Elytra rubicunda seu pallidè incarnata, tenuissimè
striata , apice nigro. Lix.
Il est plus petit que le Taupin pectinicorne. Les antennes sont
noires, pectinées dans le mâle, simplement en scie dans la femelle.
La tête est noiré. Le corcelet est noir et couvert de poils roussâtres.
L’écusson est noir. Les élytres sont jaunes, avec l’extrémité noire ;
elles ont des stries pointillées. Le dessous du corps et les pattes sont
dun noir luisant.
Il se trouve dans presque toute l’Europe, sur différens arbres.
40 Ne TD AU .PÉI. NE
52. Taupin hématode.
EzaTEr haematodes. PI. 1. fig. 6.
T. Noir; corcelet couvert d’un duvet fauve ; élytres rougeâtres.
E: Niger, thorace pubescente fulvo, elytris sanguineis. Fas. Gen. ins
Mant. pag. 235. — Sp. ins. tom. 1. pag. 271. n°. 35. — Mant. ins. tom. 1.
P'e79 000-190;
Scuagrr. Icon. ins. tab. 2. fig. 6.
Elater purpureus. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 350.
Pauld minor Elat. sanguineo. Antennæ serratæ , nigræ. Thorax pubescens,
fulyvus. Scutellum nigrum. EÆElytra substriata, sanguinea. Fus.
Il est de la grandeur du Taupin sanguin. Les antennes sont
noires , fortement en scie, presque pectinées. La tête est noire. Le
corcelet est noir et couvert d’un duvet soyeux, fauve. L’écusson est
noir. Les élytres sont pointillées , striées , d’un rouge sanguin , avec
2?
quefois d’un rouge pâle, avec un peu de l'extrémité noire.
deux lignes longitudinales ;, plus ou moins élevées ; elles sont quel-
Il se trouve en France, en Allemagne. IL est rare aux environs de
Paris.
53. Taupin sanguin.
ELzaTer sanguineus. PI 1. fig. 7., et pl. 5. fig. 48. a.
T. Très-noir, luisant ; élytres d’un rouge sanguin.
E. Ater, thorace atro, elytris rubris, corpore nigro. Lin. Syst. Nat.
pag. 655. n°. 21. — Faun. Suec. n°. 731.
Elater sanguineus. Fas. Syst. Ent. pag. 214. n°. 29. — Sp. ins. tom. 1.
pag. 271. n°. 36. —. Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 40.
Elater niger , elytris rubris. GEorr. ins. tom. 1. pag. 191. n°. 2.
Le Taupin à étuis rouges. Grorr. ib.
Elater sanguineus. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 151. n°. 13.
Scuazrr. Elem. ins. tab. 60. fig. 2. — Icon. ins. tab. 11. fig. 8.
Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 44. fig. 21.
Variat magnitudine. Antennæ serratæ , nigræ. Caput, thorax, corpus
subtus pedesque glabra, nigra, nitida. Scutellum nigrum. Elytra striata,
sanguinea , immaculata.
Il varie par la grandeur. Les plus grands ont au moins six lignes
de
NOR EURE UP L'N. 41
de long. Les antennes sont pectinées, noires. La tête, le corcelet ,
le dessous du corps et les pattes sont glabres, noirs, luisans. Les
élytres sont striées , d’un rouge sanguin , sans taches.
Il se trouve dans presque toute l’Europe , sur les Saules et sur
différens arbres.
54. Taupin harnaché.
EraTEr ephippium. PI. 5. fig. 48. b.
T. Noir luisant ; élytres striées , d’un rouge sanguin, avec une
tache oblongue, noire , commune.
E. Niger nitidus, elytris striatis sanguineis, macula oblonga communi
nigra.
Vosr. Coleopt. pars 1. tab. 43. fig. 11.
Elater sanguinolentus. Fursr. Archiv. ins. 5. pag. 112. n°. 24. tab. 27.
fig. 9.
Scuazrr. Icon. ins. tab. 31. fig. 5.
Elater sanguinolentus. Scnranx. Enum. ins. aust. n°. 341.
Fortè varietas præcedentis , cui similis magnitudine et statura. Differt
tantüm macula magna oblonga nigra communi.
Il ressemble beaucoup au Taupin sanguin, dont il n’est peut-être
qu’une variété, et avec lequel il a été confondu par la plûüpart des
Entomologistes. La tête, le corcelet et le dessous du corps sont d’un
noir luisant. Les élytres sont striées , d’un rouge sanguin , avec une
tache oblongue , noire , commune aux deux élytres, et placée au
milieu.
Il se trouve en Europe.
55. Taupin mélanocéphale.
ELzATER melanocephalus. Pl. 4. fig. 36. à. b.
T. Rougeâtre ; tête, tache oblongue sur le corcelet et extrémité des
élytres , noires.
E. Sanguineus, capite thoracis linea dorsali elytrorumque apicibus nigris.
Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 272. n°. 38. — Mant. ins. tom. 1. pag. 174. n°. 43.
Elater melanocephalus ruber , capite , linea thoracis apiceque elytrorum ni-
gris. TaHuns. nov. Sp. ins. diss. 3. pag. 63.
Coléoptères. Tome II. F
{> NEMSL UE À U PIN
Magnitudo et statura Elat. balteati. Caput et antennæ nigra , immaculata.
Thorax lævis, nitidus, sanguineus, linea dorsali nigra , quæ tamen basin
haud attingit. Elytra punctato-striata , sanguinea, apice nigra. Corpus san-
guineum, abdominis apice nigro. Pedes sanguinei. Fas.
Il ressemble entièrement , par la forme et la grandeur , au Taupin
ceint. Les antennes sont noires et en scie. La tête est noire. Le cor-
celet est rougeâtre , avec une tache oblongue noire. T’écusson est rou-
geâtre. Les élytres sont strices , rougeâtres , avec l'extrémité noire. Le
dessous du corps est rouge , avec un peu de noir à l’extrémité de l’ab-
domen. Les pattes sont rouges.
Il se trouve sur la Côte de Coromandel.
Du Cabinet de M. Banks
56. TaupPin ceint.
EraTenr balteatus. PI 8. fig. 77.
T. Noir , luisant ; élytres rougeâtres à leur base , d’un noir bleuâtre
à l’extrémité.
E. Thorace atro, elytris antice dimidiato -rubris, corpore nigro. Lrx.
Syst. Nat. pag. 654. n°. 22. — Faun. Suec. n°. 32.
Elater balteatus. Fas. Syst. Ent. pag. 215. n°. 30. — Sp- ins. tom 1. p. 271.
n°. 37. — Mant. ins. tom. 1. pag. 174. n°. 41.
Elater niger , elytris dimidiato-rufis , postice nigris. Dre. Mèm. ins. tom. 4.
pag. 152. n°. 14.
Scarabæus minor, longo et angusto corpore, elytris bicoloribus è fulvo et
nigro , saltatrix. Ras. ins. pag. 78. n°. 13.
Scuazrr. Icon. ins. tab. 77. fig. 2.
Vorsr. Coleopt. pars 1. tab. 43. fig. 10.
Statura Elat. sanguinei, at duplo minor. Antennæ nigræ, subserratæ.
Caput thoraxque nigra, nitida. Elytra basi rufa, apice nigra. Corpus subtus
nigrum. Pedes fusco-ferruginei.
Il ressemble au Taupin sanguin , mais il est une fois plus petit.
Les antennes sont noires , légèrement en scie. La tête et le corcelet
sont noirs , glabres, luisans. L’écusson est noir. Les élytres sont poin-
tillées , striées, rougeâtres depuis leur base jusqu’au milieu , et quel-
quefois jusqu’aux deux tiers , avec le reste noir. Le dessous du corps
est noir. Les pattes sont d’un brun rougeûtre.
NA EN A U.EP IL N.
Il se trouve en Europe. .
AS
GE)
57. Taurin alongé.
Erarrr elongatulus. Pl. 6. fig. 58.
T. Noir luisant; élytres d’un rouge testacé, avec l’extrémité noire.
E. Ater elytris testaceis apice nigris. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 174.
n°. 42.
- Statura et summa affinitas præcedentis. Caput, thorax, scutellum atra ,
nitida, immaculata. Elytra punctato-striata , testacea apice nigra. Corpus
nigrum , pedibus apice testaceis. Fas.
Il est une fois plus petit que le Taupin sanguin , auquel il ressemble
beaucoup, et dont il n’est peut-être qu’une variété mâle. Tout le corps
est noir, glabre, luisant. Les élytres sont striées, rougeâtres, avec
l'extrémité noire.
Il se trouve en France , en Allemagne. Il est commun aux environs
de Paris , sur les Saules , les Bouleaux.
58. Taupix brun.
EzATER brunneus. PI. 3. fig. 30.
T. D'un brun ferrugineux ; corcelet rougeâtre, avec le milieu noir.
E. Thorace rufo medio nigro, elytris corporeque ferrugineis. Fas. Syst.
Ent. pag. 214. n°. 28. — Sp. ins. tom. 1. pag. 271. n°. 34. — Mant. ins.
tom. 1. pag. 173. n°. 37.
Elater érunneus thorace nigro utrinque rufo , elytris corporeque ferrugineis.
Lin. Syst. Nat. pag. 653. n°. 10. — Faun. Suec. n°. 721.
Elater brunneus. Fussr. Archiv. ins. 5. pag. 112. n°. 17. tab. 27. fig. 6.
Corpus mediæ ferè magnitudinis. Caput et antennæ nigra. Thorax niger,
utrinque Hinea lata rubra longitudinali. Elytra lurido -testacea , obsoletè
striata. Pectus rubrum, medio nigrum. Abdomen nigrum , medio rufum.
Pedes ferruginei. Lrx.
Il est de la grandeur du Taupin thoracique. Les antennes sont
noires ; légèrement en scie. Le tête est noire. Le corcelet est d’un
brun rougeâtre , avec une grande tache noire, au milieu. Les élytres
sont striées, d’un brun ferrugineux. Le dessous du corcelet est noir
| Fi
44 Ne BU TT AU. PILN.
au milieu , d’un brun ferrugineux sur les côtés. La poitrine est noire.
L’abdomen et les pattes sont d’un brun ferrugineux.
Il se trouve au nord de l’Europe, en Suède.
59. Taupin thoracique.
EzraTrer thoracicus. PL 3. fig. 24.
T. Noir; corcelet lisse, entièrement rouge.
E. Niger e thorace toto rufo. Fas. Syst. Ent. pag. 214. n°. 26. — Sp. ins.
tom. 1. pag. 270. n°. 32. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 36.
Elater niger, thorace rubro. GxEorr. ins. tom. 1. pag. 132. n°. 58.
Le Taupin noir à corcelet rouge. Grorr. ib.
Scuarrr. Icon. ins. tab. 31. fig. 3.
Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 42. fig. 6.
Elater gramineus. Scor. Ent. carn. n°. 290.
Nimis affinis videtur Elat. ruficolli, at pauld major. Caput atrum, antennis
nigris, serratis. Thorax pubescens, totus rufus, nec uti in ruficolli postice
niger , sola linea intermedia pectoris nigra. Elytra subpubescentia, striata,
atra. Pedes nigri, plantis piceis. An mera varietas Elat. ruficollis ? Fas.
Il est presque une fois plus grand que le Taupin ruficolle. Les an-
tennes sont noires, légèrement en scie , presque de la longueur du
corcelet. La tête est noire. Le corcelet est rouge ; sans taches. Les
élytres sont d’un noir un peu bleuâtre , et ont chacune neuf stries
finement pointillées. Le dessous du corcelet est noir au milieu , rouge
sur les côtés. La poitrine , l’abdomen et les pattes sont noirs.
Il se trouve fréquemment aux environs de Paris , sur le tronc carié
de différens arbres.
60. TaupPin ruficolle.
Ezarzr ruficollis. Pl. 6. fig. 61. a. b.
T. Noir, luisant; moitié postérieure du corcelet rouge.
E. Niger, thorace postice rubro nitido. Fas. Syst. Ent. pag. 214. n°. 27.
— Sp. ins. tom. 1. pag. 270. n°. 33. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 37.
Elater rzficollis thorace rubro nitido antice nigro, elytris corporeque nigris.
Lin. Syst. Nat. pag. 653. n°. 14. — Faun. Suec. n°. 724.
‘Elater ruficollis. Drc. Mém. ins. tom. 4. pag. 193. n°. 16.
NP MS MER ATU P'!I N' 45
Elater ruficollis. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 351.
Inter nostros minimus vel reliquis ferè dimidio minor. Totus ater ; sed
elytra, quæ etiàm striata, parum ad cæruleum vergunt colorem. Thorax
maxima ex parte ruber , sed antice niger ; in medio tamen magis: postice
lævissimo margine elytra spectante etiàm niger, hinc thorax quasi fascia trans-
versali lata , rubra , lunulata , cavitate lunulæ caput spectante. Antennæ
nigræ, non pectinatæ , sed articulis parum antice gibbis. Lrn.
Il a environ trois lignes de long. Les antennes sont noires, légè-
rement en scie, de la longueur du corcelet. La tête est noire. Le
corcelet est lisse , rouge , avec la partie antérieure noire. Les élytres
sont striées, d’un noir un peu bleuâtre. Le dessous du corcelet est
noir au milieu , rouge sur les côtés. La poitrine , l'abdomen et les
pattes sont noirs.
Il se trouve au nord de PEurope.
61. Taupin ensanglanté.
Praerieruentus:t Pl AN EEME", à. D.
T. Très-noir; tête et bords du corcelet rouges ; élytres pointillées.
'E. Ater, capite thoracisque lateribus rubris, elytris punctatis.
Statura et magnitudo Elat. thoracici. Antennæ nigræ. Caput rubrum.
Thorax ater, lateribus rubris. Elytra atra, punctata. Corpus pedesque atra.
Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Taupin thoracique.
Les antennes sont noires , en scie, et un peu plus courtes que le cor-
celet. La tête est couverte de poils très courts, d’un beau rouge
carmin. Les élytres sont noires , avec les bords extérieurs d’une
couleur rouge , due à des poils courts et serrés. Les élytres sont
très-noires , point du tout luisantes , et fortement pointillées. Le des-
sous du corps est très-noir et luisant. Les pattes sont noires.
Il se trouve sur la Côte de Barbarie.
Du Cabinet de M. Marsham.
62. TaupPixn rufipède.
ELATER rufipes. Pl:è7, fs. 72. 4. B.
T, Noir luisant ; partes fauves.
46 Ne Be OT ATU PLAN
E. Niger nitidus, pedibus rufis.
Elater niger , pedibus rufis. GEorr. ins. tom. 1. pag. 136. n°. 14.
Le Taupin noir à pattes fauves. Grorr ib.
Elater rufpes. Fourc. Ent. par. 1. pag. 38. n°. 14.
Magnitudo et statura Elat. ruficollis. Antennæ subserratæ, nigræ, lonsi-
tudine thoracis. Corpus nigrum nitidum. Thorax lævis. Elytra striata. Pedes
rufi.
Il ressemble au Taupin ruficolle. Les antennes sont noires, légè-
rement en scie, de la longueur du corcelet. Tout le corps est noir,
luisant. Le corcelet est lisse, de la largeur des élytres. Les élytres
sont striées. Les pattes sont fauves.
Il se trouve aux environs de Paris, sous l’écorce des arbres.
63. Taupin linéé.
Eirarer lineatus. "Pl. 3066.92
T. Noirâtre ; élytres obscures, avec des stries disposées par paires.
E. Niger, elytris obscurè lividis fusco sublineatis. Lin. Syst. Nat. p- 653.
“0010:
Elater striatus niger, elytris fuscis, lineatis. Fas. Syst. Entom. pag. 215.
n°. 32. — Spec. ins. tom. 1. pag. 272. n°. 40. — Mant. ins. tom. 1. p. 174.
n°. 47:
Medius. Caput et thorax obscurè nigra. Elytra fusca, lineïs quatuor pal-
lidis, ad apicem coeuntibus. Antennæ ferrugineæ. Pedes fusci. Fas.
Il est de la grandeur du Taupin sanguin. Les antennes sont fili-
formes , ferrugineuses. La tête et le corcelet sont noirâtres, couverts
d’un duvet court, cendré. L’écusson est obscur. Les élytres sont
obscures , avec des lignes longitudinales un peu élevées et un peu plus
claires: entre chaque ligne il y a deux stries qui se réunissent pos-
térieurement. Le dessous du corps et les pattes sont noirûtres.
Il se trouve en Allemagne, en Suède.
. Du Cabinet de M. Smith.
64. TaupPin triste.
LATE R DisShs Al. 4° hs. 30 .4a. tbe
T. Noir; base des élyires et bord extérieur d’un jaune pâle.
N°. 31. TAUPIN. 47
E. Thorace atro , nitido, elytris basi margineque exteriore lucidis. Lin.
Syst. Nat. pag. 655. n°. 26. — Faun. Suec. n° 736.
Elater tristis. Fas. Syst. Ent. pag. 213. n°. 23. — Sp. ins. tom. 1. P: 270.
n°. 29. Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 35.
Scuazrr. Icon. ins. tab. 194. fig. 1.
Elater linearis thorace nigro margine flavo-fusco , elytris pallidè flavo-
fuscis : sutura nigra. Dxc. Mém. ins. tom. 4. pag. 158. n°. 20.
Corpus nigrum minoris magnitudinis. ÆElytra ad basin macula oblonga
tristè flava et margine exteriore pallido seu flavo. Plantæ ferrugineæ. Lin.
Il est presque de la grandeur du Taupin sanguin. Les antennes
sont en scie, noires, avec les 2. 3. 4. 5. et 6°. articles ferrugineux.
La tête et le corcelet sont noirs, sans taches. L’écusson est noir. Les
élytres sont striées , noires , avec le bord extérieur et la base jaunâtres :
la couleur de la base descend un peu à côté de la suture. Le dessous
du corps est noirâtre. Les pattes sont noirâtres , avec le bas des
jambes et les tarses ferrugineux.
Il se trouve en Europe.
'
65: Taupix filiforme.
EraTenr fiiformis. PI. 4. fig. 41. a. b.
T. Alongé, d’un gris cendré , sans taches.
E. Cinereo-fuscus immaculatus. Fas. Sp. ins. tom. 1. pag. 170. n°. 28. —
Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 32.
Corpus filiforme , Elat. obscuro duplo minus, totum cinereo-fuscum , im-
maculatum. Fas.
Il est une fois plus petit et plus étroit que le Taupin obscur. Tout
le corps est d’une couleur cendrée obscure , sans taches.
Il se trouve en France, en Italie.
66. Taupin bimoucheté.
ErzArTERr biguttatus. PI. 6. fig. 59.
T. Noir, luisant ; élytres striées , avec une tache rouge sur chaque.
E. Niger nitidus, elytris striatis macula rubra.
Magnitudo et statura Elat. thoracici. Antennæ serratæ, nigræ. Thorax lævis.
Corpus nigrum, nitidum. Elytra striata , macula media rubra.
48 NES re UT AUU PET Ne
Il ressemble , pour la forme et la grandeur, au Taupin thoracique.
Les antennes sont noires, en scie. Tout le corps est noir, luisant.
Le corcelet est lisse. Les élytres sont striées ,; et ornées d’une tache
rouge , placée au milieu de chaque.
Il se trouve fréquemment en Provence , sur les feuilles du Chêne,
dans les mois de Mai et de Juin.
67. Taupin noté.
EraTzEmR notatus PIN. Hs 157.114. b:
T. Corcelet rougeâtre, avec deux taches noires ; élytres noires,
rougeâtres à leur base, avec deux taches blanches sur chaque.
E. Thorace rufo nigro bimaculato, elytris basi rufis, apice nigris, ma-
culis duabus albis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 273. n°. 45. — Mant. ins.
tom. 1. pag. 175. n°. 57.
Statura parva Elat. pulchelli. Caput atrum, fronte cinereo villoso. Thorax
rufus, antice maculis duabus magnis atris, annulo cinereo tomentoso cinctis.
Elytra striata, basi rufa, ultra medium nigra, maculis duabus transversis
albis. Abdomen nigrum cinereo nitidulum. Femora nigra , tibiæ palles-
centes. Fas.
Il est un peu plus petit que le Taupin ruficolle. Les antennes sont
noires. La tête est noire , avec un léger duvet cendré. Le corcelet est
rougeâtre ; avec deux grandes taches noires, à la partie antérieure,
entourées d’un cercle cendré. L’écusson est rougeâtre. Les élytres sont
striées, noires, avec la base rougeûtre , et deux taches blanches sur
chaque , placées sur la partie noire. Le dessous du corcelet est rou-
geâtre. L’abdomen et la poitrine sont noirs. Les pattes sont fauves,
avec les cuisses noires.
Il se trouve à la Côte de Coromandel.
68. TauPpin marqué.
EzaTree signatus. Pl. 7. fig. 71. à. b. «
T. Noir; corcelet rougeâtre postérieurement ; élytres avec six points
et l’extrémité cendrée.
E. Niger , thorace postice rufo , elytris punctis sex apiceque cinereis.
Magnitude
N9:23%. C'IPABU :PCT IN: 49
Magnitudo Elat. notati. Corpus nigrum. Antennæ filiformes , thorace lon-
giores. Thorax posticè rufus. Elytra striata , puncto baseos, puncto parva
marginali, macula media apiceque cinereis. Pedes rufescentes.
Il ressemble au Taupin noté. Les antennes sont noires , fili-
formes, un peu plus longues que le corcelet. La tête est noire. Le
corcelet est lisse , noir, luisant, d’un rouge brun à sa partie postérieure.
Les élytres sont striées , noires, avec un point à la base, un autre
plus petit vers le bord extérieur, une tache ronde au milieu , et l’extré-
mité d’une couleur cendrée. Le dessous du corps est noir. Les pattes
sont fauves.
Il se trouve en Espagne.
69. Taupin bipustulé.
EzaTrer bipustulatus. PI. 2. fig. 13. à. .
T. Noir, luisant ; élytres avec un point rougeâtre, à leur base.
n°. 36. — Sp. ins. tom. 1. pag. 273. n°. 47. — Mant. ins. tom. 1. pag. 175.
n°. 59.
Elater bipustulatus. Lin. Syst. Nat. pag. 652. n°. 9.
Elater niger , elytorum basi maculis rubris. Grorr. ins. tom. 1. pag. 136,
OPEN
Le Taupin noir, à tache rouge. Gxorr. ib.
Elater bipustulatus. Fursr. Archiv. ins. 5. pag. 112. n°. 23. tab. 27. fig. 8.
Vosr. Coleopt. pars. 1. tab. 44. fig. 22.
E. Niger nitidus , elytris puncto baseos rubro. Fas. Syst Ent. pag. 215.
ScHarrr. Îcon. ins. tab. 104. fig. 6. a. b.
Corpus magnitudine Elat. brunnei seu medium. Caput, antennæ, thorax,
elytra, abdomenque atra, nitida. Thorax glaber. Elytra striata, ad basin
puncto sanguineo. Pedes picei. Lin.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Taupin brun. Tout
le corps est noir, luisant. Les élytres sont striées, et ont chacune , à
leur base, une tache d’un rouge sanguin. Les antennes et les pattes
sont brunes.
Il se trouve en Europe.
70. TauPIN bimaculé.
ELATER bimaculatus. PI. 5. fig. 45. à. b.
Coléoptères. Tome II. G
50 NÉ LT AUUT.PET UNE
T. Noir; élytres rouges à leur base , noires postérieurement , avec
un point blanc sur chaque.
E. Ater, elytris sanguineiïs , postice nigris puncto albo.
Elater bimaculatus. Ross. Faun. Etr. tom. 1. pag. 182. n°. 453. tab. 3.
fig. 10.
Similis Elat. notato, at pauld minor. Antennæ nigræ. Caput thoraxque
nigra, nitida, immaculata. Scutellum nigrum. Elytra striata, à basi ad me-
dium sanguinea, dein nigra , puncto albo notata. Corpus subtus nigrum.
Pedes are femoribus nigris.
Il est un peu plus petit que le Taupin noté. Les antennes sont
noires , légèrement en scie, un peu plus courtes que le corcelet. La
tête et le corcelet sont noirs, luisans, sans taches. L’écusson est
noir. Les élytres sont striées, rouges depuis la base Jusqu’un peu au
delà du milieu, ensuite noires, avec un point blanc sur chaque: le
noir s’avance un peu le long du bord extérieur , et vient former une
dentelure vers le milieu de Pélytre. Le dessous du corps est noir,
luisant. Les pattes sont fauves , avec les cuisses noires.
Il se trouve en Provence, d’où il m’a été envoyé par M. Danthoine.
ADS DURE EN] latéral.
EzarTer lateralis. PI. 8. fig. 80. a. b.
T. Noir; élytres testacées; bords du corcelet rougeâtres.
E. Niger, elytris testaceis, thoracis marginibus fusco-sanguineis.
Elat. limbato pauld major. Antennæ rufæ, filiformes, thorace longiores.
Caput nigrum , fronte fusco-sanguinea. Thorax niger, marginibus fusco-san-
guineis. Elytra striato-punctata, testacea, sutura fusca. Abdomen nigrum ,
marginibus rufis. Pedes testaceï.
Il est presque une fois plus grand que le Taupin bordé. Les an-
tennes sont fauves , filiformes , un peu plus longues que le corcelet.
La tête est noire, avec la bouche et le front d’un rouge brun. Le
corcelet est noir au milieu, avec les bords d’un rouge brun. Les ély-
tres sont striées , testacées, avec la suture obscure. L’labdomen est
noir, bordé de fauve. Les pattes sont testacées.
Il se trouve aux environs de Paris.
No EPA UP TON. 51
72. Taupin du Chène.
EzaTEr Quercäs. PL. 6. fig. Go. a. b.
T. Noir; élytres d’un noir bronzé ; base des antennes et pattes
fauves.
E. Niger, elytris nigro-æneis, antennarum basi pedibusque rufis.
Elater /zscus niger , elytris nigro-æneis, Scxranx. Enum. ins. aust. n°. 353.
Elat. ruficolle pauld minor. Antennæ nigræ, basi rufæ. Caput thoraxque
nigra nitida. Elytra nigro-ænea , striata. Corpus nigrum. Pedes rufi.
Il est un peu plus petit que le Taupin ruficolle. Les antennes sont
filiformes , noires , avec la base fauve. La tête et le corcelet sont
noirs luisans. Les élytres sont striées , d’un noir bronzé , luisant. Le
dessous du corps est noir. Les pattes sont fauves.
J’ai trouvé cet insecte en Provence, sur différentes plantes, mais
plus ordinairement sur le Chêne.
73. TaAupin gentil.
Ez2TERr pulchellus.. Pl. 4Ws,38. a. b.
T. Tête et corcelet noirs ; élytres noires, tachées de jaunâtre ;
pattes jaunâtres.
E. Thorace capiteque atris, elytris nigris: maculis flavicantibus, pedibus
flavis. Lin. Syst. Nat. pag. 656. n°. 35. — Faun. Suec. n°. 745.
Elater pulchellus. F4s. Syst. Entom. pas. 215. n°. 34. — Sp. ins. tom. 1.
pag- 272. n°. 44. — Mant. ins. tom. 1. pag. 175. n°. 53.
Elater pulchellus. Scuranr. Enum. ins. aust. n°, 354.
Elater pulchellus. Fussr. Archiv. ins. 5. pag. 112. n°. 22. tab. 27. fig. 7.
Parvus, niger. Elytra nigra striata , versus basin fascia repanda , subinter-
rupta, flava, ponè medium punctum flavum, prope apicem macula flava.
Pedes flavi.
Il est très-petit, Les antennes sont noires , en scie. La tête et le
corcelet sont noirs, sans taches. Les élytres sont striées , noires,
avec une bande sinuée , presque interrompue , jaune, à la base, un
point au-delà du milieu, et une tache de la même couleur, vers
l'extrémité. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont d’un jaune
fauve.
Gi
52 NOBSr TA UP: TN
Il se trouve au nord de l’Europe, à Vienne.
Du Cabinet de M. Banks.
74. TAUPIN crucifère.
BiraTer crucifer. PI. 5. fig. 44. a. b.
T. Corcelet jaune , avec une tache, et les bords noirs ; élytres
noires, avec une raie jaune , interrompue.
E. Thorace flavo , lateribus maculaque dorsali nigris, elytris nigris, vitta
interrupta flava.
Elater crucifer. Ross. Faun. Etr. tom. 1. pag. 183. n°. 454. tab. 5. fig. 9.
Magnitudo et statura Elat. pulchelli. Antennæ flavæ , longitudine thoracis.
Caput nigrum, ore pallido. Thorax flavus , lateribus maculaque oblonga dor-
sali nigris. Scutellum nigrum. Elytra striata nigra, vitta media punctoque
versus apicem flavis. Pectus et abdomen nigra. Pedes flavi.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Taupin gentil.
Les antennes sont jaunes , de la longueur du corcelet. La tête est
noire, avec la bouche pâle. Le corcelet est jaune , avec les bords la-
téraux et une tache oblongue , placée au milieu, noirs. L’écusson est
noir. Les élytres sont striées, noires , avec une raie longitudinale ,
courte, jaune, au milieu, et un point jaune vers l'extrémité. Le des-
sous du corcelet est jaune, avec les bords latéraux noirs. La poitrine
et l'abdomen sont noirs. Les pattes sont jaunes.
Il se trouve en Italie.
Du Cabinet de M. Bosc.
75. Taupin bordé.
EzaTer limbatus. PL 7. fig. 73. a. b.c. d.
T. Noir luisant ; élytres testacées , bordées de noir.
E. Thorace atro nitido , elytris testaceis limbo nigro. Far. Gen. ins. Mant.
pag. 235. — Sp. ins. tom. 1. pag. 272. n°. 42. — Mant. ins. tom. 1. pag. 174.
n°. 49.
Elater limbatus. Tauws. Nov. Sp. ins. diss. 3. pag. 64.
Statura et magnitudo Elat. minuti, cui valdè aflinis, at elytra testacea
margine omni nigro. Fas.
Variat elytris immaculatis.
s N°3. MR AEU . PC I-NI. 53
Il n’est guères plus grand que le Taupin gentil. Les antennes sont
noires, filiformes , de la longueur du corcelet. La tête et le corcelet
sont noirs luisans , sans taches. Les élytres ont des stries pointillées ;
elles sont testacées , avec la suture et le bord antérieur noiïrâtres. Les
pattes sont fauves ;, avec les cuisses obscures.
Cet insecte varie. Les antennes sont quelquefois fauves, et les ély-
tres sont plus ou moins obscures, ou entièrement testacées.
Il se trouve en France, en Allemagne. Il est très-commun aux en-
virons de Paris, sur différens arbres.
76. TAUpPIN nain.
EzATERr minutus. PI. 6. fig. 62. a. b. c. d.
T. Corcelet très-noir, luisant ; élytres noires, striées.
E. Thorace nigro nitido , elytris nigris obscuris. Lin. Syst. Nat. pag. 656.
n°. 34. — Faun. Suec. n°. 744.
Elater wnutus thorace atro nitido , elytris nigris. Fas. Syst. Ent. p. 215.
n°. 33. — Sp. ins. tom. 1. pag. 272. n°. 41. — Mant. ins. tom. 1. pag. 174.
n°. 48.
Præcedente dupld minor. Corpus totum nigrum. Thorax glaber , nitidus.
Elytra striata. Pedes fusco-ferruginei.
Variat macula testacea, baseos elytrorum.
Il est une fois plus petit que le précédent. Les antennes sont fili-
formes , noirâtres, avec le premier article ferrugineux. Le corps est
noir , luisant. Le corcelet est lisse. Les élytres sont striées, un peu
moins luisantes que le corcelet ; elles ont quelquefois une tache plus
ou moins marquée et plus ou moins alongée, à leur base. Les pattes
sont d’un brun ferrugineux.
Il se trouve Europe. Il est commun, sur différens arbres, aux
environs de Paris.
77. TAUPIN sinué.
ErATER flexuosus. PI. 8. fig. 84. a. b.
T. Noir; élytres avec deux bandes ondées , blanchâtres.
E. Niger , elytris fasciis duabus undatis albis.
Elat. pulchello pauld minor. Caput thoraxque nigra. Elytra brevia, fasciis
54 N°. 31. TAUPIN.
duabus undatis pallidis : prima antè, secunda pone medium. Corpus subtus
nigricans , pedibus pallidioribus.
Il est un peu plus petit que le Taupin gentil. La tête et le cor-
celet sont noïrâtres , luisans. Les antennes sont filiformes. Les élytres
sont lisses, noirâtres, avec deux bandes ondées, pâles , dont l’une
en-decà et l’autre en-delà du milieu. Le dessous du corps est noirâtre.
Les pattes sont pâles.
Il se trouve à Pise. .
Du Cabinet de M. Bosc.
73. Tauprn clavicorne.
EraTer clavicornis. PI 8. fig. 85. a. B.
T. Noirâtre ; antennes en masse perfoliée.
E. Fuscus, antennis clavatis perfoliatis.
Elater fuscus, antennis serrato-clavatis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 137. n°. 16.
Le Taupin à antennes en masse. Grorr. ib.
Elater clavicornis. Fourc. Ent. par. 1. pag. 39. n°. 16.
Parvus. Corpus ovato-oblongum nigricans. Antennæ thorace breviores, ar-
ticulis tribus ultimis clavatis, perfoliatis. Thorax lævis , postice utrinque
angulatus. Elytra striata.
IL est très-petit, et d’une forme ovale-oblongue. Tout le corps est
noirâtre. Les antennes sont un peu plus courtes que le corcelet , avec
les trois derniers articles perfoliés , un peu en masse. Le corcelet est
terminé postérieurement , de chaque côté, par un angle aigu. Les
élytres sont légèrement striées. Les pattes sont de la couleur du
corps.
Cet insecte diffère un peu des autres Taupins, par le corps moins
alongé et par les antennes presque en masse.
Il se trouve aux environs de Paris, dans les bois , sur les feuilles
de différens arbres.
ND. 32.
me
NO S M ENBREMOE TS IE RE DV'PRESTIS
A — — —
Lis Grecs donnoient le nom de Bëzpnaic , d’où on a fait Buprestis ,
en latin , à des insectes auxquels ils avoient reconnu la qualité mal-
faisante de faire périr les bœufs , ainsi que le mot même le désigne.
Ce nom ne peut convenir aux insectes dont nous allons parler , qui
n’ont rien de malfaisant , et il auroit dû être appliqué plutôt aux
insectes appelés Carabes par Linné. C’est cet auteur qui, oubliant ce
qu’il devoit à la vénération de l’antiquité et à la justesse de Pexpres-
sion , s’est permis le premier une transposition aussi inutile qu’in-
exacte. M. Geoffroy a donné à ce genre-ci, en françois , le nom de
Richard , en latin , celui de Cucujus, et il a eu la sage attention
de conserver le nom de Bupreste aux insectes ainsi désignés par les
Anciens. Pour ne pas ajouter à la confusion de la nomenclature ,
nous sommes forcés de suivre les traces de Linné , qui ont été sui-
vies par le plus grand nombre des Auteurs.
Ce genre est très-distinct et très-facile à reconnoître. Les insectes
auxquels les Buprestes ressemblent le plus , sont les Taupins. Les uns
et les autres ont les antennes filiformes et en scie , la tête un peu
enfoncée dans le corcelet; mais le corcelet du Bupreste n’est point
terminé , à sa partie postérieure et latérale , par deux angles aussi aigus
que dans le Taupin, et le dessus n’a pas cette pointe qui entre, comme
par un ressort, dans une cavité pratiquée dans la partie antérieure de
la poitrine, et qui sert aux Taupins à exécuter leurs sauts, lorsqu'ils
sont renversés sur le dos : les Buprestes ne sautent point. Les parties
de la bouche présentent aussi des différences remarquables, comme
on le verra bientôt.
Les antennes (PI. 1. fig. 1. a. b. b.) des Buprestes sont fili-
formes , c’est-à-dire , à-peu-près de la même grosseur depuis leur base
jusqu’à la pointe ; elles sont composées de onze articles très-apparens,
dont le premier est un peu alongé, presque cylindrique , un peu renflé
à son extrémité; le second est beaucoup plus court , plus petit, et
Cléoptères. Tome II. Â
2 INÉPOSEB U PR E SUDLE:
presque sphérique. Les autres ont une forme triangulaire , moins mar-
quée dans le troisième et le quatrième; ils sont applatis , et leur
partie interne s’avance en pointe et représente les dents d’une scie:
ces dentelures sont plus ou moins marquées dans les différentes espèces.
Le dernier article a une figure ovale , applatie. Les antennes des Bu-
prestes sont également plus courtes que le corcelet: elles ont leur in-
sertion sur le front , à une petite distance de la partie antérieure et
inférieure des yeux.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux man-
dibules , de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure et de quatre an-
tennules.
La lèvre supérieure (PI. 1. fig. 1. a. c., et pl. 2. fig. 8. a. a.) est
coriacée, courte, arrondie , ou échancrée et ciliée.
Les mandibules (PI. 1. fig. 1. à. d. d., et pl. 2. fig. 8. a. b. b.)
sont courtes , assez grosses et creusées intérieurement en forme de
cuiller ; les bords sont tranchans et unidentés.
Les mâchoires (PI. 1. fig. 2. a.e.e., et pl. 2. fig. 8. a. c. c.) sont
courtes , presque coriacées , ciliées , dentées à leur base.
La lèvre inférieure (PL. 1. fig. 1. a. f., et pl. 2. fig. 8. a. d.) est
courte, cornée , petite ; échancrée ou arrondie.
Les antennules antérieures (PI. 1. fig. 1. a. g.g., et pl. 2. fig. 8.
a.e.e.) sont courtes et composées de quatre articles , dont le premier
est très-petit, à peine apparent ; les trois autres sont coniques et pres-
que égaux entr’eux ; le dernier est tronqué à son extrémité. Elles ont
leur insertion au dos des mâchoires. Les antennules postérieures ,
(PL. 1. fig. 1.a.h.h., et pl. 2. fig. 8. à. f. f.) un peu plus courtes
que les antérieures, sont composées de trois articles , dont le premier
est à peine apparent ; les deux autres sont coniques et égaux entr’eux.
Elles ont leur insertion à la partie latérale de la lèvre inférieure.
La tête est assez grosse, à moitié enfoncée dans le corcelet. Les
yeux sont grands , ovales , très-peu saïllans.
Le corcelet est beaucoup plus large que long : dans plusieurs es-
pèces , il est presque aussi large que les élytres. IL paroît comme coupé
transversalement à sa partie antérieure, et il se termine postérieure-
ment en trois angles peu saillans : l’un, placé au milieu , s’avance
N°25 OUEMOMEUR: E SIT 'E: 3
vers l’écusson ; les deux autres sont à la partie postérieure et latérale :
un de chaque côté. La partie supérieure est assez applatie dans le plus
grand nombre, et il se termine quelquefois latéralement par un rebord
tranchant ; mais dans quelques espèces , le corcelet est convexe , très-
élevé , arrondi, et terminé alors par des angles moins saillans : l'angle
du milieu est souvent avancé, et tient lieu d’écusson. En dessous , il
se prolonge postérieurement en une pointe plus ou moins marquée
dans les différentes espèces , qui va s’enchasser dans une cavité placée
à l’origine de la poitrine, à-peu-près comme on le voit dans les Tau-
pins; mais cette pièce n’est point à ressort, ni aussi grande que dans
ces derniers insectes.
L’écusson est ordinairement très-petit , et ne paroît que comme un
point un peu élevé et arrondi. Les élytres sont très- dures, striées,
pointillées, souvent couvertes de rugosités. Elles recouvrent tout l’ab-
domen, et sont arrondies à leur extrémité, ou terminées en une, deux
ou trois pointes aigues. Elles ont quelquefois de petites dentelures , de-
puis le milieu de la partie externe jusqu’à l'extrémité, qui les font
ressembler à une scie. Les aîles qui se trouvent au-dessous, ne sont
point repliées , mais étendues et placées en recouvrement l’une sur
l'autre ; elles sont à-peu-près de la longueur des élytres.
Les pattes sont de moyenne longueur : les cuisses sont un peu
renflées , et les jambes sont cylindriques, tant soit peu plus grosses à
leur partie inférieure. Les tarses sont composés de cinq articles,
dont les quatre premiers vont en s’élargissant de la base à la pointe ;
ils sont courts, larges, figurés en cœur, convexes en-dessus, et ap-
platis en-dessous ; le dernier , presque aussi long que les quatre au-
tres ensemble , est un peu courbé et applati ; il est plus étroit à sa base
qu’à sa pointe, et il est terminé par deux crochets assez forts , re-
courbés et distans. Ces insectes se servent plus souvent de leurs aïles
que de leurs pattes ; on les voit peu courir, mais ils volent avec
beaucoup d’agilité.
Le Corps des Buprestes a une forme plus ou moins alongée. L’ab-
domen est convexe en-dessous , un peu applati en-dessus, et de fi-
gure conique. Il est composé de cinq anneaux très-apparens , et d’un
sixième renfermé dans le précédent, de sorte que, pour le faire pa-
A i
4 N°. 32 BUPRESTE.
roître , il faut presser assez fortement le ventre. En continuant la pres-
sion , l’on fait sortir de l'ouverture de ce dernier anneau, les organes
qui constituent le sexe. Dans le derrière du mäle , deux parties se mon-
trent alors. I’une , placée en dessus , est longue et membraneuse , for-
tifiée par des pièces écailleuses , et terminée par une lame mince et
ovale , aussi écailleuse. L'autre partie est en forme de long stilet roide
et de substance cornée, qui augmente un peu de volume près de son
extrémité , mais qui se rétrécit ensuite pour se terminer en pointe
mousse. Dans l’endroit où elle commence à se former en pointe , elle
a, de chaque côté, un très-petit crochet, tant soit peu courbé. Le
bout de cette partie est garni de quelques poils, et accompagné de
deux petits tubercules latéraux , qui ont aussi quelques poils. Cette
partie . placée en-dessous de la première et de même longueur , est
apparemment celle qui caractérise le sexe du mâle, ou est le fourreau
qui la renferme. En pressant le ventre de la femelle, on fait sortir du
derrière une partie coriace, plate, en forme de lame ; composée de
trois pièces, dont les deux latérales servent ensemble comme d’étui
à la pièce du milieu, et elles sont toutes trois pointues au bout.
Cette partie est une espèce de tarière propre à percer le bois, pour
la ponte des œufs.
Ce genre fournit les plus beaux insectes coléoptères qui puissent
parer le domaine de la nature, ainsi que les cabinets des naturalistes.
La plupart des espèces sont ornées de si brillantes , de si riches cou-
leurs, que M. Geoffroy a cru devoir les toutes désigner sous le nom
générique de Richard : c’est l’éclat de l’or poli sur un fond d’émeraude,
ou l’azur qui brille sur l'or, et souvent le même individu présente le
mélange et l’éclat de plusieurs couleurs métalliques qui forment le
plus beau vêtement. Ces insectes sont peu variés, peu nombreux au
nord de l’Europe, plus abondans vers nos provinces méridionales , et
très-variés , très - communs aux climats les plus chauds des deux hé-
misphères : c’est aussi de ces contrées qu’on nous apporte les plus
grandes et les plus belles espèces.
Les Buprestes marchent assez lentement, mais ils ont le vol très-
agile , lorsque le tems est beau et pendant la chaleur. Quelques-uns
se laissent tomber dans les broussailles , lorsqu'on approche pour les
N°. 32. BUPRESTE. 5
saisir. On les trouve ordinairement sur les arbres, sur les buissons ,
sur les plantes et sur les fleurs.
La larve de ces insectes n’est pas encore connue. Il est cependant
probable qu’elle vit dans le boïs. J’ai trouvé le Bupreste Mariane sur
le tronc d’un Pin maritime mort et percé de gros trous , et le Bu-
preste huit-taches mort dans un trou fait à un Pin sylvestre. De Gcer
a trouvé pareïillement le Bupreste rustique mort dans les trous d’une
poutre. De plus, on rencontre assez souvent ces insectes dans les
chantiers et les magasins de bois.
6 N°. 32.
BAUTPRAE STE
——— EE ———
BOUMEMERNE LS T E.
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes en scie, presque de
la longueur du corcelet, compo-
sées de onze articles : le premier
un peu renflé ; le second petit et
arrondi ; les autres en scie, pres-
que égaux.
Lèvre supérieure courte, cornée,
arrondie ou légèrement échancrée,
et ciliée antérieurement.
Mandibules courtes ,
grosses , voütées , presque dentées.
assez
Mächoires courtes ,; presque
membraneuses , ciliées , arrondies,
unidentées à leur base.
Lèvre inférieure courte, cornée,
échancrée ou arrondie antérieure-
ment.
Quatre antennules filiformes ,
inégales. Les antérieures courtes,
quadriarticulées : premier article
petit; les autres coniques , presque
égaux. Les postérieures très-cour-
tes, triarticulées : premier article
très-petit ; les deux autres coniques,
égaux.
BRU. P.R, FAST TRS:
CHARACTER GENERIS.
Antennæ serratae , ferè longi-
tudine thoracis , undecimarti-
culataæ : articulo primo crassiori ;
secundo brevi, rotundato ; aliis
subaequalibus , serratis.
Labium superius breve ; cor-
neum , antice rotundatum , aut
subemarginatum , ciliatum.
Mandibulæ breves , crassae ,
corneæ , fornicata , subdentatae.
Maxillæ reves , submembra-
naceæ, apice rotundatae, ciliatae,
basi unidentata.
Labium inferius breve , cor-
neum , antice rotundaturt, aut
emargiraiulm.
Palpi quatuor filiformes , in-
aæquales. Anteriores breves, qua-
driarticulati ; articulo primo mi-
nimo; aliis subaequalibus, conicis.
Posteriores breviores , triarticu-
lati : articulo primo minimo ; aliis
aequalibus , conicis.
NON MBMER E STE 7
SR
ENS: PE C'ENS:
* Élytres unidentées.
1. BUPRESTE unidenté.
BurrEesrTis unidentata. PI. 8. fig 86.
B. D’un vert cuivreux; élytres unidentées , avec les bords latéraux
d’un rouge doré.
B. Elytris unidentatis æneis, margine aureo. Dict. ins. Bupreste, n°. 1.
Buprestis unidentata. Fas. Syst. Ent. pag. 216. n°. 1. — Sp. ins. tom. 1.
pag. 273. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 175. n°. 1.
Magna. Antennæ breves, nigræ. Caput viride, fronte canaliculato, aureo.
Thorax viridis , lineis tribus latis, cupro-aureis. Elytra glabra, viridia, ni-
tida, margine aureo , apice unidentata. Corpus viride , nitens, plantis fuscis.
Fas.
Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur, au Bu-
preste bande-dorée. Les antennes sont brunes et en scie. La tête est
d’un vert doré ou cuivreux :- le devant est enfoncé. Le corcelet est
pointillé , un peu raboteux , vert doré , avec les bords latéraux et une
large raie longitudinale lisse, d’un rouge cuivreux. L’écusson est im-
perceptible. Les élytres sont cuivreuses, un peu verdâtres, avec les
bords latéraux d’un rouge cuivreux ; elles sont très-finement pointil-
lées , et elles ont chacune quatre lignes longitudinales peu élevées :
l'extrémité est terminée par une dent pointue. Le dessous du corps
est d’un vert cuivreux , avec le milieu du corcelet, de la poitrine et
de Pabdomen , d’un rouge cuivreux très-brillant. Les pattes sont vertes,
brillantes.
TPSchirouve de 10. .
Du Cabinet de M. Banks
2. BuPRESTE changeant.
BuPrREsTISs mutabilis. PI. 8. fig. 78. a. b.
8 NOM AANIBLU PRE SÈTRE
B. D'un vert bronzé brillant; élytres lisses , unidentées ; corcelet
avec quatre points enfoncés.
B. Elytris unidentatis lævibus viridi-æneis nitidis, thorace punctis quatuor
impressis. Dict. ins. Bupreste, n°. 3:
Bup. unidentata minor. Corpus suprà viridi-æneum nitidum, subtus vi-
ridi-cupreum nitidissimum. Antennæ serratæ, nigræ, articulo primo viridi-
æneo. Caput canaliculatum. Thorax punctis quatuor impressis. Elytra lævia,
apice unidentata acuta. Pedes viridi-ænei.
Il est presque une fois plus petit que le Bupreste unidenté. Tout
le corps en-dessus est d’un vert bronzé brillant , .un peu changeant,
suivant le reflet de la lumière. Les antennes sont en scie , noirâtres »
avec le premier article verdâtre. La tête est creusée antérieurement.
Le corcelet a quatre enfoncemens disposés en quarré : les deux posté-
rieurs sont plus grands que les deux autres, et un peu en croissant.
L’écusson est très-petit. Les élytres sont lisses , très-finement poin-
tillées, unidentées et pointues à leur extrémité. Le dessous du corps
est d’un vert cuivreux très-brillant. Les pattes sont vertes
Il se trouve aux Indes orientales.
Du Cabinet du Roi.
5 * Elyires bidentées.
3. BuPRESTE géant.
Boprresris gigantea. PI. 1. fig. 1. à b.
B. D’un vert cuivreux; corcelet avec deux taches bronzées ; élytres
raboteuses , bidentées.
B. Elytris bidentatis rugosis, thorace lævi maculis duabus æneis, corpore
inaurato. Dic. ins. Bupreste, n°. 4.
Buprestis gigantea elytris bidentatis rugosis, thorace lævi , corpore inau-
rato. Fas. Syst. Ent. pag. 216. n°. 2. — Spec. ins. tom. 1. pag. 273. n°. 3.
— Mant. ins. tom. 1. pag. 176. n°. 3.
Buprestis gigantea elytris fastigiatis bidentatis rugosis, thorace marginato
lævi, corpore inaurato. Lin. Syst. Nat. pag. 659. n°. 1. — Mus. Lud. Ulr.
pag. 85.
Buprestis viridi-ænea nitidissima, elytris rugoso-sulcatis , thorace maculis
binis nigro-æneis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 154. n°. 1.
Carabus
N°. 3 BUPRESTE. 9
Carabus Indiæ orientalis maximus. Grew. Mus. pag. 165. tab. 13.
Cantharis maxima , elytris cuprei coloris, sulcatis. Sroan. Hist. of Jam.
tom. 2. pag. 210. tab. 236. fig. 13.
Suzz. ins. tab. 6. fig. 38.
Merian. Surin. tab. 5o.
Sega. Mus. tom. 3. tab. 84. fig. 12.
Vogr. Coleopt. tab. 48. fig. 1.
Mordella gigantea. Scor. ann. 5. Hist. Nat. pag. 104. n°. 84.
. Maxima. Corpus viridi-æneum nitidum. Antennæ æneæ » Serratæ, thorace
breviores. Thorax lævis, convexus , marginatus , maculis duabus nitidioribus.
Scutellum minimum, elevatum. Elytra viridi-ænea , in medio cuprea ,
gosa , lineis tribus elevatis, apice bidentata.
Tu-
Il est très-grand , un peu déprimé. Les antennes sont plus courtes
que le corcelet, en scie , noirâtres , et verdâtres à leur base. La tête a
un
peu cuivreux ;, brillant. Le corcelet est lisse ; rebordé > Marqué à sa
partie supérieure , de deux grandes taches lisses et brillantes. L’écusson
est petit , relevé, arrondi. Les élytres sont d’un vert cuivreux À leur
bord extérieur et à la suture , d’un rouge cuivreux plus ou moins bril-
un léger sillon à sa partie supérieure. Tout le corps est bronzé $
lant au milieu; elles sont raboteuses, et ont chacune trois ou quatre
lignes longitudinales ; leur extrémité est bidentée. La femelle est remar-
quable par deux taches oblongues , velues > placées à la partie posté-
rieure de la poitrine.
Il se trouve très fréquemment à Cayenne , à Surinam.
Je doute que cet insecte se trouve aux Indes orientales >; Comme
la plüpart des Auteurs le prétendent.
4. BurrEesTE bande-dorée.
BUPRESTIS vittata. PI. 3. fig. ANG. D. Cd.
B. D’un vert bleuâtre ; élytres bidentées , pointillées , avec quatre
lignes élevées et une raie longitudinale , dorée.
B. Elytris bidentatis punctatis, lineis elevatis quatuor viridi-æneis,
vitta lata aurea. Dict. ins. Bupreste , n°. 5.
Buprestis vittata. Fas. Syst. Ent. pag. 216. n°. 3. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 274. n9 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 176. n°. 4.
.Suzz. Hist. ins. tab, 6. fig. 14.
Coléoptères. Tome II. B
10 NÉS RMREAU" PRIE ST.F
Vozr. Coleopt. tab. 48. fig. 11.
Statura Bup. ignitæ. Caput canaliculatum , viride, fronte aurea antennisque
nigris. Thorax punctatus , macula utrinque aurea baseos. Elytra apice biden-
tata, subænea, nitida, tomento ferrugineo tecta. Fas.
Corpus subtüs aureum nitidissimum , tomento rufescente tectum.
Il a une forme alongée. Les antennes sont noires, bleuâtres à leur
base, un peu en scie ; de la longueur de la moitié du corcelet. La
tête est verte, raboteuse, couverte d’un duvet roussâtre, avec un en-
foncement assez large, à sa partie supérieure. Les yeux sont bruns,
ovales , un peu saillans. Le corcelet est pointillé , d’un vert bleuâtre ,
tres-brillant , avec une tache dorée, lisse, de chaque côté, à sa partie
postérieure. L’écusson est imperceptible. Les élytres sont d’un vert
bleuâtre , très-brillant, avec une raie longitudinale, d’un rouge doré;
elles sont pointillées, avec quatre lignes longitudinales élevées , et
l'extrémité bidentée. Le dessous du corps est doré, très-brillant , et
couvert d’un duvet cotoneux , roussâtre.
Il se trouve aux Indes orientales.
5. BuPrreEesTE brillant.
BurrEesTrs fulgida. PI. 7. fig. 69.
B. D'un vert doré brillant, nuancé de cuivreux ; élytres striées,
bidentées.
B. Elytris bidentatis striatis, corpore viridi-aureo , sterno cupreo. Dict.
ins. Bupreste , n°. 6.
Magnitudo et statura Bup. collaris. Antennæ æneæ. Corpus scabrum , vi-
ridi-inauratum, sterno cupreo. Thorax suprà impressus , viridi-cupreoque va-
rium. Elytra striata, subrugosa, apice bidentata.
Il ressemble beaucoup , pour la forme et la grandeur , au Bupreste
collier-bleu. Les antennes sont bronzées , en scie. Tout le corps est
un peu raboteux, d’un vert doré, brillant. Le corcelet a une impres-
sion à sa partie supérieure; il est raboteux , vert, avec les parties
lisses , d’un rouge cuivreux. Les élytres sont un peu raboteuses , striées »
d’un vert doré , avec les élévations des stries d’un rouge cuivreux :
leur extrémité est tronquée et bidentée. Le dessous du corps est rabo-
N°:H35-MBMUNPR E S TE. +
teux, brillant, avec le milieu d’un rouge cuivreux très-brillant. Les
pattes sont vertes, avec les tarses bleuâtres.
Il se trouve à la Guadeloupe , d’où il a été apporté par feu M. de
Badier.
Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy
6. BurrEesTE collier -bleu.
Bupresris collaris. PI. 2. fig. 9.
B. D’un vert doré brillant ; élytres bidentées , striées ; corcelet ra-
boteux , avec une large bande lisse, d’un vert foncé.
B. Elytris bidentatis, viridi-aureo cupreoque nitentibus , thorace scabro
aureo , fascia fusca lævissima. Dict. ins. Bzpreste. n°. 7.
Bup. fastuosa pauld major. Antennæ nigro-æneæ , filiformes , subserratæ.
Caput viridi-aureum, scabrum. Thorax fusco-viridis , lævis , antice posticeque
scaber , aureus. Elytra bidentata , striata, scabra , viridi-aureo cupreoque
nitentia. Corpus subtùs scabrum, viridi-aureum , in medio cupreum , niti-
dissimum: Pedes viridi-aurei, tarsis fuscis.
Il est plus grand que le Bupreste fastueux. Les antennes sont fili-
formes , légèrement en scie, d’un noir bronzé. La tête est raboteuse
et d’un vert doré. Le corcelet est lisse, et d’un vert foncé au milieu,
raboteux et d’un vert doré à sa partie antérieure et à sa postérieure.
L’écusson est très-petit. Les élytres sont d’un vert doré très-brillant,
avec les élévations d’un rouge cuivreux ; elles sont raboteuses , striées
et bidentées. Le dessous du corps est raboteux, d’un vert doré très-
brillant, et d’un rouge cuivreux au milieu du corcelet, de la poitrine
et de l’abdomen. Les pattes sont d’un vert brillant , avec les tarses
noirâtres.
Il se trouve à Cayenne, sur différens arbres, et n’a été envoyé
par M. Tugny , Ingénieur-géographe du Roi.
7. BUPRESTE fastueux.
BuPrrESsTIrs fastuosa. PI. 8. fig. 81., et pl. 4. fig. 32.
B. Vert doré; élytres tronquées , bidentées , avec des stries de
points et la suture dorée.
Bi
12 NCR2B GEL U. P' RE SCT 'E
B. Elytris truncatis bidentatis variolosis viridibus, sutura aurea. Dict. ins.
Bupreste. n°. 8.
Buprestis fastuosa. Fas. Syst. Ent. pag. 216. n° 4. — Sp. ins. tom. 1.
pag. 274. n°. 5. — Mant. ins. tom. 1. pag. 176: n°. 5.
Minor Bup. vittata, at statura eadem ; oblonga. Caput planum, scabrum,
antice aureum, emarginatum. Thorax rotundatus , punctatus, viridi-æneus.
Elytra bidentata, viridia, splendida , sutura aurea, punctis majoribus, ci-
catrisantibus, impressis , at lineæ elevatæ nullæ. Subtüs æneus, punctatus,
sterno antice posticeque emarginato. Fas.
Il est plus petit et plus court que le Bupreste bande - dorée. Les
antennes sont bronzées, en scie. La tête est raboteuse , cuivreuse,
avec une élévation saillante au-dessus de la base des antennes. Le cor-
celet est pointillé , avec deux petits enfoncemens près de l’écusson ;
il est vert, cuivreux , brillant. L’écusson est vert et petit. Les élytres
sont vertes extérieurement, et d’un rouge cuivreux à la suture ; elles
ont des points enfoncés, assez gros, rangés en stries. L’extrémité
est tronquée, presque sinuée , avec deux dentelures très-petites. Le
dessous du corps et les paites sont d’un vert cuivreux brillant.
I1 se trouve en Amérique.
Du Cabinet de M. Banks.
8. BuPRESTE cicatrisé.
Burrrsrrs morbillosa. PI. 8. fig. 84., et pl. 4. fig. 31.
B: Élytres bidentées , d’un bleu bronzé , raboteuses , avec des
points et des taches blanchätres.
B. Elytris bidentatis scabrosis cæruleo -æneis , albo punctatis. Dict. ins.
Bupreste. n°. 9.
Bup. Mariana pauld latior. Caput violaceo-æneum , scabrosum, fronte
impressa, cinerea. Thorax violaceo-æneus, valdè punctatus. Elytra scabra,
cæruleo-ænea, punctis irregularibus, impressis , albis, apice bidentatis.
Corpus subtùs æneum, albo pulvere tectum. Pedes cæruleo-ænei.
Il est de la grandeur du Bupreste Mariane. Les antennes sont en
scie et d’un bleu bronzé. La tête est bleuâtre bronzée , raboteuse , avec
un grand enfoncement sur le front, couvert d’un duvet cendré. Le
corcelet est fortement pointillé , presque raboteux et d’une couleur
7
N°32 BAUER E ST E. 13
bleuâtre bronzée. L’écusson est petit et bronzé. Les élytres sont ra-
boteuses, bleuâtres , bronzées, avec des points irréguliers , enfoncés,
blanchâtres : l’extrémité est munie de deux petites dentelures. Le des-
sous du corps est cuivreux , et couvert d’une poussière blanche. Les
pattes sont d’une couleur bleuâtre bronzée.
Il se trouve dans l’Amérique méridionale.
Du Cabinet de M. Banks.
9. BurPrEsTEe chevalier.
BurrEesTIs equestris. PI. 9. fig. 103.
B. Vert, doré en-dessous ; élytres bidentées , striées . avec des
taches vertes obscures.
B. Elytris bidentatis striatis fusco-viridi maculatis, corpore viridi-aurato.
Dict. ins. Bupreste. n°. 10.
Bup. fastuosa pauld major. Antennæ nigro-æneæ, serratæ. Caput viride,
scabrum, oculis testaceis. Thorax scaber, viridis , postice impressus. Elytra
bidentata, striata, viridia, maculis innumeris fuscis. Corpus subtùs sca-
brum, cupreum, nitidissimum. Pedes viridi.
Il est un peu plus grand que le Bupreste fastueux. Les antennes
sont en scie, d’un noir bronzé. La tête est verte et raboteuse. Le cor-
celet est vert, raboteux , avec un enfoncement assez grand, au mi-
lieu de la partie postérieure , et un autre plus petit, moins marqué,
de chaque côté. L’écusson est très-petit et arrondi. Les élytres sont
bidentées à leur extrémité , striées , d’un beau vert, avec beaucoup de
petites taches irrégulières, d’un vert foncé. Le dessous du corps est
raboteux, d’une couleur de cuivre , dorée, brillante. Les pattes sont
vertes.
Il se trouve à Cayenne.
Du Cabinet du Roi et de celui de M. Gigot d’Orcy.
10. BUPRESTE porte-or.
BurresrTis aurifer. Pl 9. fig. 95.
B. D’un vert brillant ; élytres bidentées, presque striées , avec
des taches irrégulières , dorées.
B. Elytris bidentatis substriatis viridibus aureo maculatis, pedibus cya-
neis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 11.
14 N° Se MBA U PRIE STE
Bup. equestri ferè dupld minor. Caput viride , rugosum, antennis nigro-
æneis oculisque testaceis. Thorax rugosus, viridis, maculis duabus viridi-
cæruleis, lævibus fossulisque tribus, dorso canaliculato fossulaque utrinque
obliqua. Elytra apice bidentata, substriata, viridia, maculis plurimis irre-
gularibus , impressis ; aureis. Corpus subtùs cyaneo-cupreum , scabrum. Pedes
cyanei.
Il ressemble un peu au Bupreste chevalier; mais il est presque une
fois plus petit. Les antennes sont petites, un peu en scie, et d’un
noir bronzé. La tête est raboteuse, verte, avec les yeux testacés. Le
corcelet est raboteux , silloné au milieu , avec un enfoncement oblique ,
de chaque côté ; il est vert, avec deux taches obliques, lisses, d’un
vert bleuâtre. L'’écusson est petit et arrondi. Les élytres sont bi-
dentées à leur extrémité, légèrement striées , presque raboteuses,
d’un beau vert, avec des taches irrégulières , un peu enfoncées , d’une
belle couleur d’or. Le dessous du corps est raboteux , cuivreux , presque
violet. Les pattes sont violettes.
Il se trouve , je crois, à Cayenne: il est cependant marqué, au Ca-
binet du Roi, comme venant des Indes orientales.
11. BUPRESTE pointillé.
BurresrTis punctatissima. Pl. 7. fig. 76.
B. Elytres bidentées , siriées, d’un vert brillant, avec des points
yiolets.
B. Elytris bidentatis cupreis, punctis violaceis numerosis. Dict. ins. Bz-
preste. n°. 12.
Buprestis punctatissima. Fas. Syst. Ent. pag. 217. n°. 5. — Sp. ins. tom. 1.
pag. 274. n°. 6. — Mant. ins. tom. 1. pag. 176. n°. 6.
Magnitudo et statura Bup. Marianæ. Corpus cupreum, nitidum, maculis
plurimis violaceis sparsis. Fas.
Il est de la grandeur du Bupreste triponctué. Les antennes sont
cuivreuses , légèrement en scie. Le dessus du corps est d’un vert très-
brillant , parsemé de points violets. La tête et le corcelet sont un peu
raboteux. L’écusson est très-petit et arrondi. Les élytres sont striées,
et ont des points enfoncés: leur extrémité est bidentée. Tout le des-
NOUS AMENURENR E ST. E, 15
sous du corps et les pattes sont d’une couleur de cuivre rouge, très-
brillante.
Il se trouve à Sierra-Leona.
Du Cabinet de feu M. Hunter.
12. BUPRESTE marginal.
BuPRESTIS marginalis. Pl 6 Hg Ge:
B. D'un vert bronzé ; élytres bidentées, striées, avec le rebord
grand et lisse.
B. Elytris bidentatis striatis, margine reflexo lævi, viridi-ænea, thorace
canaliculato. Dict. ins. Bupreste. n°. 15.
Bup. rustica major. Antennæ fusco -æneæ. Corpus suprà viridi-æneum,
subtùs æneum. Thorax punctatus, subrugosus , in medio canaliculatus. Elytra
apice bidentata, striata, versüs marginem, lævia, margine reflexo. Pedes
ænei.
Il est presque une fois plus grand que le Bupreste rustique. Les an-
tennes sont en scie, et d’une couleur bronzée obscure. La tête est un
peu raboteuse. Tout le dessus du corps est d’un vert bronzé ; le des-
sous est bronzé , peu brillant. Le corcelet est pointillé , presque ra<
boteux , rebordé , de chaque côté, silloné au milieu. L’écusson est
petit et arrondi. Les élytres sont striées ; elles sont presque lisses vers
le bord extérieur , et le rebord est assez grand : l’extrémité est bidentée.
Les pattes sont bronzées.
Il se trouve à Madagascar.
Du Cabinet du Roi.
13. BuPRESTE strié.
BurrEsTIS striata. PI. 7. fig. 77:
B. Cuivreux, élytres tronquées , presque bidentées, bronzées , avec
quatre lignes élevées.
B. Elytris truncatis subbidentatis cupreis, lineis elevatis quatuor. Dict.
ins. Bzupreste. n°. 14.
Buprestis striata. Fas. Syst. Ent. pag. 27. n°. 18. — Sp. ins. tom. 1: p. 274.
n°. 10. — Mant. ins. tom. 1. pag. 177. n°. 15.
16 NP BEU: PRIE .S TUE
Media. Antennæ breves, nigræ. Caput et thorax obscurè cuprea , scabra.
Elytra lineis quatuor elevatis, quarum exteriores apice coeunt , interiores
abbreviatæ. Fas.
Il n’est guères plus grand que le Bupreste rustique. Les antennes
sont noirâtres, en scie , avec les trois premiers articles cuivreux. La
tête et le corcelet sont bronzés, pointillés. TL’écusson est arrondi,
déprimé, cuivreux. Les élyires sont bronzées ; elles sont fortement
pointillées, et ont chacune quatre lignes longitudinales , élevées : l’ex-
-trémité est tronquée , presque bidentée. Le dessous du corps et les
pattes sont de couleur de cuivre rouge, foncée, brillante.
11 se trouve en Pensylvanie.
Du Cabinet de M. Banks.
14. BuPRESTE rufipède.
BurrEesTis rufipes. Pl. 7. fig. 73. à. b.
B. Elytres bidentées , violettes, avec des taches jaunes ; corps mé-
langé de vert et de fauve ; pattes fauves.
B. Elytris bidentatis cæruleis flavo maculatis, corpore variegato , pedibus
rufis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 15.
Corpus oblongum. Antennæ rufæ. Caput thoraxque viridia, punctata. Elytra
striata, violacea , basi macula oblonga, pone medium maculis duabus, apex
ipse flavus bidentatus. Corpus subtüs viridi rufoque variegatum. Pedes ruf.
Il a une forme alongée. Les antennes sont roussâtres. La tête et
le corcelet sont pointillés et d’un vert plus ou moins foncé, brillant.
L’écusson est petit et violet. Les élytres sont striées, violettes, avec
deux taches oblongues, jaunes à la base, quatre au-delà du milieu,
de la même couleur : l’extrémité est jaune et bidentée. Le dessous du
corcelet, la poitrine et le premier anneau de l’abdomen sont verts,
avec des taches roussâtres ; l’extrémité de l’abdomen et les pattes sont
roussâtres. |
I1 se trouve dans lAmérique septentrionale, la Caroline.
Du Museum Britannique , et du Cabine de M. Gigot d’Orcy.
15. BuPRESTE bronzé.
BurrEesTrs aenea. PI. 6. fig. 57.
N°.33. ABEUMPUR:E S T E. 17
1 ,
B. Raboteux , bronzé en-dessus ; Cuivreux en - dessous ; élytres
striées, bidentées.
B. Elytris bidentatis striatis scabris, suprà ænea, subtüs cuprea. Dict. ins.
Bupreste. n°. 16.
Buprestis aenea elytris emarginatis, punctis excavatis cicatrisantibus : apice
striatis. Lin. Syst. Nat. pag. 662. n°. 19. — Faun. Suec. n°. 758.
Corpus majoris magnitudinis , suprà griseo-æneum , subtùs cupreum nitidis-
simum. Thorax et elytra inæqualia punctis excavatis confluentibus in cica-
trices variolaceas , undè elytra striata sunt, præsertim suprà dorsum et ad
postica. Lin.
Similis Bup. accuminatæ, at pauld minor ; elytra truncata, bidentata.
Il est à-peu-près de la grandeur du Bupreste pointu. Tout le corps
est raboteux , bronzé en-dessus,. cuivreux en-dessous. Les antennes
sont bronzées, en scie. La tête et le corcelet sont chagrinés. L’é-
cusson est petit et arrondi. Les élytres sont striées et les stries sont
mieux marquées vers la suture : l’extrémité est bidentée. Les pattes
sont cuivreuses.
Il se trouve, rarement, dans presque toute l’Europe.
16. BuPRESTE reluisant.
Burr£EsTIis corusca. PI. 9. fig. 99-
B. D’un vert brillant ; extrémité des élytres et abdomen dorés.
B. Elytris bidentatis, ænea nitidissima , elytris apice abdomineque aureis.
Dict. ins. Bzpreste. n°. 17.
Buprestis corusca. Fas. Mant ins. tom. 1. pag. 176. n°. 8.
Buprestis £ereticollis crassiuscula , aurato-viridissima , polita; thorace an-
tice cylindraceo ; elytris lævissimis præmorsis, apice aureo-rutilis. Pazras.
ins. Sibir. pag. 75. tab. D. fig. 18.
Minor Bup. vittatæ. Antennæ cyaneæ. Caput, thorax, elytra lævissima,
viridi-ænea , nitidissima. Elytra apice bidentata et antè apicem macula magna
aurea. Abdomen auro splendet. Pedes viridi-ænei. Fas.
Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Bupreste rustique.
Tout le corps est d’une belle couleur verte , dorée, brillante. Les an-
tennes sont d’un vert foncé luisant. La tête est pointillée. Les yeux
Coléoptères. Tome Il. C
18 N°. 32 ÜB UPRESTE:
sont bruns. Le corcelet est lisse, et, vu à la loupe, il paroît avoir
quelques petits points enfoncés. Les élytres sont lisses, avec deux
taches oblongues , d’un rouge doré, vers l’extrémité extérieure , une de
chaque côté : l’extrémité est munie de deux pointes égales. On voit,
aux côtés de l’abdomen, une belle couleur rouge dorée.
Il se trouve à la Jamaïque.
17. BUPRESTE décoré.
BurresTis decora. PI. 8. fig. 82.
B. Cuivreux; élytres striées , bidentées , verdâtres , avec les bords
dorés et une raie bleuâtre.
B. Elytris truncatis bidentatis viridibus vitta cærulescente marginibusque
aureis. Dict. ins. Bupreste. n°. 18.
Buprestis decora. Fas. Syst. Entom. pag. 217. n°. 6. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 274. n°. 7. — Mant. ins. tom. 1. pag. 176. n°. 9.
Simillimus Bup. fastuosæ, at triplo minor. Caput viridi-aureo nitens, sca-
brum. Thorax aureus, postice rotundatus. Elytra truncata, subbidentata ,
viridia, vitta cærulescente in medio , margine exteriori et sutura aureis.
Subtùs aureus, punctatus, sterno antice posticeque emarginato. Fas.
Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur , au Bupreste
rustique. Les antennes sont noires , en scie. La tête et le corcelet sont
cuivreux, presque bronzés , peu brillans , pointillés. L’écusson est
cuivreux. Les élytres sont striées , verdâtres , avec la suture et le bord
extérieur d’un rouge cuivreux , et une raie longitudinale bleuâtre , au
milieu de chaque élytre : l’extrémité est bidentée. Le dessous du corps
et les pattes sont cuivreux, brillans.
Il se trouve dans l'Amérique méridionale.
Du Cabinet de M. Banks.
18. BuPRESTE surdoré.
BurresTis aurulenta. PI. 9. fig. 98. |
B. Vert cuivreux brillant ; suture et bords des élytres d’un rouge
cuivreux très-brillant.
B. Elytris bidentatis viridibus, margine corporeque auratis, thorace sub-
punctato. Dict. ins. Bupreste. n°. 19.
NÉ CSM EMDREURHE S:T E;
Buprestis aurulenta. Lin. Syst. Nat. pag. 661. n°. 10.
9
Corpus oblongum, angustum, viridi inauratum. Thorax teretiusculus , Vix
marginatus , obsolete punctatus. Elytra cærulea, nitida, Punctis excavata ,
striata, sutura et margine exteriore auricoloria. Subtüs tota nitidissima aurea ;
uti etiàäm pedes. Lrx.
Il ressemble entièrement, pour la forme et la grandeur , au Bu-
preste rustique. Les antennes sont en scie et d’un noir bleuâtre. La
tête et le corcelet sont pointillés et d’une belle couleur verte cuivreuse.
L’écusson est d’un vert bleuâtre brillant. Les élytres sont un peu cha-
grinées , et elles ont chacune quatre lignes longitudinales élevées : elles
sont d’un vert un peu bleuâtre cuivreux , avec la suture et le bord ex-
térieur d’un rouge de cuivre très-brillant. Le dessous du corps et les
pattes sont d’un vert doré très-brillant. L’extrémité de chaque élytre a
deux petites dents. |
Il se trouve dans la Caroline.
Du Cabinet de M. Smith.
19. BUPRESTE maure.
Burresris maura. Pl 5. fig. 47.
B. Elytres bidentées , striées ; corps d’un noir violet ; corcelet sil-
lonné.
B. Elytris bidentatis striatis, corpore nigro-violaceo, thorace sulcato. Dict.
ins. Bzupreste. n°. 20.
Magnitudo Bup. austriacæ. Antennæ serratæ, nigræ. Corpus totum nigro-
violaceum. Thorax canaliculatus. Elytra striata bidentata.
Il est de la grandeur du Bupreste autrichien. Les antennes sont
noires, en scie. Tout le corps en-dessus est violet noirâtre. Le cor-
celet a une ligne longitudinale enfoncée. L’écusson est petit , arrondi.
Les élytres sont bidentées et striées.
Il se trouve dans l'Amérique méridionale.
20. BUPRESTE autrichien.
BUPRESTISs austriaca. PI. 10. fig. 113.
B. Elytres bidentées , bronzées ; tête et corcelet verts ; abdomen
violet.
Ci
20 NÉNESAMBAU PRIE STE
B. Elytris bidentatis striatis æneis, capite thoraceque viridibus, abdomine
violaceo. Dict. ins. Bzupreste. n°. 22.
Buprestis austriaca. Lin. Syst. Nat. pag. 661. n°. 9.
Buprestis azstriaca elytris integris sulcatis æneis, capite thoraceque viri-
dibus. Fas. Syst. Entom. pag. 221. n°. 26. — Spec. ins. tom. 1. pag. 270.
n°. 36. — Mant. ins. tom. 1. pag. 181. n°. 53.
Corpus magnitudine Bup. rusticæ. Caput et thorax viridia, nitida, lævia.
Elytra non serrata , sed apice fastigiata, bidentata, immaculata , ænea. Ab-
domen violaceum nitidissimum. Lx.
Il ressemble beaucoup ; pour la forme et la grandeur, au Bupreste
rustique. Les antennes sont en scie, noires, avec le premier article
verdâtre. La tête et le corcelet sont verts, et finement pointillés. T’é-
cusson est bronzé. Les élytres sont striées’, bronzées , terminées par
deux petites dents. Le dessous du corcelet et la poitrine sont verts.
L’abdomen est violet , très-brillant. Les pattes sont violettes.
Il se trouve en Autriche.
Du Cabinet de M. Smith.
=
21. BurrEsSTE luride.
BrvrrEesTis lurida. PI. 8. fisc. 83.
B. Bronzé ; élytres bidentées ; anus tridenté.
B. Elytris bidentatis, corpore obscuro , ano tridentato. Dict. ins. Bzpreste.
n°. 23.
Buprestis lurida. Fas. Syst. Ent. pag. 217. n°. 7. — Sp. ins. tom. 1. p. 274.
n°. 8. — Mant. ins. tom. 1. pag. 176. n°. 10.
Statura Bup. rusticæ. Thorax elytraque rugosa , æneo cinereoque variegata.
Elytra apice bidentata, subtüs ænea. Fas.
Il est de la grandeur du Bupreste rustique , maïs il est un peu plus
alongé. Les antennes sont en scie, d’un noir bronzé. La tête et le
corcelet sont pointillés , presque raboteux , bronzés. L’écusson est petit,
arrondi, cuivreux. Les élytres sont cuivreuses , presque striées , un
peu raboteuses : on ÿ remarque quelques petites élévations longitudi-
nales : elles ont leur extrémité un peu alongée et bidentée. Le dessous
du corps est bronzé, ainsi que les pattes.
Il se trouve en Amérique.
Du Cabinet de M. Banks.
N°. 32. BAUME RE ST E. 21
22. BUPRESTE fascié.
Burresrirs fasciata. PI. 9. fig. 92.
B. Vert brillant; élytres striées, bleues à leur extrémité , avec
deux bandes fauves , interrompues.
B. Elytris bidentatis viridi-æneis apice cyaneis , fasciis duabus ferrugineis.
Dict. ins. Bupreste. n°. 24.
Buprestis fasciata. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 177. n°. 13.
Magnitudo præcedentis (Bup. punctatæ). Antennæ nigræ. Caput et thorax
viridi-ænea , nitida. Elytra striata , viridi-ænea, nitida, apice cyanea puncto
medio fasciisque duabus pone medium ferrugineis, anteriore sinuata , pos-
teriore margines haud attingente. Corpus æneum nitidum. Affinis videtur
Bup. tæniatæ et elytra bidentata. Fas.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur, au Bupreste éclatant.
Les antennes sont d’un noir verdâtre , filiformes, à peine en scie, un
peu plus courtes que le corcelet. Tout le corps , excepté l’extrémité
des élytres , est d’un vert un peu bleuâtre luisant. Le corcelet est
pointillé. L’écusson est petit, arrondi. Les élytres sont striées, bi-
dentées à leur extrémité ; elles sont vertes, bleues à leur extrémité,
avec deux bandes fauves, dont la première est sinuée et interrompue
à la suture, et l’autre n’est formée que par deux petites taches trans-
versales , qui ne touchent ni la suture , ni les bords extérieurs: on
voit quelquefois un point fauve vers le milieu de chaque élytre , en-
touré de bleu. Les pattes sont de la couleur du corps.
Il se trouve dans l'Amérique septentrionale.
Du Cabinet de M. Hunter.
23. BuPprEsTE indigo.
BurRrEsTIs carulea. PI. 4. fig. 35.
B. Bleu ; élytres bidentées , striées, d’un vert doré, avec les côtés
bleuâtres.
B. Elytris bidentatis striato-punctatis viridi-aureis , margine corporeque cæ-
ruleo. Dict. ins. Bzpreste. n°. 26.
Magnitudo Bup. rusticæ. Corpus cæruleum, nitidum. Thorax punctatus,
cæruleus. Scutellum minimum rotundatum , cæruleum. Elytra bidentata
striato-punctata, viridi-aurea, marginibus cæruleis.
25 NOMME U. PIRE STE
Il est de la grandeur du Bupreste rustique. Les antennes sont noi-
râtres. La tête est bleue, légèrement raboteuse. Le corcelet est poin-
tillé. L’écusson est petit, arrondi, bleuâtre. Les élytres sont biden-
tées , striées, d’un vert doré , avec les côtés bleux. Le dessous du
corps et les pattes sont d’un bleu très-brillant.
Il se trouve aux Indes orientales.
24. BUPRESTE ponctué.
BurresTis punctata. Pl 10. fig. 114.
B. Bronzé ; élytres bidentées, strictes ; tête et abdomen avec des
points jaunes.
B. Elytris subbidentatis striatis, ænea , capite abdomineque testaceo macu-
latis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 27. |
Buprestis punctata. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 176. n°. 12.
Media. Caput æneum, punctis ad os duobus aliisque duobus inter antennas
orbitaque oculorum testaceis. Thorax punctatus , æneus, macula utrinque
apicis testacea. Elytra striata, ænea, immaculata. Abdomen æneum , punctis
utrinque quatuor testaceis, ultimo majore.
In speciminibus nostris puncta duo rufa versus apicem abdominis.
Il ressemble beaucoup au Bupreste rustique. Les antennes sont d’un
noir bronzé. La tête est bronzée , avec la lèvre supérieure jaune , deux
points jaunes sur la bouche , deux autres entre les antennes, et le
tour des yeux jaune antérieurement. Le corcelet est pointillé , bronzé,
avec un peu des rebords latéraux d’un jaune fauve. L’écusson est petit
et arrondi. Les élytres sont bronzées , striées , bidentées. Le dessous
du corps est bronzé , avec huit points d’un jaune fauve sur l’abdomen ,
et quelquefois seulement deux petites taches sur le dernier anneau.
Les pattes sont bronzées.
Il se trouve en Barbarie, au Levant, dans les provinces méridio-
nales de la France.
25, BuPRESTE villageois.
BupresrTis pagana. PI 6. fig. 55.
B. Noir; élytres ponctuées , bidentées ; corcelet anguleux, avec
un enfoncement ferrugineux de chaque côté.
N°.132 MBAUMPWRNE S !T Er 2 3
B. Elytris bidentatis punctatis, nigra, thorace angulato utrinque puncto
impresso ferrugineo. Dict. ins. Bzpreste. n°. 28.
Bup. tenebriosa minor et angustior. Corpus suprà nigrum. Thorax punc-
tatus , angulatus, dorso canaliculato , utrinque macula impressa , ferruginea.
Scutellum inconspicuum. ÆElytra fortiter punctata, substriata, apice biden-
tata. Corpus subtùs nigro-æneum , cinereo squamosum , abdomine utrinque
macula ferruginea.
Il ressemble un peu au Bupreste ténébreux. Les antennes sont
noires, en scie. Tout le corps en-dessus est noir, peu luisant. Le
corcelet est presque anguleux , ponctué , un peu déprimé en-dessus ,
avec une tache enfoncée, ferrugineuse, de chaque côté. L’écusson
est à peine apparent. Les élytres sont ponctuées , presque striées , bi-
dentées à leur extrémité. Le dessous du corps est bronzé, légèrement
couvert d’écailles blanchâtres, avec une tache ferrugineuse , de chaque
côté, sur les anneaux de l’abdomen. Les pattes sont bronzées, avec
quelques taches écailleuses , blanchâtres , sur les cuisses.
Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance.
Du Cabinet du Roi.
26. BuPRESTE purpurin.
BurrEesTis purpurea PI. 10. fig. 105.
B. Purpurin ; élytres bidentées , vertes , avec deux raies purpurines;
corcelet vert sans taches.
B. Elytris bidentatis viridibus vittis duabus purpureis , thorace viridi. Dict.
ins. Bzupreste. n°. 29.
Bup. rustica pauld minor. Antennæ fusco-æneæ. Caput thoraxque punctata
viridi-aurea. Scutellum rotundatum. Elytra bidentata, punctata , viridia,
vitta purpurea quæ nec basin nec apicem attingit. Corpus subtùs purpureum,
pectore pedibusque virescentibus.
Il est un peu plus petit que le Bupreste rustique. Les antennes
sont bronzées. La tête et le corcelet sont d’un vert doré et finement
pointillés. T’écusson est arrondi. Les élytres sont pointillées , biden-
tées , d’un vert doré, avec une large raie sur chaque , d’une couleur
un peu pourpre, qui ne touche ni à la base ni à l'extrémité. Le des-
24 - NP BA BAU:P BRIE SITE
sous du corps est un peu pourpre, mais la poitrine et les pattes sont
verdâtres.
Il se trouve à l’Isle-de-France.
Du Cabinet du Roi.
*X x % Elytres tridentées.
27. BuPrRESTE chrysis. |
BurrEesTis chrysis. Pl 2. fig. 8. a. d.e., et pl. 6.
fig. 52. à.
B. D'un vert doré brillant; élytres tridentées , d’un brun marron.
B. Elytris serrato-tridentatis castaneis, sterno conico porrecto. Dict. ins.
Bupreste. n°. 31.
Buprestis chrysis. Fas. Syst. Ent. pag. 218. n°. 13. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 275. n°. 18. — Mant. ins. tom. 1. pag. 178. n°. 24.
Buprestis sternicornis viridi-aurata, elytris fusco-castaneis serrato-triden-
tatis, thorace punctato , sterno porrecto. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 136.
n°. 2.
Buprestis chrysites crassa , aureo viridissima , elytris apice serratis , rubris,
basi inæqualibus , sterno antrorsum producto, conico. Parras. ins. Sibir.
pag. 62. tab. D. fig. 1.
,
Bup. sternicorni pauld major. Antennæ fuscæ, serratæ. Corpus crassum,
elevatum. Caput thoraxque viridi-inaurata, fortiter punctata. Elÿtra lævia,
castanea, apice tridentata. Corpus subtüs viridi-inauratum , nitidissimum.
Sternum antice porrectum.
Variat elitris viridi-cæruleis.
Il est presque une fois plus grand que le Bupreste sternicorne.
Les antennes sont noirâtres , en scie , un peu plus courtes que le cor-
celet. Le corps est renflé, très-élevé à sa partie supérieure. La tête
et le corcelet sont d’un vert doré très-brillant, couverts de points en-
foncés, assez gros. Les élytres sont très-finement pointillées , lisses,
d’un brun marron , avec un reflet verdâtre à leur base. L’extrémité est
tridentée. Le dessous du corps est d’un vert doré très-brillant. Le
sternum est avancé et conique. Les pattes sont brunes, et les cuisses
sont d’un brun violet.
Il se trouve aux indes orientales.
BUPRESTE.
NPMSNREMUREN EU E ST E! 28
28. BUPRESTE marron.
BurrEesrTrs castanea. PI. 2. H® 8. D: c.
B. Noirâtre ; élytres tridentées , d’un brun châtain , avec une tache
velue à leur base.
B. Elytris serrato-tridentatis castaneis, basi macula villosa, thorace ob-
longo punctato. Dict. ins. Bzpreste. n°. 32.
Magnitudo et statura omnind Bup. Chrysidis, attamen differt. Antennæ
serratæ , Castaneæ , thorace pauld breviores. Caput nigricans. Thorax fuscus,
elevatus, postice sublobatus , punctis oblongis, impressis , castane6-tomen-
tosis. Scutellum nullum. Elytra rugosa , castanea, apice tridentata, basi ma-
cula impressa, castaneo-tomentosa. Corpus subtüs nigrum. Pedes castanei,
femoribus fusco-maculatis. Sternum antice porrectum.
Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur , au Bupreste
Chrysis. Les antennes sont en scie , d’un brun marron, avec les den-
telures noirâtres. La tête est noirûtre, légèrement raboteuse. Le cor-
celet est élevé, noirâtre, avec des points enfoncés , assez grands,
couverts d’un duvet fauve ; il est un peu lobé postérieurement. Point
d’écusson. Les élytres sont un peu raboteuses , avec quatre lignes lon-
gitudinales , peu marquées, et une tache enfoncée , ronde, couverte
d’un duvet fauve , placée vers la base de chaque élytre : leur extré-
mité est tridentée. Le dessous du corps est noir, avec un peu de fer-
rugineux sur l’abdomen. Les pattes sont d’un brun marron, avec un
peu de noirâtre sur les cuisses. Le sternum est avancé.
Il se trouve au Sénégal , d’où il a été apporté par M. Geoffroy de
Villeneuve.
29. BUPRESTE sternicorne.
BuPpRrEsTIS sternicornis. PI. 6. fig. 52. a.
B. D’un vert doré brillant ; élytres tridentées, avec des points cen-
drés , enfoncés ; sternum avancé.
B. Elÿtris serrato-tridentatis viridibus, punctis cinereis impressis, sterno
porrecto conico. Dict. ins. Bupreste. n°. 33.
Buprestis sternicornis. Far. Syst. Ent. pag. 218. n°. 12. — Sp. ins. tom.u.
pag. 275. n°. 17. — Mant. ins. tom. 1. pag. 178. n°. 23.
Buprestis sternicornis elytris serrato-tridentatis, thorace punctato, sterno
Coléoptères. Tome II. D
26 NÉS PMREAQU: PRIE STE
porrecto, corpore inaurato. Lix. Syst. Nat. pag. 660. n°. 5. — Mus. Lud.
Ulr. pag. 88.
Carabus orientalis crassus. Grew. Mus. pag. 167. tab. 13.
Cantharis major , capite et thorace cavitatibus donatis, elytris Iævibus.
Sroan. Hist. of jam. tab. 236. fig. 8.
Vozr. Coleopt. tab. 48. fig. III.
Corpus gibbum, viridi-inauratum nitidissimum. Antennæ fuscæ, serratæ.
Thorax punctis excavatis. Elytra apice tridentata , punctis impressis cinereis,
punctoque baseos majore. Pedes viridi-inaurati, tarsis fuscis. Sternum an-
ticè porrectum.
Il est un peu plus grand que le Bupreste fasciculé. Les antennes
sont noirâtres , en scie, un peu plus courtes que le corcelet. Tout le
corps est d’un vert doré très-brillant. Le corcelet est élevé et couvert
de points enfoncés. Point d’écusson. Les élytres ont plusieurs rangées
de points peu enfoncés, cendrés, et un point beaucoup plus grand à
la base de chaque élytre ; lextrémité est tridentée. Les pattes sont
vertes, avec les tarses noirs. Le sternum est avancé et conique.
Il se trouve aux Indes orientales.
30. BUPRESTE interrompu.
BureesTrs interrupta. PI. 4. fig. 28. a. b. c.
B. Elytres noires, presque tridentées, avec des lignes longitudi-
nales blanches ; sternum avancé.
B. Elytris subtridentatis, lineis abbreviatis impressis albis, sterno anticè
porrecto. Dict. ins. Bupreste. n°. 34.
Statura et magnitudo Bup. sternicornis. Caput nigro-cæruleum , canalicu-
latum. Thorax niger, punctis impressis albis. Elytra nigra subtridentata ,
basi lineis duabus tribusve abbreviatis impressis albis, aliaque ponè medium
interrupta. Corpus subtüs æneum, griseo-tomentosum. Sternum anticè por-
rectum , conicum.
Variat rariüs elytris immaculatis.
Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Bupreste sterni-
corne. Les antennes sont noires , en scie. La tête est d’un noir bleuâtre,
pointillée, avec un sillon couvert d’un duvet blanchätre. Le corcelet
est noir luisant, avec des points enfoncés , blanchâtres. Les élytres
N°13 MBMUREURS E ST E: 27
sont légèrement chagrinées, presque tridentées, avec quelques lignes
oblongues , enfoncées , couvertes d’un duvet blanchâtre , à la base,
et une autre plus longue interrompue , au-delà du milieu. Le dessous
du corps est bronzé, brillant , et couvert d’un duvet blanchâtre. Les
pattes sont bronzées. Le sternum est avancé et conique.
Il se trouve au Sénégal, d’où il a été apporté par M. Geoffroy de
Villeneuve.
31. BUuPRESTE oculé.
BurresrTis ocellata. PI 1. fig. 3. à. b.
B. D’un vert brillant ; élytres tridentées, avec deux taches oblon-
gues dorées , et une autre jaune presque oculée.
B. Elytris tridentatis viridibus, maculis duabus aureis ocellarique flava.
Dict. ins. Bupreste. n°. 35.
Buprestis ocellata viridi nitens , elytris tridentatis, maculis duabus aureis
ocellarique flava. Fas. Syst. Ent. pag. 218. n°. 11. — Sp. ins. tom. 1. P- 275.
n°. 14. — Mant. ins. tom. 1. pag. 177. n°. 19.
Suzz. Hist. ins. tab. 6. fig. 15.
Statura Bup. ignitæ. Caput canaliculatum. Thorax punctatus , aureus, linea
longitudinali cærulescente. Elytra tridentata, lineis tribus elevatis, viridia ë
maculis duabus aureis, altera ad basin , altera ad apicem, in medio vero
macula magna subocellaris, flava, quæ in quibusdam in fascium ferè excurrit,
margines tamen haud attingit. Fas.
Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Bupreste enflammé.
Les antennes sont noirâtres , en scie. La tête est verte, petite et can-
nelée. Le corcelet est pointillé, vert doré , avec une large raie longi-
tudinale bleue , lisse. Les élytres sont tridentées , d’un vert doré,
avec deux taches oblongues , d’un rouge cuivreux , et une grande tache
jaune, au milieu , entourée d’un cercle bleu. Le dessous est doré très-
brillant. Les pattes sont d’un vert doré.
Il se trouve aux Indes orientales , à Chandernagor.
32. BuPpREsTE verdelet.
BuPrrEesTis viridula. PI. 10. fig. 112.
B. D’un vert doré; corcelet en cœur; élytres striées , tridentées.
D ji
28 NÉS SE EBAU) P/RIE SIT
B. Elytris tridentatis striatis, scutello cordato , corpore viridi-inaurato.
Dict. ins. Bupreste. n°. 36.
Bup. rustica pauld major. Corpus totum viridi-inauratum, immaculatum ,
oculis solis brunneiïs. Thorax punctatus , dorso sulco punctisque quatuor vix
impressis. Scutellum cordatum. Elytra striata, apice tridentata.
Il est un peu plus grand que le Bupreste rustique. Les antennes
sont vertes, en scie. Tout le corps est d’un vert doré, brillant; les
yeux seuls sont bruns. Le corcelet est pointillé ; il a un sillon et deux
points de chaque côté , très-peu enfoncés. L’écusson est assez grand
et en cœur. Les élytres sont striées, tridentées à leur extrémité.
Il se trouve dans la Caroline.
Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy.
33. BUPRESTE rayé.
BurrEesrTis lineata. PI. 8. fig. 80.
B. Cuivreux ; élytres presque tridentées , bronzées , avec deux raies
longitudinales ferrugineuses.
B. Elytris truncatis subtridentatis nigro-æneis, vittis duabus ferrugineis.
Dict. ins. Bupreste. n°. 37.
Buprestis lineata. Fas. Syst. Entom. pag. 217. n°. 10. — Sp. ins. tom. 1.
pag. 275. n°. 13. — Mant. ins. tom. 1. pag. 177. n°. 16.
Statura et magnitudo Bup. rusticæ. Caput obscurè æneum, margine antico
pallido , fasciaque media rufa. Thorax punctatus, æneus, margine exteriori
antice rufo. Elytra terminata denticulis tribus obsoletis, obscurè ænea , vittis
duabus rufis, quarum extèrior ad basin flexuosa , interior basi latior apicem
elytri haud attingit. Subtùs ænea , gula rubra. Sternum antice posticeque
emarginatum. Primum abdominis segmentum sulco exaratum. Fas.
Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Bupreste rustique.
Le corcelet est cuivreux, pointillé , avec un peu de fauve à la partie
antérieure et sur les côtés. L’écusson est petit, arrondi. Les élytres
sont d’un vert foncé , un peu bronzé , avec deux raies longitudinales ,
dont l’extérieure va de la base à la pointe, et l’intérieure , un peu plus
large vers la base, ne descend pas jusqu’à la pointe : l’extrémité de
chaque élytre est terminée par trois petites dentelures. Le dessous du
corps est d’une belle couleur cuivreuse, avec un peu de rougeâtre en-
Ne 05 2 ABAUMPNRNE S|T Es 29
dessous du corcelet, et deux petits points rougeâtres sur le dernier
anneau. Le premier anneau du ventre a un sillon longitudinal au mi-
lieu.
Il se trouve dans l'Amérique méridionale.
Du Cabinet de M. Banks.
34. BuPRESTE tricuspidé.
BurRrEsTIS tricuspidata. PI. ç. fig. 87.
B. Cuivreux, brillant ; élytres bronzées , striées, tridentées.
B. Buprestis elytris tridentatis, ænea immaculata , scutello tricuspidato.
Dict. ins. Bupreste. n°. 38.
Buprestis anea elytris tridentatis , corpore æneo immaculato. Fas. Spec.
ins. tom. 1. pag. 275. n°. 15. — Mant. ins. tom. 1. pag. 177. n°. 20.
Minor. Corpus totum æneum obscurè nitidum. Elytra striata apicè triden-
tata. Fas.
Il est de la grandeur du Bupreste rustique. Les antennes sont cui-
vreuses , un peu en scie. La tête et le corcelet sont cuivreux , bril-
lans , pointillés. L’écusson est tricuspidé, cuivreux. Les élytres sont
striées et bronzées : leur extrémité est munie de trois petites dente-
lures. Le dessous du corps et les pattes sont cuivreux, brillans , mais
un peu couverts d’une poussière jaunâtre.
Linné ayant donné le nom de Buprestis aenea à une autre es-
pèce , nous avons cru devoir changer le nom de celle-ci.
Il se trouve à la Côte de Coromandel.
Du Cabinet de M. Banks.
35. BuPrRESTE maculé.
BurrEesTis maculata. Pl, 6. fig. 61. a. b., et pl. 10.
fs 10H Nc:
B. Élytres tridentées , striées, bleuâtres , tachées de jaune.
B. Elytris tridentatis cyaneis flavo maculatis. Dict. ins. Brzpreste. n°. 39.
Buprestis maculata. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 275. n°. 16. — Mant. ins.
tom. 1. Pag. 177. n°. 21.
Media. Caput cyaneum ore flayo. Frons flavus punctis duobus nigris ma-
30 NO SoMEB AU P RUE SLT EE?
culisque duabus cyaneiïs margine flavo. Elytra tridentata, striata , Cyanea,
maculis duabus magnis, lunatis, flavis, quarum posterior interdüm in duas
divisa. Corpus subtùs æneum , abdomine utrinque serie punctorum flavorum.
Fas.
Il est à peine plus petit que le Bupreste rustique. Les antennes sont
noires, un peu en scie. La tête est d’un bleu foncé, jaune antérieu-
rement , avec des points d’un vert noirâtre. Le corcelet est bleu foncé ,
avec les bords latéraux et un peu du bord antérieur latéralement
jaunes. L’écusson est petit et bleu foncé. Les élytres sont bleues,
avec deux taches oblongues, irrégulières, quelquefois divisées , sur
chaque : elles sont striées , et leur extrémité est munie de trois pe-
tites dentelures. Le dessous du corps est noir bronzé , avec une suite
de taches jaunes, de chaque côté de l’abdomen.
I1 se trouve en Sibérie, à Tripoli.
Du Cabinet de M. Banks.
Celui qui est figuré à la pl. 6. est du Cabinet du Roi et vient de
Tripoli. Il diffère de autre en ce que le bord antérieur du corcelet
est entièrement jaune , et que le corcelet a un point jaune vers l’écusson.
36. BurresTe huit-taches.
BurresTis octoguttata. PI. 4. fig. 36., et pl. 11.
fig. 126.
B. bronzé; élytres coupées, quadridentées, striées, d’un noir
bleuâtre, avec quatre taches jaunes.
B. Elytris truncatis quadridentatis striatis nigro-cæruleis maculis quatuor
flavis. Dict. ins. Bupreste. n°. 40.
Buprestis octoguttata elytris fastigiatis muticis maculis quatuor albis, cor-
pore cæruleo. Lx. Syst. Nat. pag. 659. n°. 2. — Faun. Suec. n°. 755.
Buprestis octoguttata. Fas. Syst. Ent. pag. 220. n°. 23. — Spec. ins. tom. 1.
pag- 178. n°. 32. — Mant. ins. tom. 1. pag. 180. n°. 48.?
Buprestis a/bo punctata cæruleo-violacea nitida, thoracis lateribus albis,
elytris striatis : maculis quinque albis. Dxc. tom. 4. pag. 132. n°. 5. pl. 4.
fig. 20. ?
Buprestis octoguttata. Vizr. Ent. tom. 1. pag. 327. n°. 1.
Magnitudine cedit nostratibus majoribus. Antennæ nigræ, longitudine tho-
racis. Caput nigrum aut cæruleum, lineola alba antè oculos. Thorax niger
NOM3SMPRREREUR E S ‘TE! 31
aut cæruleus margine albo. Elytra nigra aut cærulea striata | obtusissima,
maculis octo albis longitudinaliter digestis. Abdomen cæruleum cum lineâ
albâ utrinque versus basin transversä, et in singulo segmento utrinque par
punctorum alborum, ut sint sub abdomine maculæ 18 albæ. Pedes cærulei
cum puncto albo in femoribus quatuor posterioribus. Variat colore cæruleo ,
nigro, aureo, absque vel cum maculis. Lrx.
Il est de la grandeur du Bupreste rustique. Les antennes sont noires,
presque de la longueur du corcelet. La tète est pointillée, noirâtre,
avec quelques points et quelques lignes jaunes à la partie antérieure.
Le corcelet est pointillé, noirâtre, avec le bord latéral et un peu le
bord antérieur jaunes. Les élytres sont d’un noir un peu bleuâtre,
avec quatre points jaunes , placés sur une ligne longitudinale. Elles
sont pointillées , striées, tronquées à leur extrémité, et munies de
quelques petites dentelures. Le dessous du corps et les pattes sont
bronzés , avec quelques points jaunes. L’abdomen a quatre rangées de
points jaunes.
Il se trouve en Europe. Je lai trouvé aux Isles d’Hières, dans un
Pin carié.
L’insecte figuré , pl. 11, fig. 126 , est presque une fois plus petit,
et le dessous du corps a un plus grand nombre de taches jaunes. Il a
été trouvé dans les Alpes méridionales.
X*XX% Llytres en scie.
37. BuPrEsTE enflammé.
BuPrrEsTIs ionita. Pl. 4. fig 33.
B. Vert brillant en-dessus , vert doré très-brillant en-dessous ; ély-
tres tridentées, pointillées.
B. Elytris serratis viridibus, corpore subtüs aureo, splendente. Dict. ins.
Bupreste. n°. 43.
Buprestis ignita elytris serratis, thorace impresso, corpore inaurato , ti-
biis teretibus. Lrx. Syst. Nat. pag. 659. n°. 3. — Mus. Lud. Ulr. pag. 86.?
Buprestis ignita elytris tridentatis, thorace impresso , corpore inaurato.
Fas. Syst. Entom. Pag' 217. n°. 9. — Spec. ins. tom. 1. pag. 274. n°. 12. —
Mant. ins. tom. 1. pag. 177. n°917.
Magnitudo et statura Bup. vittatæ. Antennæ serratæ nigræ, articulo primo
32 NÉE RBAU IP IRLE SITE!
æneo. Caput sulcatum viride , oculis testaceis. Thorax lævis, punctatus, Scu-
tellum inconspicuum. Elytra lævia, punctata, apice serrata. Corpus subtüs
viridi-aureum, nitidissimum. Pedes viridi.
11 ressemble, pour la forme et la grandeur , au Bupreste bande-
dorée. Les antennes sont noires, en scie, avec le premier article
bronzé. La tête est verte et profondément sillonée. Le corcelet est vert,
lisse , très-finement pointillé. Point d’écusson apparent. Les élytres
sont vertes, lisses, très-finement pointillées, légèrement en scie à
leur extrémité. Le dessous du corps est d’un vert doré, un peu cui-
vreux , très-brillant. Les pattes sont vertes.
Il se trouve aux Indes orientales.
Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy.
Je doute que cet insecte soit le Buprestis ignita de Linné.
38. BupresTe fulgide.
BurresrTis fulsida. Pl. 11. fig. 124.
B. Elytres en scie, d’un vert doré ; corcelet et élytres avec deux
raies pourpres.
B. Elytris serratis , viridi-aurea , thorace elytrisque vittis duabus purpureis.
Dict. ins. Bzpreste. n°. 44.
Statura et magnitudo omnind Bup. vittatæ. Corpus viridi-aureum. Caput ca-
naliculatum. Thorax lævis, versus margines scaber , dorso vittis duabus pur-
pureis. Elytra serrata, in singulo vitta lata, purpurea, lineisque tribus ele-
vatis.
Il ressemble beaucoup au Bupreste bande-dorée. La tête est d’un
vert doré ; avec un sillon longitudinal , à sa partie antérieure. Le
corcelet est lisse au milieu, un peu raboteux sur les côtés, d’un vert
doré brillant , avec deux larges raies longitudinales pourpres. L’écusson
est imperceptible. Les élytres sont en scie à leur extrémité , d’un vert
doré brillant, avec une large raie longitudinale pourpre , au milieu de
chaque élytre. On voit aussi quelques lignes peu élevées et peu mar-
quées. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert doré brillant.
Il se trouve à Cayenne.
Du Cabinet de M. Geoffroy.
39.
N°32 00 BMERE CR ES TE. 33
39. BuPRESTE iris.
Burrssris iris. Pl. 5. fig. 39.
B. D’un vert doré brillant; corcelet trilobé ; élytres striées, en
scie, tachées de jaune.
B. Elytris serratis striatis viridi-auratis flayo maculatis | thorace trilobo.
Dict. ins. Bupreste. n°. 45.
Magnitudo Bup. unidentatæ. Antennæ serratæ, nigro-æneæ. Corpus viridi-
auratum nitidissimum. Thorax elevatus, lævis, posticè trilobus. Elytra ser-
rata, striata, macula magna communi fasciaque postica abbreviata, flavis.
Sternum anticè porrectum.
Il est de la grandeur du Bupreste unidenté. Les antennes sont pe-
tites, en scie, d’un noir bronzé. Le corps est d’une belle couleur
verte, dorée, brillante. Le corcelet est élevé, étroit antérieurement ,
trilobé, et large postérieurement. L’écusson est en cœur. Les élytres
sont en scie depuis la pointe jusques vers le milieu ; elles sont striées,
vertes , avec une très-grande tache commune , jaune , vers la base , sur
laquelle s’avance, de chaque côté, un peu de vert en arc; un peu
au-delà du milieu , il y a une bande courte, jaune. Les pattes sont
de la couleur du corps. Le sternum est très-avancé.
Il se trouve à Cayenne , d’où il a été apporté par M. de la Borde,
Docteur en Médecine.
Du Cabinet de M. de France.
4o. BuPrEesTe doré,
BurRrRESsTISs aurata. PI. 9. fig. 93.
B. Elytres en scie, d’un vert doré, brillant; corcelet et abdomen
cuivreux.
B. Elytris serratis, viridi-aurea » thorace viridi-æneo. Dict. ins. Bzpreste.
n°. 46.
Buprestis aurata elytris serratis aurea , thorace ænco. Fas. Mant. ins.
tom. 1. pag. 178. n°. 33.
Magna. Caput valdè inter oculos sulcatum, æneum oculis testaceis. An-
tennæ serratæ æneæ dentibus nigris. Thorax lævis, obscurè æneus. Elytra
serrata ,. vix Striata, ‘aurea, nitida. Corpus aureum, nitidum. Fas.
Coléoptères. Tome II. AL LE
34 NÉ MBÉMRBAUr P RUE SIT EN
Il ressemble beaucoup au Bupreste enflammé. Les antennes sont
d’un vert foncé brillant, avec les dentelures très-noires. La tête est
verte, avec un large sillon a la partie antérieure. Le corcelet est vert,
moins brillant que les élytres. On ne voit point d’écusson. Les élytres
ont des stries peu régulières, formées par des points enfoncés ; leur
extrémité est dentelée. Le dessous du corcelet est vert brillant. La
poitrine et l'abdomen sont d’une couleur de cuivre rouge très - bril-
lante. Les pattes sont d’un vert cuivreux.
Il se trouve dans l'Amérique méridionale.
41. BUPRESTE mariane.
BuPrresrTis mariana. PI 1. fig. 4.
B. Cuivreux, brillant, raboteux ; élytres en scie, avec des enfon-
cemens inégaux.
B. Elytris serratis longitudinaliter rugosis, maculis duabus impressis tho-
race sulcato. Dict. ins. Bzpreste. n°. 47.
Buprestis mariana. Lin. Syst. Nat. pag. 660. n°. 6. — Mus. Lud. Ulr.
pag. 89. — Faun. Suec. n°. 754.
Buprestis mariana. Far. Syst. Ent. pag. 219. n°. 21. — Sp. ins. tom. 1.
pag: 276. n°. 20. — Mant. ins. tom. 1. pag: 179. n°. 27.
Cantharis marianus viridis perelegans , vaginis sulcatis signaturis flaves-
centibus notatis. Perrv. Gaz. tom. 2. fig. 2.
Buprestis kiulca fusco-ænea depressa , scabritie subtüs aurata, thorace ely-
trisque longitudinaliter rugoso-hiulcis , areolis elytrorum geminis impressis
cupreis. Parras. Icon. ins. Sibir. pag. 68. tab. D. fs. 8.
Buprestis virginiensis. Drury. Illust. of ins. tom. 1. tab. 30. fig. 3
Scuagrr. Icon. ins. tab. 49. fig. 1.
Buprestis mariana. Scnranx. Enum. ins. aust. n°. 362.
Buprestis mariana. Virr. Ent. tom. 1. pag. 320: 110-42>
Magnitudo Bup. Tenebrionis. Corpus scabrum suprà cupreum, nitidum,
subtüs rubro-cupreum. Antennæ nigræ, filiformes, subserratæ. Caput canalicu-
latum. Elytra subserrata , lineis bus elevatis maculisque duabus impressis.
Variat corpore suprà fusco.
Il est de la grandeur du Bupreste Ténébrion. Les antennes sont
filiformes, presque en scie, noires, avec le premier article cuivreux.
Tout le dessus du corps est raboteux , cuivreux, brillant. Le dessous
NOM M 'BROMENEX E .SCT'E; 35
est raboteux, d’un rouge cuivreux très-briilant. La tête est sillonée.
Le corcelet a des enfoncemens irréguliers, et une raie longitudinale,
lisse, au milieu. L’écusson est petit , arrondi, élevé. Les élytres sont
un peu en scie; ‘elles ont trois ou quatre lignes longitudinales, peu
élevées, et quelques impressions ; dont deux plus marquées forment
deux espèces de taches. Les pattes sont raboteuses , cuivreuses.
Cet insecte varie pour les couleurs. Le dessus du corps est quelque-
fois noirâtre , obscur , et le dessous est cuivreux, peu brillant.
Il se trouve dans presque toute l’Europe , dans la Sibérie, dans
l'Amérique septentrionale. Je Pai souvent trouvé en Provence , sur
les troncs vermoulus des Pins, et dans les chantiers de l’Arsenal de
Toulon.
42. BuPprESTE farineux.
BurrEesris farinosa. Pl. 7. fig. 70.
B. Elytres d’un vert foncé, en scie, avec un sillon court, doré ,
près de la suture.
B. Elytris serratis viridibus sulco abbreviato suturali impresso. Dict. ins.
Bupreste. n°. 49.
Buprestis farinosa. Far. Syst. Entom. pag. 219. n°. 16. — Spec. ins. tom. 1.
pa5-:276-n0%21..— Mant. ins. tom. 1. pag. 178. n°. 28.
Magnitudo media. Antennæ nigræ, caput canaliculatum, fuscum , orbita
oculorum aurea. Thorax obscurè æneus, dorso canaliculato, marginibus lu-
nula impressis. Elytra rugosa , viridia , sulco longitudinali à medio ad apicem
impressa. Corpus æneum polline ferrugineo adspersum. Fas.
Il est beaucoup plus petit que le Bupreste raié. Les antennes sont
noires et en scie. La tête est bronzée, avec un enfoncement à la
partie supérieure. Le corcelet est bronzé, presque quarré ; avec une
impression longitudinale au milieu , et deux enfoncemens irréguliers ,
dorés, de chaque côté. L’écusson est bronzé et petit. Les élytres sont
d’un vert foncé ; elles ont beaucoup de points enfoncés, et un sillon
enfoncé , doré, depuis le milieu jusqu’à l’extrémité , près de la su-
ture ; les côtés extérieurs sont un peu en scie vers l'extrémité. Les
pattes et tout le dessous du corps sont cuivreux, et couverts d’une
E i
36 NC 0320 BI UI PIRE .SÛT, 5
poussière fauve. Le premier anneau de l’abdomen a une élévation
lisse , brillante , au milieu.
Il se trouve dans la Nouvelle-Hollande.
43. BuUuPRESTE ventru.
Burrzsris ventricosa. PI. 6. fis. 63. a. b.
B. Vert foncé, brillant; élytres en scie, ponctuées ; corcelet avec
des enfoncemens dorés ; abdomen renflé à sa base.
B. Elytris serratis punctatis, viridis nitens, thorace basique elytrorum ma-
culis impressis aureis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 5o.
Magnitudo et statura Bup. farinosæ. Antennæ nigræ. Caput æneum , cana-
liculatum. Thorax fusco-viridis, dorso sulco aureo et utrinque maculis tribus
impressis aureis. Elytra apice serrata, punctata, fusco-viridia , nitida, basi
punctis maculisque impressis aureis. Corpus subtüs viride nitidissimum. Ab-
domen basi ventricosum.
Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Bupreste farineux.
Les antennes sont noires. La tête est bronzée et sillonée à sa partie
antérieure. Le corcelet est d’un vert foncé , luisant , avec un large
sillon doré , à sa partie supérieure , et trois taches dorées , enfon-
cées , irrégulières, de chaque côté. T’écusson est petit et arrondi. Les
élytres sont en scie à leur extrémité , fortement pointillées, d’un vert
foncé brillant, avec des taches et des points enfoncés, dorés , très-
brillans, à leur base. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert
très-brillant. L’abdomen est un peu renflé vers sa base.
Il se trouve à Madagascar.
44. BUPRESTE émeraude.
BurrEesrTis smaragdula. Pl. 1. fig. 2.
B. D’un vert doré très-brillant; corcelet avec deux taches enfon-
cées ; élytres en scie , avec trois élévations longitudinales.
B. Elytris serratis, lineïs tribus elevatis, viridi-aurea nitidissima , thorace
maculis duabus impressis aureis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 52.
Bup. farinosa pauld minor. Antennæ nigræ , articulo primo et secundo
viridibus. Corpus viridi-aureum nitidissimum. Caput anticè impressum , li-
neaque longitudinali impressa. Thorax punctatus, subscaber maculis duabus
impressis aureis. Elytra serrata subscabra, lineis tribus elevatis.
IN. 3 BUPRESTE. 37
Il est un peu plus petit que le Bupreste farineux. Les antennes sont
en scie, noires, avec les deux premiers articles verts. Tout le corps
est d’un vert un peu bleuâtre, doré, très-brillant. La tête est un peu
enfoncée antérieurement, et marquée d’une petite ligne longitudinale
enfoncée. Le corcelet est légèrement raboteux, avec deux taches en-
foncées, dorées. L’écusson est petit et arrondi. Les élytres sont en
scie, un peu raboteuses ;, avec trois ou quatre élévations longitudi-
nales. Les pattes sont d’un bleu verdâtre, brillant.
Il se trouve aux Indes orientales.
45. BurREsTE élégant.
BurresTirs elegans. Pl. 8. fig. 89.
B. Vert doré brillant; élytres en scie, avec quatre lignes élevées
et une raie dorée.
B. Elytris serratis, ænea nitida, thorace lineis duabus elytrorumque unica
aureis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 53.
Buprestis elegans. F4s. Spec. ins. tom. 1. pag. 277. n°. 24. — Mant. ins.
tom. 1. pag. 179. n°. 35.
Media. Caput viride , nitidum, scabrum. Thorax punctatus et ferè vario-
losus æneus, nitens, lineis duabus approximatis, dorsalibus aureis. Elytra
valdè serrata lineis quatuor elevatis interstitiisque punctatis ferè variolosis
viridia, nitida linea longitudinali aurea. Subtüs ænea nitida. Fas.
Il est de la grandeur du Bupreste ponctué. Les antennes sont en
scie , d’un noir bleuâtre , avec les deux premiers articles verts. La tête
est verte, dorée , raboteuse. Le corcelet est pointillé , presque rabo-
teux, vert doré, avec deux raies cuivreuses. IJ’écusson est vert et
petit. Les élytres sont d’un vert doré , avec une raie longitudinale, peu
marquée, cuivreuse : elles sont fortement pointillées, presque rabo-
teuses , avec quatre lignes longitudinales , élevées, sur chaque ; l’ex-
trémité est en scie. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert
doré très-brillant.
Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance.
Du Cabinet de M. Banks.
46. BuPpRESsTE trilobé.
BuPrRrESTIS triloba. Pl. 1. fig. 5. et fig. 7.
38 INCMSSP PEU: PIRNE S'TUES
B. Vert; corcelet lisse, trilobé; élytres obscures ; en scie vers
l'extrémité.
B. Elytris serratis fuscis, corpore viridi, thorace trilobo, Dict. ins. Bu-
preste. n°. 54.
Variat magnitudine. Antennæ nigro-æneæ. Caput viride, oculis testaceis.
Thorax lævis viridis, posticè trilobus. Scutellum triangulum acutum, viride.
Elytra fusca , versùs apicem serrata. Corpus subtüs pedesque viridia. Ab-
domen lateribus serratum.
Il varie pour la grandeur. Les antennes sont d’un vert bronzé. La
tête est verte, et les yeux sont grands et testacés. Le corcelet est
vert, pointillé ; trilobé postérieurement. T’écusson est triangulaire,
pointu et vert. Les élytres sont lisses, noirâtres, un peu en scie vers
l’extrémité. Le dessous du corps et les pattes sont verts : les côtés de
l'abdomen sont en scie.
11 se trouve dans l’Amérique méridionale , à Cayenne.
Du Cabinet de M. Pàris.
47. BuPprESTE hémorrhoïdal.
BuprresTis hamorrhoidalis. PI. 10. fig. 109.
B. D’un bleu verdâtre, très-brillant; élytres avec quatre points et
une bande ferrugineux ; anus ferrugineux.
B. Elytris serratis cæruleo-viridibus , punctis quatuor fasciaque postica
fulvis ; ano ferrugineo. Dict. ins. Bzpreste. n°. 55.
Magnitudo Bup.marianæ. Antennæ nigræ, serratæ. Caput viride. Thorax
viridis, linea longitudinale impressa. Elytra substriata, serrata, cærulea ,
punctis quatuor transversalibus in medio fasciaque postica fulvis. Sternum por-
rectum, villosum. Corpus subtüs viridi-cæruleum , abdominis segmentis tribus
ultimis ferrugineis. Pedes cærulei.
Il est presque de la grandeur du Bupreste mariane. Les antennes
sont noires , en scie. La tête est d’en vert bleuâtre , brillant. Les yeux
sont bruns. Le corcelet est d’un vert bleuâtre , finement pointillé ,
avec une ligne longitudinale au milieu , légèrement enfoncée. L’écusson
est bleuâtre , plus large que long , arrondi postérieurement. Les ély-
tres sont d’un bleu verdâtre très-brillant, avec quatre points fauves
N°. 32 BUPRESTE. | 39
placés sur une ligne transversale, vers le milieu, et une bande de la
même couleur vers l’extrémité : elles sont très-légèrement striées, et
leur bord extérieur est en scie depuis un peu au-delà du milieu jusqu’à
l'extrémité. Le dessous du corps est d’un vert brillant , un peu bleuâtre,
mais les trois derniers anneaux de l’abdomen sont ferrugineux. Les
pattes sont d’un bleu verdâtre. Le sternum est avancé, et il est cou-
vert de quelques poils très-fins , assez longs et grisâtres.
Hsetirouve.: 5/2
Du Cabinet de M. Francillon.
46. BurREsSTE cyanipède.
Burr£esrTzis cyanipes. Pl. 9 fg-euo4.
B. Vert brillant; élytres en scie, striées ; corcelet applati, bleu.
B. Elytris serratis striatis viridi-æneis, thorace plano cæruleo. Dict. ins.
Bupreste. n°. 56.
Buprestis cyanipes. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 178. n°. 3o.
Magnitudo Bup. marianæ. Caput cum antennis cyaneum. Thorax dorso
plano punctatus, cæruleus, immaculatus. ÆElytra striata , striis crenatis,
apice valdè serrata. Corpus viridi-æneum , nitidum edibus cyaneis. Fas.
P ; ? "
Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur, au Bu-
preste silloné. Les antennes sont d’un noir bleuâtre , filiformes, à
peine en scie , plus courtes que le corcelet. La tête est bleue et les
yeux sont bruns. Le corcelet est bleu au milieu, vert sur les côtés,
fortement pointillé, applati à sa partie supérieure. Les élytres sont
PRAPD 1 î y
vertes , bleuâtres à leur suture , cuivreuses sur les bords extérieurs :
? ?
elles ont des stries crénelées , et sont en scie vers leur extrémité. Le
dessous du corps est d’un vert brillant. Les cuisses sont vertes, et
les jambes et les pattes sont bleues.
P
IL se trouve dans PAmérique méridionale.
Du Cabinet de M. Hunter.
49. BuPRESTE déprimé.
BuPrEsTis depressa. Pl. 2. fig. 15.
B. Cuivreux, déprimé ; élytres finement en scie, avec des points
très-enfoncés , en stries.
40 NOM MENU PR E SÛTIE
B. Elytris serratis porcatis punctis impressis , corpore depresso æneo. Dict.
ins. Bzupreste. n°. 57.
Buprestis depressa elytris subserratis æneo-ferrugineis nervoso punctatis,
thorace depresso. Lin. Syst. Nat. Mant. 2. pag. 533.
Buprestis depressa elytris serratis sulcatis, corpore depresso obscuro. Fas.
Syst. Entom. pag. 219. n°. 14. — Spec. ins. tom. 1. pag. 276. n°. 19. — Mant.
ins. tom. 1. pag. 178. n°. 26.
Buprestis porcata elytris serratis porcatis , thorace angulato , corpore fusco
nitido. Fas. Syst. Ent. pag. 219. n°. 17. — Spec. ins. tom. 1. pag. 277. n°. 25.
— Mant. ins. tom. 1. pag. 179. n°. 35.
Major Bup. chrysostigmati. Thorax canaliculatus , punctatus , obscurus,
utrinque angulatus. Elytra apice subtilissimè serrata , sulcis octo exarata,
subis magis cuprea. Fas.
Magnitudo et summa affinitas Buprest. porcatæ , sed elytra striata punctis
excavatis.
T1 ressemble beaucoup au Bupreste cyanipède , pour la forme et
la grandeur. Il est entièrement d’une couleur verte , très-foncée et
cuivreuse. Le corps est un peu déprimé en-dessus. Les antennes sont
d’une couleur bleuâtre foncée. La tête est fortement pointillée. Le cor-
celet est fortement pointillé , un peu chagriné , déprimé supérieure-
ment. L’écusson est petit. Les élytres ont des stries régulières , for-
mées par des points enfoncés très-rapprochés. TL’extrémité extérieure
est légèrement dentelée. Les pattes sont d’un bleu foncé.
Le Buprestis depressa et le Bup. porcata de M. Fabricius n’ont
paru être le même.
Il se trouve dans l’Amérique méridionale , aux Antilles, à Cayenne.
Du Museum Britannique.
5o. BuPRESTE nègre.
BourresrTis nigrita. Pl. 9. fig. 96.
B. Bronzé , noirâtre ; corcelet trilobé , lobe intermédiaire échancré ;
élytres en scie, avec trois lignes élevées.
B. Elytris serratis, lineis tribus elevatis ; thorace posticè trilobo , inter-
medio emarginato. Dict. ins. Bupreste. n°. 58.
Similis Bup. canaliculatæ, attamen differt. Corpus suprà fusco-æneum,
subtùs æneum nitidum, Thorax lævis, posticè trilobus , lobo intermedio lon-
giori, apice emarginato. Scutellum elongatum , acutum. Elytra à medio ad
apicem
NÉS MRERRUREMEX E SCT El 41
apicem serrata, suprà lineis tribus longitudinalibus elevatis, lateralibus bre-
vioribus. Pedes ænei.
Il est un peu plus grand que le Bupreste cannelé. les antennes sont
noires, en scie. Le corps est bronzé , noiïrâtre, peu luisant en-dessus,
bronzé , luisant en-dessous. Le corcelet est lisse, trilobé postérieure-
ment , avec le lobe du milieu un peu plus long que les autres et échancré.
L’écusson est alongé , très-pointu , enchassé par sa base dans l’échan-
crure du lobe intermédiaire du corcelet. Les élytres sont en scie depuis
le milieu du bord extérieur jusqu’à Pextrémité ; elles ont chacune
trois lignes longitudinales élevées. Les pattes sont de la couleur du
corps.
Il se trouve au Sénégal.
Du Cabinet du Roi.
51. BuPRESTE modeste.
BurrEesTis modesta. PI. 7. fig. 72.
B. Vert doré, très-brillant ; élytres en scie, moins brillantes , avec
trois impressions dorées.
B. Elytris serratis corpore obscurioribus, maculis tribus impressis aureis.
Dict. ins. Bzpreste. n°. 59.
Buprestis modesta. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 276. n°. 22. — Mant. ins.
tom. 1. pag. 170. n°. 31.
Magnitudo præcedentis (Bup. farinosæ). Caput impressum, viride , nitidum,
oculis testaceis. Thorax punctatus , æneus, nitidus , maculis tribus impressis.
Elytra serrata, subsulcata, obscuriora, basi nitidiora, maculis tribus im-
pressis aureis. Fas.
Il est un peu plus petit que le Bupreste mariane. Les antennes sont
d’un vert bleuâtre , foncé, en scie. La tête est verte, dorée, avec le
front un peu enfoncé. Le corcelet est doré , brillant, très-finement
pointillé , avec cinq impressions , dont deux, vers les angles postérieurs,
moins marquées. T’écusson est vert. Les élytres sont d’un vert doré
obscur, brillant à la base et à la suture: elles sont presque strices, et
ont chacune troïs enfoncemens dorés , dont l’un plus petit, en-deçà du
milieu , et les deux autres en-delà , vers l’extrémité : l’extrémité laté-
Coléoptères. Tome II. F
2 NoNSEONBNU P.R E STE
rale est en scie. Le dessous du corps et les paites sont dorés , très-
brillans.
I1 se trouve au Brésil.
Du Cabinet de M. Banks.
52. BurresTe alongé.
BorrzesrTis elongata. PI. 9. fig. 102.
B. Cuivreux, corcelet bronzé; élytres en scie, striées, d’un vert
cuivreux, rougeâtres à l’extrémité.
B. Elytris serratis, elongata cuprea, thorace æneo , elytris striatis vires-
centibus, apice cupreis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 63. -
Antennæ nigro-æneæ serratæ. Corpus elongatum. Caput fusco-æneum , ca-
naliculatum: Thorax fusco-æneus, lævis, posticè subtrilobus. Scutellum in-
conspicuum. Elytra striata , apicè serrata, viridi-ænea, versüs apicem cu-
preo nitentia. Thorax subtùs virescens. Pectus, abdomen pedesque cuprea.
Ce Bupreste est plus alongé que les espèces précédentes. Les an-
tennes sont d’un noir bronzé , en scie. La tête est bronzée , et elle a
un large sillon à sa partie antérieure. Le corcelet est lisse, bronzé,
presque trilobé postérieurement. Point d’écusson. Les élytres sont
striées , légèrement en scie vers l’extrémité : elles sont d’un vert bronzé,
et-ont un reflet cuivreux brillant , sur-tout vers l’extrémité. Le dessous
du corps et les pattes sont cuivreux, mais le dessous du corcelet et de
la tête sont verdâtres.
Il se trouve sur la Côte de Barbarie, et m’a été donné par M.
Marsham.
53. BuPRESTE triponctué.
BurrEesTirs tripunctata. Pl. 2. fig. 10.4. b.
B. D'un vert bronzé en-dessus ; élytres striées , en scie, avec trois
points enfoncés, dorés , sur chaque.
B. Elytris serratis striatis cupreis : punctis tribus impressis aureiïs. Dict. ins.
Bupreste. n°. 64.
Buprestis tripunctata. Faz. Mant. ins. tom. 1. pag. 179.-n°. 34.
Statura omnind Bup. blandæ. Corpus subtùs aureum, nitidum. Caput et
NO BCALNEMMIPUR E S TE 43
thorax cuprea, obscurè nitida, immaculata. Elytra serrata striata punctisque
tribus dorsalibus, parvis, impressis , aureis. Anus bidentatus. Fas.
Il est un peu plus grand que le Bupreste rustique. Les antennes
sont bronzées, un peu enscie, guères plus longues que la tête. Tout
le dessus du corps est bronzé. La tête et le corcelet sont pointillés.
L’écusson est petit. Les élytres sont striées, et ont chacune trois points
enfoncés, plus ou moins marqués, d’un vert doré ; elles sont en scie
à leur extrémité. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert
doré très-brillant.
Il se trouve fréquemment à Cayenne, à Surinam.
54. BuPREsSTE éclatant.
BouPRESTDIS rutilans. PIN GE. 46. «a: b.
B. D’un vert bleuâtre, brillant; élytres en scie, striées, avec des
points d’un noir violet, et le bord doré.
B. Elytris serratis viridibus nigro-punctatis, margine aureo. Dict. ins.
Bupreste. n°. 65.
Buprestis rutilans. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 177. n°. 16.
Buprestis rutilans, depressa, cyaneo-viridissima, lateribus aurea, splen-
dida , thoracis elytrorumque punctis nigro-æneis glabris. Parcas. Icon. ins.
Sibir. pag. 71. tab. D. fig. 12.
Buprestis fastuosa. Jag. Misc. austr. 2. tab. 23. fig. 2.
Buprestis rustica. ScaraAnx. Enum. ins. aust. n°. 363.
Bup. rustica pauld minor. Corpus viridi-cæruleum , nitidissimum. Thorax
punctulatus , lateribus viridi - aureis, dorso punctis nigro - violaceis. Elytra
striata , apicè tridentata, lateribus viridi-aureis, punctis numerosis, nigro-
violaceis.
Il est un peu plus petit que le Bupreste rustique. Les antennes sont
noirâtres. La tête est légèrement raboteuse, d’un vert doré. Le cor-
celet est légèrement raboteux , d’un vert bleuâtre, avec les côtés d’un
vert doré ;, et quelques points d’un noir violet. Les élytres sont striées,
tridentées , d’un vert bleuâtre , avec les côtés dorés, et plusieurs points
d’un noir violet. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert
bleuâtre , brillant.
Il se trouve dans les Provinces méridionales de la France et d’AI-
Fi
44 NES eSMRBAUTPURME SUDE
lemagne. Il m'a été envoyé de Provence, par M. l'Abbé de Leoube.
55. BurrEesTE noble.
BurresTis nobilis. PI. 5. fig. 43.
B. D’un noir bronzé ; élytres en scie, noires, avec trois bandes
et une ligne vertes ; tête et corcelet avec des taches obscures.
B. Elytris serratis, viridi-ænea , capite thoraceque fusco-maculatis , elytris
atris : fasciis tribus lineolaque apicis viridibus. Dict. ins. Bzpreste. n°. 66.
Buprestis nobilis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 180. n°. 45.
Parva. Antennæ nigræ , basi æneæ. Caput æneum, anticè impressum,
fuscum. Thorax viridi-æneus, nitens, maculis duabus magnis dorsalibus
fuscis. Elytra lævia, nitida, subtilissimè serrata, atra, fasciis tribus , ante-
rior baseos , secunda interrupta , tertia retrorsüm arcuata lineolaque apicis
viridibus. Corpus æneum. Fas.
Il est de la grandeur du Bupreste chrysostigmate. Les antennes sont
noires , d’un vert bronzé à leur base. La tête est d’un vert bronzé, un
peu enfoncée et noirâtre antérieurement. Le corcelet est vert bronzé,
brillant, avec deux larges raies longitudinales d’un noir violet. L’é-
cusson est vert, petit et triangulaire. Les élytres sont en scie, d’un
noir violet, avec deux bandes arquées, vertes, quelquefois interrom-
pues , au milieu, une tache verte à la base ; etune ligne longitudinale
vers l’extrémité. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert bronzé
brillant.
Il se trouve à Cayenne.
Du Cabinet de M. Pâris.
56. BuPpREsTE enfoncé.
BurresTis impressa. PI. 5. fig. 42. à. b.
B. D'un vert bronzé ; élytres en scie, obscures , avec trois points
enfoncés, brillans.
B. Elytris serratis, punctis tribus impressis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 67.
Buprestis impressa. Fas. Syst. Entom. pag. 220. n°. 19. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 277. n°. 27. — Mant. ins. tom. 1. pag. 179. n°. 40.
Magnitudo et statura Bup. rusticæ. Totum corpus obscurè æneum. Punctum
N°. 32. BUPRESTE. 45
thorace utrinque impressum. Elytra margine toto serrata, punctis tribus dis-
tinctis impressis. Linea unica ad suturam elevata. Fas.
Thorax posticè trilobus. Elytra in speciminibus nostris inteserrima. Abdo-
minis segmenta margine alba.
Il est de la grandeur du Bupreste rustique. Les antennes sont vertes,
un peu en scie. La tête est verte, et les yeux sont grands et testacés.
Le corcelet est vert, un peu cuivreux, trilobé postérieurement , avec
un point enfoncé de chaque côté. L’écusson est triangulaire , pointu.
Les élytres sont bronzées , et marquées chacune de trois points en-
foncés , brillans : : on remarque une ligne peu élevée, de chaque côté
de la suture » depuis le milieu jusqu’à lextrémité : le bord extérieur
est entier , sans crénelures , dans les espèces que j’ai vues. Le dessous
du corps et les pattes sont verts , un peu cuivreux , avec le bord des
anneaux de l’abdomen quelquefois blanchâtre.
Il se trouve dans Amérique méridionale , à Cayenne, à Surinam.
Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy.
57. Bupresre frontal.
BurrEesTis frontalis. Pl. 5. fig. 44.
B. Bronzé ; corcelet mélangé de vert et d’obscur ; élytres en scie,
obscures, avec des taches vertes.
B. Elytris serratis fuscis viridi maculatis , thorace fusco viridique vario.
Dict. ins. Bupreste. n°. 68.
Magnitudo et statura Bup. chrysostigmatis. Antennæ fusco-virescentes, ser-
ratæ. ICopue viride , punctatum , fronte impressa, vertice linea dal
vix impressa. Thorax posticè lobatus , lateribus angulatus , suprà punctatus,
viridi fuscoque varius. Scutellum fuscum , cie , acutum. Elytra ser-
rata , punctata, fusca, maculis sex viridibus, duabus ad basin , duabus in
medio , duabus pone medium. Corpus subtùs viride. Pedes fusco-virides , fe-
moribus anticis dentatis. Corpus totum nitidissimum.
IL est à peine plus grand que le Bupreste chrysostigmate. Les an-
tennes sont en scie et d’un vert foncé. La tête est verte, pointillée,
avec le front enfoncé, un avancement saillant à la partie antérieure ,
et une ligne longitudinale peu enfoncée, à la partie supérieure. Le
corcelet est pointillé , lobé postérieurement, un peu anguleux sur les
46 N°. 3 BUPRESTE.
côtés, et mélangé de vert et d’obscur. T’écusson est petit, triangu-
laire, pointu, noirâtre. Les élytres sont en scie, d’une couleur noi-
râtre, bronzée, avec six taches vertes sur chaque, deux petites à la
base, deux vers le milieu , dont l’une en croissant, deux autres rap-
prochées , au-delà du milieu. Le dessous du corps et les pattes sont
d’un vert foncé. Les cuisses antérieures sont dentées dans l’un des
deux sexes. Tout le corps de cet insecte est très-brillant.
Il se trouve à Cayenne et aux Antilles.
Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy
58. BurrEesTE bifascié.
BurrEesTis bifasciata. Pl. 11. fig. 125.
B. Bronzé, très- brillant; élytres en scie, cendrées postérieure-
ment , avec deux bandes noirâtres.
B. Elytris serratis, ænea nitidissima, elytris posticè cinereis fasciis duabus
undatis nigris.
Bup. undata pauld major. Corpus æneum nitidissimum. Elytra serrata, pos-
ticè cinerea, fasciis duabus undatis apicèque nigris.
Il est un peu plus grand que le Bupreste ondé, Tout le corps est
d’une couleur bronzée , très-brillante. Les élytres sont légèrement en
scie, d’une couleur bronzée, un peu cendrée postérieurement , avec
deux bandes ondées , et l’extrémité noirûtres.
Il se trouve sur les Alpes, aux environs de Grenoble, où il a été
trouvé par M. de la Billardière.
59. BurrEsSTE chrysostigmate.
BurrEesTirs chrysostigma. PI. 6. fis. 54.
B. Bronzé ; élytres en scie, avec trois lignes longitudinales, éle-
vées, et deux points dorés, enfoncés.
B. Elytris serratis longitudinaliter sulcatis, maculis duabus aureis impressis,
thorace punctato. Dict. ins. Bzpreste. n°. 60.
Buprestis chrysostigma. Lin. Syst. Nat. pag. 660. n°. 7. — Faun. Suec.
n°. 755.
Buprestis chrysostigma. Fas. Syst. Ent. pag. 219. n°. 18. — Sp. ins. tom. 1.
pag. 277. n°. 26. — Mant. ins. tom. 1. pag. 179. n°. 39.
N°32 BUPRESTE. 47
Cucujus aureus, elytrorum fossulis quatuor impressis nitentibus. Grorr.
ins. tom. 1. pag. 125. n°. 1.
Le Richard à fossettes. GEorr. ib.
Buprestis fusca , elytris singulis maculis tribus rubro-aureis impressis, ab-
domine subtùs viridi-aureo : margine purpureo nitido. Dec. Mém. ins. tom. 4.
pag. 129. n°. 3.
Buprestis chrisostigma depressa , elytris quadrinerviis, areolis impressis au
reis, femoribus anticis crassis, unidentatis. Parzas. Icon. ins. Sibir. pag. 74-
tab. D. fig. 16.
Scnazrr. Elem. Ent. tab. 31. fig. 1. 2.
Suzz. Hist. ins. tab. 6. fig. 39.
Magnitudo ferè et statura Bup. maculatæ. Corpus supra æneum subtùs cu-
preum nitidum. Antennæ æneæ, serratæ, longitudine dimidii thoracis. Scu-
tellum viride, minimum, acutum. Elytra serrata , lineis tribus elevatis, punc-
tisque duobus impressis , aureis. Femora antica in uno sexu crassiora ; den-
tata.
Il est presque de la grandeur du Bupreste maculé. Tout le dessus
du corps est bronzé , obscur ; le dessous est cuivreux et brillant, Les
antennes sont en scie , de la longueur de la moitié du corcelet. La
tête, le corcelet et les élytres sont très-pointillés. L’écusson est petit,
triangulaire , pointu , et d’un beau vert. Les élytres sont en scie, et
ont chacune trois lignes longitudinales élevées , deux petites taches en-
foncées , dorées. Les cuisses antérieures sont grosses et dentées, dans
lun des deux sexes.
Il se trouve dans presque toute l’Europe , dans les Bois.
60. BuPREsTE fémoral.
BurPrESTIS fenorara Plaine fie 121.
B. Bronzé ; élytres avec deux impressions transversales presque on-
dées ; cuisses renflées.
B. Elÿtris serratis maculis duabus undatis impressis, corpore æneo , femo-
ribus crassis.
Similis omnind præcedenti. Corpus æneum, subtùs nitidissimum. Elytra
serrata, lineis duabus tribusve fasciisque duabus interruptis, undatis, im-
pressis. Femora crassa , antica unidentata.
Il ressemble beaucoup au Bupreste chrysostigmate. Le corps est
48 NÉ 2 RBEUt PRIE SYPME
bronzé en-dessus, un peu cuivreux et brillant en-dessous. Les élytres
ont deux ou trois lignes longitudinales élevées, et deux bandes courtes,
interrompues à la suture , un peu ondées, enfoncées , cuivreuses. La
partie supérieure de l'abdomen est d’un vert brillant. Les cuisses sont
un peu renflées.
Il se trouve dans l'Amérique septentrionale , la Georgie, et ma été
envoyé de Londres par M. John Francillon.
61. BUPRESTE bossu.
BurresTis gibbosa. PI. 6. fig. 59. a. b. c.
B. Vert foncé , brillant ; élytres striées, en scie ; corps bossu.
B. Elytris serratis striatis, corpore viridi gibbo. Dict. ins. Bzpreste. n°. 71.
Bup. rustica pauld minor. Corpus suprà viridi-cæruleum, nitidum, basi
elytrorum elevatum , subtüs cæruleum. Thorax punctatus , canaliculatus,
posticè punctis duobus impressis. Elytra striata, à medio ad apicem leviter
serrata.
Il est un peu plus petit que le Bupreste rustique. Les antennes sont
noires, en scie. Tout le dessus du corps est d’un vert foncé , avec un
reflet bleu: il est élevé à la base des élytres, et paroît bossu. Le cor-
celet est pointillé , avec un sillon longitudinal, et un point enfoncé de
chaque côté, vers le bord postérieur. Point d’écusson. Les élytres sont
striées , et les stries sont fortement pointillées : elles sont en scie, de-
puis le milieu jusqu’à leur extrémité. Le dessous du corps et les pattes
sont bleuâtres.
Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance.
62. BuPRESTE ensanglanté.
BurrEesTis cruenta. Pl. 3. fig. 21.
B. Noir; élytres en scie, striées, avec des taches jaunes et deux
taches rouges à l’extrémité.
B. Elytris serratis striatis nigris flavo-maculatis, apiceque macula rubra.
Dict. ins. Bupreste. n°. 72.
Statura singularis. Caput nigrum , immaculatum. Thorax posticè latus,
niger, punctatus , utrinque maçula rubra punctoque impresso. Elytra serrata,
striato-
N°. 32 BUPRESTE. 7
striato-punctata , basi lata , apice acuta, nigra , maculis plurimis luteis sparsis,
maculaque majori ad apicem. Corpus subtüs pedesque nigra, immaculata.
Ce Bupreste a une forme singulière. Les antennes sont noires, en
scie. La tête est petite, d’un noir un peu bronzé. Le corcelet est large
postérieurement ; plus étroit antérieurement ; il est pointillé, noir,
avec une tache rouge, de chaque côté , et un point assez grand , en-
foncé , à côté de la tache. Les élytres sont en scie, striées, avec les
stries ponctuées : elles sont larges à la base, pointues à l’extrémité,
noires , avec plusieurs petites taches jaunâtres , et une tache plus grande,
rouge , à l’extrémité de chaque. Le dessous du corps et les pattes sont
noirs, sans taches.
Il se trouve dans l’Amérique méridionale, à Saint-Domingue.
Du Cabinet de M. Bosc.
63. BuPrREsTE neuf-taches.
BurrEsTIs novem-maculata. PI]. 4. fis. 30.
B. D’un noir bleuâtre luisant , presque cylindrique ; élytres en
scie, avec trois taches jaunes.
B. Elytris serratis, nigra, fronte puncto unico, thorace duobus, elytris
tribus flavis. Dict. ins. Roprente. n°70
Buprestis zovem-maculata elytris integerrimis maculis tribus longitudinali-
bus, fronte thoracisque lateribus luteis. Lin. Syst. Nat. pag. 662. n°. 17.
Buprestis zovem-maculata elytris serratis nigra , fronte puncto unico , tho-
race quatuor , elytris tribus flavis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 179. n°. 36.
Buprestis 20vem-maculata elytris integerrimis nigris, maculis tribus flavis.
Fas. Syst. Ent. pag. 223. n°. 44. — Spec. ins. tom. 1. pag 282. n°. 62.
Surz. Hist. ins. tab. 6. fig. 17.
Buprestis novem-maculata. Naturf. 24. pag. 33, tab. 1. fig. 48. 0.
Buprestis novem-maculata. Prerac. Spec. ins. Calab. pag. 22. n°. 109.
ScHArFF. Icon. ins. tab. 204. fig. 4. a. 6.
Corpus cylindricum, nigro-cæruleum. Antennæ nigræ. Caput nigrum,
puncto flavo in medio frontis. Thorax punctatus, linea longitudinali vix im-
pressa, utrinque macula flava oblonga. Elytra punctata , serrata , in singulo
maculis tribus flavis ; prima lunata, aliis transversis. Abdomen in specibus
nostris immaculatum.
Variat corpore pauld minore , et capite thoraceque immaculatis.
Coléoptères. Tome II. G
5o N°. 32 BUPRESTE.
Il est un peu plus petit que le Bupreste rustique , et il a une forme
presque cylindrique. Il est noir, luisant , avec un reflet bleu, plus
marqué sur les élytres et sur l’abdomen. Les antennes sont noires, en
scie , plus courtes que la moitié du corcelet. La partie antérieure de la
tête est marquée d’un point jaune. Le corcelet est pointillé : il a une
ligne longitudinale à peine enfoncée, et deux petites taches oblongues
jaunes. L’écusson est très-petit et arrondi. Les élytres sont légère-
ment enscie, pointillées, avec trois taches jaunes , dont l’une vers
la base, presque en forme de croissant, et les deux autres transver-
sales. L’abdomen est sans taches. Tout le corps est légèrement pu-
bescent.
L'espèce que Linné a décrite, avoit quatre points jaunes sur chaque
anneau de l’abdomen.
La tête et le corcelet sont quelquefois sans taches.
Il se trouve en Afrique et dans les provinces méridionales de la
France , sur différens arbres. à
64. BUPRESTE orné.
BuPrrEesTis ornata. Pl. 7. fig. 67.
B. noir, pubescent ; élytres en scie , d’un noir violet, avec des
points irréguliers, jaunes.
B. Elytris serratis nigro - violaceis flavo punctatis. Dict. ins. Brpreste.
n°. 74.
Buprestis ornala elytris serratis, obscuris, albo maculatis. Fas. Syst. Ent.
pag. 220. n°. 20. — Spec. ins. tom. 1. pag. 277. n°. 28. — Mant. ins. tom. 1°
pag. 180. n°. 41.
Minor. Antennæ breves. Caput et thorax nigra , immaculata, punctata.
Elytra margine toto serrata, punctata , striata, obscura, maculis plurimis
albis sparsis. Corpus nigrum. Fas.
Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Bupreste bandé.
Les antennes sont noires, un peu en scie. Tout le corps est noir et
pubescent ; les élytres seules sont d’un noir violet , avec de petites ta-
ches irrégulières , jaunes. Le corcelet est pointillé et presque plus
large que les élytres ; il a trois impressions peu profondes , une de
N°.132. CB KR E STE 51
chaque côté, et la troisième au milieu , vers la partie postérieure.
L’écusson est à peine apparent. Les élytres sont striées, et leur bord
latéral est en scie, vers l’extrémité. Les pattes sont de la couleur du
corps.
Il se trouve en Pensylvanie.
Du Cabinet de M. Banks.
65. BuPprEesTEe bandé.
BurrzesTis tœniata. Pl. 5. fig. 41. a. b. c. d. CPE
—- fig. 43. a. b.
B. Noir, couvert d’un duvet blanchôtre ; élytres noires, en scie,
striées , avec deux bandes jaunes.
B. Elytris serratis cinereo-villosa, elytris nigris : fasciis duabus ferrugi-
neis. Dict. ins. Bupreste. n°. 75.
Buprestis tæniata. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 180. n°. 42.
Buprestis zrta elytris fuscis, maculis flavis variegatis et pilis albis rigidisque
hirsutis. Vrrr. Ent. tom. 1. pag. 338.4n°. 35. tab. 2. fig. 42. ?
Parva. Antennæ nigræ. Caput et thorax villosa obscurè grisea. Elytra ser-
rata , substriata fasciis duabus ponè medium ferrugineis , quarum postica mar-
gines haud attingit : antè fascias punctum unum alterumve ferrugineum.
Corpus cinereo villosum. F4s.
Variat elytris flayo-punctatis et elytris immaculatis.
Il est plus petit que le Bupreste neuf-taches. Les antennes sont
noires , filiformes , plus courtes que le corcelet. Tout le corps est noir,
plus ou moins bronzé. La tête et le corcelet sont chagrinés , pubescens ;
le corcelet est relevé ; et aussi large que les élytres. Les élytres
sont en scie, légèrement pubescentes , striées, avec deux bandes
d’un jaune fauve , dont la première est placée vers le milieu de l’élytre :
il y a quelquefois un point jaune fauve au-devant et au derrière des
bandes. Le dessous du corps est couvert d’un duvet blanchâtre.
Les élytres varient quelquefois ; elles ont des points jaunes au lieu
de bandes, ou elles sont sans taches.
Il se trouve au midi de l’Europe. Je lai trouvé fréquemment en
Provence, sur différentes plantes.
52 NON AMMRBNU PJIRIE SITE
66. BuprEsTE biponctué.
BurrEesTis bipunctata. PI. 6. fig. 56. a. b.
B. Noir, pubescent; élytres en scie , striées , avec un point jau-
nâtre.
B Elytris serratis striatis nigris puncto flavo, corpore nigro pubescente.
Dict. ins. Bupreste. n°. 76.
Similis Bup. tæniatæ , at triplo minor. Corpus nigrum pubescens, subtüs
nitidum. Elytra serrata, striata, puncto flavo ponè medium.
Il ressemble au Bupreste bandé ; mais il est deux fois plus petit.
Tout le corps est noir , pubescent , luisant en-dessous. Le corcelet est
élevé , aussi large que les élytres. L’écusson est imperceptible. Les
élytres sont en scie, striées, avec un point jaune placé entre le mi-
lieu et l’extrémité. Les pattes sont noires.
J'ai trouvé cet insecte sur différentes fleurs, en Provence.
67. BuPresTEe agréable.
BurrEesTis festiva. Pl. 9. fig. 100.
B. Vert brillant; élytres en scie , striées , avec six taches bleues.
B. Elytris serratis, viridis nitens, elytris maculis sex cæruleis. Dict. ins.
Bupreste. n°. 77.
Buprestis festiva elytris integerrimis maculis sex cæruleis, corpore viridis-
simo elongato. Lin. Syst. Nat. pag. 663. n°. 27.
Buprestis festiva. Far. Syst. Entom. pag. 223. n°. 41. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 282. n°. 57. — Mant. ins. tom. 1. pag. 184. n°. 86.
Corpus magnitudine Bup. viridis, undique sericeo-viridissimum, subtüs
magis nitens. Thorax non glaber, punctis impressis 2. seu 3. cæruleis. Elytra
striata. Singula notata cæruleis punctis: 1. ad basin exteriorem ; tüm 2.,
demdm 2. subconfluentibus ; ultimo apice cæruleo ; his accedit punctum cæ-
ruleum ad scutellum. Lin.
Il est un peu plus large que le Bupreste vert. Les antennes sont
d’un noir verdâtre , luisant, et en scie. Tout le corps est d’une cou-
leur verte , brillante, plus brillante encore en-dessous. Le corcelet est
fortement pointillé ; il a deux petites impressions un peu bleuâtres,
placées vers le bord postérieur. L’écusson est petit. Les élytres sont
N°32 HUE À E ST E. 53
striées et un peu raboteuses ; elles ont chacune six points bleus, un
vers la base, un autre vers le milieu , deux placés transversalement ,
un peu au-delà du milieu , un large au-delà , et un autre à l’extrémité:
on en voit encore un petit, commun, placé sur la suture, en-dessous
de lécusson.
Il se trouve en Barbarie.
Du Cabinet de M. Smith.
2 ,
*K#*%% Elytres entières.
68. BuPpREsTE d'André.
BurrEesTis Andreæ. PI. 1. fig. 6.
B. Bleuâtre , bronzé ; élytres entières, raboteuses , avec des lignes
enfoncées , blanches.
B. Elytris integerrimis cæruleo-æneis scabris lineis impressis albis. Dict. ins.
Bupreste. n°. 79.
Statura et magnitudo ferè Bup. chrysidis. Antennæ nigræ, serratæ. Caput
thoraxque fusco-ænea , scabra. Scutellum nullum. Elytra cæruleo-ænea,
scabra, in singulo lineis quatuor impressis albis. Corpus subtüs violaceo-
æneum , abdomine utrinque punctis quatuor albis. Pedes nigro-violacei.
Il ressemble au Bupreste chrysis , mais il est un peu plus petit.
Les antennes sont noires , en scie. La tête est bronzée, obscure , ra-
boteuse. Le corcelet est bronzé, obscur, raboteux, avec quelques
points lisses, cuivreux. Point d’écusson. Les élytres sont entières,
d’un bleu verdâtre, bronzé , raboteuses, avec quatre lignes longitudi-
nales , enfoncées , blanches , sur chaque. Le dessous du corps est d’un
violet foncé, cuivreux , avec quatre points blanchâtres de chaque côté
de Pabdomen. Les pattes sont d’un violet noirâtre.
Il se trouve dans l’Amérique septentrionale , d’où il a été envoyé
à M. Bosc, par M. André.
69. BUPRESTE variolé.
Burresrirs variolaris. PI. 8. fig. 85.
B. Bronzé ; élytres entières , obscures, avec beaucoup de taches en-
foncées ; corcelet carené.
5% | N°. 3 BUPRESTE.
B. Elytris integris obscuris , punctis impressis numerosis, thorace carinato.
Dict. ins. Bupreste. n°. 80.
Buprestis variolaris. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 181. n°. 60.
Buprestis variolaris crassa, ænea, pubescenti-scabra , elytrorum maculis
impressis tomentosis , sterno mutico. Paz. ins. Sib. pag. 63. tab. D. fig: 2.
— Itin. 1. app. p. 464. n°. 87.
Similis Bup. fasciculari. Antennæ nigræ. Corpus æneum, cinereo tomen-
tosum. Thorax scaber , linea dorsali elevata. Elytra scabra , maculis impressis
cinereis.
Il ressemble entièrement, pour la forme et la grandeur , au Bu-
preste fasciculé , dont il paroît , au premier aspect , n’ètre qu’une
variété. Les antennes sont noires et en scie. Tout le corps est bronzé,
couvert de quelques poils cendrés. Le corcelet est un peu raboteux, et
il a une ligne longitudinale relevée, ce qui le distingue le plus du Bu-
preste fasciculé. L’écusson est très-petit. Les élytres sont raboteuses,
et marquées de beaucoup de taches arrondies , un peu enfoncées. L’ex-
trémité est simple.
Il se trouve au midi de la Russie.
70. BUPRESTE fasciculé.
Burrzsrrs fascicularis. PI]. 4. fig. 38. a. bc.
B. Cuivreux, velu ; élytres entières, pointillées, couvertes de fais-
ceaux de poils roussâtres.
B. Elytris integris punctatis, punctis fasciculato villosis, corpore inaurato
hirsuto. Dict. ins. Bupreste , n°. 81.
Buprestis fascicularis. Lrx. Syst. Nat. pag. 661. n°. 12,
Buprestis fascicularis. Fas. Syst. Ent. pag. 220. n°. 24. — Sp. ins. tom. 1.
pag. 278. n°. 33. — Mant. ins. tom. 1. pag. 180. n°. 49.
Buprestis viridi-aurata obscura, capite , thorace elytrisque scabris hirsu-
tissimis, villis fasciculisque flavis et rubris. Dec. Mém. ins. tom. 7. pag. 629.
n°, 26. pl. 47. fig. 6.
Bupreste velu à zouffes de poils, d’un vert doré très-foncé, à tête, cor-
celet et étuis chagrinés, très-raboteux , tout velus de poils jaunâtres, et de
quelques touffes jaunes et rouges. Dec. ib.
Buprestis fascicularis. Wuzr. ins. cap. pag. 21. tab. 1. fig. 12. a.
Scarabæus amboïnensis. Ses. Mus. tom. 2. tab. 20. fig. 5.
2
N°32 MEME: E ST Ex 59
Scarabæus viridis aureus, papulis pilis albis obtusis undique hirtus. Perrv.
Gazoph. 4. tab. 13. fig. 5.
Suêz. Hist. ins. tab. 6. fig. 4.
Similis Bup. sternicorni , atpaulo minor. Caput scabrum. Thorax scaber 3
æneus, villosus. Elytra integra, ænea, scabra, punctis minutissimis im-
pressis et insuper punctis latis quintuplici serie longitudinaliter digestis, fas-
ciculato-villosis. Corpus subtüs æneum. Abdominis segmenta utrinque puncto
fasciculato-villoso.
Variat corpore nigro-cæruleo.
Il est un peu plus petit que le Bupreste sternicorne. Le dessus du
corps est bronzé, un peu verdätre. Les antennes sont noires. La tête
est raboteuse. Le corcelet est élevé, raboteux, velu. Point d’écusson.
Les élytres sont entières , raboteuses , avec cinq rangées de points en-
foncés, d’où partent des faisceaux de poils cendrés , un peu roussâtres.
Le dessous du corps est d’un noir bronzé, un peu velu, avec un
faisceau de poils de chaque côté des anneaux de l’abdomen.
Le corps est quelquefois d’un noir bleuâtre.
Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance.
71. BuPREsTE pubescent.
BurrEesTrs pubescens. PI 2. fig. 16.
B. Bronzé , pubescent; élytres entières , raboteuses.
B. Elytris integris, corpore æneo pubescente. Dict. ins. Bzpreste. n°. 82.
Similis Bup. fasciculari, at pauld minor. Corpus totum æneum , pubescens,
suprà scabriusculum. Scutellum nullum. Elytra integra.
Il ressemble au Bupreste fasciculé. Les antennes sont bronzées , en
scie. Tout le corps est bronzé en-dessus , noirâtre en-dessous , un peu
velu. Le corcelet est élevé, raboteux. Point d’écusson. Les élytres
sont entières, raboteuses. Les pattes sont noirâtres.
Il se trouve dans le Levant, et m’a été envoyé par M. de Jonville.
72. Bupresre de l’Onoporde.
BP nr Es Tr sS Onopordi.MPl 11. fig: 122.
B. Bronzé ; élytres entières, avec des stries et des points enfoncés,
blancs.
56 N°.:32. "BB U P R ES TE.
B. Elytris integris cupreis: sulcis punctisque numerosis albo villosis, tho-
race scabro. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 181. n°. 51.
Pauld Bup. fasciculari minor. Corpus æneum, nitidum, albo villôsum.
Thorax punctis elevatis scaber. Elÿtra ænea sulcis punctisque pluribus magnis,
impressis, albo villosis. Pedes cuprei. Fas.
Il ressemble au Bupreste fasciculé ,; mais il est une fois plus
petit. Les antennes sont noires ; en scie. Tout le corps est cuivreux ,
légèrement couvert d’un duvet blanchâtre. Le corcelet est raboteux.
Les élytres sont raboteuses , et ornées de stries et de points enfoncés,
couverts d’un duvet cotoneux blanc. Les pattes sont cuivreuses.
Il se trouve en Espagne , sur différentes fleurs.
73. BuPRresTEe équinoxial.
BurresrTis equinoctialis. Pl. 10. fig. 115.
B. D’un noir bronzé ; élytres entières , presque raboteuses, corcelet
élevé.
B. Elytris integris, fusco-ænea , thorace elytrisque elevatis subscabris. Dict.
ins. Bupreste. n°. 84.
Similis Bup. sternicorni , at duplà aut tripld minor. Antennæ nigræ. Thorax
gibbus vix scaber. Elyÿtra integra vix scabra. Corpus totum fusco - æneum.
Sternum subporrectum. ;
Il ressemble , pour la forme du corps, au Bupreste sternicorne,
mais il est une ou deux fois plus petit. Les antennes sont noirûtres ,
en scie. Tout le corps est bronzé, noirâtre en-dessus, un peu bril-
lant en-dessous. Le corcelet est élevé, un peu raboteux. L’écusson est
en cœur et un peu enfoncé. Les élytres sont entières , à peine rabo-
teuses. Les pattes sont de la couleur du corps. Le sternum est très-
peu avancé.
Il se trouve au Sénégal.
Du Cabinet du Roi.
74. BuPRESTE tomenteux.
BurrEsTIs tomentosa. PI. 4. fig. 37.
B. Bronzé ; corcelet cuivreux ; élytres entières , testacées, avec des
raies tomenteuses , interrompues.
B.
NP MSS MRBRURENR'E ST E! 57
B. Elytris integerrimis, thorace cupreo villoso, elytris castaneis, lineis
fasciculato-tomentosis. Dict. ins. Bupreste. n°. 85.
Bup. hirta pauld major. Antennæ nigræ , serratæ. Caput æneum. Thorax
elevatus, cupreus, posticè lobatus. Scutellum nullum. Elytra integra, versùs
apicem subdentata, castanea, lineis impressis , fasciculato-tomentosis albis.
Corpus subtüs pedesque nigro-ænea.
Il ressemble au Bupreste velu , mais il est un peu plus grand. Les
antennes sont noires, en scie. La tête est bronzée. Le corcelet est
élevé, pointillé, cuivreux, presque glabre , souvent marqué de trois
lignes longitudinales , formées par un duvet blanchâtre: la partie pos-
térieure est un peu lobée. Point d’écusson apparent. Les élytres sont
d’un brun marron, assez clair, avec des lignes longitudinales > peu
enfoncées, couvertes d’un duvet blanchâtre , fasciculé : il y à une
dentelure peu marquée , vers l’extrémité. Le dessous du corps et les
pattes sont bronzés.
Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance.
Du Cabinet du Roi.
75. BuPREsTE velu.
BurrEesris hirta. Pl. 3. fig. 18. à. b.c., et fig. 19.
B. Vert bronzé; pattes testacées ; élytres entières.
B. Elÿtris integerrimis, pedibus ferrugineis , corpore hirsuto. Dict. ins.
Bupreste. n°. 86.
Buprestis hirta. Lin. Syst. Nat. pag. 661. n°. 13. — Mus. Lud. Ulr, pag. 91.
Buprestis hirta. Fas. Syst. Entom. pag. 221. n°, 25. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 278. n°. 35. — Mant. ins. tom. 1. pag. 181. n°. 52.
Corpus magnitudine media, hirsutum, thorace, elytris abdomineque albis
villis. Caput subrotundum, parvum. Antennæ nigræ, pectinatæ , breves.
Thorax subrotundus |, convexus viridi-æneus, lana alba tectus. Scutellum
nullum. Elytra ovato-oblonga, hirsuta. Abdomen viridi nitens, hirsutum.
Pedes ferruginei. Lin.
Variat thorace cupreo, elytris virescentibus ; elytris testaceis , lineis ele-
vatis virescentibus aut cærulescentibus ; thorace elytrisque albo lineatis.
TI est deux ou trois fois plus petit que le Bupreste fasciculaire.
Les antennes sont noires, en scie. La tête et le corcelet sont d’un
Coléoptères. Tome II. H
58 . NP ESNBBAUT PIRTE -SÈTNE
vert bronzé , et couverts d’un duvet blanchâtre. Point d’écusson. Les
élytres sont entières , testacées, un peu velues, avec trois lignes lon-
gsitudinales sur chaque , élevées, vertes ou bleuâtres, quine vont pas
jusqu’à l’extrémité. Le dessous du corps est d’un vert bronzé, Les
pattes sont testacées.
Le corcelet est souvent cuivreux , et les élytres sont verdâtres , avec
trois lignes peu élevées , de la même couleur (fig. 19.). Le corcelet
et les élytres sont quelquefois d’un bleu foncé , avec des lignes lon-
gitudinales velues , blanchätres (fig. 18. c.).
Il se trouve fréquemment au Cap de Bonne-Espérance.
Du Cabinet du Roi.
76. BuPRESTE raboteux.
BurrEesTrs scabra. Pl 3. fig. 25.
B. Cuivreux, raboteux; élytres entières ; tête sillonée.
B. Elytris integris, fronte sulcata, corpore scabro , aureo. Dict. ins. Bz-
preste. n°. 87.
Buprestis scabra. Fas. Syst. Ent. pag. 220. n°. 22. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 277. n°. 30. — Mant. ins. tom. 1. pag. 180. n°. 45.
Magnitudo ferè Bup. ignitæ. Corpus totum cupreo-aureum , scabrum, im-
maculatum. Caput sulco profundo exaratum. Oculi testacei. F4as.
Antennæ nigræ : corpus subtùs cinereo tomentosum.
Il est presque de la grandeur du Bupreste enflammé. Les antennes
sont noires. Tout le corps est cuivreux, brillant. La tête est large-
ment sillonée. Le corcelet est raboteux. L’écusson n’est point appa-
rent. Les élytres sont raboteuses, presque striées ; avec une petite
dent à leur extrémité. Le dessous du corps est couvert d’un duvet
cendré. Les pattes sont cuivreuses, avec les tarses d’un noir bronzé.
Il se trouve au Sénégal.
77. BUPRESTE dilaté. |
BurresrTis dilatata. PI. 3. fig. 24. a. b.
B. D’un noir bronzé; corcelet déprimé, dilaté de chaque côté ;
élytres, striées, bossues.
Ne38.N BDAIR ES TE. 59
B. Elytris integris striatis, nigro-ænea , thorace depresso utrinque dila-
tato. Dict. ins. Bupreste. n°. 88.
Magna. Antennæ serratæ, nigræ. Corpus nigro-æneum. Thorax canalicu-
latus, utrinque depressus, dilatatus, rotundatus. Elytra striata » pone me-
dium ad marginem lateralem gibbosa, apice acuminata. Corpus subtùs sca-
brum, æneum, abdominis apice lævi nigro, maculis duabus fulvis.
Le dessus du corps de ce Bupreste est d’un noir un peu bronzé.
Les antennes sont noires , en scie. Le corcelet est un peu rabo-
teux : la partie supérieure est sillonée ; les côtés sont déprimés, di-
latés , arrondis extérieurement. L’écusson est petit et arrondi. Les
élytres sont striées , ponctuées à leur extrémité, avec une élévation
sur chaque, au-delà du milieu, vers les bords latéraux. Le dessous du
corps et les pattes sont bronzés, raboteux ; l’extrémité de l’abdomen
est lisse, noire, avec deux taches fauves.
Il se trouve au Sénégal.
Du Cabinet du Roi.
78. BUPRESTE rouillé.
BurrEsTIs ochreata. PI. 6. fig. 64.
B. Bronzé , couvert d’une poussière grise , ferrugineuse ; corcelet
avec une tache oblique, rouillée, de chaque côté.
B. AEneus, griseo pulverulentus | thorace canaliculato utrinque macula
obliqua ferruginea. Dict. ins. Bupreste. n°. 80.
Major Bup. Mariana. Antennæ serratæ, nigræ. Caput æneum, rugosum.
Thorax canaliculatus, æneus, pulvere cinereo tectus, utrinque macula magna,
obliqua, ferruginea. Elytra integra , subbidentata, scabra, ænea , pulvere
cinereo tecta. Corpus subtüs cupreum pulvere cinereo tectum.
Il est presque une fois plus grand que le Bupreste Mariane. Les
antennes sont noires , en scie. La tête est bronzée , raboteuse. Le cor-
celet a un sillon longitudinal au milieu ; il est bronzé, couvert d’une
poussière grisâtre , avec une grande tache de chaque côté , oblique,
formée par une poussière rouillée. L’écusson est petit et arrondi. Les
élytres sont raboteuses , presque striées, entières , presque bidentées
à leur extrémité, cuivreuses et couvertes d’une poussière grisôtre. Le
H ij
60 N°2 BLEU: P'RLE SELLE
dessous du corps est cuivreux et couvert d’une poussière cendrée. Les
pattes sont cuivreuses.
Il se trouve au Sénégal.
Du Cabinet du Roi.
79. Burresre lugubre.
BuprresrTis lugubris. Pl. 10. fig. 106.
B. Obscur en-dessus, cuivreux en-dessous ; élytres entières , avec
des élévations longitudinales.
B. Elytris integris obscuris nigro scabris, corpore subtüs cupreo. Dict.
ins. Bupreste. n°. 90.
Buprestis lugubris. Fas. gen. ins. Mant pag. 236. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 280. n°. 42. — Mant. ins. tom. 1. pag. 162. n°. 62.
Corpus magnitudine et statura Bup. Tenebrionis. Caput obscurum , griseum,
antennis nigris. Thorax obscurus , griseus, lævis, margine auro pauco ni-
tidulo. Elytra integra, obscura, grisea, punctis plurimis , elevatis, oblongis,
glabris scabra. Corpus subtüs cupreum, nitidum. F4s.
Il est de la grandeur du Bupreste Ténébrion. Les antennes sont
noires , en scie. La tête et le corcelet sont obscurs , très-légèrement
raboteux. L’écusson est imperceptible. Les élytres sont entières , obs-
cures, avec des élévations longitudinales plus obscures , rangées en
stries. Le dessous du corps et les pattes sont cuivreux. Le sternum
a une ligne longitudinale enfoncée.
Il se trouve en Allemagne.
Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy.
80. BUPRESTE carié.
BurrEesTIs cariosa. PI]. 7. fig. 68.
B. Noir, parsemé de points blancs ; élytres entières ; corcelet avec
quelques taches variolées, très-noires.
B. Elytris integris, nigra, atomis albis, thorace varioloso. Dict. ins. Bz-
preste. n°. 91.
Buprestis cariosa. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 182. n°. 63.
Buprestis cariosa depressa , atra nitida , thorace dilatato albido-scabro,
N°20 -0'BADME À E ST'E: 61
maculis lævigatis pluribus, elytris albido-lituratis. Parras. Itin. 3. app.
pag- 708. n°. 52. — Ins. Sibir. pag. 66. tab. D. fig. 6.
Buprestis bruttia nigra punctis albicantibus maculata, thorace varioloso
dilatato albidiore maculis quinque nitidis nigris notato. Pzrac. Spec. ins.
Cal. pag. 22. n°. 108. tab. 1. fig: 20. 5
Statura omnind Bup. Tenebrionis , at dupld major. Corpus nigrum, atomis
albidis adsparsum. Elytra substriata. Thorax maculis plurimis elevatis , gla-
bris. Fasz.
Il ressemble beaucoup au Bupreste Ténébrion , mais il est une fois
plus grand. Tout le corps est très-noir et parsemé de petits points
blancs. Les antennes sont noires , en scie, presque de la longueur du
corcelet. Le corcelet est presque aussi large que les élytres , raboteux ,
blanchâtre , avec plusieurs taches élevées, Jisses, très-noires. Les
élytres sont entières , avec des stries pointillées.
Il se trouve en Italie, sur le Lentisque, dans la Russie méridio-
male, sur le Rhus Cotinus.
Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy.
81. BuPprEesTEe Ténébrion.
BurresrTis Tenebrionis. PI. 4. fig. 27. a. b.
B. Très-noir ; élytres entières , avec des points en stries ; corcelet
dilaté , variolé.
B. Atra elytris integris lineato punctatis, thorace varioloso dilatato. Dict.
ins. Bzupreste. n°. 92.
Buprestis Tenebrionis. Lin. Syst. Nat. pag. 661. n°. 11. — Faun. Suec.
n°. 761.
Buprestis Tenebrionis atra , elytris integris truncatis, thorace varioloso di-
latato. Fas. Syst. Ent. pag. 221. n°. 29. — Sp. ins. tom. 1. pag. 280. n°. 43.
— Mant. ins. tom. 1. pag. 182. n°: 65.
Buprestis Tenebrioïdes depressa, nigra, thorace dilatato scabro, areolis
quatuor politis , antennis incrassatis. Pazzas. Icon. ins. Sibir. pag. 67. tab. D.
fig. 7.
Cucuÿjus ater , thorace scabro , pulvere albicante consperso, elytris obsolete
striatis. Gxrorr. ins. tom. 1. pag. 128.
Tenebrio variegata. Lrepeou. itin. 1. pag. 373. tab 17. fig. 7.
Surz. Hist. ins. tab. 6. fig. 16.
Scæagrr. Icon. ins. tab. 204. fis. 5.
62 N°..32 BUPRESTE.
Vi. Ent. tom. 1. pag. 330. n°. 6.
Corpus ferè Bup. Marianæ, statura Tenebrionis, totum triste atrum. Thorax
ferè elytris latior, lateribus rotundatis, superficie cicatricibus variolosis.
Elytra vix conspicuis punctis excavatis lineata, nec striata. Lrx.
Il varie beaucoup pour la grandeur. Les antennes sont noires, en
scie, guères plus longues que la tête. Tout le corps est d’un noir très-
foncé. Le corcelet est large, variolé : les élévations sont lisses et noires,
les enfoncemens sont raboteux et blanchâtres. Les élytres sont en-
tières, et ont de petits points enfoncés. Les pattes sont très-noires.
Cet insecte a les élytres très-dures , difficiles à percer avec une
épingle.
Il se trouve sur la Côte de Barbarie, dans les provinces méridio-
nales de la France , sur le Prunier épineux et sur le Poirier sauvage ;
en Italie, en Allemagne, dans la Sibérie.
82. BuPrREsSTE ténébreux.
BurrEesTis tenebricosa. PI. 5. fig. 48.
B. D’un noir bronzé ; élytres entières , avec des points en stries ;
dessous du corps avec des points enfoncés , dorés.
B. Elytris integris punctato-striatis, nigro-ænea, subtüs punctis impressis
aureis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 93.
Similis Bup. Tenebrioni , at pauld minor. Corpus totum nigro-æneum. An-
tennæ serratæ, capite vix longiores. Thorax punctatus, scabriusculus, sub-
variolosus. Elytra integra, striata, punctata. Corpus subtüs punctis im-
pressis , cupreis.
Il ressemble un peu au Bupreste Ténébrion. Tout le dessus du corps
est d’un noir bronzé, peu luisant. Les antennes sont en scie, guères
plus longues que la tête. Le corcelet est aussi large que les élytres. Il
est pointillé , légèrement chagriné , un peu variolé, avec un point très-
enfoncé à sa partie postérieure. L’écusson est petit et arrondi. Les
élytres sont entières, pointillées , avec quelques points enfoncés,
rangés en stries , et quelques légères impressions bronzées. Le dessous
du corps est d’un noir bleuâtre , avec des points enfoncés , dorés, bril-
lans. Les pattes sont noires , avec quelques points dorés , brillans,
sur les cuisses.
N°24 38-04 POUPEE R:E ST‘ 63
Il se trouve en Provence, en Corse.
83. BüuPREsTE triste.
BuprrzesTrs tristis. Pl. 7. fig. 71.
B. Bronzé; élytres entières ; abdomen cuivreux, avec huit à dix
taches violettes.
B. Elytris integerrimis marginatis, corpore cupreo | abdomine punctis
decem nigris. Dict. ins. Bzpreste. n°. 06.
Buprestis tristis. Lin. Syst. Nat. pag. 662. n°. 18. — Mus. Lud. Ulr. p: 95.
Buprestis tristis. Fas. Syst. Ent. pag. 222. n°. 32. — Spec. ins. tom. 1. pe 282.
n°. 47. — Mant. ins. tom. 1. pag. 193. n°. 7o.
Magnitudo media. Antennæ nigræ , serratæ. Caput thoraxque scabra ; ænea.
Elytra integerrima , striata , scabra , ænea, margine exteriore distincto sulco
e . [1 \ Li e.
latiore cupreo. Abdominis segmenta subtüs utrinque puncto nigro notata.
Il est un peu plus petit que le Bupreste Mariane. Les antennes sont
noires, un peu bronzées , en scie. La tête et le corcelet sont bronzés ,
un peu raboteux. L’écusson est petit et arrondi. Les élytres sont un
peu raboteuses , striées, avec des points enfoncés dans les stries ; elles
sont bronzées, avec une raie cuivreuse, longitudinale , un peu en-
foncée , près du bord extérieur : l’extrémité est simple. Le dessous du
corps et les pattes, ainsi que la raie des élytres, sont d’une couleur
de cuivre non poli. On voit, sur Pabdomen , huit ou dix petites ta-
ches violettes , sur deux rangées longitudinales.
Il se trouve aux Indes orientales.
84. BurrEsTE unicolor.
BurrEesrTis unicolor. PI. 8. fig. 91.
B. Entièrement vert doré, chagriné ; élytres entières.
B. Elytris integris, corpore viridi-aureo scabro. Dict. ins. Bzpreste. n°. 97.
Statura et magnitudo Bup. tristis. Antennæ virides , serratæ. Caput aureum,
oculis testaceis. Thorax punctis excavatis. Elytra rugosa, substriata, integra.
Scutellum minimum. Corpus totum viridi-aureum, immaculatum.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur, au Bupreste triste. Il
est entièrement d’un vert doré, plus brillant en-dessous qu’en-dessus.
64 NoMSEPRBLT P: RE STE
Les antennes sont vertes, en scie, et plus courtes que la moitié du
corcelet. Tout le corps, en-dessus , est comme raboteux. L’écusson est
très-petit, et les élytres sont entières. Tout le dessous du corps est
pointillé.
Il se ttouve en Barbarie.
Du Cabinet de M. Marsham.
85. BuPrrREsTE obscur.
BurrEesTis fusca. PI. 8. fig. 88.
B. Bronzé, obscur en-dessus; élytres entières , striées ; abdomen
avec des taches fauves, de chaque côté.
B. Elytris integris obscurè fuscis, subtüs ænea, abdomine punctis latera-
libus fulvis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 99.
Buprestis fusca. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 279. n°. 39 — Mant. ins.
tom. 1. pag. 181. n°. 56.
Magnitudo et statura præcedentium. Caput rugosum fuscum , oculis flaves-
centibus. Thorax obscurè fuscus , lateribus scabris impressis. Elytra subtilis-
simè punctato-striata , fusca , obscura. Corpus subtùs æneum , utrinque linea
macularum fulvarum.
Il est presque de la grandeur du Bupreste Ténébrion. Les antennes
sont noirâtres, un peu en scie. La tête est raboteuse. Tout le dessus
du corps est bronzé, obscur. Les yeux sont testacés , obscurs dans
l'animal mort. Le corcelet a un large sillon raboteux de chaque côté,
près du bord. L’écusson est petit. Les élytres ont des stries peu mar-
quées, formées par de pétits points enfoncés : on voit aussi quelques
points entre les stries. Le dessous du corps est raboteux et bron’é ,
avec une suite de taches fauves de chaque côté de l’abdomen. Les
pattes sont -bronzées.
J’en ai vu deux individus au Cabinet du Roi, dont le corcelet avoit
au milieu, un sillon longitudinal enfoncé ; ils ressembloient du reste
entièrement à celui que nous venons de décrire.
Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance.
Du Cabinet de M. Banks.
86.
N°.035. 00BOURPER E S TE: 65
86. Burreste bioculé.
Burrzesrirs bioculata. PI. 8. fig. 90.
C. Bronzé, noirâtre ; élytres striées ; corcelet avec deux taches
noires, oculées.
B. Nigro-ænea , elytris striatis, thorace maculis duabus ocellaribus atris.
Dict. ins. Bupreste. n°. 100.
Magnitudo et statura Bup. striatæ. Antennæ serratæ nigræ. Corpus totum
nigro-æneum. Thorax subscaber maculis duabus atris lxvibus , annulo cupreo
cinctis. Elytra striata, integra.
Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Bupreste strié.
Les antennes sont noires , en scie. Tout le corps est bronzé, noirâtre.
Le corcèlet est légèrement raboteux ; il a deux taches noires , lisses,
luisantes , entourées d’un cercle cuivreux. L’écusson est arrondi et très-
petit. Les élytres sont striées. Le dessous du corps et les pattes sont
bronzés , un peu cuivreux , peu brillans.
Jai vu chez M. Dupuis, un individu envoyé du Sénégal, dont le
dessous du corps étoit bronzé , couvert d’une poussière grisâtre , avec
quelques points noirs , de chaque côté de labdomen. Le corcelet avoit
quatre taches oculées , dont une très-petite , de chaque côté. Les
élytres avoient quelques points oblongs , violets , lisses, placés entre
les stries.
Il se trouve au Sénégal.
Du Cabinet du Roi.
87. Burrgesre latéral.
BurresTis lateralis. Pl. 10. fig. 108.
B. Noir; élytres lisses, entières ; corcelet cannelé , raboteux et
doré de chaque côté.
B. Elytris integerrimis, nigra thorace sulcato utrinque scabro aureo. Dict.
ins. Bupreste. n°. 101. |
Similis Buprest. fuscæ , at differt. Corpus nisrum. Caput rugosum. Thorax
trisulcatus, utrinque scaber aureus. Elytra lævia. Corpus subtùs nigrum im-
maculatum.
I ressemble au Bupreste obscur. Les antennes sont noires , en
Coléoptères. Tome II. T
66 NOPSMBUU P R1E SNTYE:
scie. La tête est raboteuse , noire. Le corcelet est noir . avec les bords
latéraux raboteux et cuivreux ; le milieu a trois sillons ,; dont deux
petits et peu marqués. L’écusson est très-petit. Les élytres sont noires
et lisses. Tout le dessous du corps est noir , sans taches.
Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance.
Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy.
88. BurRESTE pointu.
BurrEesTis acuminata. PI. 5. fig. 46.
B. Cuivreux , obscur en-dessus, brillant en-dessous ; élytres en-
tières , pointues.
B. Elytris integris attenuato-acuminatis obscuris , corpore cupreo. Dict.
ins. Bupreste. n°. 102.
Buprestis acuminata. Faë. Mant. ins. tom. 1. pag. 181. n°. 50.
Buprestis æneo-nitida , suprà cinerea, coleoptris apice attenuatis. Lrx.
Faun (Suec-ed. 1. n°. 557.
Buprestis nitida suprà fusco-ænea, subtüs rubro-cuprea , elytris rugosis pos-
ticè dehiscentibus. Dec. Mém. tom. 4. pag. 128. n°. 1. pl. 4. fig. 18.
Buprestis acuminata oblonga ænea , punctis carioso-aureolis varia , thorace
dilatato , obsoletè rugoso, elytris longè acuminatis, truncatis. Paz. ins.
Sibir. pag. 69. tab. D. fig. 10.
Periv. Gazoph. tab. 2. fig. 2.
Scuagrr. Icon. ins. tab. 35. fig. 7.?
Corpus rugosum , suprà obscurè cupreum, subtùs cupreum, nitidum. An-
tennæ serratæ, æneæ. Thorax supra obsoletè canaliculatus. Elytra striata,
integra , apice elongata, attenuata. Pedes cupretï.
Il ressemble au Bupreste bronzé. Les antennes sont bronzées , en.
scie. Tout le corps est cuivreux , obscur en dessus, brillant en-des-
sous. La tête et le corcelet sont un peu raboteux ; on apperçoit, sur
le corcelet, en sillon longitudinal, peu marqué, peu enfoncé. L’é-
cusson est petit et arrondi. Les élytres sont raboteuses , striées, en-
tières , alongées et pointues à leur extrémité. Les pattes sont cui-
vreuses. Le dessous du corps est raboteux.
Il se trouve rarement dans presque toute l’Europe, en Russie, en
Sibérie. J’en ai trouvé deux , dans l’Arcenal de Toulon , sur des
pièces de Chênes venues du Levant, et d’où ils étoient vraisembla-
blement sortis.
N°. 32 BUPRESTE. 67
89. BuPREsTE bordé.
Burresris marginata. PI. 5. fig. 51.
B. D'un vert doré ; élytres striées, vertes, avec les bords dorés.
B. Elyiris integris subbidentatis striatis viridibus, margine aureo , oorpore
viridi-inaurato. Dict. ins. SRE n°. 103.
Buprestis aurulenta suprà obscurè viridis , elytrorum margine aureo. Faz.
Mant. ins. tom. 1. pag. 182. n°. 67.
Magnitudo Bup. rusticæ. Antennæ nigro-æneæ. Caput et thorax viridia ,
nitidissima. Elytra subbidentata, striata, viridia , margine exteriore latè
aureo. Corpus subtüs pedesque viridi-cuprea, nitidissima.
Il est de la grandeur du Bupreste rustique. Les antennes sont d’un
noir bronzé. La tête et le corcelet sont d’un vert brillant , légèrement
pointillés. T’écusson est arrondi. Les élytres sont striées , presque
bidentées , vertes, brillantes , avec le bord latéral doré. Le dessous
du corps et les pattes sont d’un vert cuivreux, très-brillant.
Il se trouve dans les provinces méridionales de la France, et en
Allemagne.
90. BUuPRESTE rustique.
Burresris rustica. Pl. 3fg. 22.
B. d’un vert bronzé ; élytres entières , striées , corcelet pointillé.
B. Elytris integris striatis, viridi-æneis, thorace punctato. Dict. ins. Bz-
preste. n°. 104.
Buprestis rustica elytris striatis fastigiatis, thorace punctato. Lin. Sp
Nat. pag. 660. n°. 8. — Faun. Suec. n°. 756.
Buprestis rustica elytris emarginatis striatis obscurè æneis. Fas. Syst. Ent.
Pag- 221. n°. 28. — Spec. ins. tom. 1. pag. 279. n°. 4o. — Mant. ins. tom. 1.
pag- 191. n,. 57.
Cucujus viridi-auratus , oblongus , thorace punctato , elytris striatis. Grorr.
ins. tom, 1. pag. 126. n°. 3. pl. 2. fig. 2.
Le Richard doré à stries. Grorr. ib.
Buprestis violacea viridi-ænea seu cærulea nitida, elytris striatis. Drc.
Mém. ins. tom. 4. pag. 130. n°. 4.
Bupreste azuré, d’un vert foncé , luisant , couleur de bronze ou bleuâtre,
à étuis canelés. Dec.
Mordella rustica. Scor. Ent. carn. n°. 188.
Li
68 N° B2RMMBAU: PRIE STE
Scnarrr. Icon. ins. tab. 2. fig. 1.
Cucujus rusticus. Fourc. Ent. pars. 1. pag. 33. n°. 3.
Buprestis rustica. Vrzr. Ent. tom. 1. pag. 329. n°. 4.
Magnitudo media. Corpus viridi-æneum , subtüs nitidissimum. Antennæ
nigro-æneæ. Thorax punctatus. Elytra integra , striata , corpore obscuriora.
Il est de grandeur moyenne. Les antennes sont d’un noir bronzé,
Tout le corps est d’un vert un peu bronzé, très-brillant on-dessous.
La tête et le corcelet sont pointillés. L’écusson est arrondi. Les ély-
tres sont entières , striées, d’un vert bronzé, moins brillant que celui
du corps.
Il se trouve dans presque toute l'Europe.
91. BurRESTE sibérien.
Burrestis sibirica. PI. 8. fig. 70.
B. Noirâtre ; élytres entières , avec deux raies longitudinales cen-
drées.
=
B. Elytris inteserrimis atris vittis duabus cinereo tomentosis impressis. Dict.
ins. Bupreste. n°. 107.
Buprestis sibirica. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 279. n°. 37. — Mant ins.
tom. 1. pag. 181. n°. 54.
Buprestis /afarica crassa, OVata ænea, elytris integris canaliculatis, sulcis
tomentosis subobliquis. Pazras. ins. Sib. pag. 64: tab. D. fig. 3. à. 4. - itin. 1:
app. pag. 464. n°. 38.
Corpus medium at latiusculum atrum , subtùs cinereo villosum. Caput et
thorax scabra, immaculata. Elytra glabra, atra vittis duabus impressis to-
mento cinereo repletis, interiore obliqua à margine exteriori baseos ad su-
turam apicis ducta , exteriori marginali. Fas.
Il est de grandeur moyenne et assez large. Les antennes sont noires »
un peu en scie. La tète et le corcelet sont noirs et pointillés. L’é-
cusson est noir et très-petit. Les élytres sont simples , noires , avec
deux raies longitudinales enfoncées , couvertes d’un duvet cendré :
L’une au milieu, part obliquement de la base extérieure à l’extrémité,
à côté de la suture ; l’autre, un peu plus petite, s'étend tout le long
du bord extérieur. Le dessous du corps est noir , avec un duvet cendré.
Il se trouve en Sibérie. ;
N°33, BUOLP' RESTE 69
Du Cabinet de M. Banks.
92. BUPRESTE métallique.
BuprzesTis metallica. Pl, 11. fig. 120.
B. Cuivreux brillant; côtés du corcelet et dessous du corps rabo-
teux.
B- Elytris integerrimis, cupreus , immaculatus, thoracis lateribus scabris.
Bup. chrysostigmate pauld major. Corpus totum cupreum nitidissimum.
Caput rugosum. Thorax lævis, punctatus, lateribus scabris. Scutellum mi-
nimum, rotundatum. Elytra integerrima, striato-punctata. Corpus subtüs
pedesque scabra.
An Bup. cuprea cel. Linnei? Differt abdomine suprà et pedibus cupreis.
Il n’est guères plus grand que le Bupreste chrysostigmate. Tout
le corps est cuivreux , très-brillant. La tête est raboteuse. Le corcelet
est lisse , pointillé ; raboteux de chaque côté, de la largeur des élytres.
L’écusson est petit et arrondi. Les élytres sont entières , marquées de
petits points enfoncés , rangés en stries. Le dessous du corps est rabo-
teux. Les pattes sont cuivreuses et raboteuses. La partie supérieure de
l'abdomen est bronzée.
Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance , d’où il a été apporté par
M. Dumas.
93. BuPrrEsTE large-col.
BurresrTis laticollis. Pl 7. fis. 66.
B. Cuivreux , sans taches ; élytres entières ; corcelet plus large que
les élytres.
B. Elytris integris cupreus thorace lato. Dict. ins. Bupreste. n°. 110.
Magnitudo Bup. chrysostigmatis Antennæ nigræ serratæ. Thorax punctatus ,
elytris latior. Elytra integra, substriata punctis oblongis impressis. Totum
corpus æneum.
Les antennes sont en scie, noires, cuivreuses à leur base. La tête
est enfoncée dans le corcelet : celui-ci est plus large que les élytres et
pointillé. L’écusson est petit e plus large que long. Les élytres sont
entières , elles ont des stries très-peu marquées , formées par une suite
70 NC-D3SL MEEU PI RI E SÈTME
de points oblongs, peu enfoncés. Le dessus du corps est d’une cou-
leur cuivreuse, un peu bronzée. Le dessous est cuivreux et brillant.
Il se trouve en Barbarie.
Du Cabinet de M. Marsham.
94. BuPRESTE moucheté.
BurrESTIS guttata. Pl 60: 56 aNp:
B. D'un vert bleuâtre en dessus ; corcelet trilobé , avec deux taches
dorées.
B. Viridi-cærulescens, thorace trilobo, maculis duabus aureis. Dict. ins.
Bupreste. n°. 115.
Bup. manca pauld major. Antennæ serratæ , nigræ. Caput viridi-cæruleum.
Thorax lævis, posticè trilobus, viridi-cæruleus , anticè maculis duabus au-
reis. Scutellum minimum triangulum. Elytra viridi-cærulea, lævia, apice
integra. Corpus subtüs pedesque viridia, nitentia.
Il est un peu plus grand que le Bupreste rubis. Les antennes sont
noires, un peu en scie. La tête est d’un vert bleuâtre. Le corcelet est
lisse, trilobé postérieurement, d’un vert bleuâtre, avec deux taches
dorées. L’écusson est très-petit et triangulaire. Les élytres tont lisses ,
entières, d’un vert bleuâtre, sans taches : elles ont à leur base un
petit point enfoncé. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert
brillant.
Il se trouve à Madagascar.
Du Cabinet du Roi.
95. BuPrRESsTE sutural.
BurrEesTis suturalis. PI. 6. fig. 62. a. b.
12
B. Vert ; corcelet enfoncé de chaque côté; élytres entières, avec
la suture d’un rouge doré.
B. Elytris integerrimis, thorace utrinque impresso ; viridis, sutura aurea.
Dict. ins. Bupreste. n°. 115.
Magnitudo Bup. mancæ. Antennæ viridi-æneæ , serratæ. Corpus suprà vi-
ride, subtùs cupreum. Thorax punctatus utrinque puncto magno impresso.
Scutellum minimum triangulum. Elytra integra, obsoletè striata, striis per
paria dispositis : sutura cuprea nitidissuna.
N°. 3: BUPRESTE. 71
Il est à peine plus grand que le Bupreste rubis. Les antennes sont
d’un vert bronzé, en scie. Le dessus du corps est vert. La tête est
pointillée. Le corcelet est pointillé , et il a un enfoncement assez
grand , de chaque côté. L’écusson est petit, triangulaire et lisse. Les
élytres sont entières ; elles ont des stries peu marquées, disposées par
paires. La suture est d’un rouge cuivreux, brillant. Le dessous du
corps et les pattes sont cuivreux.
Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance.
Du Cabinet du Roi.
96. BuPRESTE Cyanicorne.
Bupresris cyanicornis. PI 2. fig. 11., et pl. 3. fig. 20.
B. Vert ; corcelet avec deux lignes parallèles, obscures ; élytres en-
tières, légèrement chagrinées.
B. Elytris integris viridibus, thorace lineïs duabus fuscis, antennis cæru-
leis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 116.
Buprestis Stephanelli viridi-aurea nitens, thorace lineis duabus fuscis , ely+
tris integris. Peracn. specim. ins. Calab. pag. 23. n°. 110.
Buprestis femorata tota aurato-viridis , femoribus posterioribus crassis, pe-
dibus villosis. Vrzr. Ent. tom. 1. pag. 338. n°. 34. tab. 1. fig. 4o.
Similis Bup. mancæ, at pauld major. Antennæ serratæ , cyaneæ , articulo
primo viridi. Corpus suprà viride, scabriusculum. Thorax lineis duabus pa-
rallellis, obsoletis, fuscis. Scutellum cordatum, cyaneum. Elyÿtra integra.
Corpus subtùs pedesque viridia, nitidissima. Femora postica incrassata ; fe-
mora antica macula purpureo-aurea.
Alter sexus differt : corpus subtùs rubrum, aureum , nitidissimum : thorax
rubescens : pedes virides, femora postica simplicia.
Il ressemble au Bupreste rubis, mais il est un peu plus grand.
Les antennes sont d’un bleu foncé, avec le premier article vert.
Tout le dessus du corps est vert , peu brillant , légèrement ra-
boteux , avec deux lignes longitudinales, obscures ; peu marquées,
parallèles | sur le corcelet. L’écusson est petit, triangulaire, lisse et
bleuâtre. Les élytres sont entières ; mais vues à la loupe, lex-
trémité paroit légèrement crénelée. Le dessous du corps et les pattes
sont d’un vert très-brillant, avec une tache d’un rouge doré au-devant
des cuisses antérieures ; les postérieures sont un peu renflées.
N°32 SPBAU, PRE STE: ,
L'autre sexe varie. Le corcelet est rougeâtre, avec deux lignes obs-
cures. Tout le dessous du corps est d’un rouge doré, très-brillant.
Les pattes sont vertes ; sans taches , et les cuisses postérieures sont
72
simples.
Jai trouvé abondamment cet insecte sur une montagne très-élevée,
à l’est de Frejus, en Provence, vers la fin de Juin. Il se trouve aussi
en Calabre. 11 vole, avec la plus grande légèreté, d’une plante à l’autre.
97. BUPRESTE rubis. à
Burrzesris manca. Pl. 2. fig. 12.
O
B. D’un rouge cuivreux ; corcelet avec deux raies obscures; élytres
entières, obscures.
B. Elytris integerrimis fuscis , corpore cupreo , thorace lineis duabus fuscis.
Dict. ins. Bupreste. n°. 117.
Buprestis 47ca aurata , thoracis lineis duabus elytrisque fuscis. Lin. Syst.
Nat. Append. pag. 1067. n°. 10.
* Buprestis bistriata elytris integris, cbscuris , thorace aureo, striis duabus
nigris. Fas. Syst. Ent-pas. 222. 0°. 37...
Buprestis manca. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 281. n°. 52. — Mant ins.
tom. 1. pag. 183. n°. 77.
Cucujus æneus , elytris fuscis, thorace rubro fasciis fuscis. Grorr. ins.
tom. 1. pag. 127. pl. 2. fig. 3.
Le Richard rubis. Gxrorr. ib. Ÿ
Buprestis elegantula. ScHrAnx. Enum. ins. austr. n°. 365.
Cucujus rubinus. Fourc. Ent. pars 1. pag. 33. n°. 4.
Inter minores numeranda, oblongiuscula, tota subtüs nitidissimè aurea.
Frons virescens. Thorax fulgidè aureus , sed lineis duabus latis nigris. Elytra
fusca vix aureo interlucentia. Antennæ nigræ, subserratæ. Lin.
Le corps de cet insecte est un peu déprimé. Les antennes sont
noires. La tête est chagrinée , d’un vert doré. Le corcelet est cha-
griné , d’un vert doré, avec deux lignes longitudinales assez larges,
obscures. L’écusson est petit, obscur. Les élytres sont entières , cha-
grinées, obscures. Le dessous du corps et les pattes sont d’un rouge
cuivreux, très-brillant. Tout le corps est légèrement pubescent.
Il se trouve en France, en Espagne , en Italie, en Allemagne, sur
les buissons.
96.
N°. 32 BUPRESTE. 73
98. BuPprEesTE linéaire.
Bupresris linearis. PI. 5. fig. 40. a. B.
B. Alongé, d’un noir bronzé ; élytres coniques, nébuleuses.
B. Lineari-oblonga murino-ænea , thorace posticè trilobo. Dict. ins. 2-
preste. n°. 119.
Buprestis linearis. Lin. Syst. Nat. pag. 663. n° 28.
_ Buprestis lineari- oblonga nigro-ænea cinereo maculata, elytris carinatis 5
* CN Û r .
thorace rugoso posticè trilobo. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 137. n°. 3, pl. 17.
fig. 26.
Magnitudo Bup. biguttatæ , elongata, nigro-ænea. Antennæ breves » nigræ,
serratæ. Caput canaliculatum. Thorax rugosus , nebulosus, posticè trilobus.
Elytra integra , versüs apicem angustiora , cinereo nebulosa , in medio
linea longitudinali elevata.
Cet insecte est alongé, presque linéaire. Les antennes sont courtes :
noires, en scie. La tête a un sillon à sa partie supérieure : elle est
bronzée et mêlangée de grisâtre. Le corcelet est raboteux , inégal , tri-
lobé postérieurement , bronzé et mêlangé de grisâtre. L’écusson est petit
et triangulaire. Les élytres sont alongées, minces à leur extrémité ,
munies d’une ligne longitudinale élevée , bronzées et mélangées de
grisâtre. Le dessous du corps et les pattes sont d’un noir bronzé.
Il se trouve à Cayenne , à Surinam.
Du Cabinet de feu M. Renault.
99. BurrEesTEe de la Ronce.
BurresrTis Rubi. Pl. 4. fig. 20.
B. Noir, cylindrique ; élytres entières , avec quatre bandes ondées,
grisâtres.
B. Nigra, elytris fasciis cinereis undulatis. Dict. ins. Bupreste. n°. 121.
Buprestis Rubi. Lin. Syst. Nat. pag. 661. n°. 14.
Buprestis Rubi. Fas. Syst. Ent. pag. 221. n°. 30. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 280. n°. 44, — Mant. ins. tom. 1. pag. 182. n°. 66.
Buprestis Rubi. Prrac. Spec. ins. Calab. pag. 23. n°. 111.
Magnitudo Bup. mancæ. Corpus cylindricum, suprà nigrum , subtüs nigro-
æneum, nitidum. Scutellum cordatum. Elytra punctata, integra, strigis
quatuor undatis, cinereis.
Coléoptères. Tome II. K
74 N°. 32 BUPRESTE.
Il est de la grandeur du Bupreste rubis. Le corps est presque cylin-
drique, noir en-dessus ; d’un noir bronzé luisant en - dessous. Les
antennes sont noires, en scie, guères plus longues que la tête. Le
corcelet est chagriné. L’écusson est bronzé, en cœur. Les élytres sont
chagrinées , entières , presque en scie , avec quatre lignes transversales,
ondées, noirâtres. Les pattes sont d’un noir bronzé.
Il se trouve dans les provinces méridionales de la France, sur les
feuilles de Ronce.
100. BUPRESTE Sinué.
BurrEesTis sinuata. PI. 10. fig. 111. :
° Q 1 Q Q 4 û
B. Linéaire ; élytres entières , pointillées, d’un rouge violet obscur;
dessous du corps bronzé.
B. Elytris integris punctatis purpurascentibus , corpore lineari subtüs æneo.
Dict. ins. Bupreste. n°. 122.
Statura et magnitudo Bup. biguttatæ. Antennæ nigro-æneæ. Corpus lineare
suprà obscurè purpureo -æneum , subtùs æneum nitidissimum. Caput punc-
tatum , in medio canaliculatum. Thorax punctatus. Elytra punctata, integra.
Pedes ænei.
Il ressemble beaucoup , pour la forme et la grandeur , au Bupreste
deux-points. Tout le dessus du corps est d’une couleur un peu pour-
prée, obscure. Les antennes sont d’un noir bronzé. La tête est légè-
rement chagrinée, avec une ligne longitudinale , enfoncée. Le corcelet
est légèrement chagriné. L’écusson est pointu , large et quarré à la
base, avec une ligne transversale , enfoncée. Les élytres sont légère-
ment chagrinées : elles paroissent entières ; mais , avec la loupe, on
voit l'extrémité un peu en scie. Le dessous du corps est bronzé, bril-
lant. Les pattes sont bronzées.
J'ai trouvé cet insecte en Provence, sur différens arbres fruitiers ,
dans le mois de Juillet.
101. BUPRESTE pensif.
BurrzesrTis meditabunda. PI. 10. fig. 107.
B. Vert cuivreux ; élytres entières, bronzées ; tête et corcelet d’un
1
rouge cuiyreux.
N°. 32 BUPRESTE. 75
B. Elytris integris fusco nitidis, capite thoraceque cupreïs , corpore æneo.
Dict. ins. Bupreite. n°. 123.
Buprestis meditabunda. Fas. Mant. ins. tom, 1. ag. 183. n°. 8o.
. . A Q à) à
Statura Bup. viridis at pauld major. Caput et thorax cuprea, immaculata ,
lateribus depressis. Elytra ferè linearia , integra , fusca , nitida, puncto majori
aliquotque obsoletis dorsalibus , impressis. Corpus æneum, ano integro. Fas.
Il ressemble au Bupreste vert; mais il est beaucoup plus grand. Les
antennes sont d’un vert bronzé. La tête et le corcelet sont d’un rouge
cuivreux brillant. Les côtés du corcelet sont un peu déprimés. L’6-
cusson est court, très-large, sinué postérieurement. Les élytres sont
bronzées , pointillées , entières à leur extrémité. Tout le dessous du
corps et les pattes sont d’un vert cuivreux, très-brillant.
Il se trouve dans l'Amérique septentrionale.
102. BUPRESTE jetoral.
Burresrrs pectoralis. Pl. 9. fig. 97. à. &.
B. Noir ; corcelet avec les bords et un point jaunes ; élytres avec
trois bandes et la base jaunes.
B. Elytris integris, niger, thoracis marginibus punctoque flavis, elytris
basi testaceis fasciisque tribus flavis. Dict. ins. Bypreste, n°. 125.
Similis Bup. novem-maculatæ, at pauld minor. Antennæ nigræ , serratæ.
Caput nigrum , punctis duobus frontalibus flavis. Thorax niger , margine
punctoque postico flavis. Elytra striato-punctata , nigra, basi testacea , puncto
laterali fasciisque tribus flavis, interruptis. Corpus subtüs nigrum , macula
pectorali flava. Pedes nigri.
Il ressemble au Bupreste neuf-taches , mais il est un peu plus petit.
Les antennes sont noires , un peu en scie. La tête est noire, avec deux
points ronds , jaunes, sur le front. Le corcelet est noir , avec les bords
latéraux et le bord antérieur , jaunes : Le jaune du bord latéral est un
peu interrompu , et celui du bord antérieur l’est d'avantage: on voit
un point arrondi, vers le milieu du bord extérieur. L’écusson est im-
perceptible. Les élytres ont des stries très-marquées , dans lesquelles
il y a des points enfoncés ; elles sont noires , testacées à leur base ,
avec une petite tache jaune, de chaque côté, et trois bandes jaunes in-
terrompues à la suture, placées sur la partie noire, La première est
K ij
76 NP.N5 2 0BBAUT PYRTE SCD'E
à-peu-près vers le milieu des élytres. Le dessous du corps est noir,
avec une grande tache jaune sur la poitrine. Les pattes sont noires.
Il se trouve. .....7..
Du Cabinet de M. Smith.
103. BuprEsTE quadrimaculé.
Burrestis quadrimaculata. Pl. 10. fig. 110.
B. Vert; élytres entières, vertes, avec quatre taches d’un rouge doré.
B. Elytris integris , viridis, thorace posticè elytrisque maculis duabus au-
reis. Dict. ins. Bupreste. n°. 126.
Buprestis quadrimaculata. Fas. Gen. ins. mant. pag. 236. — Spec. ins.
tom. 1. pag. 280. n°. 46. — Mant. ins. tom. 1. pag. 193. n°. 69.
Statura parva nostratum. Thorax viridis posticé laté aureus. Elytra integra
viridia maculis duabus magnis aureis. Fas.
Les antennes sont noirâtres, légèrement en scie. La tête est d’un
bleu violet , très-foncé. Le corcelet est violet, avec une bande verte au
bord antérieur, et une rouge cuivreuse , Vers le bord postérieur: ce
bord est sinué. Les élytres ont leur bord , leur suture, la base et une
bande au milieu, verts ; le reste est violet, avec deux taches d’un
beau rouge cuivreux, au milieu de la couleur violette. Le dessous
et les pattes sont d’un violet foncé. |
Il se trouve dans l'Inde.
Du Cabinet de M. Hunter.
104. BuPREsTE deux-points.
BuPrrestTis biguttata. Pl. 7. fig. 75.
B. Linéaire ; élytres entières , verdâtres , avec un point blanc ; ab-
domen d’un vert bleuâtre, avec trois points blancs.
B. Elytris integerrimis linearibus#wiridibus puncto albo, abdomine cyaneo
punctis tribus albis. Dict. ins. Brpreste. n°. 127.
Buprestis biguttata. Fas. gen. ins. Mant. pag. 257. — Spec. ins. tom. 1.-
pag. 281. n°, 55. — Mant, ins. tom. 1. pag. 184. n°. 82.
Cucujus viridi-æneus, punctis quatuor impressis albis. G£orr. ins. tom. 1.
pag. 126. n°. 2.
Le Richard à points blancs. Grorr. ib.
Noel 30 BEBE À E S-T'E: 777.
Scxazrr. Icon. ins. Tab. 67. fig. 9. ?
Pauld major Bup. viridi. Caput viride , fronte impressa , antennis brevibus
nigris. Thorax cylindricus, viridis, immaculatus. Elytra linearia, viridia
puncto parvo albo ad suturam. Abdomen suprà cyaneum , nitidum , utrinque
punctis tribus albis, quorum anterits parüm remotum. Subtüs itidem cæru-
leum ; utrinque punctis tribus albis. Fas.
Il est deux ou trois fois plus grand que le Bupreste vert. Le corps
est alongé , d’un vert un peu bronzé , ou d’un vert bleuâtre. Les an-
tennes sont bronzées, en scie. Le corcelet est rebordé latéralement,
sinué postérieurement ; un peu chagriné. L’écusson «est pointu , tra-
versé vers sa base, par une ligne enfoncée. Les élytres sont un peu
en scie à leur extrémité , légèrement chagrinées , et marquées postérieu-
rement d’un point blanc , de chaque côté de la suture. Le dessous du
corps est brillant. L’abdomen a six points blancs , de chaque côté , dont
trois supérieurs et trois inférieurs.
Il se trouve en France , en Angleterre.
105. BUPRESTE porte-croix.
BurrEesTIs cruciata. Pl: y. fig. 74.
B. D’un rouge doré en-dessus ; élytres entières , avec deux points
et une croix d’un noir violet.
B. Coleoptris integerrimis aureis punctis duobus cruceque postica nigris.
Dict. ins. Bupreste. n°. 128.
Buprestis cruciata. Fas. Syst. Ent. pag. 222. n°. 36. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 281. n°. 51. — Mant. ins. tom. 1. pag. 183. n°. 76.
Corpus parvum. Caput aureum, splendens , canaliculatum, antennis ni-
gris. Thorax aureus , nitens , immaculatus. Coleoptera integra , anticè punctis
duobus et posticè cruce lata nigris. Corpus subtùs viridi-aureum. Fas.
Il est de la grandeur du Bupreste de la Ronce. Les antennes sont en
scie et d’un noir bronzé. La tète est d’un rouge doré, un peu rabo-
teuse, avec un enfoncement au milieu. Le corcelet est un peu rabo-
teux, et d’un rouge doré. L’écusson est triangulaire et d’un rouge
doré. Les élytres sont d’un rouge doré , avec deux points , en-deçà du
milieu , et une croix au-delà d’une couleur violette, foncée. L’extré-
78 N°. 32 BUPRESTE.
mité des élytres est entière. Le dessous du corps et les pattes sont d’un
vert doré brillant.
11 se trouve dans la Nouvelle-Hollande.
Du Cabinet de M. Banks.
106. BurresTE ruficolle.
BuprrzesrTis ruficollis. PI. 9. fig. 101.
B. Linéaire, d’un noir bronzé ; élytres entières ; corcelet d’un
rouge cuivreux,
B. Elytris integerrimis nigra , thorace eupreo. Dict. ins. Bupreste. n°. 129.
Buprestis ruficollis. Fas. Mant.ins. ton. 1. pag. 184. n°. 85.
Statura parva præcedentium. Corpus totum obscurè nigrum , minimè ni-
tidum, thorace solo obscurè cupreo. Caput parvum æneo colore nitet. Pedes
atri. Fas.
Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Bupreste vert. Les
antennes sont noires, lésèrement en scie. La tête est noirâtre , un peu
cuivreuse. Le corcelet est d’un rouge de cuivre: il est un peu sinué
postérieurement. L’écusson est plus large que long. Les élytres sont
noirâtres , peu bronzées et pointillées. Tout le dessous du corps et les
pattes sont noirâtres, bronzés, brillants.
Il se trouve dans l’Amérique.
Du Cabinet de M. Hunter.
107. BUPRESTE joyeux.
BourrEesTIs lata. Pl. 5. fig. 5o.
B. Doré brillant; élytres entières, vertes ; avec la suture dorée.
B. Elytris integris viridibus, capite thoraceque aureis. Dict. ins. Bupreste.
n°. 130.
Buprestis /aeta elytris integris, linearibus, viridibus, capite thoraceque
aureis. Fas. Syst. Ent. pag. 223. n°. 42. — Spec. ins. tom. 1. pag. 262. n°. 69.
— Mant. ins. tom. 1. pag. 184. n°. 68.
Scuazrr. Icon. ins, tab. 67. fig. 4.
Corpus lineare, magnitudine et statura Bup. viridis. Caput et thorax rubra,
aurea , nitida. Elytra viridia , integerrima, sutura aurea. Pedes rufescentes.
F 48.
N°. 3. BUPRESTE. 79
Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur, au Bupreste
nitidule. Les antennes sont noirâtres. La tête et le corcelet sont dorés,
très-brillans. Les élytres sont entières , légèrement chagrinées , vertes,
avec un peu de la suture doré. Le dessous du corps est doré.
Il se trouve en France, en Allemagne.
108. BuPRESTE du Saule.
BurresrTrs Salicis. PI. 2. fig. 13. à. b.
B. Vert brillant ; élytres entières, cuivreuses , vertes à leur base.
B. Elytris integerrimis, viridis nitens, elytris cupreis, basi viridibus.
Dict. ins. Bzupreste. n°. 131.
Buprestis Salicis elytris integerrimis viridis nitens, coleoptris aureis basi
viridibus. Fas. gen. ins. Mant. pag. 237.
Scxarrr. Icon. ins. tab. 31. fig. 12.
Buprestis Salicis. Vrrr. Ent. tom. 1. pag. 337. n°. 26.
Statura et magnitudo Bup. nitidulæ. Caput viride , pubescens, antennis
fuscis. Thorax depressus , marginatus, viridis maculis duabus cyaneo - im-
pressis. Elytra integra , rufo-aurea, basi imprimis ad suturam viridibus.
Subtüs viridis immaculata. Fas.
Il ressemble , pour la forme et la grandeur ; au Bupreste nitidule.
Les antennes sont d’un noir bleuâtre, en scie, de la longueur de la
moitié du corcelet. La tête est verte ou bleuâtre. Le corcelet est vert ou
bleuâtre , avec deux taches d’un bleu foncé. Les élytres sont entières,
pointillées, d’un rouge cuivreux , avec la base d’un vert doré. L’é-
cusson est triangulaire , obscur. Le dessous du corps et les pattes sont
d’un vert bleuâtre, luisant.
Il se trouve en France, en Allemagne , sur les Saules. Je l’ai trouvé
fréquemment en Provence , sur les fleurs des plantes chicoracées.
109. BuPpREsTE nitidule. £
BuPrrEsTrs nitidula. Pl. 11. fig. 119. @. b.
B. D’un vert doré, sans taches ; élytres entières , vertes , légère-
ment chagrinées.
B. Elÿtris integerrimis, thorace marginato utrinque depresso, corpore vi-
ridi nitido. Dict. ins. Bupreste. n°. 132.
80 NOR MB TU P RE SITE
Buprestis nitidula . Lin. Syst. Nat, pag. 662. n°. 15.
Buprestis nitidula. Fas. Gen. ins. Mant. pag. 237 — Spec. ins. tom. 1.
pag. 282. n°. 58. — Mant. ins. tom. 1. pag. 184. n°. 87.
Scuasrr. Icon. ins. tab. 50. fig. 7.
Buprestis nitidula. Scurank. Enum. ins. aust. n°. 368.
Corpus totum viride , nitidum. Elytra pauld obscuriora , attamen nitida.
Il est deux fois plus petit que le Bupreste rubis. Les antennes sont
vertes, presque de la longueur de la moitié du corcelet. La tête est
légèrement chagrinée. Le corcelet est chagriné , et presque aussi large
que les élytres. L’écusson est obscur , petit, triangulaire. Les élytres
sont entières , légèrement chagrinées. Le dessous du corps et les pattes
sont d’un vert brillant, un peu doré.
Il se trouve en Europe. Il est assez rare aux environs de Paris.
110. BuPRESTE quadriponctué.
BuPRESTIS guadripunctata. DSmontis ture a be
B. Obscur ; élytres entières, pointillées ; corcelet avec quatre points
transversaux , enfoncés,
B. Elytris integerrimis punctatis, thorace punctis quatuor impressis , COr-
pore obscuro. Dict. ins. Bzupreste. n°. 133.
Buprestis quadripunctata. Lin. Syst. Nat. pag. 662. n°. 22. — Faun. Suec.
n°. 759.
Buprestis quadripunctata. Fas. Syst. Entom.{pag. 222. n9.35. — Spec.
ins. tom. 1. pag. 281. n°. 5o. — Mant. ins. tom. 1. pag. 103. n°. 75.
Buprestis subviridi-nigra, thorace punctis quatuor impressis. Dec. Mém.
tom. 4. pag. 134. n°. 8.
Buprestis quadripunctata. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 566.
Hæc species parva est tota fusca seu atra. Thorax à tergo quatuor punctis
depressis seu concavis transversim positis notatus. Antennæ thorace bre-
viores, filiformes. Elytra non striata, sed punctis excavata minutissimis.
caput obtusissimum , retropressum. Lrn.
Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Bupreste des Om-
belles. Tout le corps est noirâtre, sans taches. Le corcelet a quatre
points enfoncés, placés sur une ligne transversale. Les élytres sont
entières , très-légèrement pointillées.
T1
N° 32 BE KR ES TE. 81
Il se trouve aux environs de Paris ; et vers le nord de l'Europe.
Du Cabinet de M. Dantic.
111. BuPRESTE biponctué.
BurresTis bipunctata. Pl. 11. fig. 118. a. b.
B. D'un vert bleuâtre , très-brillant ; élytres entières ; corcelet avec
un enfoncement assez grand , de chaque côté.
B. Elytris integris , viridi-cærulea nitidissima , thorace punctis duobus
magnis impressis.
Magnitudo et statura omnind Bup. quadripunctatæ. Corpus totum viridi-
cæruleum immaculatum. Thorax puncto utrinque magno impresso. Elytra in-
tegra.
Il ressemble beaucoup au Bupreste quadriponctué. Les antennes
sont noires. Tout le corps est d’un vert un peu bleuâtre , très-brillant.
Le corcelet est de la largeur des élytres , et marqué d’un enfoncement
assez grand , de chaque côté. Les élytres sont entières.
Il se trouve sur les Alpes, aux environs de Grenoble où il a été
trouvé par M. de la Billardière.
112. BuPRESTE des Ombellifères.
BurrEesTirs Umbellatarum. PI. 3. fo 23% db;
B. D'un noir bronzé ; élytres entières, légèrement chagrinées.
B. Elytris integerrimis kævibus, corpore obscurè cupreo immaculato. Dict.
105. DApresLe. CUT
Buprestis Umbellatarum. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 183. n°. 74.
Magnitudo et statura Bup. quadripunctatæ. Corpus totum obscurè cupreum,
minimè nitidum absque ullo charactere. Fas.
Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur , au Bupreste
quadriponctué. Tout le dessus du corps est chagriné , d’un noir bronzé,
peu luisant. Le dessous est d’un noir bronzé brillant. Les antennes
sont noires , un peu plus longues que la moitié du corcelet. Les élytres
sont entières.
Il se trouve en Afrique , sur les fleurs en Ombelles , selon M. Fa-
Coléoptères. Tome IT. L
82 NCOMSS MBEU P' KR E SAUT ES
bricius. Je l’ai trouvé fréquemment en Provence , sur différentes fleurs ,
et plus souvent sur celles des plantes chicoracées.
113. BuprREsTE discoïde.
BurresTis discoïdea. PI. 7. fig. 65. a. b., et pléroe
fo O5:
B. Légèrement velu, bronzé ; élytres entières ; avec le disque testacé,
B. Elytris integris ænea villosa, elytrorum disco testaceo. Dict. ins. Bz-
preste. n°. 135.
Buprestis dioscoïda. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 184. n°. 90.
‘
Parva. Caput et thoraxænea, cinereo villosa. Elytra testacea disco omni
ænea. Corpus æneum villosum. Faz.
Il est deux fois plus petit que le Bupreste neuf-taches. Les antennes
sont noires. La tête et le corcelet sont bronzés, et légèrement velus.
Le corcelet est aussi large que les élytres. 1’écusson est très-petit. Les
élytres sont presque en scie, striées , pubescentes , bronzées , avec le
disque testacé, sinué. Le dessous du corps est bronzé, brillant. Les
pattes sont d’un noir bronzé.
Il se trouve en Provence et sur la Côte de Barbarie, sur différentes
fleurs.
114. BupresTe bleu.
BuPprErsnis cyanea, Pl au hs, 125.
B. Tête et corcelet d’un vert bleuâtre ; élytres entières , bleues.
B. Elytris integerri nis cyaneis , corpore viridi-æneo.
Buprestis cyanea. Fursr. Archiv. ins. 5. pag. 120. tab. 28. 0. fig. 16.?
Antennæ serratæ, viridi-æneæ. Caput thoraxque punctata, viridi-ænea.
Elytra integra, cyanea. Corpus subtüs pedesque viridi-ænea.
Il est un peu plus grand et plus large que le Bupreste vert. Les an-
tennes sont d’un vert bronzé ; un peu en scie. La tête et le corcelet
sont pointillés , d’un vert bronzé , luisant. Les élytres sont entières, 1é-
gèrement chagrinées et bleues. Le dessous du corps et les pattes sont
d’un vert bronzé.
N°. 32 BUPRESTE. 83
I] se trouve en Europe.
Du Cabinet de M. Bosc.
115. BurprEesTe amethyste.
BurrEesTis amethystina. Pl. 11. fig. 128. a. b.
B. D’un violet pourpré ; antennes et pattes noires.
B. Violaceo-purpurascens , antennis pedibusque nigris.
Magnitudo Bup. viridis. Antennæ nigræ, serratæ. Frons canaliculata,
Thorax utrinque linea arcuata impressa. Corpus violaceo-purpurascens. Elytra
scabriuscula integra. Pedes nigri.
Il est un peu plus large que le Bupreste vert. Les antennes sont
noires, en scie. La tête a une ligne longitudinale enfoncée. Le corcelet
a, de chaque côté , une ligne enfoncée , arquée. Tout le corps est d’une
couleur violette, un peu pourprée, avec quelques petites écailles do-
rées. Les élytres sont entières, chagrinées. Les pattes sont noires.
Il se trouve en Espagne , sur différentes plantes.
116. BUuPRESTE vert.
BuPprzsrTas viridis. Plumes. 127. a. D:
B. Alongé, vert bronzé ; élytres entières, linéaires, pointillées.
B. Elytris integerrimis sublinearibus punctatis, thorace deflexo , corpore
viridi elongato. Dict. ins. Bzpreste. n°. 136.
Buprestis viridis. Lin. Syst. Nat. pag. 663. n°. 25. — Faun. Suec. n°. 762.
Buprestis viridis. Fas. Syst. Ent. pag. 223. n°. 39. — Spec. ins. tom. 1.
pag. 281. n°. 54. — Mant. ins. tom. 1. pag. 184. n°. 51.
Cucujus viridi-cupreus , lævis oblongus. Gxrorr. ins. tom. 1. pag. 127. n° 5.
Le Richard vert alongé. Grorr. ib.
Buprestis viridis nitida, corpore elongato , elytris linearibus scabris inte-
gerrimis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 133. n°. 6. pl. 5. fig. 1. 2.
Bupreste vert alongé, alongé, d’un vert luisant, à étuis étroits, chagrinés
et arrondis au bout. Dsc. ib.
Scnagrr. Îcon. ins. tab. 67. fis. 5. 6.
Mordella rosacea. Scor. Ent. carn. n°. 190.
Buprestis viridis. ScHranx. Enum. ins. austr. n°. 367.
Corpus elongatum, viride aut viridi-æneum , subtüs nitidissimum. Antennæ
L ij
84 N° 438.8: U PR E.SÛTIE.
æneæ, capite pauld longiores. Caput, thorax et elytra punctis confertis ele-
vatis scabriuscula. Thorax posticè sinuatus. Elytra apice subserrata.
Il est deux fois plus petit que le Bupreste deux-points. Tout le
corps est vert, OU vert bronzé, ou bronzé, plus brillant en-dessous
qu’en-dessus. Les antennes sont bronzées, un peu plus longues que
la tête. Le corcelet est aussi large que les élytres , légèrement cha-
griné , sinué postérieurement. L’écusson est triangulaire, pointu,
marqué d’une ligne transversale enfoncée. Les élytres sont chagrinées ,
linéaires , très-légèrement en scie à leur extrémité.
Il se trouve dans presque toute l’Europe, sur différentes fleurs. Il
est aussi très-commun aux environs de Paris, dans les chantiers.
117. BUPRESTE échancré.
BuPrresrTis emarginata. Pl. 10. fig. 11 6.
e - ! . LA eux À A Q
B. Linéaire , bronzé ; élytres entières ; tête sillonée , presque
échancrée.
B. Elytris integerrimis , ænea linearis , capite sulcato subemarginato. Ent.
Dict. ins. Bupreste. n°. 140.
Bup. viridi tripld minor. Corpus lineare, æneum, immaculatum. Caput
anticè sulcatum, emarginatum. Thorax lineis duabus transversis, impressis.
Elytra punctata, integerrima.
Il est deux fois plus petit que le Bupreste vert. Les antennes sont
d’un noir bronzé. Le corps est alongé , linéaire, entièrement bronzé.
La tête est profondément sillonée , et elle paroït comme échancrée an-
térieurement. Le corcelet a deux lignes transversales, enfoncées. Il
est un peu lobé postérieurement. TL’écusson est petit et triangulaire.
Les élytres sont pointillées, entières. Les pattes sont de la couleur du
corps.
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Bosc.
118. BUPRESTE nain.
Burrzesris minuta. PI. 2. fig. 14. a. b.
B. Bronzé; élytres entières , noirâtres, avec des bandes cendrées ;
ondées.
NPA CC RMEMENRE STE 85
B. Elytris integerrimis fuscis strigis undatis cinereis, corpore æneo. Dict.
ins. Bzpreste. n°. 141. :
Buprestis »znuta elytris integerrimis transverse rugosis , thorace subtrilobo
lævi æneo. Lin. Syst. Nat. pas. 663. n°. 25. et n°. 24. — Faun. Suec. n°. 760.
Buprestis #z2nuta elytris integerrimis transverse rugosis , thorace subtrilobo
lævi, corpore ovato nigro. Fas. Syst. Ent. pag. 225. n°. 38. — Sp. ins. tom. 1.
pag. 281. n°. 53. — Mant ins. tom. 1. pag. 183. n°. 70.
Cucujus fusco-cupreus triangularis , fasciis undulatis villoso albidis. Crorr.
ins. tOmM. 1. pag. 128. n°. 6.
Le Richard triangulaire ondé. Grorr. ib.
Buprestis minuta. ScHxrANx. Enum. ins. aust. n°. 370.
Cucujus minutus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 34. n°. 6.
Corpus minimum. Antennæ nigræ. Caput æneum nitidum , antice exca-
vatum, subemarginatum. Thorax æneo-violaceus , posticè sublobatus. Elytra
integra, nigro-cærulea, basi utrinque gibba, strigis quatuor undatis albis.
Corpus subtùs pedesque nigro-æneo nitida.
Il est petit, et il a presque une forme triangulaire. Les antennes
sont noirâtres. La tête est bronzée , brillante, enfoncée à sa partie an-
térieure. Le corcelet est bronzé , un peu violet , presque lobé posté-
rieurement. L’écusson est très-petit. Les élytres sont entières , un peu
bossues à leur base latérale , d’un noir bleuâtre , avec quatre lignes
transversales , ondées , cendrées. Le dessous du corps et les pattes sont
d’un noir bronzé.
On le trouve dans presque toute l’Europe, sur les fleurs.
119. BUPRESTE pigmée.
BuPrrESTIS pygmaæa. PI. 4. fig. 34. a. B.
B. Bronzé ; tête et corcelet cuivreux ; élytres entières, bleues, poin-
tillées.
B. Elytris integris cyaneiïs , capite thoraceque æneis nitidis. Dict. ins. Bv-
preste. n°. 142.
Buprestis pygmæa. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 183. n°. 78.
Statura et magnitudo Bup. minutæ. Caput et thorax lævia, ænea, nitidis-
sima. Elytra cyanea, nitida, immaculata. Corpus obscurum. Fas.
Elytra punctata. Corpus subtùs æneum.
Il est de la grandeur du Bupreste nain. Le corps est large et assez
86 N°32 BBAU PRIE SÛTE E
court. Les antennes sont noires. La tête est cuivreuse, légèrement sil-
lonée antérieurement. Le corcelet est cuivreux , un peu lobé postérieu-
rement. L’écusson est très-petit. Les élytres sont entières , marquées
de points enfoncés, et d’un bleu luisant. Le dessous du corps et les
pattes sont bronzés.
Il se trouve en France, en Barbarie , sur différentes fleurs.
SUPPLÉMENT.
x x Élytres bidentées.
120. BuPREsTE scutellaire.
BurrzesrTis scutellaris. PI. 12. fig. 134. a. b.
B. D’un vert doré; élytres bidentées, striées, écusson cuivreux ,
en cœur.
B. Elytris bidentatis striatis, viridi-aurea, scutello cordato cupreo.
Magnitudo et statura Bup. austriacæ. Corpus viridi-aureum. Antennæ nigro-
cæruleæ. Scutellum cordatum, cupreum. Elytra striata, apice bidentata.
11 ressemble , pour la forme et la grandeur , au Bupreste autrichien.
Les antennes sont d’un noir bleuâtre. Le corps est d’un vert doré bril-
lant. L’écusson est cuivreux, en cœur. Les élytres sont striées , biden-
tées. Les pattes sont d’un vert bleuâtre.
TiseWronve.e.. "et
Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy
121. BUPRESTE multiponctué.
BuPrrEesrTis multipunctata. Pl 12. fig. 137.
B. Vert bronzé; corcelet avec quatre points blancs ; élytres biden-
tées, avec plusieurs points blancs.
B. Elytris bidentatis viridi-æneis punctis plurimis albis, thorace punctis
quatuor.
Magnitudo Bup. undatæ. Caput æneum immaculatum. Thorax æneus punctis
quatuor albis. Elytra bidentata, ænea , lineis duabus tribusve elevatis punc-
tisque plurimis impressis albis. Corpus subtùs pedesque cærulea nitida.
N°. 32. BUPRESTE. 87
Il est de la grandeur du Bupreste ondé. La tête est bronzée , sans
taches. Le corcelet est bronzé et marqué de quatre points blancs. Les
élytres sont bronzées , bidentées , avec deux ou trois lignes élevées et
plusieurs points blancs, un peu enfoncés. Le dessous du corps et les
pattes sont bleus luisans.
Il se trouve en Suède?
Du Cabinet de M. Raye.
L .
XX x Elytres tridentées.
122. BUPRESTE lisse.
BUPRESTIS laevigata. PE #6s. 139.
B. Lisse, cuivreux , brillant ; élytres tridentées ; sternum avancé.
B. Elytris tridentatis, cuprea nitidissima , sterno porrecto.
Statura Bup. sternicoruis , at pauld minor. Corpus cupreum , nitidissimum.
Elytra lævia, tridentata. Pedes cærulescentes , sternum antice porrectum ,
obtusum.
Il est un peu plus petit que le Bupreste sternicorne. Tout le corps
est lisse, d’une couleur cuivreuse, un peu verdâtre, brillante. Les
élytres sont tridentées. Les pattes sont d’un noir bleuâtre. Le sternum
est avancé.
HIS rOnNe TT
Du Cabinet du Prince d'Orange.
LA
KXKXX Elytres entières.
123. BUPRESTE syrien.
BurrEesTrs syriaca. P]. 12. fig. 136.
B. Cuivreux ; élytres avec des lignes élevées, lisses et des enfon-
cemens couverts d’un duvet blanc.
B. Elytris integris cupreis , lineis elevatis nitidis punctisque impressis albo
tomentosis.
Magnitudo ferè et statura Bup. fascicularis. Antennæ serratæ, nigræ , ser-
ratulis cinereis. Corpus æneum , plus minusve albo tomentosum. Thorax
88 N°MB2AMSPAU PRE STE
scaber. Elytra integra, lineis quinque elevatis nitidis , in quibus puncta im-
pressa albo tomentosa.
Il est un peu plus petit que le Bupreste fasciculé auquel il res-
semble beaucoup. Les antennes sont noires, un peu en scie, avec les
dentelures cendrées. Tout le corps est d’une couleur bronzée, un peu
cuivreuse, et plus ou moins couvert de poils blancs. Le corcelet est
raboteux. Les élytres sont entières et ont chacune cinq lignes longitu-
dinales, un peu élevées , luisantes, sur lesquelles se trouvent des points
enfoncés , couverts d’un duvet cotonneux blanc.
Il se trouve en Syrie ,; d’où il a été apporté par M. la Billar-
dière.
124. BUPRESTE bimaculé.
Burresris bimaculata. PI. 12. fig. 140.
B. Elytres entières , striées ; violettes . avec une grande tache
rouge; corps d’un vert bronzé.
B. Elytris integris striatis violaceis, macula rubra, corpore viridi-æneo.
Dict. ins. Bzpreste. n°. 106.
Buprestis bimaculata elytris integerrimis striatis : macula rubra, corpore
que ANG EC :
fusco-viridi. Far. Syst. Ent. pag. 222. n°. 91. Sp. ins. tom. 1. pag. 280.
no. 45. — Mant. ins. tom. 1. pag. 182. n°. 68.
Buprestis bimaculata. Lix. Syst. Nat. pag. 662. n°. 16. — Mus. Lud. Ulr.
P255992 $
Magnitudo et statura Bup. depressæ. Caput thoraxque viridi - cærulea
ænea. Elytra subserrata , violacea , macula magna rufescente , striisque ele-
vatis glabris, quibus interjectæ striæ minores crenulatæ. Corpus subtüs pe-
desque ænea.
Il a environ dix lignes de long. La tête et le corcelet sont d’un
vert bleuâtre bronzé. Les élytres sont violettes, avec une grande tache
d’un rouge foncé au milieu ; elles sont striées , et les lignes élevées
sont alternativement lisses et plus élevées : l’extrémité est presque en
scie. Le dessous du corps et les pattes sont bronzés.
Il se trouve aux Indes orientales.
Du Cabinet de M. Raye.
129.
N°32 A BAUER E ST E!
125. Burresre plébéïen.
Burrzesrrs plebeia. PI. 12. fig. 135.
89
B. Elytres entières, striées ; tronquées , bronzées , avec de petites
taches cuivreuses.
B. Elytris marginatis cupreis fusco maculatis. Dict. ins. Bupreste. n°. 94.
Buprestis plebeia. Fas. gen. ins. Mant. pag. 236. — Sp. ins. tom. 1. p. 280.
no- 41. — Mant. ins. tom. 1. pag. 182. n°. 60.
Corpus magnitudine et statura Bup. rusticæ. Antennæ nigræ. Caput et thorax
abscura , scabra. Elytra emarginata , obscurè cuprea maculis plurimis subcon-
fluentibus fuscis. Corpus cupreum, nitidum. Abdomen suprà viride. Fas.
Il est un peu plus grand que le Bupreste rustique. Les antennes sont
noires et en scie. La tête est raboteuse , bronzée, Le corcelet est
bronzé , un peu raboteux , avec une ligne longitudinale , peu élevée ,
lisse. L’écusson est large et bronzé. Les élytres sont striées, un peu
raboteuses , bronzées , avec de petites taches ou points cuivreux. L’ex-
trémité est un peu coupée. Le dessous du corps et les pattes sont d’une
couleur cuivreuse foncée, peu brillante.
Il se trouve aux Indes orientales.
126. BuUPRESTE quatorze-taches.
BurRrEsSTIS quatuordecim-guttata. PI. 12. fig. 138.
B. Bronzé , corcelet sans taches ; élytres entières , d’un noir bleuâtre,
avec quatorze taches jaunes.
B. Elytris integris nigro-cæruleis maculis quatuordecim flavis, corpore
æneo immaculato.
Magnitudo ferè Bup. octoguttati. Caput , thorax corpusque subtüs ænea im-
maculata. Elytra integra nigro-cærulea singula maculis septem flavis, postica
majori didyma.
Il est un peu plus petit que le Bupreste huit-taches. La tête, le
corcelet et le dessous du corps sont bronzés , sans taches. Les élytres
sont entières , d’un noir bronzé, avec sept taches jaunes sur chaque.
Les trois premières sont très-petites et oblongues ; les trois suivantes
sont un peu plus grandes et arrondies ; la septième est plus grande et
formée de deux taches réunies , dont une arrondie et l’autre oblongue.
Coléoptères. Tome IL. M
90 N°. 324 BUPRESTE.
Il se trouve
Du Cabinet du Prince d'Orange.
127. BUPRESTE ceint.
Burrzsris cincta. Pl. 12. fig. 130.
B. Bronzé ; bords latéraux du corcelet et de l’abdomen couverts
d’un duvet blanc ; élytres entières , sillonées vers la suture.
B. Elytris integris sulcatis , ænea, thoracis abdominisque marginibus albo
tomentosis.
Statura Bup. viridis, at major. Corpus æneum. Thorax læviter sulcatus,
utrinque impressus , albo tomentosus. Elytra integra, versüs suturam sulco
uno albo tomentoso. Pectoris abdominisque latera albo tomentosa.
Il est un peu plus grand que le Bupreste vert. Tout le corps est
bronzé , brillant en-dessous. Le corcelet a une ligne peu enfoncée,
au milieu, et une autre de chaque côté, couverte d’un léger duvet
blanchâtre. Les élytres sont entières , finement chagrinées , marquées
d’un sillon vers la suture , couvert de quelques poils blanchâtres. Les
côtés de la poitrine et de l’abdomen sont couverts d’un léger duvet
blanchätre.
Il se trouve à Brive-la-Gaillarde , et m’a été donné par M. La Treille.
128. BUPRESTE perlé.
BuPrrEsTIs gemmata. Pl. 12. fig. 129.
B. Bronzé, très-brillant, sans taches ; élytres entières, avec quel-
ques lignes peu élevées. |
B. Elytris integris lineis duabus tribusve vix elevatis, corpore æneo niti-
dissimo.
Bup. manca pauld minor. Corpus totum æneum nitidissimum , immacu-
latum. Thorax lævis. Elytra integra, lineis duabus tribusve vix elevatis.
Il est un peu plus petit que le Bupreste rubis. Tout le corps est
bronzé , très-brillant , sans taches. Le corcelet est lisse , convexe. Les
élytres sont entières , et ont chacune deux ou trois lignes longitudi-
nales , peu élevées.
N°33. 0 BU KR E ST. E 91
Il se trouve en Corse.
Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy.
129. BUPRESTE de la Chicorée.
Burrezesris Cichorü. Pl. 12. fig. 131. à. b.
B. Pronzé ; élytres entières, cuivreuses ; chagrinées.
B. Elytris integris scabris cupreis, corpore æneo.
Similis omnind Bup. Salicis. Antennæ nigro-æneæ. Caput thoraxque viridi-
ænea immaculata. Elytra integra, scabra , cuprea. Corpus subtüs pedesque
ænea nitida.
Il ressemble beaucoup au Bupreste du Saule. Les antennes sont
d’un noir bronzé. La tête et le corcelet sont chagrinés et d’un vert
bronzé. Les élytres sont cuivreuses , entières, chagrinées. Le dessous
du corps et les pattes sont bronzés , luisans.
J’ai trouvé cet insecte en Provence , sur les plantes chicoracées.
130. BuPprEesTe bleu.
BurrEesTis cyanea. Pl. 12: fig. 132. à. b.
B. D'un bleu violet, sans taches ; élytres légèrement chagrinées,
entières.
B. Elytris integerrimis rugosis , Ccorpore cyaneo. Faz. Syst. Ent. pag. 223.
n°. 43. — Sp. ins. tom. 1. pag. 282. n°. 61. — Mant. ins. tom. 1. pag. 184.
n°. 91.
Statura et magnitudo Bup. viridis. Corpus totum cyaneum, oculis testaceis.
Fas.
Il ressemble beaucoup, pour la forme et la grandeur, au Bupreste
vert. Tout le corps est d’un bleu violet, luisant. Les élyires sont en-
tières , légèrement chagrinées. Les yeux sont testacés ; dans l’insecte
mort.
Il se trouve en France, en Allemagne.
131. BuPRESTE pusille.
BuPprEesrTis pusilla. PI. 12. fig. 133. à. b.
B. Oblong , bronzé ; front silloné ; élytres entières, pointillées.
92 N°32 MBIU PR E SUT'E:
B. Elytris integris punctatis , fronte sulcata , corpore æneo.
Magnitudo pediculi. Corpus oblongum , supràä æneunt , subtüs nigro-
æneum. Frons valdè sulcata. Thorax lævis, marginatus. Elytra integra,
punctata. L ;
Il est plus petit et beaucoup plus étroit que le Bupreste nain. Le
dessus du corps est d’un vert bronzé, et le dessous, d’un noir bronzé.
Le front est largement silloné. Le corcelet est lisse , rebordé. Les ély-
tres sont entières , pointillées.
Il se trouve aux environs de Paris.
Du Cabinet de M. Lermina.
NO.
OM ESS ON. (1)
RS * Elyires ersere.
132. BUPRESTE uni.
BuPresris plana. PI. 6. fig. 53. à. b.
B. d’un vert cuivreux, déprimé ; élytres en scie, vertes, pointillées.
B. Elytris serratis punctatis virescentibus , corpore depresso viridi-au-
rato. Dict. ins. Bupreste, N°. 60.
Bup. Mariana paulo minor. Corpus planum , depressum. Caput scabrum ,
æneum. Thorax punctatus, viridi-aureus. Elytra serrata, punctata, viridi-
ænea. Corpus subtus pedesque cuprea, nitidissima.
11 est plus petit que le Bupreste Mariane. Le corps est un peu
déprimé. Les antennes sont bronzées , en scie, presque de la longueur
de la moitié du corcelet. La tête est raboteuse, cuivreuse , avec
les yeux noirs. Le corcelet est d’un vert-doré et pointillé. L’écusson
est petit et arrondi. Les élytres sont verdâtres, peu brillantes au
milieu, un peu cuivreuses à la suture; elles sont un peu en scie,
presque bidentées à leur extrémité, et marquées de beaucoup de
petits points enfoncés. Le dessous du corps et les pattes sont dorés,
brillans , un peu rabotteux.
Il se trouve en Provence, sur la côte de Barbarie.
133. BuprEestTE charmant.
Burresris blanda. Pl. 9. fig. 94.
B. vert-cuivreux ; élytres en scie, amincies , avec des sillons cuivreux.
B. Elytris serratis attenuatis sulcatis viridi-æneis , sulcis cupreis. Dict.
ins. Bzupreste, N°. 61.
Buprestis blanda. Fab. Sp. ins. tom. 1. pag. 276. N°. 23. — Mant. ins.
tom. 1. pag. 178. No. 32.
La
(x) Le genre Bupreste ayant été imprimé pendant mon voyage en Hollande , on avoit oublié
LE La e - . 14
d'insérer dans le manuscrit , les deux descriptions que nous allons donner en forme de supplément,
M ij
94 N°. 35: 0B UPRESTE.
Corpus medium, subtus viridi-æneum, nitidum. Thorax line4 dorsali,
impressâ, viridi cupreoque rutilans. Elytra serrata, apice attenuata, sulcata,
lineis elevatis, viridibus sulcisque depressis cupreis. Fab.
Il est de grandeur moyenne. Les antennes sont noires, luisantes,
en scie, un peu plus courtes que la moitié du corcelet. La tête
est verte, cuivreuse, pointillée, avec une ligne longitudinale enfon-
cée. Le corcelet est cuivreux , avec un enfoncement longitudinal au
milieu, et une élévation longitudinale de chaque côté. L’écusson est
petit, cuivreux et arrondi. Les élytres sont amincies et en scie à
leur extrémité; elles ont des sillons cuivreux; les élévations sont d’un
vert cuivreux. Le dessous du corps et les pattes sont d’un, vert-clair,
un peu cuivreux.
Il se trouve dans l’Amérique méridionale.
Ces deux espèces doivent être placées après le Bupreste modeste,
no Sue
Lorsque nous avons fait l’article Bupreste, nous avons omis
quelques synonymes que nous croyons devoir ajouter ici.
Bupreste géant. pag. 8. N°. 3. après le synonyme de Voet,
ajoutez :
Buprestis gigantea. Fussr. archiv. ins. 5. pag. 116. No. 1. tab. 28. à.
fie. 10 $
Bupreste bande-dorée. pag. 9. N°. 4. après le synonyme de Voet,
ajoutez :
Buprestis ignita. Fussr. archiv. ins. 5. pag. 117. No. 3. tab. 28. a.
fig. 3.
oO
Buprestis vittata. Tauns. nov. Sp. ins. diss. 5. tab. 5. fig. 100.
Bupreste Chrysis. pag. 24. No. 27. après le synonyme de
Pallas , ajoutez:
Buprestis Chrysis. Fugsz. archiv. ins. 5. pag. 116. N°. 2. tab. 28. a.
fig.
Be 2.
Bupeste sternicorne. pag. 25. IN0. 29. après le synonyme de
Voet, ajoutez : :
Bupestis sternicornis. Fuesz. archiv. ins. 7. pag. 173. N°. 25. tab. 46. fig. 2.
NON NM PBEUOATE E S (T'E; 95
Bupreste huit-taches. pag. 30. No. 56. après le synoyme de
de Geer, ajoutez :
Buprestis octoguttata. Fursr. archiv. ins. 5. pag. 118. No, 7. tab. 28. a.
fig. 7. a.
Bupreste fulgide. pag. 32. N°. 38., ajoutez :
Buprestis elégans. THuns. nov. Sp. ins. diss. 5. tab. 5. fig. 107.
Bupreste Mariane. pag. 34. NO. 41. après le synonyme de
Schaeffer, ajoutez:
Buprestis Mariana. Fussc. archiv. ins. 5. pag. 117. No. 4. tab. 28. à.
fig. 4.
Bupreste chrysostigmate. pag. 46. N°. 59. après le synonyme de
Sulzer, ajoutez :
Buprestis chrysostigmata. Fursr. archiv. ins 5. pag. 117. N°, 6. tab. »8.
a. fig. 6.
Bupreste variolé. pag. 53. N°. 69. après le synonyme de Pallas,
ajoutez :
Buprestis variolaris. Fursr. archiv. ins. 5. pag. 118. N°. 10. tab. 28, 4.
fig. 10.
Bupreste fasciculé. pag. 54. N°. vo. après le synoyme de Sulzer,
ajoutez:
Buprestis fascicularis. Fursr. archiv. ins. 5. pag. 118. No. 9. tab. 28. 4. fig. 9.
Bupreste lugubre. pag. 60. N°. 709. aprês le synonyme de
Fabricius, ajoutez :
Buprestis lugubris. Fussr. archiv. ins. 5. Pag. 119. n°. 14. tab. 28. 4.
fig. 14.
Bupreste Ténébrion. pag. 61. n°. 81. après le synonyme de
Schaeffer , ajoutez :
Buprestis Tenebrionis. Fugsz. archiy. ins. 5. pag. 119. ne. 15. tab, 28. 4.
fig. 14.
NONSEMRBLU PRIE STE:
Bupreste sybérien. pag. 68. n°. 91. après le synonyme de Pallas,
96
ajoutez :
Buprestis sybirica. Fussc. archiv. ins. pag. 119. n°. x1. tab. 28. 6.
fs. 11.
Bupreste rubis. pag. 72: n°. 97. après le synonyme de
Geoffroy, ajoutez :
Buprestis manca. Fussr. archiv. ins. pag. 120. n°. 18. tab. 38. 8.
fig. 18.
Bupreste pectoral. pag. 78. n°.1102-14J0UteZE
Bnprestis trifasciata. Tnuxs. Nov. Sp. ins. diss. 5. tab. 5. fig. 108.
Bupreste deux-points. pag. 76. n°. 104. après le synonyme de
Geoffroy, ajoutez :
Buprestis biguttata. Fursz. archiv. ins. 5. pag.*120. n°.:22. tab. 262:
fig. 22.
. Bupreste nitidule. pag. 79. n°. 109. après le synonyme de
Schaeffer , ajoutez:
Buprestis nitidula. Fussr. archiv. ins. 5. pag. 120. n°. 20. tab. 28.
ô. fig. 20.
Bupreste quadriponctué. pag. 80. n°. 110. après le synonyme
de Geer, ajoutez :
Buprestis quadripunctata. Fussr. archiv. ins. 5. pag. 120. n°. 17. tab. 26.
&. fig. 17.
Bupreste verd. pag. 83. n°. 116. après le synonyme de Schaeffer,
ajoutez :
Buprestis viridis. Fuesc. archiv. ins. 5. pag. 120. n°. 21. tab. 28. 6.
fig. 21. |
Bupreste nain. pag. 84. n°. 118. après le synonyme de Geoffroy,
ajoutez:
Buprestis minuta. Fursz. archiv. ins. 5. pag. 120. n°. 19. tab. 28. 6.
fig. 19.
INDPNS 3.
no. SHOMCOMPCMNAIDTE LE CICIN D ET 2
—— EP
RS de commencer cet article, nous ne pouvons que nous
livrer à quelques plaintes sur le sort des sciences, d’avoir d’abord
à passer à travers une confusion de noms, qui est quelquefois
l’ouvrage même des Savans les plus distirgués. Quand un nom a
été fixé par le choix du premier Auteur qui l’emploie , la recon-
noissance seule devroit le faire respecter. Cependant nous ne
pouvons nous empêcher de reconnoître et de publier , que lillustre
Linné , trop jaloux peut-être de ne rien devoir aux autres, a souvent
affecté de changer la nomenclature de ses prédécesseurs, et par
conséquent de jetter quelques nuages au milieu de ses vérités.
Ainsi, après avoir changé le nom de Bupreste, que M. Geoffroy
avoit eu l'attention scrupuleuse de restituer aux insectes que les
Anciens désignoïient sous ce nom, et après l’avoir transporté sans
motif à d’autres insectes , il a encore jugé à propos de donner le
nom de Cicindele à d’autres insectes que ceux que M. Geoffroy
avoit indiqués sous ce nom, et qu'il avoit de même pris des
Anciens. Ces variations, ces transpositions inutiles ne peuvent
qu’embarasser les Savans, et nuire aux progrès de la science. Forcé
de suivre un Auteur , dont les ouvrages sont à juste titre les plus
répandus, et de le concilier cependant avec les autres, qu’il me
soit permis du moins de faire sentir quelquefois toute la gêne
de mon travail, et de solliciter ceux qui cultivent les sciences,
à se tenir en garde contre des changemens qui, lorsqu'ils ne sont
pas nécessaires, ne peuvent être que nuisibles.
Les Anciens avoient donné le nom de Cicirzdela à différens
insectes malfaisans, ou même à ceux qui brilloient la nuit. Linné
s’en est servi pour désigner les insectes dont nous allons parler ,
quoique M. Geoffroy l’eut déjà employé pour nommer les insectes
que nous avons été forcés de faire connoître dans cet ouvrage ,
sous le nom de Téléphore et de Malachie. M. Geoffroy n’a point
Cléoptères. Tome II. À
2 Ne: M8 CrI CHAN DIEMERE
séparé les Cicindeles des Garabes ; il a seulement établi, d’après
la forme de la tête et du corcelet, trois divisions de ce dernier
genre, dont les Cicindeles et les Élaphres forment la seconde.
Les Cicindeles ont beaucoup de rapports avec les Carabes.
La forme des antennes, le nombre des antennules, lappendice
qui se trouve à la base des cuisses postérieures, rapprochent ces
deux genres ; mais ils diffèrent par la forme de la tête, grosse et
nullement applatie, par les yeux gros et saillans, par le corcelet
presqu’arrondi et de la largeur de la tête, par les pattes longues et
déliées , par les mandibules plus dentées, par les antennules fili-
formes , qui sont autant de caractères distinctifs des Cicindeles.
Les antennes (pl. 1. fig. 3. a. b. b. ) sont filiformes, de la
longueur de la moitié du corps, et composées de onze articles,
dont le premier est un peu renflé ; le second est court ; les autres
sont cylindriques et vont en diminuant de longueur. Elles sont
insérées à la partie antérieure, un peu latérale de la tête, au devant
des yeux.
La bouche ( fig. a. } est composée d’une lèvre supérieure, de deux
mandibules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure et de six
antennules.
La lèvre supérieure ( c.}) est grande , coriacée ; convexe à la
partie supérieure, arrondie, presque anguleuse à sa partie antérieure.
Elle cache une partie des mandibules.
Les mandibules ( d.d. ) sont longues , avancées, cornées
arquées , très-pointues , armées à leur partie interne ;, de plusieurs
dents aigues , avec une éminence creusée en goutière et à bords
tranchans vers leur base. ”
Les mâchoires ( e. e. ) sont cornées, presque cylindriques ,
fortement ciliées à leur partie interne, et terminées en pointe longue,
très-aigue , courbée.
La lèvre inférieure ( f } est courte, cornée, tridentée. La dent
du milieu est avancée, mince, aigue ; les latérales sont dilatées
et arrondies.
Les antennules antérieures { h.h. ) sont courtes , minces ;
filiformes, guères plus longues que la mâchoire, et composées de
Oo
D
IN. : SG GO" N D E LE: 3
deux articles égaux. Elles sont insérées au dos des mâchoires.
Les antennules intermédiaires (g. g. ) sont filiformes , de la lon-
gueur des postérieures ; et composées de quatre articles, dont le
premier est petit ; le second alongé ; le troisième plus court et
conique ; le dernier, un peu plus long que celui-ci, est presque
cylindrique , légèrement aminci à sa base. Elles sont insérées au
dos des mâchoires , à la base des antennules antérieures. Les
antennules postérieures ( i. i. ) sont filiformes et composées de
quatre articles, dont les deux premiers sont courts et égaux ;
le troisième est long, cylindrique et poileux; le quatrième est
plus court et plus mince. Elles sont insérées à la partie antérieure
de la lèvre inférieure.
La tête est grosse, à peu près de la largeur du corcelet. Les
yeux sont grands, arrondis , très-saillans. Le corcelet est plus étroit
que les élytres, presque cylindrique, à peine rebordé, ordinaire-
ment muni de deux plaques convexes, séparées par une ligne
longitudinale enfoncée. On y voit deux autres lignes transversales,
Pune à la partie antérieure, et l’autre à la partie postérieure.
L’écusson est très-petit et triangulaire. Les élytres sont légère-
ment convexes , assez dures ,; à peine rebordées. Elles cachent
deux aîles membraneuses, repliées.
Les pattes sont longues, minces et déliées ; elles sont couvertes
de poils longs et assez fins. La jambe est terminée par deux longues
épines droites. Les tarses sont filiformes , composés de cinq
articles longs , minces, un peu plus gros à leur sommet qu’à leur
base : les quatre premiers vont en diminuant de longueur, c’est-
à-dire que le premier est le plus long et le quatrième le plus court ;
le dernier, un peu plus long que celui-ci, est terminé par deux
petits erochets peu courbés.
Les Cicindeles sont voraces et carnacieres ; elles vivent des
différens insectes qu’elles attrapent , et auxquels elles font une
guerre continuelle. La nature devoit leur donner une organisation
propre à remplir de pareilles habitudes ; aussi l'appareil seul ‘de
leurs mandibules peut indiquer leur destination : elles sont grades,
courbées en arc, et croisées lorsque la bouche est fermée ; mais
À 2
À Ne HSM, LC TND) ET E)
lorsque linsecte veut en faire usage , il les ouvre , les écarte
considérablement l’une de l’autre , et pince très-fortement la proie
dont il se saisit. Les Cicindeles sont très-agiles , courent avec
beaucoup de vitesse , et s’'envolent avec beaucoup de légéreté ,
surtout lorsque le tems est beau et la chaleur un peu forte. Mais
leur vol n’est pas bien grand ; elles prennent terre à peu de dis-
tance de l’endroit d’où elles sont parties. La plupart des especes
habitent ordinairement les lieux secs , arides et sablonneux.
Les larves de ces insectes vivent dans la terre , et on ne peut
les rencontrer que difficilement. Elles sont longues, cylindriques ,
molles , blanchâtres , munies de six pattes brunes, écailleuses.
La tête est aussi de couleur brune; elle a en dessus une espece
de plaque ronde ; brune et écailleuse , au devant de laquelle est
la bouche , armée de deux fortes mâchoires. Nous devons faire
admirer , sans doute , les ressources que la nature saït inspirer
aux animaux dont le genre de vie est assujéti à des besoins plus
difficiles à satisfaire. C’est parmi les animaux carnaciers que
l’on trouve le plus d'industrie. Si linsecte parfait nous a déjà
présenté ce goût de chair, la larve, dont les appétits sont plus
actifs et exigent d'avantage, doit , à plus forte raison, manifester
les mêmes habitudes ; mais comme elle n’a pas la même faculté
de courir après sa proie , elle sait y suppléer par une ruse qui
lui est particuliere. Elle se creuse dans la terre des trous profonds,
cylindriques , et dont l’ouverture est parfaitement ronde. En se
fabriquant un logement , elle tend non seulement a mettre à l’abri
son corps mol et tendre , mais encore à se cacher pour dresser
des pièges aux insectes dont elle se nourrit. Cette larve se tient
en embuscade précisément à l’ouverture ronde de son trou. Cette
ouverture est exactement remplie par la plaque ronde, écailleuse, dont
nous avons déja fait mention , et que la larve pose à fleur de terre ;
C’est dans cet état qu’elle attend patiemment sa proie, à moins
que quelque trouble ne la fasse retirer au fond de sa retraite. Les
insectes qui rodent sur l’ouverture fermée de ce trou, sont saisis
soudhin par de fortes mâchoires , ou ils sont précipités dans le
trou par un mouvement que fait la tête de la larve ; précisément
NES 97 CONGREN D. EF: I, Et 3
comme celui d’une bascule , pour être ensuite dévorés à loisir.
C’est ainsi que, sans sortir de leur retraite, ces insectes trouvent
le moyen de faire tomber dans leurs pièges d’autres insectes , et
de les faire servir à leur curée. C’est un spectacle même que l’on
peut se donner. Ce n’est qu’au fond de son trou que l’on peut
rencontrer ordinairement la larve des Cicindeles. Pour la trouver ,
il faut creuser peu- à - peu le terrain dans lequel ce trou est pra-
tiqué. Mais comme souvent ; dans cette opération , la terre en
s’'écroulant, remplit le trou même, et empêche de le reconnoître
et de le suivre, il est nécessaire d’user d’une premiere précaution ;
c’est de commencer par enfoncer dedans une paille ou un petit
morceau de bois, qui , pénétrant jusqu’au fond, sert de guide, et
empèche de perdre la suite du conduit. Lorsqu'on est parvenu au
fond, on trouve la larve , qui, tirée hors de terre, se replie en
zig-7ag.
EZCIN D'EFALE
CICINDEZLE.
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes filiformes, plus cour-
tes que le corps, composées de
onze articles : le premier un peu
renflé ; le second petit; les autres
cylindriques.
Lèvre supérieure grande, avan-
cée, presque angulaire, coriacée.
Mandibules grandes, avancées,
cornées, arquées , très-pointues ,
armées de plusieurs dents aigues.
Mächoires droites , presque
cylindriques , cornées , fortement
ciliées, courbées , très - pointues
à l’extrémité.
Lèvre inférieure courte, cornée,
tridentée; dent intermédiaire ai-
gue ; dents latérales dilatées ,
arrondies.
Six antennules filiformes , iné-
gales. Les antérieures courtes ,
minces , biarticulées : articles
égaux, presque cylindriques. Les
intermédiaires quatriarticulées :
article premier petit ; le second
alongé ; le troisième court et
conique. Les postérieures qua-
driarticulées : premier et second
articles très-courts ; le second
alongé , cylindrique , poileux ;
le dernier plus mince.
CICINDEL A.
CHARACTER GENERIS.
Antennæ fliformes , corpore
breviores , nndecimarticulata :
articulo primo crassiori ; secundo
minimo ; aliis subaqualibus ,
cylindricis.
Labium swperius magnum,por-
FECELLII » subanoulatum 5 COTTZEUTIL.
Mandibulæ e/ongatae , exser-
lae ; COFrEA@e ; ATCUAËAC, ACUËÉAE »
multidentatae.
Maxillæ szbcylindricae,rectae ,
corneæ , ciliatæ , risidae, apice
inCUTVae , acutae.
Labium irferius breve, cor-
neumm , tridentatum : dente irn-
termedio , acuto ; lateralibus
dilatatis , rotundatis.
Palpisexfrliformes,inaequales.
Anteriores breviores , tenuiores ,
biarticulati : articulis aequalibus,
subcylindricis. Intermedii qua-
driarticulati : articulo primo
minimo ; secundo longissimo ;
ertio breviori,conico. Posteriores
guadriarticulati : articulo primo
secundoque brevissimis , aequali-
bus ; tertio longissimo , cylin-
drico, piloso ; ultimo elongato
teruiori.
NP, 527 CHEN D'E TL €:
eo — _
BrS PE. CES;
1. CiciNDELE aptere.
GrCiNDners« aptera. PI. 1. fig. 1.
C. Abptere, allongée, très-noire, sans taches.
C. Aptera, corpore elongato atro immaculato. Dict. ins. Czcindele. n°. 1
Corpus magnum elongatum , atrum. Oculi valdè prominuli. Thorax sub-
cylindricus. Elytra connata. Alæ nullæ.
Elle est assez grande, d’un noir très-foncé, sans taches. Les
yeux sont arrondis, très-saillans. Le corcelet est presque cylindrique,
rebordé postérieurement. Les élytres sont réunies , légèrement cha-
grinées. Point d’aîles. Les pattes sont assez longues.
Elle se trouve aux Indes orientales.
Du Cabinet du Roi.
2. Crcipece longicolle.
CrcrxDeza longicollis PI. 2. fig. 17.
C. D'un bleu violet foncé ; corcelet alongé, cylindrique ; cuisses
ferrugineuses.
C. Thorace elongato cylindrico, cyanea, femoribus ferrugineis. Dict. ins:
Cicindele n°. 2.
Cicindela longicollis. Fas. Mants ins. tom. 1. pag. 185. n°. 2.
Corpus magnum, valdè elongatum. Antennæ griseæ basi cyaneæ. Caput
grossum , Cyaneum oculis valdè prominentibus. Thorax elongatus, tenuis
cylindricus, cyaneus, immaculatus. Elytra punctata, cyanea immaculata ,
apice emarginata. Pedes grisei femoribus ferrugineis. Far.
Elle ressemble un peu à la Cicindele aptere, mais elle est
une fois plus petite. Les antennes sont filiformes , brunes à leur
extrémité , d’un noir-bleuâtre à leur base. Tout le corps est plus
allongé que dans les autres especes, et d’une couleur bleue-violette
foncée. La tête est plus grosse que le corcelet , et les yeux sont
8 N°85} C:TCYTIANVLDSENENEr
arrondis, très-saillans, assez gros. Le corcelet est étroit, alongé,
presque cylindrique , un peu plus étroit à sa partie antérieure.
L’écusson est très-petit. Les élytres sont pointillées , presque cha-
orinées. L’extrémité de chaque paroît un peu échancrée. Les cuisses
8
sont ferrugineuses ; les jambes et les tarses sont obscurs.
Elle se trouve aux Indes Orientales, à Siam.
Du Cabinet du Roi.
3. Cicindele mégacéphale.
Cicindela mesacephala. Cariee. Pl. 2. hp. (12-0200.
C. Aptere, verdâtre ; antennes et pattes ferrugineuses.
C. Aptera virescens , antennis pedibusque ferrugineis. Dict. ins. Cicindele.
2
n°. 3.
Corpus magnum , fusco-viride nitidum, antennis, ore pedibusque ferru-
gineis. Caput magnum. Thorax rotundatus, canaliculatus. Elytra connata,
punctata, apice rotundata.
Elle est grande , d’un vert foncé brillant, avec les antennes,
la bouche et les pattes ferrugineuses. La tête est grosse. Les yeux
sont testacés, arrondis, un peu saillans. Le corcelet est arrondi
et marqué au milieu, d’une ligne longitudinale enfoncée. Les élytres
sont finement pointillées, réunies, arrondies à leur extrémité.
Elle se trouve au Sénégal, d’où elle a été apportée par M.
Geoffroy De Villeneuve.
4. CicINDELE grosse.
CrciNpeza grossa. Pl. 2. fig .25.
û e Q A
C. Noire; élytres pointues , obscures, avec six taches blanchätres.
C. nigra, elytris acuminatis, maculis tribus albis. Fas. Spec. ins. tom.
o
1. pag. 282. n°. 1.—Mant. ins. tom. 1. pag. 185. n°. 2.
Cicindela grossa nigra, elytris maculis tribus albis. Narurr. 24. pag. 48.
n°. 14. tab. 2. fig. 16.
Cincidela grossa. Dict. ins. Cicindele. n°. 4.
Maxima. Corpus maximum, fuscum pilis cinereis hirtum, labio flavo.
Mandibulæ flavæ apice nigræ. Thorax rotundatus, punctatus, fuscus, im-
maculatus striga antica impressa. Elytra punctata, subhirta, maculis tribus
flavis
No. Ms ICRMR IN DIE LE 9
flavis anteriore baseos, postica oblonga apicis. Corpus subtus cinerco
hitum. FAs.
Elle est à peu près de la grandeur de la précédente. Les antennes
sont noires , de la longueur du corcelet. La lèvre supérieure et la base
des mandibules sont jaunes. La tête est obscure, légèrement chagrinée.
Les yeux sont bruns, arrondis et saillans. Le corcelet est obscur ,
un peu chagriné , avec une impression transversale , arquée, à
la partie antérieure, et une ligne enfoncée , droite, transversale ,
à la partie postérieure. L’écusson est très-petit et triangulaire. Les
élytres sont convexes, obscures, légèrement chagrinées , terminées
en pointe et marquées chacune de trois taches d’un blanc jaunûtre,
dont une vers la base extérieure, une autre au milieu, et la troi-
sième alongée, vers l’exirémité. Le corps est noirâtre en-dessous,
peu brillant et couvert de poils gris. Les pattes sont bronzées , un
peu cuivreuses, et garnies de poils.
Elle se trouve sur la côte de Coromandel.
Du Cabinet de M. Banxs.
5. CrcinDpere chinoise.
Crcrnprza chinensis. Pl. 2. fig20o., et Pl. 5. fig. 30.
C. Bleue, brillante ; élytres vertes, avec deux grandes taches
bleues marquées de deux points blancs.
C. Cæruleo nitens, elytris viridi-aureis maculis duabus cæruleis punctisque
duobus albis. Dict. Ins. Cicindele. n°. 6.
Cicindela chinensis capite corporeque subtus cæruleo-violaceis nitidis ,
elytris viridibus, maculis nigris punctisque quatuor albis. Dec. Mém. Ins.
FO pas T0. 10 MEN Het 29
Cicindela japonica violacea, elytris basi, apice fasciâque cupreis, punictis
duobus fasciâque luteis. Tuuns. Nov. Sp. Ins. Diss. 1. pag. 25. tab. 1.
fig. 39.
Cicindela campestri pauld major. Antennæ nigro-violaceæ. Caput viridi-
cæruleum. Thorax antice posticeque cæruleum, in medio viridi-aureum.
Elytra viridia, basi macula rotundata cærulea , macula magna ovata
cærulea pone medium maculis duabus albis notata. Corpus subtus violaceum
nitidum. Pedes virides, femoribus apice violaceis. 18
Coléoptères. tome II. B
10 N°5 BUT C'T INTDMERUMRES
Elle est un peu plus grande que la Cicindele champêtre. Les
antennes sont d’un noir bleuâtre. La tête est bleue en-dessus à
d’un vert bleuâtre en - dessous. La lèvre supérieure est terminée
antérieurement par plusieurs dentelures. Les mandibules sont jaunes
à leur base extérieure , vertes au milieu , avec les dentelures noires.
Le corcelet a ses bords antérieur et postérieur bleus , avec le
milieu d’un vert doré. L’écusson est petit, bleu, triangulaire. Les
élytres sont vertes, avec une tache bleue, arrondie, vers la base,
et une autre plus grande ovale, au-delà du milieu, sur laquelle
sont deux taches blanches.Le dessous du corps est violet brillant.
Les pattes sont vertes ;avec la base des cuisses bleue.
Elle se trouve en Chine.
Du Cabinet de M. Smith.
6. CriciNDELE cCeinte.
Crcrnperz cincta. Pl. 3. fig. 33.
C. Noire ; élytres avec une raie vers le bord et trois points
bleus sur chaque.
C. Supra nigra, elyiris vitta marginali punctisque tribus albis. Dict. Ins.
Cicindele. n°. 7.
Cicindela sylvatica paulo major. Antennæ nigræ. Corpus supra nigrum ,
minime nitidum. Elytra vitta alba versus marginem punctisque tribus in
disco. Corpus subtus viridi-cæruleum.
Elle est un peu plus grande que la Cicindele sylvatique. Les
antennes sont noires. La tête est noire, avec la lèvre supérieure
jaune à .sa base , noire à son extrémité. Le corcelet est noir,
avec un enfoncement transversal, vers le bord antérieur et vers
le bord postérieur. l’écusson est noir et triangulaire. Les élytres
sont noires, avec le bord extérieur d’un vert bleuâtre , une raie
longitudinale blanchâtre, vers ce bord, et trois petits points oblongs,
au milieu de chaque élytre. Le dessous du corps est d’un vert bleuâtre
brillant. Les pattes sont un peu cuivreuses.
Elle se trouve dans lAfrique équinoxiale.
Du Cabinet de M. Hunter.
Ne? 53: CMOMWPN D EE FE: 11
7. Cxrcin nec bicolor.
Cicinpeza bicolor. PI. 2 fig. 14.
C. Bleue ; tête et corcelet verts; élytres d’un vert bleuâtre
sans taches.
C. Viridis nitida , elytris obscure cyaneis immaculatis, abdominis margine
testaceo. Fas. Spec. ins tom. 1. pag. 283. n°. 2.---Mant. ins. tom. 1 pag.
100 T0 4.0"
Cicindela bicolor. Dict. ins. Cicindele. n°. 8.
Magnitudo et statura Cicind. campestris. Antennæ fuscæ , basi virescentes.
Caput viride, nitidum, mandibulis albis , apice nigris. Palpi testacei, apice
nigri. Thorax viridis, nitidus, immaculatus. Elytra obscure cyanea, imma-
culata. Corpus subtus cyaneum , nitidum , margine abdominis testaceo. Fas.
Elle ressemble à la Cicindele champêtre ,; pour la forme et la
grandeur. Les antennes sont noires et de la longueur de la moitié
du corps. Les mandibules sont jaunes à leur base , et noires à
leur extrémité. La tête et le corcelet sont d’un beau vert sans
taches. Les yeux sont bruns , arrondis & saillans. Le corcelet a
une impression transversale , à la partie antérieure , une autre à
la partie postérieure , et une ligne longitudinale , enfoncée , au
milieu. L’écusson est petit , triangulaire & vert. Les élytres sont
d’un vert bleuâtre sans taches. Le dessous du corps est bleu ,
très-luisant, et l’abdomen est bordé de rougeâtre. Les pattes
sont d’un vert bleuâtre : on y voit quelques poils gris, ainsi qu’au
dessous du corps. '
Elle se trouve aux Indes orientales.
Du Cabinet de M. Banxs.
8. Cicipere champètre.
CrcrNDErA campestris Pl. 1. fig. 3. à. b. c.
C. Verte; élytres avec cinq points blancs sur chaque.
C. Viridis, elytris punctis quinque albis. Lin. Syst. Nat. pag. 697. ne. 1.
—Faun. Suec. n°. 745.
Cicindela campestris. Fas. Syst. Ent. pag. 224. n°. 1.—Sp. ins. tom. 1.
pag. 283. n°. 3.— Mant. ins. tom. 1. pag. 185. n°. 6.
Buprestis inauratus , supra viridis , coleoptris punctis duodecim albis.
B 2
12 Nr ENT CT :INU D! EPLPES
Gzorr. ins. tom. 1. pag. 153. n°. 27.
Le velours vert à douze points blancs. Georr. ib.
Cicindela viridis nitida , elytris singulis punctis sex albis. Dec. Mém. ins.
tom. 4. pag. 113. n°. 1. tab: 4 fer
Scarabæus viridis cui decem maculæ albidæ supra alarum thecas sunt. Lisr.
Scar. Angl. pag. 386. tit. 17.
Cantharis quarta. Mourr. Theat. ins. pag. 145. fig. ».
Cantharis Mouffeti minor quarta. Jonsr. Ins. tab. 15.
Sénaeer, Icon. ins. tab: 94. 49.40.49. tab. 220. Ho 09e
Surz. Ins. 5. fig. 37.
Voxr. Coleopt. pars 1. tab. 4o. fig. 4.
Cicindela campestris. Scor. Ent. carn. n°. 181.
Cicindela campestris. Scxranx. Enum. ins. Aust. n°. 357.
Bercsrre. Nomencl. 1. 15. 8. 9. 10. 11. tab. fig. 8.—11.
Cicindela campestris. Dict. ins. Cicindele. n°. 0.
Antennæ nigræ, basi cupreæ. Labium superius flavum. Caput thoraxque
viridia, cupreo nitentia. Elytra lævia viridia, punctis sex albis : primum ad
angulum baseos ; secundum rotundum propè marginem ; tertium lunulatum
propè marginem ; quartum in medio elytri ; quintum propè marginem ; sextumin
apice elytri. Corpus subtus viride nitidum, lateribus pectoris pedibusque cupreis.
Les antennes sont noires, cuivreuses à leur base. La lèvre
supérieure est jaune. La tête et le corcelet sont verts, avec quel-
ques taches cuivreuses. Les élytres sont lisses, unies, vertes, ayec
six points blancs sur chaque, dont l’un très-petit, à l’angle externe
de la base ; deux un peu plus grands, vers le bord extérieur ; le
quatrieme arrondi, au milieu ; les deux autres vers l'extrémité.
Le dessous du corps est d’un vert brillant, avec les côtés de la
poitrine et les pattes cuivreux et un peu velus.
Elle se trouve dans toute l’Europe, dans les endroits secs et
sablonneux.
9. CICINDELE hybride.
CrcraDera hybrida. Pl. 1. fig. 7.
C. Bronzée en-dessus ; élytres avec une bande interrompue et
deux taches en croissant sur chaque.
C. Sübpurpurascens , elytris fascia lunulisque duabus albis. Lin. Syst.
Nat. pag. 657. n°. 2.—Faun. Suec. n°. 747.
Not, 4934 CHMGMMN D'E LE: 13
Cicindela hybrida. Fas. Syst. Ent. pag. 224. n°. 2, Sp. ins. tom. 1.
pag. 283. n°. 4.—Mant. ins. tom. 1 pag. 185. n°. 6.
Buprestis inauratus, supra fusco-viridis , coleoptris fasciis sex undulatis
albidis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 155. n°. 28.
Le Bupreste à broderie blanche. Grorr. ib.
Cicindela zaculata supra viridi-grisea nitida subtus viridi-aurea , elytris
singulis fascia lunulisque duabus albis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 115.
n°, 3. tab. 4. fig. 8.
Cicindela hybrida. Scor. Ent. carn. n°. 183.
Cicindela hybrida. Scaranx. Enum. ins. Aust. n°. 355.
Scuazrr. Elem. ins. tab. 43.—Icon. tab. 35. fig. 10.
Vosr. Coleopt. pars 1. tab. 40. fis. 53.
Bercsrr. Nomencl. 1. 26. tab. 4. fig. 5.
Cicindela hybrida. Dict. ins. Cicindele. w°. 10.
Magnitudo et statura omnind Cicind. campestris, sed color supra viridi-
æneus. Elytra in medio fascia alba , undata , ad suturam interrupta , et
lunula alba ad marginem exteriorem baseos et alia ad apicem.
Elle ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur , à
la Cicindele champètre ; mais elle en diffère par la couleur d’un
vert bronzé, au-dessus du corps. Les élytres ont une tache à leur
base extérieure , une autre à l’extrémité , et une bande sinuée,
interrompue à la suture , et placée un peu au-delà du milieu.
Elle se trouve en Europe, dans les endroits secs et sablonneux.
10. CICINDELE némorale.
CicrNDELzA nemoralis. Pl. 3. fig. 36.
C. D'un vert bronzé ; élytres avec quatre points et deux taches
en croissant.
C. Viridi-ænea , elytris punctis quatuor lunulisque duabus albis. Dict.
ins. Cicindele. n°. 11.
Similis Cicind. campestri, et forte mera varietas. Antennæ basi æneæ ,
apice fusco-cinereæ. Labium superius flavum. Mandibulæ basi flayæ , apice
nigræ. Caput thoraxque ænea. Elytra viridi-ænea, disco maculis quatuor ,
duabus marginalibus , macula lunata ad angulum baseos alteraque in apice.
Corpus subtus cæruleum , thoracçis pectorisque lateribus cupreis , griseo
villosis. Pedes cuprei.
14 No AMCI ICLION DIE LD.
Elle ressemble beaucoup à la Cicindele champêtre, dont elle
n'est peut-être qu’une variété. Les antennes sont bronzées à leur
base, d’un noir cendré à l’extrémité. La tête et le corcelet sont
bronzés, nuancés de cuivreux. Les élytres sont d’un vert bronzé,
avec une tache en croissant, blanche, à Pangle extérieur de la base,
une autre à l'extrémité, et quatre points au milieu, dont deux sur
le bord extérieur. Le dessous du corps est bleu luisant, avec les
côtés de la poitrine et du corcelet, cuivreux, Couverts de poils blan-
châtres. Les pattes sont cuivreuses et couvertes de poils blanchâtres.
Elle se trouve en Provence.
Du Cabinet de M. Bosc.
11. CIiCINDELE purpurine.
Crete LA) purpurea. PINS. 934.
C. Purpurine en-dessus, d’un vert bleuâtre en-dessous ; élytres
avec une bande courte et deux points blancs.
C. Supra purpurascens, subtus viridi-cærulea nitida, elytris fascia ab-
breviata punctisque duobus albis. Dict. ins. Cicindele. n°. 12.
Magnitudo et statura omnino Cicind. campestris. Labium flavum, antice
tridentatum, marginibus nigris. Caput purpurascens, lateribus viridibus. Thorax
purpurascens antice posticeque impressus, viridis. Elytra purpurascentia ,
margine laterali viridi, fascia flexuosa abbreviata alba pone medium , dein
puncto parvo versus marginem punctoque majori in apice. Corpus subtus
» viridi-cæruleum. Pedes cuprei.
Elle ressemble beaucoup , pour la forme et la grandeur, à la
Cicindele champêtre. Les antennes sont noires, gueres plus longues
que le corcelet. La lèvre supérieure est jaune, bordée de noir,
tridentée à sa partie antérieure. La tête et le corcelet sont assez
larges, presque purpurins, avec tous les bords verts. Les élytres sont
d’un vert purpurin, avec tous les bords extérieurs verts brillants,
üne bande courte, un peu sinuée, blanche, placée vers le milieu,
un petit point de la même couleur, vers le bord extérieur , un
autre plus grand , à l'extrémité. Le dessous du corps est d’un vert
bleuâtre , avec des taches pourprées ; de chaque côté du corcelet et
de la poitrine. Les pattes sont d’un rouge cuivreux, légérement velues.
NP a 13454 CEANCRT IN D'E' LE 15
Elle se trouve dans l'Amérique septentrionale, dans la Géorgie,
et ma été envoyée de Londre par M. John Francillon.
12 Crcnpere sylvatique.
Crcixpeza sylvatica. Pl. 1. fig. 5.
C. Noire ; élytres avec une bande ondée et deux points blancs.
C. Nicra, elytris fascia punctisque duobus albis. Lix. Syst. Nat. pas.
DID INELY F { Y pags
658. n°. 8.—Faun. Suec. n°. 748.
Cicindela atra , coleoptris maculis sex fasciaque albis. Lin. Faun Suec.
Ed. 1. n°. 549.
Cicindela sylvatica. Far. Syst. Ent. pag. 224. n°. 3.— Sp. ins. tom. 1.
pag. 284. n°. 5.—Mant. ins. tom. 1. pag 185. n°. 7.
Cicindela supra nigra , subtus viridis nitida, elytris singulis fascia punc-
tisque tribus albis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 114. n°. 2. tab. 4. fis. 7.
Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 40. fig. 2.
Cicindela sylvatica. Fuesr. Archiv. ins. tab. 27. fig. 13.
Cicindela sylvatica. Dict. ins. Cicindele. n°. 13.
Cicind. campestri paulo major. Corpus supra atrum , minime nitidum,
subtus nigro-violaceum nitidum , albo villosum. Labium superius porrectum ,
angulatum, nigrum. Mandibulæ basi exteriore flayvæ. Elytra subrugosa , fascia
media sinuata, ad suturam interrupta , lunula ad angulum baseos, puncto-
que rotundato versus apicem , albis.
Elle est un peu plus grande que la Cicindele champêtre. Le
dessus du corps est d’un noir foncé mat. Le dessous est d’un noir
violet brillant, couvert de quelques poils courts, blanchâtres. Les
élytres sont légérement raboteuses et marquées d’une tache en croissant,
à la base extérieure, d’une bande sinuée , interrompue à la suture,
et d’un point arrondi, vers l'extrémité, de couleur blanchâtre.
Elle se trouve dans les endroits sablonneux et arides de
l'Europe.
13. CrIcINDELE triste.
CICINDELA tristis. PI. 3. fig. 25.
C. Noire ; élytres avec une tache jaune, en croissant, sur chaque.
C. nigra, elytris macula media flava. Fas. Syst. Entom. app. pag. 825.
16 Ne: le? GT IC: TON" DIE VLME:
——Spec. ins. tom. 1. pag. 284. n°. 6.—Mant. ins. tom. 1. pag. 186. n°. 0.
Cicindela tristis. Dict. ins. Cicindele. n°. 15.
Magna , tota obscure nigra, elytris in medio macula flava, lunata. Fas.
Elle est plus grande que la Cicindele Sylvatique. Les antennes
et tout le corps sont d’une couleur noïre peu luisante. Les élytres
sont pointillées, et ont chacune vers le milieu une tache en croissant,
presque en forme de S , jaune. Le corcelet a une ligne longitu-
dinale enfoncée.
Elle se trouve dans l’Amérique septentrionale, la Caroline.
Du Cabinet de M. Lee.
14. CIcINDELE interrompue.
CrciNDELA interrupta. PI. 2 fig. 15.
C. Cuivreuse en-dessous , obscure en-dessus ; élytres avec un point
à la base, et trois bandes interrompues , jaunâtres.
C. Elytris fuscis puncto baseos , fasciis tribus interruptis lineolâque apicis
flavis. Far. Syst. Entom. pag. 225. n°. 4.—Spec. ins. tom. 1. pag. 284. n°.
7.—Mant. ins. tom. 1. pag. 186. n°. 10.
Cicindela interrupta. Dict. ins. CZcindele. n°. 16.
Magnitudo Cicind. campestris. Caput fuscum, antennis maxillisque porrectis,
nigris. Oculi magni, testacei. Thorax rotundatus, fuscus immaculatus. Elytra
lævia, fusca nitidula, puncto baseos flavo. Fascia prima consistit à lunula
punctoque ad suturam, secunda è strisâ punctoque ad suturam et tertia
denique à maculis duabus parvis. Lineola parva ad apicem. Subtus ænea,
nitida. Fas.
Elle est de la grandeur de la Cicindele champêtre. Les antennes
sont noires. La lèvre supérieure est jaune. Les mandibules sont
jaunes à leur base, et noires à leur extrémité. La tête et le corcelet
sont obscurs. Les yeux sont bruns, ronds et saillans. I’écusson est
très-petit. Les élytres sont obscures, et marquées chacune d’un point
jaune, au milieu de la base : on y voit une bande arquée, inter-
rompue, et un point à la suture, entre l’interruption ; une autre bande
interrompue à la suture, et un point réuni à la bande ; une troisième
bande
Net 3340 GHIGMEN D EL E 17
bande interrompue, formée de quatre taches, dont deux trans-
versales et deux obliques , enfin deux autres taches oblongues à
l'extrémité. Le corps en-dessous est cuivreux, brillant, Les pattes
sont d’un vert bleuâtre , cuivreux, avec les tarses noirs.
Elle se trouve dans l'Afrique , à Sierra-Leon.
Du Cabinet de M. Banxs.
15 CrcinDeze lunulée.
Crcixpeza lunulata. Pl. 2. fig. 24.
C. Bleue en-dessous, obscure en-dessus ; élytres avec deux
taches rondes sur chaque ; deux autres en croissant , et une trans-
versale.
C. Nigra , elytris lunulis duabus maculisque duabus albis , anteriore
transversa. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 284. n°. 6.—Mant. ins. tom. 1.
pag. 106. n°. 11.
Cicindela lunulata. Dict ins. Cicindele. n°. 17.
Magnitudo et statura Cicind. hybridæ. Caput nigrum , labio flavo. Mandibu-
1æ valdè exsertæ, dentatæ, nigræ basi flavescentes. Thorax rotundatus, niger,
immaculatus. Elytra nigra lineola baseos ad marginem exteriorem, macula
transversa in medio, tunc puncta duo parva et tandem lunula -apicis albis.
Subtus cyaneo nitida. Fas.
Elle ressemble, pour la forme et la grandeur, à la Cicindele
hybride. Les antennes sont noires. La lèvre supérieure est jaune.
Les mandibules sont assez grandes ; jaunes à leur base,
et noires à leur extrémité. La tête est obscure. Les yeux sont
arrondis, saillans, bruns. Le corcelet est obscur ; ila une impres-
sion transversale , à la partie antérieure, une autre à la partie posté-
rieure, et une ligne longitudinale peu enfoncée, au milieu. L’écusson
est obscur, petit, triangulaire. Les élytres sont obscures ; elles ont
une tache en croissant, vers la base extérieure, une tache trans-
versale ; presque didyme , vers le milieu ; deux taches presque
arrondies, un peu au-dessous ; enfin une autre tache en croissant, sur
le bord postérieur. Le dessous du corps est d’un beau bleu luisant,
avec quelques poils gris. Les pattes sont d’un bleu verdâtre luisant.
Coléoptères. tome IT. C
18 N°4 1558 CII C)ITLINN DUENEVE
Elle se trouve au Cap de Bonne - Espérance.
Du Cabinet de M. Banxs.
16. CicinDezer luride.
CicrNpeza lurida. PI. 3. fig. 35.
C. Bleue en-dessous, bronzée en-dessus ; élytres avec trois points
blancs et trois taches en croissant.
C. Obscura, elytris punctis duobus lunulisque tribus albis, intermedia
flexuosa. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 284. n°. 9.—Mant. ins. tom. 1. pag.
186. n°. 12.
Cicindela lurida. Dict. ins. Cicindele. n°. 18.
Tauxs. Nov. Spec. ins. diss. 1. tab. fig. 42.
Caput et thorax obscure cuprea , immaculata. Labium flavum striga
antica punctorum nigrorum impressa. Elytra nigra, puncto medio baseos et
altero ante medium versus suturam. Præterea lunulæ tres, prima baseos ad
marginem exteriorem, secunda in medio fere duplicata et tertia apicis. Fas.
Elle ressemble beaucoup à la Cicindele hybride. La lèvre su-
périeure est jaune, avec une rangée de points noirs, à sa partie
antérieure. Les antennes sont noires. La tête et le corcelet sont
d’une couleur bronzée obscure. Les yeux sont arrondis, saillans,
bruns. Le corcelet a une impression transversale, à sa partie an-
térieure, une autre à sa partie postérieure , avec une ligne longi-
tudinale peu enfoncée. L’écusson est triangulaire. Les élytres sont
bronzées, obscures, avec un point blanc, à la base; une tache
en croissant , qui descend de la base extérieure et revient sur
l’élytre ; un point vers la suture, une raie sinuée , oblique, un peu
au-delà du milieu, une tache au côté extérieur de l’extrémité de
cette raie, souvent réunie à la raie ; enfin l’extrémité de lPélytre
est blanche. Le dessous du corps est bleu luisant. Les pattes sont
d’un bleu verdâtre, cuivreux.
Elle se trouve au Cap de Bonne-Espérance.
Du Cabinet de M. Banxs.
17. CICINDELE sinuée.
CiciNDEzA flexuosa. DAME: UOE
Nbt1125: CHEN N D'E LE: 19
C. Bronzée en-dessus ; élytres avec quatre points et trois lunules,
l'intermédiaire sinuée.
C. Obscura, elytris punctis quatuor lunulisque tribus albis : intermedia
flexuosa. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 186. n°. 13.
Cicindela flexuosa. Dict. ins. Cicindele. n°. 19.
Statura et summa affinitas Cic. luridæ. Caput obscurum, labio dentato
albo margine nigro. Maxillæ nigræ. Thorax obscurus basi apiceque im-
pressus, immaculatus. Elytra obscura punctis duobus baseos ad suturam
oblique positis, tunc lunula ad marginem exteriorem, tunc punctum ad
suturam, demum lunula in medio marginis flexuosa, et fere duplicata.
Punctum magnum album ad marginem, et denique lunula elytron terminat.
Abdomen æneum. Pedes cuprei. Fas.
Elle ressemble beaucoup à la Cicindele luride. La tête est
bronzée, obscure, avec la lèvre supérieure jaune, bordée de noir.
Le corcelet est bronzé. Les élytres sont bronzées, avec deux petits
points blancs, à la base, vers la suture ; une tache en croissant,
à l’angle extérieur de la base ; un point oblong , à côté de la
suture ; une tache sinuée , vers le milieu ; un point vers le bord
extérieur ; enfin, une tache un peu en croissant , à l’extrémité.
Le dessous du corps est d’un vert bronzé un peu brillant, avec
les côtés couverts d’un duvet blanchâtre. Les pattes sont cuivreuses,
avec les cuisses couvertes d’un duvet blanchâtre.
Elle se trouve sur le rivage de la Mer, et dans les endroits
sabloneux des rivieres ; en Provence , en Languedoc, en Espagne.
18. CicINDELzE du Cap.
CrcrNDEzA capensis. PI. 1. fig. 11. et Pl. 2. fig. 19. à. b.
C. cuivreuse; élytres blanches, avec une ligne longitudinale cui-
vreuse , tribranchue.
C. Alnea , elytris albis linea trimarosa ænea. Dict. ins. Cicindele n°. 20.
Cicindela subænea, elytris albis linea fusca triramosa. Lin. Syst. Nat. pag.
657. n°. 3.— Mus. Lud. Ulr. pag. 64.
Cicindela capensis. Fas. Syst. Ent. pag. 226. n°. 5.—Sp. ins. tom. 1, pag.
205. n°. 10.—Mant. ins. tom. 1. pag. 186. n°. 14.
Cicindela cepensis viridi-ænea , elytris albis : lineis maculisque ramosis
C a
20 NS: "38€ GI CT N'DAEAL'E
æneis. Dec. Mém. ins. tom. 7. pag. 628. n°. 24. PI. 47. fig. 5.
Cicindela capensis. Surz. Hist. ins. tab. 6. fig. 11.
Cicindela capensis. Wuzr. ins. cap. pag. 20. n°. 16. tab. 1. fig. 10.
Voezr. Coleopt. pars 1. tab. 4o. fig. 6.
Cicindela capensis. Naturf. 24. pag. 49 n°. 15. tab. 2. fig. 10.
Cicindela capensis. Fussr. Arch. ins. tab. 27. fig. 14.
Magnitudo fere Cic. campestris. Corpus æneum. Labium superius album.
Elytra alba, linea longitudinali extus triramosa.
Elle est presque de la grandeur de la Cicindele champêtre.
La tête et le corcelet sont bronzés , luisans. La lèvre supérieure
est blanchâtre. Les élytres sont blanches , avec une ligne longi-
tudinale cuivreuse , d’où partent trois rameaux qui s’avancent un
peu du côté extérieur. Le dessous du corps est d’un vert cuivreux,
purpurin , très-brillant.
L’insecte représenté , PI. 2. fig. 9., diffère en ce qu’il est une
fois plus petit, et d’une couleur cuivreuse plus brillante , en-dessous.
Elle se trouve au Cap de Bonne-Espérance , dans les endroits
sabloneux. La variété est très-commune au Sénégal.
19. CicINDELE porte-chaîne.
CiciNDELA catena. PI. 1. fig. 12.
C. Bronze ; élytres blanches, avec six taches verdâtres en forme
de chaîne.
C. Viridi-ænea, elytris albidis, punctis sex viridibus concatenatis. Fas.
Syst. Ent. pag. 226. n°. 11.—Sp. ins. tom. 1. pag. 286. n°. 18.—Mant.
ins. tom. 1. pag. 187. n°. 22.
Cicindela catena. Tuuns. Nov. Sp. ins. Diss. 1. pag. 26. tab. 1. fig. 41.
Cicindela catena. Naturf. 24. pag. 52. n°. 16. tab. 2. fig. 20.
Cicindela catena. Dict. ins. Cicindele. n°. 21.
Similis Cic. capensi, at paulo minor. Caput æneum , labio flavo, ma-
cula alba infrà oculos. Thorax rotundatus, æneus, subtus tomento albo
tectus. Elytra albida , punctis tribus in medio, et tribus ad suturam, omnibus
concatenatis, et inter se,et cum sutura. Corpus subtus viridi-cæruleum ,
Jateribus tomento albo tectis. Pedes cupreiï.
Elle ressemble à la Cicindele du Cap ; mais elle est un peu
Nos 3344 MCHNGRLIN D'E LE. 21
plus petite. La tête est bronzée ; avec les côtés couverts d’un
duvet blanc, au-dessous des yeux, et la lèvre supérieure jaune.
Le corcelet est arrondi , bronzé en-dessus , d’un violet cuivreux
en-dessous, avec les côtés couverts d’un duvet cotoneux blanchâtre.
Les élytres sont blanchâtres, avec six taches vertes , alternes ,
disposées sur deux lignes, dont l’une au milieu , et l’autre vers
la suture : ces taches sont réunies entr’elles par une ligne , et à
la suture , par une autre. Le dessous du corps est d’un vert bleuâtre
brillant , avec les côtés couverts d’un duvet cotoneux blanchâtre.
Elle se trouve aux Indes Orientales, au Cap de Bonne-Espérance.
20. CicINDELE germanique.
CrciNpera germanica. Pl. 1. fig. 9. a. b.
C. Cuivreuse ; élytres vertes, avec un point oblong et une tache
vers l’extrémité, en croissant, blancs.
C. Cuprea, elytris viridibus, puncto lunulaque apicum albis. Fas, Syst.
Ent. pag. 225. n°. 6.—Sp. ins. tom. 1. pag. 2095. n°. 11.—Mant. ins. tom.
1. pag. 106. n°. 19.
Cicindela germanica. Lin. Syst. Nat. pag. 657. n°. 4.
Buprestis inauratus, supra fusco-viridis, coleoptris punctis sex albis-
Gsorr. ins. tom. 1. pag. 155. n°. 29.
Le Bupreste vert à six points blancs. GEorr. ib.
Cicindela obscurior viridis , elytris punctis quatuor lineolaque alba.
SCHREBER. ins. 10. n°. 5.
Cicindela germanica. Scor. Ent. carn. n°. 182.
Cicindela germanica. Por. Mus. græc. pag. 42.
Cicindela germanica. Scuranx. Enum. ins. Aust. n°. 358.
Vozr. coleopt. pars 1. tab. 40. fig. 6.
Cicindela germanica. Dict. ins. Cicindele. n°. 22.
Similis Cic. campestri, sed duplo aut triplo minor. Antennæ nigræ. Caput
thoraxque ænea , labio flavo. Elytra viridia, puncto albo minimo ad an-
gulum externum baseos , puncto oblongo majori ad marginem lunulaque
in apice. Corpus subtus pedesque cæruleo-cuprea nitida.
Variat colore viridi, nigro et cæruleo.
Elle est une ou deux fois plus petite que la Cicindele cham-
pêtre. Les antennes sont noires, avec le premier article bronzé.
22 N° 2236 Cr] CIN DE EVE
La lèvre supérieure est jaune. La tête et le corcelet sont bronzés,
Les élytres sont vertes, avec un petit point blanc, à langle
extérieur de la base, un autre plus grand, oblong, au milieu,
vers le bord extérieur, et une tache en croissant, vers l’extrémité.
Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert bleuâtre, un peu
cuivreux, brillant.
Cet insecte varie. Il est ordinairement vert, quelquefois bleu,
et rarement noir.
Elle se trouve en Europe ; dans les endroïts sablonneux et
humides.
21. Crinerr tuberculée.
CrczrNpeza tuberculata. Pl. 3. fig. 28.
C. Verdâtre en-dessus ; élytres avec une rangée de tubercules,
bord extérieur blanc, tridenté.
C. Thorace fusco bituberculato, elytris fusco viridique variis, margine
tridentato albo. Fas. Syst. Ent. pag. 225. n°. 7.—Spec. ins. tom. 1. pas.
285. no. 12.——Mant. ins. tom. 1. pag. 186. n°. 16.
Cicindela tuberculata. Dict. ins. Cicindele. n°. 25.
Magnitudo Cic. capensis. Caput fuscum, labio albido. Thorax fuscus,
tuberculis duobus magnis, obtusis, dorsalibus. Elytra fusca , punctis
atomisque viridibus impressis variegata. Margo lunulis tribus concatenatis,
albis, quarum media in medio strigam exserit, quæ tamen Suturam non
attingit. Subtus ænea. Fas.
Elle ressemble , pour la forme et la grandeur, à la Cicindele
germanique. Les antennes sont noires. Les yeux sont bruns, saillans,
arrondis. La tête est d’un vert un peu bronzé. Le corcelet est d’un vert
un peu bronzé , avec une impression transversale , à sa partie antérieure,
une autre à sa partie postérieure , et une ligne longitudinale un peu
enfoncée, au milieu. Les élytres sont vertes, bronzées, avec une
suite de petits tubercules de chaque côté de la suture : le bord exté-
rieur de l’élytre est blanc, avec trois dentelures internes, dont celle du
milieu plus avancée et arquée. Le dessous du corcelet et la poitrine
sont cuivreux, brillans. L’abdomen est bleuâtre, brillant. Les pattes
NET 33e CHMEMUN D EF I, E* 2 3
sont cuivreuses : il y a quelques poils gris, courts, sur la poitrine
et sur les pattes. ji
Elle se trouve dans la Nouvelle-Zélande.
Du Cabinet de M. Banxs.
22. CICINDELE uniponctuée.
CicrNDrLa unipunctata. Pl. 3. fig. 27.
C. Violette, brillante en-dessous, obscure en-dessus ; élytres
avec un point blanc.
C. Subpurpurascens, labio elytrisque puncto albo. F4s. Syst. Entom. pag.
225. n°. 8.—Spec. ins. tom. 1. pag. 285. n°. 13.—Mant. ins. tom. 1.
pag. 186. n°. 17.
Cicindela unipunctata. Dict. ins. Cicindele. n°. 24.
Statura et summa affinitas Cicind. hybridæ. Labium rotundatum , sinua-
tum, album. Corpus purpurascens, elytris puncto unico laterali, albo.
Subtus virescens. Fas.
In specimine a me viso, in Museo D. Hunter , corpus supra obscurum,
minime mitidum, subtus violaceo-purpureum , abdomine virescente.
Elle ressemble entièrement, pour la forme et la grandeur, à
la Cicindele hybride. Les antennes sont noires. Tout le dessus
du corps est noirâtre, avec un point blanc vers le bord extérieur
de chaque élytre. La lèvre supérieure et la base des mandibules
sont jaunes. Le dessous du corps est violet, avec l’abdomen
et les pattes verdâtres.
Elle se trouve dans l'Amérique méridionale.
Du Cabinet de M. Hunter.
23. CiciNDELE cayénoise.
CicINDELA cajennensis. Pl. 1. fig. 2.
C. Noirâtre, obscure en-dessus ; anus et jambes fauves ; élytres
avec un point blanc latéral.
C. Supra fusca subtus cyanea , ano tibiisque testaceis , elytris puncto late-
ral albo. Dict. ins. Cicind. n°. 25.
2 N°.:856? GT C TI IN DENRLE"
p.
Cicindela cajennensis supra fusca subtus cyanea, ano tibiisque posticis tes-
taceis. Far. “Mant. ins. tom. 1. pag. 187. n°. 28.
Magnitudo præcedentium. Antennæ cyaneæ apice fuscæ. Caput, thorax,
elytra fusca , lateribus cyaneo nitidis. Subtus cyanea , ano tibiisque posticis
testaceis. F'as.
Elytra puncto laterali albo.
Elle est un peu plus allongée que la précédente. Les antennes
sont bleuâtres à leur base, obscures à leur extrémité. Tout le
dessus du corps est noirâtre obscur, avec les côtés de la tête,
du corcelet et des élytres, un peu verdâtres, brillans. Les élytres
sont légérement chagrinées, et marquées de chaque côté, d’un
petit point blanchätre oblong. Le dessous du corps est d’un noir
bleuâtre, brillant, avec l’extrémité de l'abdomen ferrugineuse. Les
pattes sont déliées , assez longues, fauves, avec les cuisses noires.
Elle se trouve à Cayenne.
Du Cabinet de M. Püris.
24. CicINDELE six-points.
CrcINDELA sex-punctata. PI. 1. fig. 6.
C. D'un vert bleuñtre , brillant en-dessous ; élytres d’un vert
bleuâtre obscur, avec six points blancs.
C. viridi-ænea, elytrorum disco obscuriore, punctis tribus albis. Fas.
Syst. Entom. pag. 226. n°. 9.—Spec. ins. tom. 1. pag. 285. n°. 14.—
Mant. ins. tom. 1. pag. 166. n°. 16.
Cicindela sex-punctata. Dict. ins. Czczndele. n°. 6.
Statura et magnitudo Cic. campestris. Caput viridi nitens , vertice obscu-
riore. Thorax supra fuscus, lateribus, viridi pectore, cæruleo-nitidis. Elytra
obliqua , disco fusco, punctis tribus albis. Abdomen et pedes viridia. Faz.
Elle est de la grandeur de la Cicindele champêtre ; mais les
élytres ne sont pas si larges. Les antennes sont noirâtres et un
peu plus longues que la moitié du corps. La tête est d’un vert
bleu, un peu obscur. Le front est d’un bleu luisant, et la lèvre
supérieure est jaune. Les mandibules sont jaunes à leur base,
et noires à leur extrémité. Le corcelet est d’un vert bleuâtre obscur,
un
NP:11.3%. CHMENT N D.E. LE.
un peu brillant sur les côtés, avec une impression transversale,
25
à sa partie antérieure, une autre à sa partie postérieure , et une
ligne longitudinale , au milieu, peu enfoncée. Les élytres sont d’un |
vert bleuâtre obscur, plus clair et un peu. brillant sur le bord exté-
rieur, avec trois points blancs en ligne longitudinale, sur chaque
élytre. Le dessous du corps est brillant et mélangé de vert, de
bleu et de cuivreux. La poitrine et les côtés de l’abdomen ont
quelques poils gris. Les pattes sont vertes, cuivreuses, brillantes ,
avec quelques poils courts, gris.
Elle se trouve à la Côte de Malabar.
25. CiciNDELE quadrirayée.
CicrNpELza quadrilineata. PI. 1. fig. 4. et fig. 8. à. b.
C. Cuivreuse ; élytres bronzées, avec le bord extérieur et une
raie au milieu, blancs.
C. Viridi-ænea , elytris obscuris , margine lineaque media albis. Fas.
Spec. ins. tom. 1. pag. 280. n°. 15. — Mant. ins. tom. 1. pag. 186.
n°. 10.
Cicindela quadrilineata. Fursr. Archiv. ins. tab. 27. fig. 15.
Cicindela quadrilineata. Dict. ins. Cicindele. n°. 27.
Magnitudo præcedentium. Maxillæ porrectæ, basi albæ, apice nigræ.
Caput viridi-æneum oculorum orbita aurea. Thorax rotundatus æneo nitens,
subtus aureus hirsutie alba. Elytra obscura margine albo, qui versus apicem
denticulum exserit. In medio elytrorum linea lata alba , quæ tamen apicem
haud attingit. Abdomen subtus aureum nitidissimum lateribus hirtis. Fas.
Elle a une forme un peu plus allongée que la Cicindele cham-
pêtre. La Lèvre supérieure est jaune, courte, assez large. Les
mandibules sont noires, avec la base extérieure jaunâtre: La tête
est bronzée. Le corcelet est bronzé en-dessus, cuivreux, très-brillant
en-dessous, avec les côtés couverts d’un léger duvet blanchâtre.
Les élytres sont bronzées, avec le bord extérieur blanc, formant
une tache en croissant, à l'extrémité : on voit au milieu de chaque
élytre, un peu vers la suture, une raie blanche qui ne va point
jusqu’à l’extrémité. Le dessous du corps est d’un rouge cuivreux
Coléopéères. tome IL. D
26 No.,35: GNT C' TN) D'ETRNRE
très-brillant, avec les côtés légérement couverts d’un duvet blan-
châtre. Les pattes sont cuivreuses.
Elle se trouve aux Indes orientales.
26. Crenpere birameuse.
Crcrnpeza biramosa. PI. 2. fig. 16. a. b., et PI 3. fig. 29.
C. Cuivreuse, presque bronzée en - dessus ; élytres avec le bord
extérieur blanc, bidenté.
C. obscure ænea , elytrorum margine biramoso albo. Fas. Spec. ins. tom.
1. pag. 286. n°. 16.——Mant. ins. tom. 1. pag. 186. n°. 20.
Cicindela sridentata : purpurascenti-ænea , elytris linea marginali tridentata.
Tuauxs. Nov. Spec. ins. Diss. 1. pag. 26. tab. 1. fig. 40.
Cicindela biramosa. Fussr. Archiv. ins. tab. 27. fis. 16.
Cicindela biramosa. Dict. ins. Czcirdele. n°. 28.
Magnitudo præcedentis. Corpus totum supra obscure æneum, subtus au-
reum, nitidum. Elytrorum margo exterior albus , ramos sive dentes duos
emittens, altero in medio, altero versus apicem. Fas.
Elle ressemble, pour la forme et la grandeur , à la Cicindele
germanique. Les antennes sont noirâtres , bronzées à leur base.
La tête est cuivreuse , plus ou moins brillante , souvent bronzée.
La lèvre supérieure est jaune. Le corcelet est cuivreux, presque
bronzé, avec une ligne transversale, enfoncée, à la partie anté-
rieure, une autre à la partie postérieure, et une ligne longitu-
dinale, au milieu, très-peu enfoncée. Les élytres sont cuivreuses,
ou bronzées, avec le bord extérieur blanchâtre, et deux dentelures
internes, une au milieu, arrondie, en forme de tache, et une autre
plus petite, moins avancée, vers l'extrémité. La poitrine et le
corcelet, en-dessous, sont cuivreux, brillants, légérement couverts de
poils gris. L'abdomen est bleuâtre brillant. Les pattes sont cuivreu-
ses, brillantes.
Elle se trouve aux Indes orientales.
27. Crernneze sixmouchetée.
CicINDELA sexguttata. Pasta for eee b.
Not AA OMC TN | DE LI 27
C. D'un vert bleuâtre brillant ; élÿtres avec trois petits points
blanchâtres, sur le bord extérieur.
C. Viridis nitida, elytris punctis tribus marginalibus albis. Far. Syst.
Entom. pag. 226. n°. 10.—Spec. ins. tom. 1. pag. 286. no. 17. —Mant.
ins. tom. 1. pag. 186. n°. 21.
Cicindela sexguttata. Fursr. Archiv. ins. tab. 27. fis. 17.
Cicindela sexguttata. Dict. ins. Cicindela. n°. 29.
Corpus viride, nitidissimum. Antennarum apex fuscus. Labium superius
flavum. Fas.
Statura et magnitudo Cicindelæ hybridæ.
Elle ressemble beaucoup , pour la forme et la grandeur, à la Cicin-
dele hybride. Les antennes sont noires au milieu, obscures à l’ex-
trémité, verdâtres à leur base. Le corcelet est d’un vert bleu , avec
une ligne transversale à sa partie antérieure, et une autre à sa partie
postérieure. L’écusson est très-petit. Les élytres sont d’un vert bleu,
avec trois petits points vers le bord extérieur, un au milieu, un
autre vers l'extrémité, et le troisième à côté de l’extrémité. Le dessous
du corps et les pattes sont d’un bleu brillant, un peu verdâtre sur
l'abdomen.
Elle se trouve dans l’Amérique septentrionale, la Caroline, la
Géorgie.
28. CICINDELE ponctuée.
CiciNDEeza punctulata. PI. 3. fis. 37. 4.1b.
C. Bronzée en- dessus, bleue en-dessous; élytres avec quelques
points blancs, et une suite de points enfoncés brillans.
f F
C. Fusco-ænea subtus cyanea, elytris punctis albis punctisque seriatis impres-
sis nitidis. Dict.ins. Cicindele. n°. 31.
Cicindela sylvatica paulo major. Antennæ fuscæ. Caput thoraxque fusca
æneo Cupreoque nitida. Elytra fusco-ænea punctulata , punctis quatuor vel
quinque minutis albis, postico lineari ; versus suturam, punctis impressis
seriatis, viridibus, nitidis. Corpus subtus cyaneum nitidum.
D 2
28 N° SE GI C I N° D É LE:
Elle est un peu plus grande que la Cicindele germanique. Les
antennes sont obscures. La tête et le corcelet sont bronzés, nuan-
cés de cuivreux. Les élytres sont poiniillées, bronzées , avec quatre
ou cinq points blancs sur chaque, dont le dernier linéaire, à l’extré-
mité, et une rangée longitudinale de points enfoncés, verts brillans,
près la suture. Le dessous du corps et les pattes sont bleus luisans.
Elle se trouve dans l'Amérique septentrionale, à la Nouvelle-Jersey.
Du Cabinet de M. Bosc.
29. Crcixpeze huit-points.
Crcrnnrza octosuttata. PI. 3. Hp
C. Bleuâtre ; élytres obscures , avec quatre points et deux lunules
sur chaque, blancs.
C. Obscura, elytris punctis quatuor disci lunulisque duabus marginalibus
albis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 187. n°. 24.
Cicindela octoguttata. Dict. ins. Cicindele. n°. 32.
Parva. Antennæ maxillæque nigræ. Labium album. Corpus obscure fus-
cum, elytris disco punctis quatuor albis lunulisque duabus, altera in medio
margine ; altera in apice. Fas.
Elle est petite. Les antennes sont noires, avec le premier article
cuivreux. La tête est bronzée, avec la base des mandibules et la lèvre
supérieure, jaunes. Le corcelet est bronzé, plus étroit que la tête,
presque cylindrique. L'écusson est triangulaire et bronzé. Les élytres
sont bronzées, avec quatre points blancs sur chaque, et deux lunu-
les blanches, dont l’une, au milieu du bord extérieur, s’étend un peu
sur l’élytre, et l’autre sur le bord de l’extrémité. Le dessous du corps
est bleu, avec les côtés cuivreux. Les pattes sont cuivreuses.
Elle se trouve dans l’Amérique méridionale.
Du Cabinet de M. Hunter.
30. CiciNDELzE trifasciée.
CrciNDezA trifasciata. Pl. 2. fig. 18.
C. Cuivreuse, obscure en - dessus ; élytres avec trois lignes trans-
versales, sinuées, blanches.
N°: 33: CÉMGEBN D'E LE; 29
C. obscura, elytris strigis tribus albis, secunda flexuosa. Fas. Spec. ins.
tom. 1. pag. 286. n°. 20—Mant. ins. tom. 1. pag. 187. n°, 23,
Cicindela trifasciata. Dict. ins. Cicindele. n°. 33.
Parva , supra obscura , subtus ænea , nitida. Labium album. Elytra
strisis tribus, prima abbreviata , lunata , secunda flexuosa, tertia in apice.
Elle ressemble à la Cicindele luride, maïs elle est plus petite. Les
antennes sont noirâtres, verdâtres à leur base. La lèvre supérieure
est jaune. La tête et le corcelet sont cuivreux obscurs. Le corcelet
a une impression transversale, à la partie antérieure , une autre à la
partie postérieure, et une ligne longitudinale enfoncée, au milieu.
Les élytres sont cuivreuses, obscures, avec trois raies obliques, trans-
versales, sinuées, dont l’une part de la base extérieure ; l'autre est
vers le milieu, et la troisième sur le bord postérieur : on voit une
raie interrompue , le long de la suture, jusques vers le milieu. Le
dessous du corps est d'un vert bleu, très-brillant, avec des poils gris,
sur la poitrine et les côtés de l'abdomen. Les pattes sont vertes, cui-
vreuses, brillantes.
Elle se trouve dans l'Amérique méridionale, aux Antilles, à la
Guadeloupe.
Du Cabinet de M. Banxs.
31. CICINDELE carolinoise.
CicirNDEezA carolina. PI. 2. fig. 22.
C. Dun vert bleu, brillant ; extrémité des élytres, antennes et
pattes, d'un jaune fauve.
C. cyanea nitida, elytrorum apicibus, antennis pedibusque flavis. Lin.
Syst. Nat. pag. 657. n°. 6.——Amænit. Acad. tom. 1. pag. 395. n°. 23.
Cicindela carolina viridis nitida, elytrorum apicibus , ore, antennis pedi-
busque flavis. Fas. Syst. Entom. pag. 226. n°. 13.—Spec. ins. tom. 1.
pag. 266.n°. 21.—Mant. ins. tom. 1. pag. 187. n°. 26.
Cicindela purpurea nitida viridi-aureo marginata , elytrorum apicibus an-
tennis pedibusque flavis. Dre. Mém. tom. 4. pag. 120. n°. 2. PJ. 17. fig. 24.
Naturf. 24. pag. 83. no. 17. tab. 2. fig. 21.
Cicindela carolina. Dict. ins. Cicindele. n°. 34.
30 No.""35E CT 'C-PINVDREMEMNE
Corpus magnitudine Cic. campestris , viridi-Cæruleum æneo nitens , et
6s, oculi, antennæ, palpi, pedes toti et elytrorum apices flava. Elytrorum
apices flavi macula sublunata laterali. Lin.
Elle est de la grandeur de la Cicindele champêtre. Les antennes
sont fauves et un peu plus longues que la moitié du corps. La lèvre
supérieure est jaune fauve. Les mandibules sont jaunes fauves, avec
l'extrémité noire. La tête est verte, et les yeux sont bruns. Le cor-
celet est vert, avec une impression transversale, à la partie antérieure,
une autre à la partie postérieure, et une ligne longitudinale enfon-
cée, bien marquée. Les élytres sont pointillées, d’un vert doré, vers
la suture, d’un vert bleuâtre sur les bords extérieurs, avec une tache
d’un jaune fauve, en croissant, vers l'extrémité. Le dessous du corps
est d’un vert bleuâtre luisant. Les pattes sont d’un jaune fauve.
Elle se trouve dans la Caroline.
Du Cabinet de M. Banxs.
32. CIcINDELE virginienne.
CicINDELA Viroirica. Pl 5bñs; 26.
C. D'un bleu violet brillant; bouche, antennes et pattes testacées.
C. Violacea nitida, ore, antennis pedibusque testaceis. Dict. ins. Cicin-
dele. n°. 55.
Cicindela virginica. Lin. Syst. Nat. pag. 657. n°. 5.
Cicindela virginica. Fas. Syst. Entom. App. pag. 825.—Sp. ins. tom. 1.
pag. 286. n°. 22.—Mant. ins. tom. 1. pag. 187. n°. 27.
Simillima Cic. carolinæ , at diftert corpore violaceo , elytris punctis
excavatis apice pallidis, ore, antennis pedibusque testaceis.
Elle ressemble beaucoup à la Cicindele carolinoïise ; elle en diffère
principalement en ce que le fond de sa couleur est d’un bleu violet
noirâtre. Les antennes, les antennules et la bouche sont jaunes. Les
mandibules ont leur extrémité noire. La tête est d’un bleu violet.
Le corcelet est de la même couleur, avec une ligne longitudinale en-
foncée. Les élytres sont d’un bleu violet, avec l’extrémité testacée ;
elles sont pointillées depuis la base jusqu’au delà du milieu. Le
dessous du corps est violet, avec l’extrémité de l’abdomen pâle. Les
pattes sont d’un fauve pâle.
N°33: CAUICUN D E L E. 31
Elle se trouve dans l’Amérique septentrionale, à la Virginie, à la
Caroline.
Du Muséum Britannique.
33, CicINDELE maure.
Can Dezs maura. Pl. 3. fig. 31.
C. Noire ; élytres avec six points blancs, dont le quatrième et
le cinquième sur une ligne transversale.
C. Nigra, elytris punctis sex albis : tertio et quarto parallelis. Lin. Syst.
Nat. pag. 658. n°. 9.
Cicindela maura. Fas. Syst. Entom. pag. 226. n°. 15.—Spec. ins. tom. 1.
pag. 287. n°. 24.—Mant. ins. tom. 1. pag. 187. n°. 30.
Cicindela maura. Dict. ins. Cicindele. n°. 56.
Statura Cic. campestris. Frons alba. Elytra punctis sex albis longitudina-
libus ad marginem exteriorem : sed tertio et quarto transverse positis sæpe
confluentibus. Lin.
Elle ressemble , pour la forme et la grandeur , à la Cicindele hy-
bride. Les antennes sont noires, filiformes, luisantes à la base, obscu-
res à l’extrémité. Tout le corps est noïrâtre. Les yeux sont bruns etsail-
lans. Les élytres ont chacune six taches noires, presque rondes, une à
l’angle extérieur dela base,une autre un peu plus bas, deux suruneligne
transversale au milieu de l’élytre, une cinquième ronde vers l’extré-
mité, et la sixième presque en lunule à l’extrémité.
Elle se trouve à Alger.
Du Cabinet de M. Smith.
34. CiciNDeze naine.
CiciNDEzA minuta. Pl.2. fig. 13. «a. b.
C. Bronzée; élytres pointillées, avec quatre lignes blanches sur
chaque , dont la premiere en croissant.
Cicindela ænea, elytris punctatis , lineis quatuor albis prima lunata. Dict.
ins. Cicindele. n°. 37.
Cicind. trifasciata paulo minor. Antennæ æneæ, basi virides. Corpus
æneum, labio superiori mandibulisque basi flavis. Elytra pnnctata, lineis
SE N°:4 557 GET CT NoOD EME;
quatuor marginalibns albis, prima lunata, secunda flexuosa. Pedes cuprei.
Elle est un peu plus petite que la Cicindele trifasciée. Les anten-
nes sont bronzées, avec le premier article vert. La tête est bronzée,
avec la lèvre supérieure jaune. Les mandibules sont jaunes à leur
base, noires à leur extrémité. Les yeux sont arrondis, très-saillans.
Le corcelet est arrondi, pubescent, bronzé. Les élytres sont poin-
tillées, bronzées, avec quatre lignes courtes, sur le bord extérieur ,
dont la premiere en croissant et la seconde sinuée. Le dessous du
corps et les pattes sont cuivreux, pubescens.
Elle se trouve aux Indes orientales,
Du Cabinet du Roi.
35. Crcinere échancrée.
CiciNDezA emarpinata. PI. 5. fig. 38. a. b.
C. Bleue luisante ; antennes et pattes fauves ; élyires avec des stries
pointillées, et l’extrémité échancrée.
C. Viridi-cærulea, antennis pedibusque rufis, elytris punctato- striatis
apice emarginatis. Dict. ins. Cicindele. n°. 39.
Facies Carabi. Antennæ rufæ, articulo primo elongato, apice nigro. Os
rufum. Caput punctatum çyaneum. Thorax cylindricus, cyaneus, punctatus,
dorso linea impressa. Elytra viridi-cærulea, striato-punctata, apice emar-
ginata. Corpus subtus cyaneum. Pedes rufi.
Elle ressemble un peu à un Carabe. Les antennes sont fauves, avec
le premier article alongé, noirâtre à son extrémité. La bouche est
fauve. La tête est bleue, pointillée. Le corcelet est cylindrique, bleu,
pointillé, marqué d’une ligne longitudinale enfoncée. Les élytres sont
d’un bleu verdâtre, avec des stries fortement pointillées, et l’extré-
mité un peu. échancrée. Le dessous du corps est bleu luisant. Les
pattes sont fauves.
Elle a été trouvée le cinq juin, dans les bois, aux environs de
Paris, par M. Bosc.
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EEE QU)
N°03 BEA. PH R EE z 4PHRUS:
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| Elaphres ont été confondus avec les Cicindèles par Linné , et
avec les Carabes par M. Géoffroy , qu’il désigne sous le nom de Bu-
preste. M. Fabricius est le premier qui les ait séparés, et en ait
formé un genre , sous Je nom d’Ælaphrus, qu’il fait dériver du mot
grec EAoc, qui signifie marais. Si l’Auteur lui-même ne s’étoit pas ex-
pliqué ;, j’aurois pensé plutôt qu’il devoit dériver d’Eaugpor , qui si-
gnifie en grec, léger, agile comme un Cerf, qualité assez propre à
ces insectes.
Les Elaphres ressemblent beaucoup aux Cicindèles , mais ils en
diffèrent par les mandibules simples, et par la lèvre inférieure mem-
braneuse , mince , terminée en pointe; les mandibules des Cicindèles
sont multidentées , et la lèvre inférieure est large, cornée, tridentée.
Les antennules filiformes empêchent de confondre ces insectes avec
les Carabes dont le dernier article des antennules est large, triangu-
laire, presque sécuriforme.
Les antennes sont filiformes , de la longueur du corcelet, et com-
posées de onze articles, dont le premier est le plus gros et le second
est le plus court ; les autres sont presque égaux entreux , un peu plus
minces à leur base qu’à leur extrémité. Elles sont insérées à la partie
antérieure et latérale de la tête, à peu de distance des yeux.
La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandi-
bules, de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure, et de six anten-
nules.
La lèvre supérieure (P1. 1. fig. 1. a. a.) est cornée , assez large,
arrondie et ciliée antérieurement.
Les mandibules (b. b.) sont avancées, cornées , arquées, presque
dentées au milieu de leur partie interne.
Les mâchoires (c. c.) sont cornées, minces, avancées , arquées ;,
très-pointues à leur extrémité , et munies de cils roides , à leur partie
interne.
Coléoptères. Tome IL. A.
2 N°23 L À P'HIRLE:
La lèvre inférieure (d.) est presque membraneuse, courte , étroite,
pointue à son extrémité.
Les antennules antérieures (e.e.) sont minces, filiformes, de Le
longueur des mâchoires, et composées de deux articles longs , cylin-
driques, égaux. Elles sont insérées au dos des mâchoires. Les inter-
médiaires (f. f.) sont filiformes, plus longues que les postérieures,
et composées de quatre articles, dont le premier et le troisième sont
courts , le second et le dernier alongés, presque cylindriques. Elles
sont insérées à la base extérieure des antennules antérieures. Les an-
tennules postérieures (8. 9.) sont filiformes , et composées de trois
articles , dont Île premier est Court, le second et le troisième sont très-
longs , presque cylindriques. Elles sont insérées à la partie latérale de
la lèvre inférieure. |
La tête est distincte, guères plus large que le corcelet. Les yeux
sont arrondis , très-saillans.
Le corcelet est plus étroit que les élytres, à peine rebordé , quel-
quefois figuré en cœur , et ordinairement cannelé à sa partie supérieure.
L’écusson est petit, arrondi postérieurement.
Les élytres sont dures, coriacées, peu convexes, de la grandeur
de l’abdomen. Elles cachent deux aîles membraneuses, repliées.
Les pattes sont de longueur moyenne, et un peu moins déliées que
celles des Cicindèles : on remarque à la base des postérieures, une
appendice oblongue, qui suit les mouvemens de la cuisse. Les tarses
sont filiformes et composés de cinq articles , dont le premier est le plus
long , et le dernier est terminé par deux crochets.
Les Elaphres sont en général de petits insectes, mais assez bril-
lans par les couleurs métalliques qui les décorent. Ils sont très-agiles ,
et leurs habitudes ont beaucoup de conformité avec celles des Cicin-
dèles ; mais ce qui doit les distinguer, c’est que celles-ci ne se trouvent
que dans les lieux secs ; tandis que les Elaphres ne cherchent que les
endroits humides. Ils sont carnivores, et se nourrissent d’autres in-
sectes , et sur-tout de larves aquatiques. On les voit courir avec beau-
coup de vitesse, sur le sable qui borde le rivage des eaux. Il y a
une espèce dont on a dit qu’elle couroit sous les eaux mêmes , Sans
nager. La larve n’est point connue.
N°.
EE À PH R'É.
©
monnaie
É EL ASBPE R E.
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE.
Antennes filiformes, de la lon-
gueur du corcelet, composées de
onze articles, dont le premier gros,
le second court, les autres presque
égaux et coniques.
Lèvre supérieure cornée , ar-
rondie , ciliée.
Mandibules cornées, avancées,
arquées , pointues, presque den-
tées.
Mächoires cornées , arquées,
très-pointues , ciliées intérieure-
ment.
Lèvre infèrieure presque mem
braneuse , étroite , pointue.
Six antennules filiformes , iné-
sales. Les antérieures plus courtes,
plus minces , biarticulées : articles
égaux , cylindriques. Les intermé-
diaires longues , quadriarticulées :
premier et troisième articles courts.
Les postérieures triarticulées : pre-
mier article petit, les autres longs
et cylindriques.
ÉLBEA PH R\VUNS
CHARACTER GENERIS.
Antennæ /iliformes, thoracis
longitudine , undecimarticulataæ,
articulo primo crassiori , secundo
breviori , aliis subconicis , æqua-
libus.
Labium superius corneum , ro-
tundatum , ciliatum.
Mandibulæ corneæ, porrectæ,
arcuatae, aculae , subdentatae.
Maxillæ corneæ , arcuatæ,
acutae , intus ciliatae.
Labium i7ferius submembrana-
CEUIL ; ANQUSEUNL ; ACULÉUTR.
Palpi sex filiformes ,
quales. Anteriores tenuiores , bre-
1714e-
viores , biarticulati : articulis ae-
qualibus , cylindricis. Medii lon-
giores, quadriarticulati : articulo
primo tertioque brevissimis. Pos-
teriores triarticulati : articulo pri-
mo breviori, aliis longioribus, cy-
lindricis.
Ai
4. N°34 DELL À P HR E.
————
ETS P'APONNE.S.
1. ELAPHRE riverain.
Erararus riparius: Pl. 1. fig 1. à. bc. d.e.
E. D’un vert bronzé; élytres avec des taches rondes , enfoncées.
E. Viridi-æneus, elytris punctis latis excavatis. Fas. Syst. Ent. pag. 227.
n°. 1. — Spec. ins: tom. 1. pag. 287. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 187.
m°. 1.
Cicindela riparia. Lrn. Syst. Nat. pag. 658. n°. 10. — Faun. Suec. n°. 749:
— It. Oelland. 38. 121.
Buprestis viridi-æneus , elytris punctis latis excavatis mammillosis. Gxorr.
ins. tom. 1. pag. 186. n°. o.
Le Bupreste à mamelons. Grorr. ib.
Cicindela viridi - ænea , maculis rotundis excavatis griseo - viridibus. Dec.
Mém. ins. tom. 4. pag. 117. n°. 4. pl. 4. fig. o.
Scarabæus parvus inauratus. Lisr. Scar. angl. pag. 385. tit. 12.
Scmazrr. Icon. ins. tab. 86. fig. 4.
Suzz. Hist. ins. tab. 6. fig. 13.
Cicindela riparia. Scranx. Enum. ins. aust. n°. 559.
Elaphrus riparius. Ross. Faun. etr. tom. 1. pag. 193. n°. 477.
Cicindela riparia. Vie. Ent. tom. 1. pag. 325. n°. 6.
Buprestis riparius. Fourc. Ent. par. 1. pag. 5o:tn°.134
Est admoddm parvus, vix duo semina orizæ æquans. Os prominens. Caput,
thorax, abdomen, femora (non tibiæ), pedes ex auro et cupro nitentia.
Oculi nigri , prominentes. Thorax angustus, teretiusculus. Elytra viridi-
ænea, punctis latis excavata ; in medio singuli puncti excavati punctum pro-
minens. Puncta majora excavata connectuntur longitudinaliter linea elevata
nigricante : quum superficies sit virescens , sed punctorum fundus æneus , ex-
surgit singularis color. Lix.
‘Il a près de quatre lignes de long. Les antennes sont noirâtres , fi-
liformes , de la longueur du corcelet. Le corps est d’une couleur
bronzée , un peu cuivreuse , plus ou moins foncée. Les yeux sont noirs,
arrondis , saillans. La tête et le corcelet sont pointillés. Les élytres ont
des taches rondes, enfoncées, un peu mamelonées. Les cuisses sont
de la couleur du corps ; les jambes sont d’un brun ferrugineux , et les
tarses sont noirs.
Il se trouve dans toute l’Europe , sur le bord des mares, des étangs.
N°34 GBRAPHRE. 5
2. EcAP#RE paludier.
ErzaPrurus paludosus. Pl. 1. fig. 4. a. b.
E. D'un vert bronzé; élytres avec des taches enfoncées et deux
points élevés , cuivreux.
E. Viridi-æneus , elytris punctis latis excavatis, punctisque duobus eleyatis
cupreis.
Similis omnind Elaph. ripario , at tamen differt ; pauld minor. Corpus vi-
ridi-æneum. Elytra punctis impressis punctisque duobus elevatis ad suturam
cupreis.
Il ressemble beaucoup au précédent, mais il est un peu plus petit.
Les antennes sont filiformes, noirâtres, d’un vert bronzé à leur base.
Le corps est d’un vert bronzé. La tête et le corcelet sont légèrement
chagrinés. Les élytres sont légèrement chagrinées, et marquées de
points ronds , enfoncés , cuivreux : on remarque aussi un point élevé,
cuivreux , lisse, brillant, de chaque côté de la suture. Les pattes sont
d’un vert cuivreux , avec les jambes d’un brun ferrugineux.
Il se trouve aux environs de Paris , sur le bord des étangs
3. EczApHrt caraboïde.
EzaPrHRrus caraboides. PI. 1. We 5. a. b.
E. Bronzé ; corcelet et élytres finement pointillés.
E. Aneus nitidus, thorace elytrisque punctatis.
Cicindela caraboides , thorace cordato hemisphærico, marginato ; elytris
nigro-æneis punctis copiosis impressis. ScHranrx. Enum. ins. aust. n°. 360.
Elaph. ripario minor et angustior. Antennæ nigro-æneæ. Oculi prominuli
nigri. Corpus æneum. Thorax cordatus , dorso canaliculato. Elytra æneo cu-
preoque variegata, minutissimè punctata , punctisque majoribus impressis
vershs marginem. Pedes ænei, tibiis fusco-ferrugineis.
Il est plus petit et il a une forme plus étroite que lElaphre rive-
rain. Les antennes sont filiformes , un peu plus longues que le cor-
celet, d’un noir bronzé. Les yeux sont noirs, arrondis, saillans. Le
corps est d’un vert bronzé. Le corcelet est en cœur, et marqué d’une
ligne longitudinale enfoncée. Les élytres sont finement pointillées,
presque chagrinées , bronzées , avec quelques reflets cuivreux : onre-
marque ; vers le bord extérieur, une suite de points enfoncés, assez
gros. Les pattes sont de la couleur du corps, et les jambes sont d’un
brun ferrugineux.
6 N°34 MENL:A:P HÔR'E.
Il se trouve en Europe.
Du Cabinet de M, Bosc.
4. Erapure litoral.
ÆErzsaPpmruvs litoralis. Pl. 1. fig. 7. a. b.
-E. D'un vert bronzé; élytres avec des stries pointillées et deux
points enfoncés sur chaque.
E. Viridi-æneus , elytris striato-punctatis punctisque duobus impressis.
Carabus speculifer. Vorr. Coleopt. pars 1. tab. 36. fig. 1.
Buprestis fusco - æneus , elytris striatis, punctis duobus impressis. GEorr.
ins. tom. 1. pag. 1058. n°. 35.
Le Bupreste bronzé à deux points enfoncés. GEorr. 1b.
Buprestis stagnorum. Founc. Ent. par. 1. pag. 51. n°. 40.
Elaph. aquatico pauld major. Corpus viridi-æneum , nitidum. Thorax mar-
ginatus, canhaliculatus. Elytra striato - punctata, dorso punctis duobus im-
pressis. Corpus subtùs pedesque nigro-ænea nitida.
Il est un peu plus grand que l’Elaphre aquatique. Tout le dessus
du corps est d’un vert bronzé, brillant. Le dessous et les pattes sont
d’un noir bronzé très-brillant. Les antennes sont filiformes, un peu
plus longues que le corcelet. Les antennules intermédiaires et posté-
rieures ont le dernier article mince et court. Le corcelet est rebordé et
cannelé. Les élytres ont des stries pointillées , et chacune a deux
points enfoncés , vers la suture.
Il se trouve aux environs de Paris, sur les bords de la Seine.
b. ELAPHRE aquatique.
EraPnrus aguaticus. Pl. 1. fig. 6. à. D:
E. Bronzé luisant; partie antérieure de la tête striée.
E. AEneus nitidus, capite anticè striato.
Elaphrus aguaticus æneus nitidus , capite striato. Far. Syst. Ent. pag. 227.
n°. 4. — Sp. ins. tom. 1. pag. 288. n°. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 188. n°. 4.
Cicindela aquatica. Lin. Syst. Nat. pag. 658. n°. 14. — Faun. Suec. Ed. 2.
n°752.
Buprestis fusco-ænea glabra nitida ; thorace submarginato. Lin. Faun. Suec.
ed. 1. n°. 558.
Buprestis fusco-æneus, capite profundè striato , elytrorum stria prima re-
motissima. Grorr. ins. tom. 1. pag. 197. n°. 31.
Le Bupreste à tête cannelée. Georr. ib.
NASA EI À PH RE. 7
Vorr. Coleopt. tab. 36. fig. 25.
Cicindela pusilla. ScxreBer. ins. 6.
Cicindela aquatica. ScHRANK. Enum. ins. aust. n°. 361.
Lisr. mut. tab. 31. fig. 13.
Buprestis aquaticus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 5o. n°. 36.
Cicindela aquatica. Vrzz. Ent. tom. 1. pag. 325. n°. 10.
Antennæ filiformes , thorace pauld breviores , fuscæ , articulis primis rufes-
centibus. Corpus æneum nitidum. Caput magnum antice striatum. Oculi valdé
prominuli. Thorax punctatus. Elytra striato-punctata , stria prima remotis-
sima. Pedes corpore concolores , tibiis fusco-rufescentibus.
Il est deux ou trois fois plus petit que l’Elaphre riverain. Les an-
tennes sont filiformes , presque de la longueur du corcelet , noirâtres,
avec les premiers articles d’un brun ferrugineux. Tout le corps est
bronzé, luisant. Les yeux sont arrondis, saillans, La partie anté-
rieure de la tête est striée. Le corcelet est pointillé , un peu plus large
que long. Les élytres ont des stries pointillées au milieu, et sont lisses
vers le bord postérieur et vers la suture. Les cuisses sont de la couleur
du corps , et les jambes sont d’un brun ferrugineux.
Il se trouve dans toute l’Europe , dans les endroïts un peu humides.
6. ELAPHRE semiponctué.
ELarHrus semipunctatus. Pl). fis. 3. a. b.
E. Bronzé, très-luisant; élytres pointillées , lisses vers la suture.
E. AÆneus nitidus, elytris punctatis dorso glaberrimo. Far. Syst. Ent.
pag. 227. n°. 5. — Sp. ins. tom. 1. pag. 288. n°. 5. — Mant. ins. tom. 1.
pag. 165. n°. 5.
Cicindela sériata ænea nitidissima, capite striato : elytris dimidio striatis
punctatis : intüs lævibus. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 118. n°. 5.
Elaphrus semipunctatus. Ross. Faun. etr. tom. 1. pag. 194. n°. 470.
Statura et summa affinitas Elaph. aquatici. Corpus totum æneum , nitidum.
Elytra striato-punctata , in medio ad suturam quasi polita, glaberrima. Pedes
nigri. Fas.
Il ressemble beaucoup à l’Elaphre aquatique, dont il n’est peut-être
qu’une variété. Les antennes sont filiformes , noires, d’un brun fer-
rugineux à leur base. Le front est strié. Le corcelet est pointillé. Les
élytres ont des stries pointillées, et sont très-lisses vers la.suture. Tout
8 NOMME L. À PH RE
le corps est d’une couleur bronzée , très-brillante. Les pattes sont noi-
râtres, avec les jambes d’un brun ferrugineux.
Il se trouve dans presque toute l'Europe, dans les lieux humides.
7. EcaApure flavipède.
Erapnrus flavipes. Pl. 1. fig. 2. à. b.
E. Bronzé ; élytres mélangées de bronzé et d’obscur ; pattes jaunes.
E. Obscurè æneus , elytris subnebulosis, pedibus luteis. Fas. Syst. Ent.
Pa$--227. n0.2. — Sp. ins. tom. 1. pag. 287. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1.
pag. 197. n°. 2.
Cicindela flavipes. Lin. Syst. Nat. pag. 658. n°. 11. — Faun. Suec. n°. 750.
Buprestis cupreo viridique variegatus, punctis quatuor impressis, pedibus
pallidis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 157. n°. 32.
Le Bupreste à quatre points enfoncés. Gzorr. ib.
Cicindela capite thoraceque viridi-æneis , elytris pallidè fuscis nigro ma-
culatis, antennis pedibusque flavescentibus. Dec. Mém. ins. tom. 4. p. 110.
n°. 6.
Elaphrus flavipes. Ross. Faun. etr. tom. 1. pag. 194. n°. 480.
Cicindela flavipes. Vrzz. Ent. tom. 1. pag. 324. n°. 7.
Buprestis impressus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 51. n°. 38.
Statura et magnitudo ferè Elaph. aquatici. Antennæ fuscæ basi flavescentes.
Caputlæve. Thorax æneus, canaliculatus. Elytra æneo obscuroque variegata,
in singulo puncta duo impressa versbs suturam. Corpus subtùs nigrum. Pedes
flavi.
Il est un peu plus petit que lElaphre aquatique , auquel il res-
semble beaucoup. Les antennes sont filiformes , d’un brun obscur , avec
la base jaunâtre. La tête est bronzée , pointillée , sans stries. Le corcelet
est bronzé et rebordé , cannelé, en cœur. Les élytres sont finement
pointillées , presque chagrinées, avec deux points enfoncés , sur chaque,
vers la suture ; leur couleur est bronzée et nuancée de bronzé noirâtre.
Le dessous du corps est noir luisant, et les pattes sont jaunes.
Il se trouve dans presque toute l’Europe.
Fin du Tome second.
RES PE LA EE CE PR RSR
De l’Imprimerie du Cercze Socraz, rue du Théâtre François, n°. 4.
l
/
CESSE PE NE EE CP RE EE RE ASE SEE
RE ——
E X BPROTA T:I ON
D ES POTONRE TH ES 0 DMUOLAT O0! M ÆE AIT.
No. 9. DERMESTE. Prrancaenl.
Figure 1. 4. D. Parties de la bouche grossies, du Dermeste du lard.
02. D. du lard.n°-1:
2. a. D. ondé. n°. 11. — 2. b. id. grossi.
3. a. D. Souris. n°. 5. —— 3. 6. id. grossi.
4. a. D. brun. 9.— 4. 6. grossi.
5. a. D. vingt-points. 12.— 5. b. grossi.
6. a. D. Renard. 4.—6. b. grossi. — 6. c. id. grossi, vu en dessous.
7. a. D. trifascié. 13.—7. D. grossi.
Prancee dk
Figure 5. a D. carnivore. 2.—— 8. b. grossi.
9. a. D. cadavéreux. 3, — 9. b. grossi.
10. a. D. nébuleux. 7.— 10. b. grossi.
11. a. D. Pelletier. 10.—— 11. 4. grossi.
12. a. D. atre. 6.— 12. d. grossi.
13. a. D. destructeur. 8.— 15. 4. grossi.
14. a. D. scabre 17.—14. 6. grossi.
15. a. D. bordé. 18. ——. 15. 4. grossi.
16. a. D. bifascié. 14. — 16. b. grossi.
No. 10. NICROPHOREMMANcEELl.
Figure 1. a. Parties de la bouche du Nicrophore Fossoyeur. — 1. ô.
grossies.
1. c. N. Fossoyeur fem. 1. — 1. d. mâle. r.—e. dessous.
2. a. N. germanique. 3.— 2. b. dessous.
2. c. N. inhumeur. 4.— 2. d. var.— 2. e. dessous.
3 N. américain. 2.
Noter. OtiCLNER BEEN css. |.
Figure 1. a. Parties de la bouche grossies, du Bouclier lisse.
1. 6. B. lisse. 13.
2. B. échancré. 8.
3. a. B. thoracique. 5.— 3. 6. dessous.
4. B. atre. 12.
ÿ
Figure 5. B. marginal. 6.
6. B. piémontois. 16.
7. a. B. quadriponctué. 7.—— 7. b. dessous.
8. a. B. littoral. mâle. 2.— 8. 4. fem.
8. c. B. livide. 5.
9. a. B. américain. 4. — 9. 6. var.
Prancaez Il.
Figure 10. B. granulé. 10.
11. B. surinamois. 1.
12. B. sinué. 17.
13. a. B. ferrugineux. 20.—— 135. 2. srossi.
14. a. B. bordé. 21.— 14. 6. grossi.
15. B. lévicolle. 0.
16. B. oblong. 19.
17. B. raboteux. 16.
18. B. obscur. 14.
AMD:VB. atre. var. 15.
19. B. pointillé. 11.
20. B. inégal. 12.
No. 12 NITIDULE. Pranwcue I.
Figure 1. a. Antennes, bouche et pattes postérieures grossies , de la Nitidule
bigarrée.
. bigarrée. 2. — 1. c. grossie.
. bipustulée. 1. — 2 £. grossie.
. obscure. 5.— 3. 6. grossie.
. Colon. 16.— 4. 8. grossie.
- raccourcie. 4. —5. b. grossie.
sinuée. 6. — 6. b. grossie.
. striée. 19.—7. b. grossie.
NN ONORK OO D mn
SRRRRSRS
22222272
Pranwcnell.
Figure 8. a. N. discoïde. 21. — 8. 2. grossie.
9. a. N. unicolor. 24. — 9. 8. grossie.
10. a. N. variée. 15. — 10. 4. grossie.
11. a. N. bimaculée. 5. — 11. 8. grossie.
12. a. N. rayée. 17. — 12. 6. grossie.
13. N. fasciée. 7.
14. N. sanguinolente. 8.
15. a. N. marginée. 13. — 15. 6. grossie.
Figure 16.
Figure 17.
Figure
Figure
Figure
19.
1,
1.
D R"RUR
nnREwE
RRRRRRRRRREAR
212 2 212 2 2 2084
a.
-
immaculée. 14. — 16: 6. grossie.
PENCHE UT TT.
ondée. 18. —— 17. b. grossie.
Z Z
. bordée. 51.— 18. 4. grossie.
quadriponctuée. 10.— r9. à. grossie.
bronzée. 25. — 20. b. grossie.
. pédiculaire. 28. — 21. 4. grossie.
quadripustulée. 9.— 22. 4. grossie.
estivale. 23. — 23. b. grossie.
. dix-points. 1%. — 24. b. grossie.
quadrimouchetée. 11. — 25. 4. grossie,
. lunulée. 29. — 26. b. grossie.
Puce. 30.— 27. b. grossie.
jaunâtre. 22. — 26. 4. grossie.
Prancue I V.
dorsale. 32.— 29. 4. grossie.
verdâtre. 26.— 30. 6. grossie.
Lo]
. atre. 27. — 31. b. grossie.
Z 2 2 2
fervide. 20.——32. 4. grossie.
Nora DR RTE PE RAUN € He,
Antennes , bouche et pattes antérieures grossies , du Byrrhe
pilule.
B. pilule. 1.
B. fascié. 2.
B. bronzé. 6. —5. 6. grossi.
B. tout-noir. 3. — 4. 4. srossi.
B. dorsal. 4 — 5. 4. grossi.
B. varié. 5.—6. 6. grossi.—6. c. dessous—6. 4 dess.
grossi.
SUITE DE LA PLANCHE
B. fasciculé. 7.— 7. 8. grossi.
B. strié. 8. — 8. &. grossi.
B. picipède. 9. — 9. 4. grossi.
B. pygmée. 10.— ro. 4. grossi.
No. 14 ANRT AVR FE NE. Pirancær 1.
Antennes et bouche grossies, de l’Anthrène destructeur.
iv
Figure ‘1. 6. À. destructeur. 3.—> 1. c. grossi. -
2. a. À. fascié. 2.—2. D. grossi. — 2. c. dessous. — 2. d. dess.
grossi.
a. À. obscur. 5.—3. 6. grossi.
. À. brodé. 1.— 4. 6. grossi.
a. À. ondé. 4. ——56. b. grossi.
D 0
S
Ne. 15. SPHÉRIDIE Prancue, 0
Figure x. a. Antennes, bouche et pattes du Sphéridie scarabéoïde.
1. 4. S. scarabéoïde. 1.—— 1. c. grossi. — 1. d. dessous. — :. e.
dess. grossi.
2. a. S. huméral. 8. — 2. &. grossi.
3. a. S. marginé. 4.— 3. b. grossi.
4. a. S. mélanocéphale. 9.— 4. à. grossi.
Prancue#ell.
Figure 5. a. S. atôme. 14. — 5. b. grossi.
6. a. S. hémorhoïdal. 10.— 6. &. grossi.
7. a. S. ruficolle. 11.—7. b. grossi.
8. a. S. uniponctué. 5.— 8. b. grossi.
9. a. S. obscur. 12. — 9. b. grossi.
10. S. dytiscoïde. 5.
11. a. S. bipustulé. 2. — 11. b. grossi.
12. a. S. lugubre, 7. — 12. b. grossi.
13. a. S. testacé. 13.—— 13. à. grossi.
No OZ R LL LA ENT TPE PIE NICE E TL
Figure 1. a. Antennes, bouche et pattes de la Vrillette marquetée.
1. 4. V. marquetée. 1.— 1. c. grossie. — 1. d. dessous. — 1. e.
dess. grossi.
2. a. V. marron. 3.— 2. b. grossie.
3. a. N. lisse. 10. — 3. 6. grossie.
4. a. N. opiniâtre. 2.— 4. b. grossie.
Pr AN CC ae
Figure 5. a. N. bidentée. 9.—5. 4. grossie. — 5. c. grossie et vue de côté.
6. a. V. brune. 4. — 6. b. grossie.
7. a. N. striée. 6. —7. 6. grossie.
8. a. V. molle. 5.—8. b. grossie.
9. a. V. de la farine. 8. — 09. b. grossie.
10, a. V. tricolor. 7.— 10. b. grossie.
N°. 17:
Figure
Figure
Figure
NSmE WE» 7
RRRSS
À
RER 6 À SLR
8 88 RER 8
N°. 17. PTINE. Prancue ll.
. bouche grossie , du Ptine voleur.
P. voleur. 3.——1- €. grossi.
P. Scotias. 9. — 2. 6. grossi.
P. larron. 4. — 3. b. grossi.
P. impérial. 2.— 4. b. grossi. — 4. c. dessous. — 4. d. dess.
gosssi.
P. spinicorne. 10.—5. b. grossi.
P. germain. 5. — 6. b. grossi.
P. pubescent. 1.— 7. b. grossi.
PzraAncue Il.
. P. rufipède. 7.—8. 6. grossi.
P. testacé. 8. — 9. b. grossi.
. P. bident. 6.— 10. b. grossi.
No. 17 bis. PTILIN. Prancue I.
. bouche grossie, du Ptilin pectinicorne.
. P. pectinicorne, mâle. 1. — 1. c. grossi. — 1. d. vu de côté.
— 1. €. grossi. — 1. f. fem.— 1. g. grossie.
No. 18. ZPS. Prancuxe Il.
. bouche grossie, de l’Ips silloné.
I. silloné. 1.— 1. c. grossi.
I. taxicorne. 15.—2. 6. grossi.
I. cellerier. 13. — 3. 4. grossi.
I. unidenté. 12.— 4. b. grossi.
I. oblong. 8.—5. 6. grossi.
I. monile. 2.— 6. 6. gressi.
I. tarière. 4. — 7. b. grossi.
Prancue Il.
I. unicolor. 16.—8. &. grossi.
I. crénelé. 6.— 9. 6. grossi.
I. resserré. 5.— 10. 4. grossi.
I. atténué. 11.— 11. 4. grossi.
I. picipède. 7.— 12. 6. grossi.—12. €. var.— 12. d. grossie.
I. fromentier. 14.— 13. b. grossi. — 13. c. var. — 13. d.
grossie.
b
V)
Figure
Figure
Figure
Figure
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24
+ be À
S
Sn
8 R a SR
BSR RAR
SR ‘:
I. bicolor. 17. — 14. à. grossi.
I. alongé. 9. — 15. 6. grossi.
I. cylindrique. 10.— 16. 8. grossi.
I. linéaire. 3. — 17. 6. grossi.
Pr ANNICRRE UT.
I. ruficorne. 18. — 18. 6. grossi.
I. rugicolle. 19. — 19. 6. grossi.
I. transversal. 20.— 20. D. grossi.
I. enfoncé. 21.— 21. 2. grossi.
I. nain. 22.— 22. b. grossi.
I. du Carex. 23. — 23. 6. grossi.
I. du fumier. 24. — 24. D. grossi. — 24. ©. var. — 24. d.
grossie.
No. 19. TROGOSSITE. Prancue I.
. antennes et bouche grossies, du Trogossite bleu.
blau. 1.— 1. c. dessous. — 1. d. variété.
. mauritanique. 2.— 2. b. grossi.
. cuivreux. 3.
. Strié. 4.
. verdâtre 5.
No. co. SCAPHIDIE. Prancues I.
bouche grossie, du Scaphidie quadrimaculé.
S. quadrimaculé. 1.— 1. c. grossi.
19: quadripustulé. 2.— 2. b. grossi.
. S. immaculé. 3. — 3. 6. grossi.
. $. agaricine. 4. — 4. b. grossi.
No. 21. MÉLYRE. Prancus I.
. antennes et bouche grossies, du Mélyre vert.
vert. 1.—— 1. c. dessous. — 1. d. var.
. quadrimaculé. 11. — 2. b. grossi.
. noir. 3.— 3. b. grossi.
. aulique. 6.
. pubescent. 4. — 5. 6. grossi.
. rayé. 7.— 6. b. grossi.
. abdominal. 2.
TE -
Figure 8.
Figure
Figure
Figure
Figure
Figure
8.
13.
I.
I.
I.
I.
PranwcuaEz II.
a. mandibules , mâchoires et antennules antérieures grossies ,
du Mélyre'atre.
d. M. atre. 9.—8. c. mâle grossi. —8, c. d. e. patte. —8. c.
f. tarse. — 8. e. fem. grossie.
a. mâchoires et antennules antérieures du Mélyre vert, repré-
sentées inexactement dans la Planche précédente.
a. M. bleuâtre. 8. — 9. 4. grossi. — 9. c. vu de côté. — 9. d.
grossi.
. a. M. velu. 10.— 10. 4. grossi.
“a MANCUé No rer: grossi.
. a. M. plombé. 12.— 12. 6. grossi.
PiL AN CR END:
. floral. 13. — 13. 6. grossi.
. bronzé. 14.— 14. b. grossi.
. testacé. 15.— 15. 8. grossi.
. flavipède. 16. — 16. &. grossi.
. douteux. 17.— 17. b. grossi.
)
ss
No. 22. TILLE, Prancues ll.
a. antennes et bouche grossies, du Tille alongé.
T. alongé. 1.—1. c. grossi.—r1. d. dessous.—1. e. dess. grossi.
a. T. serraticorne. 2.—2. D. grossi.—2. c. vu de côté. — 2,
d. grossi.
>
N°. 23. DRILE. Prancue. I.
a. antennes et bouche grossies , du Drile jaunûâtre.
6. D. jaunâtre. 1.— 1. c. grossi. — 1. d. dessous. —r. e. dess.
grossi.
N°. 24. OMALISE. Pranene I.
a. antennes et bouche grossies, de lOmalise sutural.
6. O. sutural. 1.— 1. c. grossi.— 1. d. dessous. — 1. e. dess.
grossi.
N°. 25. LYMEXYLON. Prancaezl.
. a. bouche grossie, du Lymexylon dermestoïde.
b. L. dermestoïde. 1,— r, c. dessous. —1. 4. var.
vi)
Figure
Figure
Figure
Figure
Figure
2.
mu 0
Sos SR
14.
DE WP nn
SJ
L. printanier. 2.
. L. barbu. 3.— 3. 4. grossi.
. L. naval, mâle. 4.—4. b. fem.
. L. muselier. 5.——5. à. grossi.—5. c. dessous. — 5. d. dess.
grossi.
No. 6. TÉLÉPHORE. Prancue Il.
a. bouche grossie, du Téléphore ardoisé.
8. T. ardoisé. 1.——1. c. vu de côté.
a. T. thoracique. 10.— 2. b. grossi.
a. T.atre. 12.——3. d. grossi.
a. T. fuscicorne. 9.— 4. b. grossi.
a. T. pallipède. 13.— 5. 4. grossi.
a. T. nain. 19.——6. à. grossi.— 6. c. var.— 6. d. grossie.
Prawcue. Il.
T. mélanocéphale. 5.
T. livide. 2.
. T. pâle. 14. — 9. b. grossi.
. T. obscur. 3.— 10. 6. grossi.— 10. c. yar. — 10 d. grossie.
T. bimaculé. 8.
. T. bimoucheté. 18.— 12. à. grossi.—12. c. var.—12. d. grossie.
T. émeraude. 6.
Prancues. III.
a. T. fascié. 20. — 14. 8. grossi.
a. T. nain. var. 19.— 15. 6. grossie.
a. T. biponctué. 16. — 16. b. grossi.
a. T. latéral. 15. — 17. 8. grossi.
T. flavipède. 7.
a. T. testacé. 11. — 19. 8. grossi.
a. T. Puce. 17.— 20. 0. grossi.
T. mélanure. 4.
No.27. MALACHIE. Prancnes di.
a. antennes et bouche grossies, de Malachie bipustulé.
6. M. bipustulé. 3. — 1. c. grossi.
a. M. fascié. 12. — 2. 6. grossi.
a. M. pédiculaire. 8.—3. 4. grossi.
a. M. rougeâtre. 1. — 4. b. grossi.
a. M. pulicaire. 9. — 5. 6. grossi.
Prancre Il.
jÆ
Prancxe ll.
Figure 6. a. M. bronzé. 2.—6. 6. grossi. — 6. c. dessous. — 6. d. dess.
grossi.
7. a. M. pallipède. 14. — 7. 6. grossi.
8. a. M. lobé. 15. — 8. &. grossi.
9. a. M. ruficolle. 10. — 9. 6. grossi.
10. a. M. thoracique. 11. — 10. &. grossi.
11. a. M. équestre. 13. — 11. à. grossi.
Péri NtcrHSE MIE
Figure 12. a. M. élégant. 4. — 12. 8. grossi.
13. a. M. sanguinolent. 7.— 15. &. grossi.
14. a. M. vert. 6. — 14. 6. grossi.
15. a. M. céphalote. 16. — 15. 8. grossi.
16. a. M. tête-blanche. 17. — 16. 8. grossi.
17. a. M. prolongé. 18.— 17. 6. grossi.
18. a. M. marginelle. 5.— 18. 8. grossi.
19. a. M. flavipède. 19.— 19. 8. grossi.
No: 20. LAMPYR FER ANCEEN
Figure 1. a. bouche grossie, du Lampyre luisant.
1. 2. D luisant «mâle. 1.—1. ct 4em.-—1. 7. var fem.
2. L. lumineux, 2.
3. L. maculé. 5.
4. L. glauque. 4.
5. b. L. mauritanique, mâle. 5.-=—5, c. fem.——5. à. var. mâle.
6. L. Hesper. 6.
7. L. enflammé. 7.
8. L. pensylvanique. 8.
Prancuxe Il.
Figure 9. a. L. fulgide. 9. — 9. 6. dessous.
10. L. pâle. 10.
DT L. pyrale. 11.
12. a. L. italique. 12.—— 12. 6. yar.— 12, c. dessous. — 12. d. fem.
13. L. obscur. 13.
14. L. éclatant. 14.
15. L. nitidule. 19.
16. L. marginé. 17.
17. L. du Cap. 18.
x
Figure 18. a. L. japonois. 19.— 18. à. dessous.
19. L. brillant. 20.
PREVANNOGUHCE. LI T.
Figure 20. L. rayé. 21.
21. a. L. caligineux. 16. — 21. 6. dessous.
22. L. bordé. 22.
23. L. livide. 23.
24. a. L. occidental. 24. — 6. dessous.
25. a. L. hémiptère. 25.—25. 6. grossi.
26. L. flabellicorne. 26.
27. L. plumeux. 27.
20. L.atre. 26.
29. a. L. thoracique. 29.—29. 6. var.
30. L. fauve. 30.
No 29 IPN CUS A PL ARICHEUNT:
Figure 1. a. Bouche grossie, du Lycus sanguin.
. bd. L. sanguin, fem. 1.— 1. c. mâle.
1
2. L. large. 2.
3. L. emmantelé. 5.
4. L. rostré. 7.
5: L. dentelé. 4.
6. L. muselier. 6.
7. L. réticulé. 5.
ô. L. fascié 6.
9. a. L. bicolor mâle. 9.— 9. 6. fem.
10. © L. tricolor: 10.
11. L. ponctué. 11.
12. L. nigripède. 12.
13. L. nain. 15.
14. L. serraticorne.
No 30. M EL, A STS: Prancs:ertl
Figure x. 4. Bouche grossie, du Mélasis buprestoïde.
1. b. M. buprestoïde. 1. — 1. c. grossi. — 1. d. dessous. —— 1.e.
dessous grossi. — 1. f. var.—— 1. g. grossie.
No. 30. bis. CÉBRION.Praxcusl.
Ligure 1. a. Mâchoires et antennules antérieures grossies, du Cébrion lon-
gicorne.
Figure
Figure
Figure
=.
1. 6. C. longicorne. 1.— 1. c. dessous.
2. a. Antennes et bouche grossies, du Cébrion brévicorne,
2. b. C. brévicorne. 2. — 2. c. dessous.
No Smet A'U PIN: Pranceues I.
1. a. Bouche grossie, du Cébrion longicorne.
Les mâchoires étant inexactes, on les a fisgurées de nouveau à la Plan-
che Cébrion.
1. bd. Cébrion longicorne. — 1. c. var.
2. a. Bouche grossie, du Taupin strié.
2. b. T. strié. 11. — 2. c. dessous.
3. a. T.sutural. 17.—3. 6. var. — 35. c. dessous — 3. d. var.
4. T.pectinicorne , mâle. 26.
52 T. fascié. var. 39.
6. T. hématode. 52.
7. T. sanguin. 535.
8. Mélasis buprestoïde.
Pr AN C H ENS
9. a. Bouche grossie, du Taupin nébuleux.
. verdoyant. 12.
9. 6. T. nébuleux. 29.
10. a. T. sillonné. 9. — 10. 6. dessous.
11 T. charbonnier. 24.
12 0001. senmanique. 27.
13. a. T. bipustulé. 69.— 15. 4. peu grossi.
14. a. T. lumineux. 15.
14. b. T. phosphorique. var. 14.
15. T. canelle. 16.
16. T.rhombifère. 25.
17. T. flavipède. 37.
18. T. maculé. 18. 4
ais
TE
. phosphorique. 14.
Pér AN GC He tie
21. T. fuscipède. 20.
22. T. marqueté. 30.
23. T. cantharoïde. 47.
24. T. thoracique. 59.
25. T. marron. 51.
26. T. varié. 40.
Xi)
Figure 27. T. fuligineux. 32.
28. T.flagellicorne. 1.
29. T. marginé. 45.
30: T. brun. 58.
31. T. sputateur. 56.
32. T. linéé. 65.
33. T. soyeux. 51.
34. a. T.oculé. 6. — 34. b. dessous.
35. T. ferrugineux. 22.
PATÉAUN CRE LV:
Figure 36. a. T. mélanocéphale. 55.— 3. 4. grossi.
37. a. T. noté. 67. — 37. b. grossi.
38. a. T. gentil. 73.— 38. b. grossi.
39. a. T. triste. 64. — 59. . var.
40. T. porte-croix. 41.
41. a. T. filiforme. 65.— 41. 6. grossi.
42. a. T. ensanglanté. 61.— 42. 6. grossi.
43. T. brillant. 8.
PLANCHE V.°
Figure 44. a. T. crucifère. 74.— 44. b. grossi.
45. a. T. bimaculé. 70.— 45. à. grossi.
46. T. fascié. 30.
47. T. inégal. 25.
48. a. T. sanguin. 55.
48. 6. T. harnaché. 54.
49. T. tricolor. 4.
5o. T. cuivreux. 60.
Br. T. marron, mâle. 61.
52. T. livide. 45.
53. Htatre: 23.
54. T. mésomèle. 44.
99° T. verdoyant. 12.
56. T. fasciculaire. 2.
57. T. luride. 19.
Prancue VI.
Figure 58. T.alongé. 57.
4. 6. T. pectinicorne, fem. 26.
59. T. bimoucheté. 66.
60.
Figure
Fiaure
60.
61.
62.
65.
64.
65.
Figure 29.
Figure
NONEWEE
8 &
SHHHHH
SI
SSH
5 A
8
CES
EH © © © EE EE
xii}
. du Chêne. 72. — 60. &. grossi.
. ruficolle. 60. — 61. 6, grossi.
. nain. 76. — 62. d. grossi. — 62. a. var. — 62. 6. grossie.
.rayé. 5.
. louche. 7.— 64. b. var.
noir. 34.
Prancue VII.
. pyroptère. 45.
- linéaire. 46.— 67. b. var.
. varié. 40.
soyeux. 51.
spécieux. 3.
. marqué. 68.— 71. 6. grossi.
. rufipède. 62.—72. 6. grossi.
- bordé. 75.— 73. d. grossi. — 73. à. var. — 73. 8. grossie.
. à côtes. 10.
Prancue VIII.
. marginé. 43.
. érugineux. 42.
fE
à
T'. obscur. 35.
T. ceint. 56.
T. enflammé. 15.
T. quadrimaculé. 21.
T. latéral. 71. — 80. 6. grossi.
T. longicolle. 49.—— 81. 6. var.
T. testacé. 36.
T. bronzé. 28.
T. sinué. 77. — 84. b. grossi.
15
clavicorne. 78.—— 85. 4. grossi.
Nc. 3 BUPRESTE. Priancue I.
- Tête, antennes et bouche grossies, du Bupreste géant.
. géant. 3.
. émeraude. 44.
. oculé. 31.—— 3. à. dessous.
. Mariane. 41.
. trilobé. 46.
. d'André. 68.
. trilobé. var. 46.
iv
Prancuzæ IL
Figure 8. a. Bouche grossie, du Bupreste chrysis.
8. d. B. chrysis. 27. — 8. e. dessous.
8. b. B. marrou. 28.——8. c. dessous.
9. B. collier-bleu. 6.
10. a. B. triponctué. 53. — 10. b. dessous.
11: B. cyanicorne, fem. 96.
12 B. rubis. 97.
13. a. B. du Saule. 108.—— 13. &. peu grossi.
14. a. B. nain. 118.— 14. b. peu grossi.
19. B. déprimé. 49.
B
. pubescent. 71.
Piava n © næe-IIT
Figure 17. a. Bouche grossie, du Buprestre bande-dorée.
17-00: B- bande-dorée. 4. — 17. c. dessous. — 17. d. var.
18. a. B. velu. 75.— 18. 8. dessous. — 18. c. var.
19. B.velu-Œvar. 75.
20. B. cyanicorne. mâle. 96.
21. B. ensanglanté. 62.
| 22. B. rustique. 90.
23. a. B. des Ombellifères. 112.— 23. . peu grossi.
24. a. B. dilaté. 77.— 24. b. dessous.
25e B. raboteux. 76.
PLANCHE VW.
Figure 27. a. Tête, antennes et bouche grossies, du Bupreste Ténébrion.
. B. Ténébrion. 61.
28. a. B. interrompu. 30.-—— 28. 4. dessous. — 28. c. var.
29. B. de la Ronce. 99.
30. B. neuf-taches. 63.
D
NI
©
31. B. cicatrisé. var. 8.
32. B. fastueux. var. 7.
33. B. enflammé. 37.
34. a. B. pigmée. 119.—34. b. peu grossi.
35. B. indigo. 23.
36. B. huit-taches. var. 36.
37. B. tomenteux. 74.
36. 8. B. fasciculé. 70.—— 38, c. var.——38. a. var.
Pie ANiC HE. N.
Figure 39. B.iris. 59.
40. a. B. linéaire. 96. — 40. b. grossi.
41. a. B. bandé. var, 65.— 41. 6. var. — 41. €. dessous. — 41.
var. — 41. e. var. — 41. f. dessous.
42. a. B. enfoncé. 56. — 42. b. grossi.
43. B. noble. 55.
44. B. frontal. 57.
45. a. B. éclatant. 54. — 45. b. dessous.
46. B. pointu. 88.
47- B. maure. 19.
48. B. ténébreux. 82.
49. a. B. bandé. 65. — 49. 6. peu grossi.
bo. B.joyeux. 107.
B
. bordé. 89.
Péri a nc H EE
Figure 52. a. B. sternicorne. 29.
52. b. B. chrysis. var. 27.
53. a. B. uni. 132. — 53. 4. dessous.
54. B. chrysostigmate. 89.
55. B. villageois. 25.
56. a. B. biponctué. 66.— 56. &. peu grossi.
57. B. bronzé. 15,
58. a. B. moucheté. 94. — 58. 6. dessous.
59. a. B. bossu. 61.—— 59. b. dessous. — 59. c. vu de côté.
G». B. marginal. 12. :
61. a. B. maculé, var. 35.— 61. 6. dessous.
62. a. B. sutural. 95. — 62. b. dessous.
63. a. B. ventru. 43. —— 63. b. dessous.
B
. rouillé. 78.
Per a NN CH E VAE
Figure 65. a. B. discoïde. 113. — 65. peu grossi.
66. B. large-col. 93.
67. B. orné. 64.
68. B. carié. 80,
69. B. brillant. 5.
7o. B. farineux. 42.
71. B. triste. 65.
XV)
Figure 72. B. modeste. 51.
73 B. rufipède. 14. — 73. b. dessous.
7Â. B. porte-croix. 105.
75. B. deux-points. 104.
76. B. pointillé. 11.
77. B. strié. 13.
PYE TA NAGER EN NAN
Figure 78. a. B. chanbeant. 2.— 78. &. dessous.
79. B. sibérien. 91.
80. B. rayé. 33.
81. B. fastueux. 7.
82. B. décoré. 17.
83. B. luride. 21.
84. B. cicatrisé. 6.
89. B. variolé. 69.
86. B. unidenté. 1.
87. B. tricuspidé. 34.
86. B. obscur. 85.
89. B. élégant. 45.
90. B. bioculé. 86.
01. B. unicolor. 84.
Prancue IX.
Figure 92. . fascié. 22.
B
93. B. doré. 40.
94. B. charmant. 153.
95. B. porte-or. 10.
96. B. nègre. 5o.
97. a. B. pectoral. 102.—— 97. 6. grossi.
98. B. surdoré. 18.
99. B. reluisant. 16.
100 B. agréable. 67.
101 B. ruficolle. 106.
102 B. alongé. 52.
103 B. chevalier. 9.
B
. cyanipède. 48.
PVA IN CHE. X.
Figure 105. B. purpurin. 25.
106. B. lugubre. 70.
107
Figure
Figure
Figure
107.
108.
61.
109.
110.
111.
112.
119:
114.
115.
116.
117.
65.
SI
HD EE D EE ti & & © &
RES R
E to ty tr té ù tu tu to tr
& Et EE & EE tn
xvi)
pensif. 101.
. latéral. 87.
maculé. 35.
. hémorrhoïdal. 47.
qadrimaculé. 103.
sinué. 100.
. verdelet. 32.
. autrichien. 20.
ponctué. 24.
équinoxial. 75.
échancré. 117. — 116. 6. grossi.
. quadriponctué. 110.-— 117. 4. grossi.
. discoïde. 113.
PAT ENIC dE Xl
. biponctué. 111.— 118. 4. grossi.
. nitidule. 109. — 119. ô. grossi.
métallique. 92.
. fémoral. 6o.
. l'Onoporde. 72.
. bifascié. 58.
. fulgide. 38.
bleu. 114.
. huit-taches. 36.
Vert DI0- 127: b. — grossi.
. amethyste. 115.— 128. 4. srossi.
Per'ANN CC HE XD
perlé. 128.
. ceint. 127.
. de la Chicorée. 129. — 131. à. grossi.
. bleu. 130.— 132. 6. grossi.
. pusille. 131.— 135. 8. grossi.
. scutellaire. 120. — 134. 4. var.
. plébeïen. 125.
* SYTIEI 129.
. multiponctué. 121.
quatorze-taches. 126.
lisse. 122.
bimaculé. 124.
xxii}
Figure
Figure
Figure
29.
SI
ete eee ©0060
No. 33 CTICINDELE. Prawcaeszs I.
C. aptère. 1.
C. cayénoise. 23.
. antennes, tête et bouche grossies , de la Cicindèle champêtre.
C. champêtre, mâle. 8.— 5. c. fem.
GC. quadrirayée. 25.
C. sylvatique. 12.
C. six-points. 24.
C. hybride. 9.
C. quadrirayée , var. 25.— 8. b. dessous.
C. germanique, fem. 20. — 9. b. mâle.
C. sinuée. 17.
C. du Cap. 18.
C. porte-chaîne. 19.
*
Prancueze Il.
. naine. 34. — 13. D. grossie.
. bicolor. 7.
. interrompue 14. ,
. birameuse. 26.— 16. à. grossie.
. longicolle. 2.
. trifasciée. 50.
du Cap. var. 18.— 19. 6. mâle. É
. chinoïse. var. 5.
sixmouchetée. 27.— 21. 6. var.
carolinoise. 31.
. grosse. 4.
lunulée. 15.
Marie cie ee. ©
P sa NICE INT
. triste. 13.
virginienne. 32.
. uniponctuée. 22.
. tuberculée. 21.
birameuse. 26.
. chinoise. 6.
. maure. 33.
. huit-points. 29.
. ceinte. 6.
. purpurine. 11.
VRILLETTE. pag. 6. lig. 11. major. lis. majus. ;
pag- 9. lig. 31. minor. lis. minus.
pag. 10. lig. 17. minor. lis. minus.
PTINE. pag. 5. lig. 13. fosse. Lis. bosse.
PTILIN. pag. 3- lig. æ duabus. lis. duobus.
rs. pag: 12. lig. nigra. lisez nigro.
pag. 14. lig. 20. parvus. lisez parva.
MELYRE. pag. 9. lig. derniere , pubesceus. lisez pubescens.
pag. 12. lig. 8. ænea. lisez æneus.
LYMEXYLON. pag. 4. lig. 27, niger. lisez nigrum.
pag. 5. lig. 22. affinis. lisez affine.
pag. 6. lig. 30. un. lisez une.
LAMPYRE. pag. 20. lig. 4. clypes. lisez clypeus.
Lycus. pag. 10. lig. 30. PI. I. fig. IL. lis. PL 1. fig. 1r.
MELASIS. pag. 4. lig. 20. grand. lisez petit.
| CEBRION. pag- 3- lig. 32. que la. lisez que dans la.
pag. 5. lig. 17. tsstacées. lisez testacées.
pag. 6. lig. 24. l'épèce. lisez l'espèce.
Ib. ligne pénultienne. doù. lisez d’où.
TaAuPIN. pag. 10. lig. 7. major. lisez majori.
pag. 17. lig. 19. nigre. lisez niger.
pag. 48. lig. 14 villoso. lisez villosa.
pag. 5°. lig. 31. L'labdomen. lisez L’abdomen.
pag. 53- lig. 20. retranchez la virgule.
pag. 54. lg. 10. 73. lis. 78.
BUPRESTE. : pag. 7. lig. ro. canaliculato, aureo. lis. canaliculata, aurea.
pag. 13. lig. 17. viridi. lisez virides.
pag. 16. lig. 31. Cabine. lisez Cabinet.
pag. 17. lig. 11. accuminatæ. lisez acuminatæ.
pag. 18. lg. 15. simillimus. lis. simillima.
pag. 21. lig. 30. cæruleo. lisez cæruleis.
pag. 23. lig. 3. tenebriosa. lisez tenebricosa.
pag. 24. lig. 24. elitris. lisez elytris.
pag. 27. lig. 21. fascium. lisez fasciam.
pag. 29. lig. dernière. flavus. lisez flava.
pag- 31. lig. ro. le. lisez du.
pag- 38. lig. 24. longitudinale. lisez longitudinali.
Tome II. F
BUPRESTE
pag:
Pas:
Pag:
pag:
Pass
PAS"
PSE:
5I-
Gt.
Go.
G9.
. lg.
. Lg.
. lig.
. big.
lig.
lg.
lig.
lig.
Ib. lig. penultieme. e lisez et.
11. chrysostigmati. lisez chrysostigmate.
14 et 15 doivent être supprimées.
rr. anterior. lisez anteriori.
33- specibus. lisez speciminibus.
9. 43- lisez 49.
7. adsparsum. lisez adspersum.
6. cupreus, immaculatus. lis. cuprea, immaculata.
25. cupreus, lisez cuprea.
pag. 75- lig. 18. niger. lisez nigra.
pag. 82. lig. 20. bleu. lisez azuré.
Ib. lig. 21. cyanea. lisez azurea.
pag. 84. lig. 13. après 116, ajoutez 4. ô.
pag. 89. lig. 25. octoguttati. lisez octoguttatsæ.
Fin
de l’errata du Tome IT.
!
xix
Figure 35. C. luride. 16.
36. C. némorale. 10.
37. a. C. ponctuée. 28. — 37. 6. grossie.
38. a. C. échancrée. 35. — 38. 4. grossie.
No. 34 ÉLAPHRE. Prancues I.
. Bouche grossie, de l’Elaphre riverain.
. E. riverain. 1.—1. c. grossi. — 1. d, dessous. — 1. e. grossi,
. E. flavipède. 7. — 2. 8. grossi.
. E. sémiponctué. 6.— 3. 6. grossi.
.- E. paludier. 2. — 4. b. grossi.
- E. caraboïde. 3. —5. 4. grossi.
. E. aquatique. 5. — 6. 8. srossi.
. E. Litoral. 4. — 7. 6. grossi.
Figure
a na S 8 RNRSGA
Fin de l'Explication des Planches du Tome II.
EE RSR A «1 Frousd Ne.
DU: TOME : LI:
Denuesre. pag. 10. au commencement de la page, lisez :
D. oblong, couvert de poils obscurs et cendrés ; abdomen: obscur.
pag. 13- lig. 5. basis, lisez basin.
Ib. après la ligne 16. lisez:
D, ovale, noir; élytres avec trois bandes ondées , cendrées.
Ib. lig. 21. Vrillate, lisez Villètte.
pag. 14. lig. 27. Antennæ, lisez Antennæ.
NICROPHORE. pag. 4. lig. 6. granus, lisez grenus.
pag. 5. lig. 32. tectus, lisez tectum.
pag. 7. lig. 34. fond, lisez front.
BOUCLIER. pag. 7. lig. 28. au-dessous, lisez au-delà.
pag. 13. lig. 25. pointillées, lis. pointillés.
pag. 14. lig. 18. parrie. lis. partie.
pags 14. ipe8-er.: b. lis r.+7..2:
pag. 19. lig. 21. iestacée. lis. testacé.
pag. 20. lig. 19. elavatæ. lis. clavatae.
pag. 20. lig. 27. enfoncées. lis. enfoncés.
NITIDULE. pag. 1. lig. 12. dissinguées. lis. distinguées.
pag. 16. lig. 16. Spaerid. lis. Sphaeridui.
pag. 18. lig. 9. pointillées et terminées. lis. pointillés et terminés.
pag. 19. lig. 4 31. lis. 21.
Ib. lig. 24. rebordées, très-finement chagrinées. lis. rebordés,
très-finement chagrinés.
Ib. lg. pénult. ciliato. Elytnis. lis. ciliato, elytnis.
BYRRHE. pag. 4. lg. 9. articulus primus longior, crassior ; lizez articulo primo
longiori , crassiori.
pag. 7. lig. 3. minor. lisez minus.
ANTHRÈNE. pag. 2. lig. 13. Antennes. lis. Anthrènes.
pag. 7 lg. G. punetisque. lisez punctisque.
SPHÉRIDIE. - pag. 4. lig. 26. major. lis. major.
pag. 7. lig. 10. Spéridie. lis. Sphéridie.
pag. 8. lg. 3. similis. lis. simile.
Jb. lig. 22. minor, lis. minus.
UNIVERSITY OF ILLINOIS-URBANA
0.595.760L4E Co01 VO02
ENTOMOLOGIE, OU, HISTOIRE NATURELLE DES
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